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Révocations, retraites anticipées… Magistrature : pas de règlement des comptes !

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 14h50| AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE 

Les travaux de la 3ème Assemblée extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature de la RDC se sont clôturés hier au siège de la CSJ. C’était en Présence du PM Adolphe Muzito et du Ministre Luzolo Bambi de la Justice et des Droits Humains.

Il a été question, lors de ces assises, du rajeunissement et de l’amélioration du fonctionnement de l’appareil judiciaire de la Rd-Congo. Une amélioration qui passe par la prise en compte des différents paramètres dont la discipline et l’éthique, le social mais aussi le respect de la législation et des statuts du magistrat. Seulement, soutient M. Kitoko, Premier Président de la CSJ et Président du CSM, il faut éviter de transformer les actions disciplinaires en un règlement des comptes.

Elles doivent porter un caractère pédagogique. Aussi, le CSM a-t-il décidé de revoir le cas des magistrats autrefois frappés par la commission de discipline et ceux amnistiés, mais aussi le cas de ceux qui sollicitent la réintégration dans la corporation. Annonçant, pour sa part, les grandes options de réforme de la justice congolaise, le Ministre Luzolo Bambi a promis l’élaboration d’un budget réaliste, tenant compte du corps de la magistrature, pour l’exercice 2012. Fidèle à sa mission de réforme du secteur de sécurité dans les volets police et son interface avec la justice, l’Eupol a remis un lot d’exemplaires du Mémento de Police Judiciaire Conseil Supérieur de la Magistrature. Les lampions se sont éteints hier, jeudi 26 mai 2011, à la 3ème assemblée extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature de la RDC. Cadre choisi, la grande salle d’audience de la Cour Suprême de Justice à la Gombe. C’est donc le Premier Président de la Haute Cour et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Magistrat Kitoko qui a clôturé les travaux, en présence du Premier Ministre et Chef du Gouvernement, Adolphe Muzito et du Ministre de la Justice et Droits humains, Luzolo Bambi Lesa. Durant 10 jours, soit du 16 au 26 mai, les magistrats ont cogité autour du rajeunissement et amélioration du fonctionnement de l’appareil judiciaire congolais. Cette amélioration, a fait savoir le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, passe par la prise en compte des différents paramètres dont la discipline et l’éthique, le social mais aussi le respect de la législation et des statuts du magistrat. Subdivisés en 6 commissions dont Discipline et éthique, Finances et budget, Carrière, Législation et statut, les magistrats ont abattu un travail de titan visant la réforme de l’appareil judiciaire. Ce, pour une justice équitable. Déclarant clauses ces assises, le Premier Président de la CSJ et Président du CSM, le Magistrat Kitoko a plaidé pour l’informatisation des cours et tribunaux et pour la création d’un site Internet pour le CSM.

Aussi, a-t-il insisté, pour la création d’une école supérieure de magistrature en RDC. Ce, dans le cadre du rajeunissement de la magistrature. Carrière des magistrats S’agissant de la carrière des magistrats, le président de la CSM a indiqué que cette question trouve une solution après ces importantes assises. Le cas des malades, ceux en âge de retraite ou ayant sollicité une retraite anticipée, des magistrats ayant resté plus de 10 ans au même grade et ceux de la Haute Cour militaire démobilisés trouveront sans nul doute des issues acceptables par tous. Aussi, le CSM a décidé de revoir le cas des magistrats autrefois frappés par la commission de discipline et ceux amnistiés, mais aussi le cas de ceux qui sollicitent la réintégration de la corporation. Conscient des maux qui rongent la magistrature congolaise, le Chef de file de cette institution a invité les chefs des juridictions et d’offices de ne pas transformer les actions disciplinaires à un règlement de compte. Elles doivent porter un caractère pédagogique. Il a, par la même occasion, rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour son implication dans le processus de réforme de l’appareil judiciaire congolais. L’Eupol offre 550 Mémento de Police Judiciaire au CSM Fidèle à sa mission de réforme du secteur de sécurité dans les volets police et son interface avec la justice, l’Eupol a remis un lot d’exemplaires du Mémento de Police Judiciaire au Conseil Supérieur de la Magistrature. C’est le Chef de Mission, le commissaire divisionnaire Jean-Paul Rikir qui les a remis symboliquement au Premier Ministre et au Premier Président de la CSJ et Président de la CSM.

Le Mémento de Police Judiciaire, a fait savoir Jean-Paul Rikir, se veut être un ouvrage d’utilisation pratique. Il est un recueil de techniques, de procédures et de textes juridiques congolais au profit de tous les agents de la police judiciaire et du ministère public impliqués dans la phase d’enquête et d’information pratique et de consultation facile. Que le travail de la police s’intègre dans un processus d’ensemble, le fonctionnement de la chaîne pénale qui associe étroitement police et justice pour un même objectif, telle est la finalité de cette publication de l’Eupol. Ce, dans le cadre du renforcement des mécanismes de coordination entre la police et le parquet. Engagement du Gouvernement Annonçant les grandes options de réforme de la justice congolaise, le Ministre de la Justice et Droits Humains, le Professeur Luzolo Bambi Lesa a fait savoir à l’auditoire l’installation des tribunaux de paix pour enfants et de commerce dans toutes les provinces de la RDC. Aussi, a-t-il annoncé l’élaboration d’un budget réaliste, tenant compte du corps de la magistrature, pour l’exercice 2012. L’occasion faisant le larron, dit-on. Luzolo Bambi a rassuré le Conseil Supérieur de la magistrature du soutien sans réserve du Gouvernement et du Ministère de la Justice dans la mise en œuvre des résolutions de ces assises.


Aider enfin la RDC à sortir de la violence

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Les Etats-Unis prennent enfin conscience de la tragédie que vit la République démocratique du Congo. Foreign Policy plaide pour des actions politiques.

Actuellement, travailler sur la République démocratique du Congo (RDC) se révèle aussi étrange qu’exaltant. Pour la première fois depuis qu’une véritable guerre a éclaté, en 1996, dans ce pays d’Afrique centrale, l’opinion publique américaine semble prendre conscience de la brutalité de ce conflit. Depuis un an, on a assisté à une multiplication d’actions à l’intérieur et à l’extérieur de Washington  –durant les audiences du Congrès, les émissions présentées par Oprah Winfrey, et dans les théâtres de Broadway. L’épidémie de viols qui se déroule dans le pays a enfin droit à la une des journaux et le Congrès a adopté une loi spécifique sur la RDC.

Pour ceux d’entre nous qui écrivent sur la RDC ou qui y travaillent depuis plus d’une décennie, cette attention semble anachronique. Le pic de la guerre est passé depuis bien longtemps, lorsque neuf pays africains s’affrontaient dans les jungles, les savanes et les montagnes du pays, le découpant en une demi-douzaine de fiefs. Depuis 2003, le pays s’est unifié; les troupes du Rwanda, de l’Ouganda, du Zimbabwe et de l’Angola se sont (majoritairement) retirées. Des élections ont eu lieu en 2006, confirmant Joseph Kabila –qui avait pris le pouvoir après l’assassinat de son père en 2001– en tant que Président.

Malgré l’accord de paix, la violence s’est intensifiée durant ces dernières années dans les régions orientales des provinces du Kivu –le long de la frontière avec le Rwanda et le Burundi–, le gouvernement essayant de déloger les derniers groupes armés avec de violentes campagnes de contre-insurrection. Le conflit est désormais localisé sur une plus petite zone, il est devenu moins régional, mais il reste toujours incroyablement barbare. Une étude publiée en mai 2011 par un journal médical américain conclut que plus de 400.000 femmes sont violées chaque année, et que 17 à 40% des femmes dans l’Est du pays rapportent qu’elles ont été victimes de violences sexuelles durant leur vie.
Un conflit trop complexe pour en parler

Mais la violence dans l’Est de la RDC n’est malheureusement pas une nouveauté. Alors pourquoi ce brusque regain d’intérêt? La nouveauté réside dans la mobilisation populaire autour de cette question aux Etats-Unis. Depuis des années, la grande complexité du conflit –plus de 50 groupes armés congolais différents ont vu le jour durant la dernière décennie, se battant tous pour une multitude de raisons– a été la bête noire des journalistes et des activistes. Comment intéresser quelqu’un à un conflit que vous ne pouvez pas expliquer? En 2006, même Nicholas Kristof du New York Times essayait de se justifier sur le fait qu’il n’ait pas beaucoup écrit sur la RDC: 

«Je reconnais que la souffrance est plus grande en RDC. Mais notre boussole est aussi attirée par le mal fait par l’homme, et c’est plus important au Darfour.»

Les gentils contre les méchants constituent une histoire plus facile. Mais il a toujours été difficile de réduire le conflit en RDC à des raisonnements binaires aussi simples.

En 2007, la RDC a commencé de nouveau à retenir l’attention, quand John Prendergast a créé Enough Projet. John Prendergast, un ancien directeur du Conseil de sécurité nationale, s’est senti limité dans son travail avec l’International Crisis Group (qui a pour objectif d’influencer les décideurs politiques de haut niveau). «Je savais que si les Américains ne commençaient pas à faire pression sur leurs élus, rien n’allait changer», m’a-t-il dit. Et pour rallier ces militants de base, sa nouvelle organisation a commencé à réduire les conflits en Afrique –en commençant par le Soudan et en incluant maintenant la RDC et l’Ouganda– à une histoire plus simple à raconter et à se focaliser sur la souffrance pure.

Au lieu d’essayer d’expliquer les circonvolutions politiques du conflit, Enough Project s’est concentré sur deux thèmes: la violence sexuelle et les conflits sur les minerais. En mêlant ces deux aspects, ils ont présenté le conflit d’une façon plus abordable et plus digeste, et, en même temps, ils l’ont lié aux consommateurs américains et à leur utilisation de composants électroniques contenant l’étain, le tungstène et le tantale congolais. Ils ont inventé des slogans comme:

«Vous ne voulez pas que votre téléphone portable alimente la guerre en RDC? Dites-le à Obama!»
Aide aux femmes victimes

L’Enough Project n’était pas isolé. En 2007, Eve Ensler, la créatrice des Monologues du Vagin, a lancé une campagne pour arrêter le «féminicide» en RDC, avec pour point culminant l’ouverture en avril 2011 de la Cité de la Joie, une structure d’accueil et de formation pour les victimes de viol, dans la ville de Bukavu (située dans l’Est de la RDC). La crise a gagné le soutien des démocrates et des républicains, avec les anciens sénateurs Russ Feingold et Sam Brownback se rendant plusieurs fois dans la région, sans oublier Barack Obama, qui était alors un tout jeune sénateur, soutenant un projet de loi consacré à la RDC.

Lisa Shannon, une photographe de Portland, en Orégon, a été galvanisée lorsqu’elle a vu une description du conflit lors d’une émission d’Oprah Winfrey, et elle a créé A Thousand Sisters (un millier de sœurs), qui a levé plus de 11 millions de dollars (7,8 millions d'euros) de fonds pour soutenir les femmes de RDC. En 2009, l’acteur Ben Affleck a rejoint le mouvement en fondant l’Eastern Congo Initiative, qui compte dans ses rangs Ryan Gosling, Angelina Jolie, Robin Wright Penn, et Javier Bardem.

La nouvelle étude sur les viols, publiée par l’American Journal of Public Health, suscitera sans aucun doute davantage d’attention sur cette question, bien que cette attention aurait pu être plus utile en 2006 ou 2007, lorsque les crimes documentés dans l’étude se sont déroulés.

Certains se montrent cyniques face à ces efforts. Et en fait, la mention de l’activisme des célébrités peut provoquer des haussements de sourcils et des sourires en coin dans les cercles politiques –mes lieux de prédilection. Ils soutiennent que cette mobilisation spontanée conduit à un nivellement par le bas de ces questions, à une dangereuse simplification, et à confondre ce qui est important avec ce qui est glamour. Et effectivement, une compréhension simpliste du conflit peut conduire à des politiques simplistes. Mais il ne fait aucun doute que les initiatives populaires –Tweet, Facebook, et pétitions en ligne– ont réussi là où des actions plus académiques ont échoué depuis des décennies: forcer Washington à s’intéresser à la RDC.

Les activistes de base, même s’ils ne sont pas très au fait de ce qui se passe en RDC, ont tendance à être beaucoup plus astucieux en politique que leurs critiques ne le laissent entendre.
L'enjeu des minerais en zone de conflit

Ce n’est jamais plus visible que lors du débat sur les minerais du conflit. L’année dernière, le président Obama a signé une loi qui demande aux entreprises de faire état des actions mises en place pour éviter de faire du commerce avec des minerais du conflit provenant de la RDC. Les réglementations, qui seront surveillées par la Securities and Exchange Commission [la SEC, commission de contrôle des opérations en Bourse, ndlt], entreront en vigueur plus tard dans l’année. Les entreprises pourront toujours faire du commerce avec les minerais du conflit, mais elles doivent rendre public ce qu’elles mettent en œuvre le long de leur chaîne d’approvisionnement, avec la diligence attendue. 

«La loi repose ensuite sur les consommateurs, les investisseurs et autres entreprises au sein de la chaîne d’approvisionnement pour utiliser cette information afin de faire pression sur ces entreprises», a dit le sénateur républicain Jim McDermott, un des auteurs de cette mesure.

La Législature de l’Etat de Californie travaille aussi pour faire voter une loi qui empêcherait l’Etat de s’approvisionner auprès de fournisseurs qui violent les réglementations de la SEC ou qui font du commerce avec les minerais du conflit. Plusieurs universités (y compris la mienne, l’université de Yale) envisagent de suivre cet exemple.

L’industrie a saisi le message. Comme action préventive, la Coalition citoyenne de l’industrie électronique (qui représente toutes les grandes entreprises du secteur) a effectivement arrêté d’importer des minerais de la RDC.

Si elle est menée à bien, la pression exercée sur les minerais du conflit pourrait apporter des changements positifs.

Le conflit en RDC, en 1996, n’a pas été provoqué au départ par les minerais –l’effondrement de l’Etat, le génocide rwandais, et les luttes de pouvoir au niveau local en sont la cause. Mais ceux qui sont à la recherche de solutions miracles pour résoudre le conflit ne les trouveront jamais. Le mieux ne devrait pas être l’ennemi du bien, et les minerais constituent un bon point de départ.

Le commerce congolais de l’or, de l’étain, du tungstène et du tantale totalise de 300 millions à 1,4 milliard de dollars [495 à 990 millions d'euros] par an, et la plupart des minerais sont «taxés» par des soldats en arme à un moment ou un autre de leur trajet. Cela représente beaucoup d’argent dans un pays où 80% de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

Dans un monde idéal, voici comment la pression internationale ferait effet: le commerce mondial des minerais étant fortement intégré, un choc de demande provenant des Etats-Unis –le plus grand consommateur d’électronique– aurait de sérieuses répercussions en RDC. Les associations d’entreprises congolaises, incapables de modifier leur produit, commenceraient à paniquer et à faire pression sur le président Kabila pour démilitariser les zones minières et commenceraient à certifier des minerais «ne provenant pas du conflit». En même temps, le gouvernement tenterait d’une manière plus sérieuse de faire partir les groupes rebelles des zones minières.

Le monde réel est un peu plus désordonné. La première partie de l’équation a fonctionné: depuis le 1er avril, les entreprises basées aux Etats-Unis boycottent les minerais qui proviennent de la RDC, arguant qu’elles ne peuvent pas distinguer les minerais «propres» de ceux venant «du conflit». A son tour, la Malaysia Smelting Corporation, la plus grande fonderie d’étain congolais, envisage de ne plus faire de nouveaux achats, et les exportations venant des carrefours commerciaux congolais de Goma et Bukavu sont paralysées. Le problème est que le gouvernement congolais n’a pas encore réagi. Il semble qu’il soit plus important pour Joseph Kabila d’apaiser ses chefs militaires –dont beaucoup sont d’anciens rebelles– que de promouvoir le commerce.

Et  même si le gouvernement démilitarise les routes commerciales, il faudra que quelqu’un certifie que les minerais sont «propres». En ce moment, les routes commerciales (depuis des milliers de mines creusées à la pioche et à la pelle jusqu’à la traversée de la frontière) se perdent dans le labyrinthe d’une bureaucratie corrompue, sans aucun moyen fiable pour déterminer l’origine de n’importe quel sac d’étain, et s’il a été taxé par quelqu’un avec un AK-47.
La volonté politique ne suffit pas

C’est sur ce point précis que le gouvernement américain a échoué. Il n’est pas suffisant de légiférer dans son coin et d’attendre que la situation s’arrange d’elle-même. La RDC fournit moins de 5% de l’étain et environ 20% du tantale sur le marché mondial, et, sans encouragement, des entreprises pourraient fuir les risques de mauvaise réputation que le commerce avec la RDC comporte. Un boycott soutenu des entreprises américaines pourrait mettre au chômage des dizaines de milliers de mineurs et diriger une partie du commerce vers l’Inde ou la Chine, où les entreprises s’inquiètent beaucoup moins de la responsabilité sociale.

La fin de l’histoire reste à écrire. Si les bailleurs de fonds peuvent investir massivement dans des systèmes de traçabilité, rassurer les investisseurs tout en leur demandant des comptes, cette initiative pourrait faire une différence notable. Mais si les bailleurs de fond ne suivent pas, l’initiative pour les minerais du conflit tombera dans la grande corbeille des initiatives internationales pour sauver la RDC qui ont échoué.

La politique américaine vis-à-vis de la RDC est pleine de telles demi-mesures. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton s’est rendue dans le pays en 2009 et elle a promis d’aider «à rejeter la violence sexuelle dans un passé obscur», mobilisant différents bureaux et agences à Washington, mais il y a eu peu d’actions concrètes mis à part les 17 millions de dollars [12 millions d'euros] d’aide pour les soins aux victimes, et le fait que l’armée américaine fournisse une formation de base à plusieurs milliers des 150.000 soldats congolais. La politique du gouvernement américain est un mélange d’initiatives admirables, mais sans stratégie globale.

C’est un peu étonnant. Il y a cinq ans, le sénateur Obama a soutenu une loi demandant la nomination d’un envoyé spécial en RDC pour y apporter un indispensable leadership. Pourtant, une fois à la Maison Blanche, sa propre administration a fermement résisté à la mise en place de cette mesure. En privé, des responsables du ministère américain des Affaires étrangères suggèrent qu'elle se montre réticente à créer des chaînes de commandement parallèles qui seraient en compétition avec les ambassadeurs dans la région et leurs structures hiérarchiques habituelles à Washington, bien que cela n’ait pas empêché la prolifération d’envoyés spéciaux pour d’autres pays et d’autres situations.

Des élections se dérouleront en République démocratique du Congo à la fin de l’année. Elles pourraient se révéler plus conflictuelles que les précédentes, en 2006, lorsque Joseph Kabila, déjà en exercice, était donné favori pour l’emporter. La popularité de Kabila a diminué, et il aura peut-être à lutter pour remporter des élections libres et équitables. Cela aussi réveille le spectre des violences électorales et des confrontations politiques.

La RDC abrite l’une des plus graves crises humanitaires au monde –une crise qui a été lourdement confrontée à l’indifférence et l’inertie. Les militants de base –des femmes au foyer aux étudiants– ont enfin brisé cette apathie, en sensibilisant à la situation désespérée de la République démocratique du Congo. Aux politiciens et aux diplomates désormais de transformer cette prise de conscience en une politique intelligente.

Jason Stearns

Traduit par Sandrine Kuhn

RDC : Tshisekedi en campagne sur internet

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Depuis fin avril, Etienne Tshisekedi fait aussi campagne sur la toile avec un site complètement dédié à sa candidature à l'élection présidentielle : Tshisekedi for president.net. Le leader de l'UDPS espère ainsi mettre en place une mobilisation citoyenne, notamment à destination de la diaspora, très présente sur le net.

 

Sur la page d'accueil, un compteur annonce le nombre de jours restant avant l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), prévue le 28 novembre 2011. Sur le site "vitrine" de la campagne d'Etienne Tshisekedi, on trouve un Forum, une photothèque, des liens vers Twitter ou Facebook, une messagerie, les discours et les allocutions du candidat de l'UDPS, mais également (nerf de la guerre) une récoltes de fonds pour mener campagne. Pour Sylvain Kalala Nsenda de l'UDPS, le site Internet Tshisekedi for President.net "doit également favoriser la participation politique des Jeunes à travers ce medium".

Premier à faire campagne sur la toile, Etienne Tshisekedi devrait être rapidement suivi par les autres candidats à l'élection présidentielle. On s'entend donc à voir fleurir les sites "Kabila for President" ou "Kamerhe for President"... cela ne devrait pas tarder.

 Christophe Rigaud

RDC: 39 ONG demandent l'aide d'Obama contre la LRA

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 15H05| AFRIQUE REDACTION  PAR :

Un an après la promulgation de la loi sur le désarmement de la rébellion de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA)
39 organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme demandent au gouvernement américain de tenir ses promesses. Ces associations réclament une meilleure protection des populations en désignant un émissaire spécial, en renforçant les forces de maintien de la paix et en procédant à l'arrestation des chefs rebelles. Depuis 2008, la LRA a tué 2.400 civils et en a enlevé 3.400 autres. Les 39 ONG internationales, dont Human Rights Watch, se rappellent au bon souvenir du président Barack Obama. En mai 2010, le président américain avait signé une loi bipartite sur le désarmement de la LRA et s'engageait à protéger les populations civiles des exactions de la rébellion de Joseph Kony. Pour cette coalition d'ONG, l'adoption de cette loi avait suscité un espoir pour toute l'Afrique centrale.

Parmi nous, beaucoup croyaient que l’engagement pris par le Président Obama de s’attaquer à la menace incarnée par la LRA contribuerait à mettre enfin un terme à notre souffrance, a expliqué l’Abbé Benoit Kinalegu de la Commission catholique Justice et Paix de Dungu, dans le Haut Uélé, au Congo. Pourtant, un an s’est écoulé et nous continuons à vivre dans la peur, les attaques de la LRA n’ayant montré aucun signe d’affaiblissement. La LRA originaire d'Ouganda terrorise la République démocratique du Congo (RDC), la République Centrafricaine et le Sud-Soudan depuis plus de 25 ans. Une rébellion dirigée par Joseph Kony, Okot Odhiambo et Dominic Ongwen, tous trois recherchés par la Cour pénale internationale. La LRA sème la panique et la peur à chaque nouvelle attaque: massacres, viols, mutilations, enlèvements massifs d'enfants… Selon Human Rights Watch (HRW), depuis septembre 2008, la LRA a tué près de 2 400 civils et en a enlevé quelque 3 400 autres. Ces atrocités se poursuivent dans le nord de la République démocratique du Congo, dans l’est de la République centrafricaine et au Sud-Soudan. Au cours des quatre premiers mois de 2011, la LRA a mené au moins 120 attaques, tuant 81 civils et en enlevant 193 autres, dont de nombreux enfants. Sur ce total, 97 attaques ont eu lieu en RD Congo, chiffre qui représente presque la moitié du nombre total d’attaques signalé au cours de l’année 2010.

 Plus de 38 000 civils congolais ont été nouvellement déplacés en 2011 en raison des attaques de la LRA, venant gonfler les rangs des centaines de milliers de personnes de la région qui avaient déjà fui de chez elles. Les armées ougandaises et congolaises n'ont jamais pu venir à bout de Joseph Kony. Human Rights Watch estime que: les autorités de Kinshasa, et dans les régions affectées par la LRA n’ont cessé de minimiser la menace posée par la LRA, provoquant des protestations publiques et des tensions entre les autorités et les populations locales. De même pour l'Ouganda qui a proclamé à plusieurs reprises la défaite de la LRA… en vain. Pour les 39 ONG signataires de l'appel au président Barack Obama, une priorité doit être donnée à la désignation d’un émissaire spécial, au renforcement des forces de maintien de la paix et à l’arrestation des chefs rebelles.

Dans une interview Ngoy Mulunda : « Je ne suis pas militant du PPRD »

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 17H02| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 


Q. Le président de la CENI affirme qu'il n'est pas militant du président Kabila et ne détient aucune carte de Pprd ou un autre parti de la Majorité présidentielle (MP).
Vous dirigez la CENI et vous êtes critiqué par l'opposition qui vous reproche d'appartenir à la MR Ce qui ferait de vous un militant du président Kabila. Que répondez-vous à ces critiques ?

Ngoy M: D'abord, depuis que la loi sur la CENI a été mise sur pied - pour les critères de choix- eux-mêmes ont dit que la MP ait quatre personnes et l'opposition, trois personnes. De là, il y a déjà une connotation politique. La loi elle-même a ouvert un chemin à cela. Je ne suis pas militant du président Kabila. Je ne suis pas militant du PPRD. Je n'ai jamais été membre du PPRD. Je ne nie pas avoir accompagné le PPRD à s'organiser lors du dialogue inter-congolais à Sun City en Afrique du Sud.

J'ai dit que l'AFDL- histoire d'Un parti était fini - il fallait avoir un groupe partisan. Je les ai conseillés. Mais quand ils ont créé leur parti, je me suis retiré. Ils m'ont proposé aux élections comme candidat du Nord-Katanga. Je leur ai dit non parce que je n'ai jamais été membre du PPRD et je ne le suis pis. Je le souligne.

Q : Vous-mêmes aviez affirmé publiquement avoir voté pour Joseph Kabila en 2006?

Ngoy M : Chaque citoyen est libre de voter pour le candidat qu'il veut. Où est le problème?

Q : Pour vous, il n'y a pas de problème en affirmant publiquement sa sympathie pour un candidat et le fait de diriger une commission électorale indépendante

Ngoy M : Je ne l'ai pas fait. Tu m'entends moi parler pour un candidat aujourd'hui ? Il ne faut pas emmener le passé dans le présent, monsieur. C'est aujourd'hui que le pays m'a choisi. Il m'a fait confiance. As-tu suivi le sondage du Point ? La population congolaise alloue au pasteur Mulunda, 85% aujourd'hui. 

Q La CENI compte 7 membres, 4 pour la MP et 3 pour l'opposition. Est-ce cela une garantie pour l'organisation des élections du 28 novembre?

Ngoy M : Nous avions reçu mandat d'organiser les élections. Pas pour l'opposition ou le pouvoir. Nous voulons emmener notre pays aux élections transparentes, libres et démocratiques. Les sept membres de la CENI sont unis et nous sommes conscients de la mission que le pays nous a confiée.

En 2006, dans le contexte congolais comme vous le dites, la CEI était composée de 21 membres. Il y avait un certain dosage. Il y avait notamment des membres de la société civile. On a l'impression que cet échafaudage subtile n'existe plus aujourd'hui dans la nouvelle CENI de par sa composition.

Ecoutez. Nous subissons la loi qui n'est pas venue de nous. Nous n'avons pas été auteurs de cette loi ni de la composition de la CENI.

Q : L'opposition redoute une partialité et un manque de transparence pour ce scrutin. Quelle garantie pouvez-vous lui donner?

Ngoy M: Nous avons crée un climat de dialogue avec eux. Nous voulons les associer à toutes les étapes de notre travail. Nous voulons faire un travail propre pour prouver que ce que nous disons soit des faits honorables. Nous allons le faire. Nous allons les approcher. Nous serons avec eux.

Q: Les élections sont prévues pour le 28 novembre. On dénote des nombreux retards dans l'enrôlement et dans la préparation du scrutin. Tiendra-t-on le délai selon vous?

Ngoy M : Je vous dis que le délai tiendra. Aujourd'hui, avec l'enrôlement, nous avons atteint presque 100% de notre projection. D'ici le 9 juin, nous allons terminer deux provinces. Pour les autres provinces, nous allons les terminer le 9 juillet. Nous allons avoir 31 millions d'électeurs. Nous le promettons. On a connu du retard. Maison est dans le bon. On va tenir le délai.

Q: L'ONG International Crisis group affirme que dans certaines provinces, les agents électoraux vendent des jetons pour faire la queue.

Ngoy M : C'est la version de l'ICG qui n'est pas la parole d'évangile. Ils interprètent les événements à leur manière.

Q:Dans certaines communautés, on note un seul centre d'enrôlement par groupement. Est-ce qu'on ne pénalise pas les électeurs des communautés rurales. Ceux qui doivent faire des dizaines de kilomètres pour joindre ce seul centre d'enregistrement ? 

Ngoy M : Quand nous sommes arrivés, la CENI a décidé de changer la cartographie et d'augmenter le nombre de centres d'enrôlement. Nous, venons de commander 2. 500 tentes et venons d'ouvrir 2.700 nouveaux centres d'enrôlement pour diminuer les distances afin de permettre aux gens de ne pas aller très loin pour se faire enrôler ou pour voter.

En province Orientale, les populations d'Irumu se plaignent de l'absence de centre dans leur localité.

Ce n'est pas, seulement dans la province Orientale. Il y a aussi le Kasaï. Il y a une semaine, nous venons d'avoir des nouvelles machines d'enrôlement qui sont en train d'être déployées dans toutes les provinces pour répondre à ces besoins.

Q : Pourquoi la CENI a décidé de réinscrire tout le monde alors qu 'il aurait été plus simple de nettoyer les listes électorales de 2006 ?

Ngoy M: La CENI a hérité le processus en cours. Nous aurions souhaité cela. Le processus était déjà en cours. On enrôlait déjà les électeurs. Nous ne pourrions plus arrêter la roue. Notre souhait est que cet enrôlement qui part pour les prochaines échéances puisse nous permettre de mettre le fichier à jour. Ce n'est pas bon de perdre beaucoup d'argents. Notre souci est d'avoir un fichier électoral permanant qu'on peut seulement mettre à jour.

Q: C'était déjà l'ambition de 2006. Pourquoi est-ce qu'on n'a pas gardé le fichier de 2006 ?

Ngoy M : Je n'ai pas fait partie de cette ambition là. Je table sur mon ambition d'aujourd'hui.

Q: Vous n'aviez pas un mot à dire en tant que président de la CENI sur la nécessité ou non de recommencer à zéro ?

Ngoy M : Les fichiers du Bas-Congo et de la province orientale sont déjà terminés. On ne pouvait pas arrêter. On rend toutes les dispositions pour que les fichiers soient permanents.

                                                                                                                    LP

CENI : Les opérateurs de saisie en colère

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Où va la différence sur l'argent destiné au paiement des opérateurs de saisie de la CENI ? A Dekese, un territoire du Kasaï oriental, une centaine d'opérateurs de saisie soutenus par leurs chefs de centre ont décidé de suspendre le travail d'enrôlement ou de le bâcler. Affectés dans les 1 33 centres d'inscription supplémentaires de la CENI, ils protestent contre la retenue de 50% de leurs frais de déploiement par le comptable de la CENI. Ce dernier leur aurait fait signer des décharges de 400 à 300 sus et ne leur auraient remis à chacun que l'équivalent de USD 100. Une des victimes témoigne: «Pour l'axe de Dekese, il était prévu que nous puissions toucher USD 400; sur la liste nous avons vu ce montant, mais on nous a remis USD 100». A cause de cette escroquerie, la plupart de ces agents et les présidents des centres refusent de rejoindre leurs postes d'attache. Ceux qui y vont promettent de bâcler les opérations de révision du fichier électoral.

Le secrétaire exécutif provincial de la CENI du Kasaï occidental, Pierre Shindani, a tenté de justifier les retenues opérées par le comptable en expliquant que l'argent défalqué servirait à payer le transport des agents vers les différents centres d'affectation.

Un peu tiré par les cheveux comme explication, estiment ces agents qui y voient une preuve de complicité de la part des autorités de la CENI.

                                                                                             Francisca NSUMBU

La diaspora Rd-congolaise dénonce l'exclusion

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 18H59| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS 

Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo -RDPC- bat campagne pour le droit de vote et d'éligibilité à certaines élections des RD-Congolais et RD-Congolaises de la diaspora, mais aussi le rétablissement du mode de scrutin présidentiel à deux tours qui était celui de 2006.

Condamnant l'exclusion des RD-Congolais de la diaspora du processus électoral en cours, son parti a vigoureusement réagi à l'adoption lundi 21 mai par l'Assemblée nationale d'un article de la loi électorale qui stipule que «seuls les Congolais se trouvant sur le territoire national au moment des élections pourront prendre part au vote».

Reçu le 16 mai par André Flahaut, le président de la chambre belge des représentants avec qui il a longuement échangé sur le processus électoral en cours, Gaspard-Hubert Lonsi Koko a également suivi avec attention les travaux du colloque organisé le même jour à l'initiative du député écologiste français Noël Mamère sur les élections R.Dcongolaises à l'Assemblée nationale française Gaspard-Hubert Lonsi Koko était accompagné en Belgique de David Diakanua, représentant local de son parti.

                                                                                                                   PB

Equateur : La population exposée aux maladies d'origine hydrique

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 19H05| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS 

Epicentre du conflit armé intercommunautaire de 2009 au cours duquel de nombreuses maisons ont été détruites et des dizaines de milliers de personnes déplacées dont nombre ont traversé la frontière pour l'extérieur du pays, la cité de Dongo est particulièrement exposée aux maladies d'origine hydrique et à la précarité du logement.

Une bonne partie de la population de Dongo, territoire de Kungu district du Sud Ubangi dans la province de l'Equateur utilise l'eau de la rivière pour la boisson et s'expose ainsi à des maladies d'origine hydrique. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies à Kinshasa -OCHA, la cité de Dongo ne dispose que d'un seul point d'eau aménagé par le comité international de la croix rouge -CICR au bord de la rivière Ubangi. Les forages d'eau Wash dans la cité devraient normalement dépasser 60 mètres de profondeur. Une exigence au-dessus des capacités en équipements des acteurs humanitaires travaillant dans le secteur de l'eau, l'hygiène et l'assainissement Wash dans la zone. Dans le cadre de la réintégration des populations vulnérables après les conflits intercommunautaires dans le district du Sud Ubangi, l'ONG Association pour le développement social et la sauvegarde de l'environnement -ADSSE- en partenariat avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugies -HCR- vient de terminer la construction de 47 maisons sur les 50 prévues dans la cité de Dongo.

                                                                                                              BIKUG


CAMPAGNES DE VACCINATION A REPETITION Stopper la circulation du poliovirus sauvage cette année

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 19H05| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

L'arrêt de la circulation en RD- Congo du poliovirus sauvage, agent causal de la poliomyélite est possible grâce aux campagnes de vaccination à répétition, a déclaré Victor Makwenge Kaput, ministre de la Santé publique, au lancement de la troisième phase de la campagne de vaccination de tous les habitants de Kinshasa qui se déroulera du 26 au 30 mai 2011.

Dans toutes les autres provinces, les journées nationales de vaccination contre la polio concernent uniquement tous les enfants de O à 5 ans. Pour le ministre de la Santé publique, tous les habitants de la RD-Congo ont intérêt à faire vacciner leurs enfants plusieurs fois contre la polio pour s'assurer d'une immunité complète contre cette terrible maladie qui rend infirme et qui tue.

Plusieurs campagnes de vaccination de masse dites de riposte à l'épidémie de la poliomyélite menées en 2010 par le gouvernement RDcongolais avec l'appui de ses partenaires notamment OMS, UNICEF, USAID, Rotary Club, etc dans les provinces du Kasaï occidental, du Bandundu et du Katanga ont permis de réduire très sensiblement le nombre de cas de cette maladie, a affirmé le ministre de la Santé. Ces résultats satisfaisants ont permis au directeur du Programme élargi de vaccination -PEV-, le Dr Audry Mulumba wa Kamba de présenter l'évolution du poliovirus sauvage dans cinq provinces. Au Kasaï occidental, dans l'épicentre de l'épidémie de polio, le nombre de cas est passé de 64 en 2010 à 2 de janvier à mai 2011. Dans cette province où le nombre de cas a baissé de 96,9%, il y a eu en 2010 et au début de 2011 huit campagnes de riposte contre la polio au niveau de l'épicentre de l'épidémie qui est le district sanitaire de Tshikapa, et une autre campagne dans le cadre des Journées nationales de vaccination-JNV.

Selon le ministre de la Santé, la baisse très sensible des cas au Kasaï occidental démontre l'impact positif des vaccinations de masse à répétition de polio. Au Bandundu, le nombre de cas de polio est passé de 23 en 2010 à 12 entre janvier et mai 2011, alors qu'au Katanga, il est passé de 9 cas en 2010 à 1 cas entre janvier et mai 2011. Au Katanga, à l'antenne du PEV de Kalemie, il y a eu en 2010 88,8 % de baisse soit 9 cas en 2010 et 1 cas 201 L. Cette réduction a été possible grâce aux six campagnes de riposte et en 2011 deux phases de vaccination en février et en avril. Par contre dans la ville de Kinshasa, le nombre de cas a sensiblement augmenté en passant de I cas en 2010 à 29 cas entre janvier et mai 2011 alors qu'au Bas-Congo, le nombre de cas de polio est passé de 3 en 2010 à 5 entre janvier et mai 2011.

Au Bandundu, il y a eu en 2010 sept campagnes de riposte et une phase des Journées nationales de vaccination contre la polio. L'augmentation des cas de polio à Kinshasa passée d'un seul cas en 2010 à 29 en 2011 a imposé aux autorités sanitaires une 3ème phase dans la campagne de vaccination de tous les habitants. Dans toutes les autres provinces, les vaccins ne concernent que les enfants de O à 5 ans. C'est la même stratégie utilisée dans les provinces du Kasaï occidental, du Bandundu et du Katanga qui est employée à Kinshasa.

                                                                    BIKUG et Winnie BOSELEKA DONGO

DOCUMENT TOP SECRET La lettre de Busa qui cloue Bemba et Luhaka

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 19H10| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Ce courrier adressé à la CPI et dont Me Kilolo s'était servi pour solliciter la liberté provisoire en faveur de son client requinque François Muamba, désormais tenté de porter l'affaire au pénal, dans la mesure où il contraint le chairman et son SG désigné à se massacrer s'ils veulent éviter la condamnation à perpétuité pour le premier ou l'emprisonnement et l'inéligibilité pour le deuxième.

Le procès MLC contre MLC tourne certainement au drame, particulièrement pour Jean-Pierre Bemba et Thomas Luhaka et consorts. L'action risque de quitter le civil pour virer au pénal. A la base, une lettre de Jean-Lucien Busa adressée à la Cour pénale internationale

-CPI- dans laquelle il fait constater l'indisponibilité de Bemba à exercer la fonction de président national du MLC au profit du secrétaire général, président national ai François Muamba Tshishimbi -lettre largement exploitée par les conseils de Bemba pour solliciter sa remise en liberté provisoire en 2010. Les spécialistes de droit laissent entendre que Muamba a désormais la latitude de citer à comparaître Bemba contraint de confirmer la paternité de deux courriers évoqués par Thomas Luhaka dont l'un démet Muamba de son poste de secrétaire général du parti et l'autre le désignant personnellement comme successeur du SG viré. Douloureux dilemme pour le chairman et ses hommes liges. Le premier escompte une condamnation à perpétuité pour avoir menti sous serment dans le procès qui l'oppose au procureur Luis Moreno O'Campo s'il ne désavoue pas Luhaka ou ne nie pas les correspondances lui attribuées. Les seconds, notamment les Luhaka, Busa, Babala... et Bombole devront soit lâcher Bemba pour se sauver soit le protéger en reconnaissant qu'ils sont les auteurs de ces courriers, et donc en s'exposant à des peines d'emprisonnement fermes et d'inéligibilité pour faux en écriture et usage de faux, avec prise illégale d'intérêts. Bemba et ses fidèles sont dans la nasse. Seules leurs excuses à l'endroit du président ai lésé paraissent comme la seule voie indiquée pour éviter le suicide.

C'est imparable. L'affaire MLC contre MLC est devenue une affaire tragique. Au fur et à mesure que le procès avance, les langues se délient et les documents rangés top secret jetés dans la rue et désormais à la portée de tous. Tel ce courrier du secrétaire général adjoint du MLC en charge de l'idéologie, Jean-Lucien Busa, transmise à la CPI début 2010 et qui risque de faire mal si Muamba décidait de s'en servir. Après l'échec de la première tentative de ses conseils de lui obtenir la liberté provisoire en 2009, la CPI ayant évoqué son influence politique sur le fonctionnement du MLC, Bemba est revenu à la charge en 2010. Dans la requête déposée à la Cour signée par Me Kilolo, ses conseils attestent qu'il a cessé de diriger le MLC. L'argument de taille, ils le puisent dans ce courrier de Busa. «Le secrétaire général adjoint du MLC constate qu'à ce jour le requérant est en indisponibilité d'exercer la fonction de président national du parti qui est assumée désormais par le secrétaire général du MLC. Il en résulte que I 'influence politique et professionnelle du requérant s 'est amoindrie. Le risque d'abuser de sa position pour se soustraire ou faire obstruction à l'enquête s 'est amenuisé», plaidait Kilolo. Ceux qui ont eu accès à la missive de Busa confie que Muamba Tshishimbi a été cité nommément. Et que bien que concerné, le SG n'a jamais été mis au courant de la préparation de cette correspondance. Ils affirment aussi que Busa y avait prévu quelques annexes dont le PV de la réunion du collège des fondateurs convoquée par le président national ai et la lettre de nomination de secrétaires généraux adjoint Thomas Luhaka, Jean-Lucien Busa, Constant N'Dom et Jacques Lungwana. Busa aurait-il été instrumentalisé ou aurait-il agi inconsciemment? Bien malin qui saurait y répondre.

Pour Bemba, sauver sa peau est une lapalissade

Sa lettre ainsi que la requête de mise en liberté provisoire ont été versées au dossier de Bemba. La Cour peut s'en servir n'importe quand.

Mais en attendant, elle poursuit l'instruction de l'affaire. Pendant ce temps, des parlementaires du parti à Kinshasa réclament une rencontre qui devrait débattre entre autres de l'empêchement de Bemba et de la désignation des candidats du parti aux prochaines élections. La crise s'installe et Muamba est viré.

Scandale: l'acte de déchéance du président national ai est signé par un secrétaire général adjoint, Thomas Luhaka, qui se targue d'avoir reçu deux lettres écrites de Bemba jamais produites à ce jour. Mais en quelle qualité Bemba les aurait-il écrites? Et s'il est établi que Bemba a réellement donné pareilles injonctions à Luhaka contrairement aux affirmations de ses avocats, la Cour le condamnera pour avoir menti sous serment. Sacrée opportunité pour Muamba, désormais susceptible de porter l'affaire au pénal en exigeant de Luhaka la production de deux lettres dont il attribue la paternité à Bemba. Massacre en vue. D'avoir reconnu par ses avocats interposés que c'est Muamba qui exerce la fonction de président du MLC, Bemba risque d'être cité à comparaître. Dire que Bemba éviterait de se faire condamner à perpétuité pour parjure est une lapalissade. Tout le poids du procès devrait logiquement reposer sur les épaules -frêles?- de Luhaka et ses camarades -tous sont quasiment des élus- contraints d'opérer le plus dur choix de leur carrière politique: protéger leur mentor en le sauvant d'une condamnation certaine et assumer la paternité de ces fausses lettres et donc en s'exposant à des peines d'emprisonnement fermes et au risque d'inéligibilité pour faux en écriture et usage de faux, avec prise illégale d'intérêts. «Dans un cas comme dans l'autre, Luhaka et consorts seront poursuivis comme auteur, co-auteur ou complice d'un faux en écriture et usage de faux», analyse un juriste. Rien que l'évocation de cette perspective fait craindre le pire: l'implosion définitive du MLC. Faut-il laisser se scinder le MLC, la deuxième force politique du pays? Conseils de Me Mukendi wa Mulumba, avocat de la partie demanderesse, repris par le confrère Le Soft International paru le 26 mai 2011 à Kinshasa.

                                                                                   Achille KADIMA MULAMBA

En massacrant six paysans de Rutshuru pour venger leur chef capturé par les FARDC Les FDLR crachent sur l'offre de Kinshasa

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 19H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

En représailles à la capture par les FARDC de l'un de leurs chefs dénommé « SADDAM», et de la mort des gardes du corps de ce dernier, des éléments des FDLR ont tiré hier au moins six personnes dans le village de Katwiguru, situé à 22 kms de Rutshuru-Centre. Selon des sources proches du Colonel YAV, Commandant de la Zone opérationnelle, ces rebellés hutu rwandais sont entrés dans cette localité aux environs de 21heures locales et se sont attaqués aux- personnes âgées de 20 à 4O ans, dont trois d'une même famille qu'ils ont abattues par balles sans ménagement.

C'était, au cours d'une opération éclair. C'est la raison pour laquelle les éléments des FARDC n'ont pas pu réagir à temps, a-t-on fait remarquer.

Une fois cette triste nouvelle répandue à travers la ville de Rutshuru et ses environs, la société civile locale a organisé une marche de protestation pour déplorer ces tueries et demander aux troupes des FARDC en opération de ratissage dans cette partie du territoire de la province du Nord Kivu de garantir la sécurité des personnes et leurs biens.

Tenir le taureau FDLR par ses cornes

Quel que soit le modus operandi utilisé par ces rebelles hutu rwandais, il est grand temps que leur problème soit pris à bras-le-corps par les autorités officielles au plus sommet de l'Etat. La question mérite une véritable analyse en profondeur et non des solutions de saupoudrage ponctuel pour répondre à une situation de rente politique.

Selon des, sources bien informées et qui n'ont toujours pas été démenties, Kinshasa a entamé des négociations avec la direction politique des FDLR pour lui demander là relocalisation de son quartier général des territoires de Walikale et Masisi vers une localité de la province du Maniema. Un premier contingent de 1.500 éléments devrait déposer les armes pour s'adonner aux activités économiques, agropastorales et autres, a-t-on indiqué.

A tout le moins, faut-il le reconnaître, cette proposition présente des atouts alléchants surtout pour ces éléments qui semblent redouter un retour forcé vers leur pays d'origine où certains parmi eux ont des comptes à rendre à la justice internationale pour les crimes de génocide commis il y a seize ans.

Mais hélas ! Ayant pris goût au sang des innocents et surtout des personnes non armées et donc vulnérables, ces éléments ont réagi à leur manière en assouvissant leur soif avec une lâcheté qui les a toujours caractérisés sur de paisibles paysans. Jusques à quand les Congolais vont-ils subir les cruautés de ces criminels dont la présence sur leur sol est curieusement encouragée par la communauté internationale avec la complicité des certains milieux maffieux intéressés par le commerce illicite des matières précieuses ? Raison pour laquelle ils s'accrochent aux localités situées non loin des zones minières. Il serait intéressant de voir comment les autorités de Kinshasa vont procéder à la relocalisation de ces éléments fort aguerris et maîtrisant parfaitement les contours des forêts congolaises, ce qui leur permet de circuler allégrement à travers ces trois provinces de l'Est.

Faut-il rappeler ici l'échec éclatant de toutes les tentatives de les déplacer vers le Bas-Congo, les deux Kasaï et même, le Katanga ? Tout cela parce que non seulement ils vont se retrouver loin des frontières de leur pays d'origine qu'ils espèrent toujours reconquérir par les armes. En coutre, certains d'entre eux se permettent souvent de faire des va-et-vient entre les points où ils sont localisés en RDC et leurs villages au Rwanda pour y investir les recettes de leur commerce illicite des matières précieuses. Selon des sources proches des ONG internationales de défense des droits de l'homme, d'autres sujets hutu rwandais traversent les frontières pour les zones minières du Nord Kivu pour y travailler aux ôtés, de leurs parents ne pouvant plus retourner vers leur pays d'origine. Voilà pourquoi le nombre des rebelles hutu rwandais ne cesse d'augmenter. Une information relayée par notre consoeur Collette Braeckman du quotidien belge Le Soir et d'autres chaînes périphériques captées à Kinshasa. Comme quoi, le cauchemar FDLR est loin de se terminer.

                                                                                                                   FM

Vote de la loi électorale dans la douleur : MP : ça sent le roussi !

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 19H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

Il y a quatre mois, à l'occasion du vote, dans les deux chambres du Parlement, de la Constitution révisée de la République, la MP (Majorité Présidentielle) avait fait étalage de sa cohésion retrouvée depuis le conclave du mois d'octobre 2010 à Kingankati. La famille politique présidentielle étouffait en effet, grâce à sa majorité mécanique, toutes les velléités de blocage de son initiative visant à ramener l'élection présidentielle à un tour unique, à conférer au Chef de l'Etat des pouvoirs étendus allant jusqu'à la dissolution des assemblées provinciales et à la révocation des gouverneurs de provinces, à restreindre le champ de l'indépendance de la magistrature, etc.

Après ce passage en force vers une « Loi fondamentale » taillée sur mesure, l'opinion nationale était persuadée que la. Majorité Présidentielle allait faire de l'opposition parlementaire une simple bouchée dans le cadre de l'examen et de l'adoption des amendements à introduire dans la Loi Electorale, de manière à en faire un texte conforme aux prescrits de la Constitution. Hélas, les députés de la Majorité Présidentielle ont étonné plus d'un observateur en votant, à visages découverts, contre le projet d'érection des communes de Kinshasa en circonscriptions électorales, de fixation d'un seuil de 10% par rapport aux suffrages exprimés dans une circonscription pour qu'un candidat soit déclaré élu, de réajustement à la hausse des cautions, etc. L'on n'a pas fini de s'interroger sur le sens du refus des élus de la MP siégeant à l'hémicycle de Lingwala d'exécuter, à l'aveuglette, comme par le passé, les consignes en provenance du pré-carré de l'Autorité morale ». Pourtant, les amendements ainsi rejetés étaient ficelés dans le dessein bien arrêté de permettre à leur plate-forme politique, de rafler le maximum des mises à tous les scrutins.

Que se passe-t-il du côté de la MP? O'où vient que les «troupes » n'obéissent plus aux gardiens du temple ? Les ambitions politiques individuelles auraient-elles fait voler en éclats la volonté de défense des intérêts communs? La peur du vote-sanction, synonyme de « mort subite », aurait-elle inspiré à beaucoup la peur d'énerver le souverain primaire par le vote d'une Loi Electorale porteuse des germes de conflits ? Ou encore, la perspective de l'expiration généralisée des mandats politiques aurait-elle libéré certains élus de 2006 d'engagements politiques conclus dans un contexte différent de celui de 2011 ?

Dans l'attente des réponses précises à toutes ces questions, les inconditionnels des salons huppés de Kinshasa notent que la division observée4du côté du «banc» politique présidentiel traduit un profond malaise. Il y a à comme un ressort cassé entre les réseaux chargés du relais des directives de l'Autorité morale et les députés de la Majorité Présidentielle. Sans crier gare, la fronde s'est installée à l'hémicycle de Lingwala. Et, le refus d'adopter la Loi Electorale, révisée dans les termes voulus par cette plate-forme va certainement laisser des séquelles entre les « lignes ».

L'ambiance délétère du moment fait penser, une fin de règne. Pourtant, à ce qui semble, le candidat unique de l'AMP à la présidentielle est toujours animé de l'ambition de rempiler pour un second mandat. L'inattendu ras de marée réalisé par l'opposition parlementaire fait dire à beaucoup que, du côté de la famille politique du Chef de l'Etat, la bataille de la survie politique individuelle a commencé. A défaut de renier la MP et son chef spirituel, nombre de députés ont clairement affiché leur intention de ne pas se mettre en porte à faux vis-à-vis' d'un électorat largement acquis à la thèse d'élections libres, démocratiques et transparentes, lequel verrait d'un très mauvais oeil un changement unilatéral des règles du jeu.

La leçon principale à tirer des alliances de 2006 est que l'heure a sonné, pour chaque opérateur politique congolais, de se battre d'abord pour son propre sort. Quant à la défense de la « chapelle commune », chacun avisera, le moment venu. En tout cas, la crainte d'une sanction extrême, du genre « suspension temporaire » ou « exclusion », a cessé de visiter de nombreux esprits.

                                                                                                                 Kimp

Dix millions de kinois doivent être vaccinés contre le polio-virus

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 21H35| AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS 

La troisième campagne de vaccination anti-polio se poursuit dans la ville de Kinshasa. Les agents vaccinateurs ont repris les opérations comme annoncées le jeudi 26 mai. Les organisateurs comptent sur la stratégie « porte à porte » en vue d'atteindre le maximum d'environ dix millions d'habitants.

Le ministre de la santé publique Victor Makweng Kaput est catégorique. Le danger est permanent dès lors le nombre de contamination au poliovirus sauvage a atteint vingt-neuf cas. Durant cinq jours, les opérations doivent se dérouler sur l'ensemble du pays soit du 26 au 30 mai prochain. A l'intérieur du pays, deux jours suffiront pour vacciner les enfants de zéro à cinq ans du 28 au 30 Mai. Lors du troisième passage, le vaccin anti-polio sera accompagné d'un supplément de la vitamine A au bénéfice des enfants, a expliqué le Dr Audrey Mulumba, médecin directeur du PEV. Chaque personne vaccinée a droit à deux gouttes de vaccins.

« Si l'on intervient pas en temps réel, l'expansion du polio sèmera tristesse et désolation dans la capitale », lance le ministre de la santé, Mangweng Kaput. Un quatrième passage est possible si l'urgence s'impose. Le gouvernement central r-dcongolais s'est assigné l'objectif d'éradiquer le poliovirus sauvage sur toute l'étendue du territoire national avec l'appui de différents partenaires notamment l'OMS, l'UNICEF. Contrairement à la première campagne de vaccination, un peu plus de moyens ont été mobilisés autour de quarante millions dollars américains.

                                                                                                                                              DENISE GAMELA/YVES BUYA

Clôture de l'Assemblée extraordinaire du CSM

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 21H35| AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS 

L'Assemblée générale extraordinaire du conseil supérieur de la magistrature, CSM, convoquée depuis la semaine passée s'est clôturée hier jeudi 26 mai 2011. La cérémonie de clôture a connu la présence du premier ministre, Adolphe Muzito, qui a représenté le Chef de l'Etat.

A cette occasion le ministre de la justice, Luzolo Bambi a affirmé que le président de la République ne ménage aucun effort dans le cadre de la réforme de la magistrature congolais. Selon le ministre de justice, les dix jours que les magistrats viennent de passer dans la salle d'audience de la Cour Suprême de Justice vont contribués largement dans la modernisation du pouvoir judiciaire en R-dCongo. Le patron de la justice   congolais estime que ces travaux sont un succès par rapport à l'importance des questions traitées par l'assemblée sont parmi les plus pertinents de ce secteur. Le premier président de la Cour Suprême de Justice et président du Conseil supérieur de la magistrature, Jérôme Kitoko Kimpele, a remercié les différents partenaires qui ont accompagné le conseil supérieur de la magistrature dans la ténu de cette assemblée générale et qui ont décidé de cheminer avec ce dernier dans l'optique d'une réforme de la magistrature tel que l'organisation américaine USAID/Projustice.

Ce haut magistrat a fait l'économie des problèmes qui rongent la magistrature congolais, notamment ceux liés à la carrière des magistrats, nomination, affectation, mise à la retraite, l'implantation des tribunaux pour enfants, l'élaboration du budget pour le fonctionnement de la machine judiciaire congolaise.

Le représentant de l'USAID/Projustice a ensuite remis au Premier ministre et aux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature un annuaire comportant les photos, les noms, lieux d'affectation de tous les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette organisation qui veut accompagner la R-dCongo dans la réforme de la justice congolaise a organisé, il y a peu, des ateliers à travers le pays à l'intention des  magistrats congolais et compte faire mieux dans les jours à venir. Les participants ont affirmé que les conclusions de ces travaux vont amener du nouveau dans le fonctionnement de la magistrature congolaise. Pierre Shindano, premier substitut du procureur de la République et secrétaire général du syndicat des magistrats «Justice indépendante » veut croire à ce vent nouveau.

                                                                                                                                                            CHANCHAN MUTUPA

Bompere : «Franchement, on n'a rien fait de tout ce qu'on nous a mis sur le dos»

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 22H09| AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS 

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Le co-accusé du pasteur Kutino de l'Armée de Victoire, le Bishop Bompere décide de parler après avoir quitté sa cellule du Centre pénitentiaire de Kinshasa,CPRK, le 24 mai dernier au bout de cinq ans. Dans un entretien exclusif à « CONGONEWS », le proche collaborateur de Kutino, raconte, non sans peine, sa dure expérience carcérale. Bompere laisse derrière lui son maître Kutino maintenu en prison encore pour cinq longues années.

Quels sont vos sentiments après votre libération ?

C'est d'abord un sentiment de soulagement parce que les cinq ans passés en prison n'étaient pas une partie de plaisir non plus. Je ne peux que me sentir soulagé d'en être sorti, mais en même temps j'éprouve des sentiments d'indignation si je prends mon coté humain.

Etes-vous très choqué de la sanction d'incarcération ?

A voir de près, ce qui s'était passé ne serait arrivé. Franchement, on a rien fait de tout ce qu'on nous a mis sur le dos. On n'a jamais attenté à la vie de qui que ce soit et cela ne nous est jamais venu à l'esprit. Le procès spectaculaire contre nous a eu juste l'effet de jeter l'opprobre sur notre honneur. Cette attitude nous indigne jusqu'aujourd'hui. Je suis enfant et serviteur de Dieu, je rends donc grâce à Dieu pour avoir permis que je subisse injustement une humiliation, que je passe par des difficultés que je ne mérite pas. La bible dit que c'est une grâce. Je loue Dieu de m'avoir fait passer par ces épreuves épouvantables. Ce qui vient confirmer mon appel sur le plan spirituel et je me sens heureux d'avoir emprunté le chemin où sont passés les apôtres.

Comment s'est passé votre premier contact avec votre famille tant restreinte qu'élargie ainsi que votre communauté chrétienne, Armée de Victoire ?

C'est avec beaucoup de joie que j'ai retrouvé ma famille biologique, mon épouse, mes enfants, toute ma famille élargie ainsi que la famille spirituelle de l'église « Armée de victoire », mais aussi toute l'église de Dieu. Il est toujours bon de respirer l'air libre et de jouir de toutes les libertés de mouvement. Mon épouse et mes enfants me manquaient énormément.

Pouvez-vous nous parler brièvement de votre expérience carcérale ?

C'est vraiment quelque chose de très douloureux. On a beau mangé et accompli tout ce qu'on veut, mais lorsqu'un responsable, tel que moi, est privé de sa liberté, c'est la plus grande épreuve qui puisse exister, la plus grande adversité qui puisse survenir dans ma vie. Je fus coupé de mon monde habituel. Ce fut l'apprentissage d'une nouvelle vie.

Cette expérience ne pouvait pas être facile dès lors que ces péripéties ne devaient arriver à mon avis.

Comment expliquez-vous cela ?

Etre en prison ne vous prive pas seulement de vos libertés. Il faut y ajouter des humiliations gratuites et méchantes. Ce fut vraiment une épreuve difficile à supporter.

Vous vous jetez dans l'apprentissage de la folie quand il faut tolérer de vivre des choses auxquelles vous n'êtes pas habitués. Il fallait beaucoup de facultés d'adaptation pour se fondre dans ce milieu troublant.

Ne vous est-il pas arrivé de mettre en doute votre Dieu au moment de votre détresse ?

Au contraire, c'était des moments d'exaltation, des moments vraiment de sensations intenses de la présence de Dieu. Je vous surprendrai, peut être, en vous disant que dès que j'ai mis mes pieds en prison, j'avais eu très peur comme jamais auparavant. C'est là que j'ai vu la véracité de la parole de Dieu c'est-à-dire sur le plan intellectuel, je savais qu'il m'était arrivé quelque chose de compliqué mais sur le plan spirituel, moralement j'étais calme, serein, j'avais une paix extraordinaire et c'est ce qui m'a prouvé que Dieu était avec moi. Je ressentais la présence divine et cela durant mes cinq ans d'emprisonnement. C'est pourquoi vous m'avez retrouvé en bonne santé.

Une rumeur a circulé dans la ville selon laquelle le pasteur Kutino Fernando a été agressé par des sujets non identifiés dans sa cellule en prison, confirmez-vous ces allégations?

Je confirme bel et bien cette agression. Pour en savoir davantage, il faudra poser la question à la commission qui a été diligentée par le ministère de la justice. Ce sont les membres de cette commission qui peuvent s'exprimer sur les détails de cette attaque  contre Kutino. Les incidents ont eu lieu au point que l'homme de Dieu Kutino devrait se rendre à l'hôpital à la suite de ces événements.

La prison est un monde vraiment à part que où il se passe des choses sur lesquelles l'état rd-congolais devrait faire très attention.

Quelle image gardez-vous de la justice rd-congolaise ?

Je ne peux pas juger la justice congolaise par rapport à notre dossier. Je veux croire que c'est un cas vraiment particulier, mais si la justice doit fonctionner à l'image de ce que nous avons vu et expérimenté nous-mêmes, je me dis qu'il y a encore beaucoup d'efforts à fournir. Peut-être qu'il y a des efforts qui sont entrain de se faire, je n'en doute pas  mais il faudra qu'on ouvre l'oeil de ce coté là. On a demis les magistrats, il y a quelques temps, mais apparemment, ça n'a pas vraiment évolué en réalité. On ne vit pas le changement annoncé. Même à la cité quand je regarde à la télévision, plusieurs personnes sont arrêtées pour lourds forfaits mais au bout d'un mois ou deux, ils sont relâchés. Ce sont ces incohérences qu'il faut changer. Le pouvoir public doit mesurer l'impact de l'opération tolérance zéro dans les faits, et les faits ne sont pas vraiment en faveur de l'efficacité de l'opération, il y a encore des efforts à faire et qu'on les fasse vraiment.

Quelles sont vos relations avec d'autres pasteurs ?

Je suis dans le rang des pasteurs et je crois sans réserve à la parole de Dieu. Je veux faire ce que dit la bible, donc je ne veux pas plaire à l'être humain. Je dois faire la volonté de Dieu qui me demande de pardonner à ceux qui seraient pour quelque chose dans ce qui nous est arrivé. Je leur pardonne. Il y a aussi la repentance à prouver parce qu'on ne nuit pas à autrui gratuitement. C'est très méchant.

Deux associations des églises de réveil sont à couteaux tirés, étiez-vous soutenu malgré les dissensions?

Nous avons plutôt vu des hommes de Dieu venir à titre individuel nous exprimer leur  sympathie et nous avons cru en leur compassion. Aucune association n'a formellement agi à notre faveur.

Quels sont vos projets d'avenir, pensez-vous créer un jour votre propre église?

Je ne sais pas. Je dis qu'on ne peut pas à priori avoir les atouts de créer une église. Il faut être appelé pour cela. Je suis disposé à faire la volonté de Dieu. Pour l'instant, Dieu m'appelle à être là où je suis et je me sens à l'aise dans cet environnement. Si demain, il voudra que je fasse autre chose, qu'il me conduise lui-même. J'encadre les brebis de Dieu là je suis et je suis content.

Vous venez récemment d'être avec le pasteur Kutino en prison, quel est son état d'esprit après cinq ans d'emprisonnement ensemble?

D'abord je rectifie, on n'a pas passé cinq ans ensemble. En prison oui, mais nous sommes l'un à côté de l'autre depuis une vingtaine d'années. Je n'ai jamais vu le pasteur Kutino baisser les bras. Il est un homme qui doit vraiment inspirer beaucoup d'autres. Le pasteur Kutino est d'un courage rare. Il est un homme à convictions avec le moral très fort. Le Pasteur Kutino a prié pour moi le jour où je sortais de ma cellule. Il m'a demandé de continuer l'oeuvre de Dieu pendant les quelques temps qu'il a encore en prison et j'espère que ce sera un séjour très bref.

                                                                                                                                                  PATHY MAWETE


RDC : 550 exemplaires du Mémento de Police judiciaire remis au Conseil supérieur de la magistrature

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Créé le 27 -05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI    27- 05-2011 | 10H51| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 

 Le Conseil supérieur de la magistrature de la RDC a bénéficié vendredi de 550 exemplaires du Mémento de Police judiciaire de la part de la Mission de Police de l'Union européenne (EUPOL/RDC) en marge de la troisième session de ce Conseil qui avait débuté ses travaux le 16 mai 2011 à Kinshasa.

RDC : 550 exemplaires du Mémento de Police judiciaire remis au Conseil supérieur de la magistrature

© Afriquinfos 

Selon le chef de l'EUPOL/RDC, le commissaire divisionnaire Jean Paul Rikir qui a remis ce lot du Mémento de la Police judiciaire, ce manuel se veut être un ouvrage d'utilisation pratique. Il est le fruit d'une collaboration entre les autorités congolaises, notamment le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, la Police nationale congolaise, l'Ecole de formation d'Officiers de Police judiciaire et l'expertise technique de la Mission de Police de l'Union européenne. L'ouvrage est un recueil de techniques, de procédures et de textes juridiques congolais pour faciliter le travail de l'Officier de Police judiciaire sur le terrain.

Le Commissaire divisionnaire Jean Paul Rikir a souligné que ce geste s'inscrit dans le cadre plus vaste de l'appui de l'Union européenne, par le biais de sa mission de Police en RDC, à la réforme du secteur de sécurité en RDC dans les volets police et son interface avec la justice.

On rappelle que la 3ème session du Conseil supérieur de la magistrature a examiné la possibilité de rotation triennale des magistrats dans certaines provinces pour faire face à la carence des hommes de la loi qui se fait sentir en RDC.

La commission PAJ explique les innovations de la nouvelle loi électorale

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Assemblée nationale

La commission PAJ explique les innovations de la nouvelle loi électorale

L’Assemblée nationale a adopté, le mercredi 25 mai, le projet de loi modifiant et complétant la loi électorale de 2006. Pour le président de la commission politique, administrative et judiciaire (PAJ) de l’assemblée nationale, Faustin Kambala, cette loi comporte quelques innovations.
Faustin Kambala a indiqué que le projet de loi adopté réduit le nombre de tours de l’élection présidentielle.
« Cette innovation nous l’avons introduite pour nous conformer à la constitution révisée, » a affirmé le député.
Les centres de compilation devraient être implantés dans les circonscriptions électorales.
Ainsi, a expliqué Faustin Kambala, « les opérations vont s’effectuer sans qu’il ne soit question de parcourir de longues distances pour éviter la fraude,[qui a été] décriée lors des élections de 2006. »
Par rapport à la proposition du gouvernement (500 USD), la caution que paient les candidats aux législatives a aussi été revue à la baisse (250 000 FC soit environ 250 USD, le même montant exigé en 2006).
Cependant, le projet de loi reprend cependant certaines dispositions de la loi électorale de 2006.
Comme en 2006, la loi électorale révisée maintient les quatre circonscriptions de la capitale, qui correspondant aux quatre districts que compte Kinshasa dans son découpage territorial.
De même, la disposition de l’article 118 du projet de loi qui proposait la proportionnelle avec un seuil de 10% dans le mode du scrutin, a été rejetée par la majorité des députés nationaux.
Ainsi comme en 2006, c’est la proportionnelle des listes ouvertes, au plus fort reste, qui devra être appliquée lors des prochaines élections législatives.

Muzito fixe les priorités d’avenir pour l’Est

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Créé le 28-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le SAMEDI     28- 05-2011 | 13H25| AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REFERENCE 

Après l’évaluation trimestrielle de STAREC

Muzito fixe les priorités d’avenir pour l’Est

Le Premier ministre  Adolphe Muzito a clôturé ce vendredi 27 mai 2011 la réunion de clôture portant sur l’évaluation trimestrielle (Janvier -Mars 2011) des activités du programme de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés en RD Congo, STAREC. La communauté des partenaires s’est focalisée sur la Stratégie internationale de soutien à la sécurité et la stabilité (ISSSS) pour la République démocratique du Congo.
Ils ont cogité également sur la nécessité de mettre en place un ‘Software’, un système de péages et de maintenance pour garantir la durabilité des travaux de réhabilitation. Un effort pilote pour cartographier les capacités du gouvernement dans ce domaine est en bonne voie dans le Sud-Kivu « , peut-on lire dans le rapport trimestriel (janvier à mars 2011) de la Stratégie internationale de soutien à la sécurité et la stabilité (ISSSS) pour la République démocratique du Congo.
Le coordonnateur de Starec a également fait état des actions concertées pour la construction de cinquante-quatre commissariats de police, de quatre tribunaux de paix. Il s’agit aussi de la question de réfugiés et déplacés internes qui a enregistré une avancée significative grâce aux accords tripartites signés entre la RDC, le Rwanda et le Burundi. Pour les premiers, beaucoup d’entre eux ont regagné leurs pays respectifs et pour les seconds, la plupart sont retournés dans leurs milieux d’origine.
Des violences sexuelles
Concernant la lutte contre les violences sexuelles, il a laissé entendre qu’elle a été lancée dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et en Ituri dans la Province Orientale où il y a eu concentration des projets à réaliser. Cela devrait s’étendre dans d’autres provinces.
Selon le ministre de l’Intérieur, l’insécurité récurrente dans l’Est du pays ne relève plus de l’implication militaire, mais de la sécurité et de l’ordre publics. Il a fait savoir que ce sont des groupes armés résiduels et des coupeurs de routes qui sèment l’insécurité dans l’Est du pays. Il a soutenu qu’ » il n’y a plus de menaces venant de l’extérieur du pays et ni de problème de sécurité qui inquiéterait la mise en place de la Starec. « . Son avis est que  » Tout va bien dans l’Est du pays « , du fait que les bandits sont traqués tous les jours.
S’agissant de la relance socio-économique, l’abbé Malumalu a laissé entendre qu’elle n’est possible qu’avec la stabilisation. On pourra alors parler, par exemple, de la relance des activités agricoles mais à valeur ajoutée pour qu’on ne connaisse plus l’agriculture de substance, a-t-il ajouté.
A noter que cette réunion, qui s’inscrivait dans le cadre de la poursuite de celle tenue en février 2011 à Goma, dans la province du Nord-Kivu, s’est tenue en présence du représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, Fidèle Sarassoro, des autorités nationales et provinciales, des partenaires internationaux, des chefs de bureaux des agences onusiennes, ainsi que des chefs de sections de la Monusco. En février 2011, le rapport indique qu’il restait d’importants défis à relever en matière de sécurité ; les progrès par rapport aux résultats escomptés dans le cadre de la composante sécurité étaient limités et que la situation à l’Est restait difficile. Ce qui a retardé ou catégoriquement empêché le déploiement de la police dans certains cas.
La réunion de suivi des partenaires de Starec/ISSSS du mardi 24 mai 2011 a formulé une série de recommandations. Au niveau du plan d’action, il faudra procéder à une revue du programme Starec/ISSSS en 2011; coordonner au niveau du ministère du Plan, la budgétisation des interventions du gouvernement dans le programme Starec/ISSSS; accélérer le déploiement des agents de l’Etat par une prise en charge effective de six mois et un chronogramme de déploiement en 2011; renforcer la coordination entre les gouvernements provinciaux et les ministères nationaux dans le cadre du Starec/ISSSS.
Les priorités d’avenir
Au niveau des priorités futures, il s’agit de consolider les six axes stratégiques Starec/ISSSS; poursuivre le désenclavement par l’extension des axes stratégiques de stabilisation; cartographier l’ensemble des priorités et attentes des provinces vis-à-vis du programme Starec/ISSSS; établir une séquence des priorités en adéquation avec les ressources disponibles; continuer les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration sociale des ex-combattants, ces derniers demeurant un facteur potentiel d’insécurité; appuyer la formation et le déploiement des agents de l’Etat et de l’ordre; faciliter le dialogue entre les communautés de base, l’administration locale, et provinciale; continuer à faciliter les conditions de retour volontaire des populations; appuyer la relance économique et agricole (avec un accent sur la formation professionnelle, les initiatives visant l’emploi des jeunes et les technologies nouvelles); renforcer les mécanismes de coordination et de mobilisation des ressources nationales et internationales; améliorer la communication sur tous les aspects du programme STAREC / ISSSS afin de gérer les attentes et d’informer sur les résultats obtenus ; encourager la concertation, au niveau de différentes composantes, entre la partie nationale et internationale et définir les standards des ouvrages à réaliser dans le cadre du programme Starec/ISSSS

90 millions de dollars d'amende pour Moubarak et deux ex-ministres

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Créé le 28-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jou

r le SAMEDI     28- 05-2011 | 15H55| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRIQUINFOS 


90 millions de dollars d'amende pour Moubarak et deux ex-ministres

 v L'ex-président égyptien Hosni Moubarak et deux de ses anciens ministres ont été condamnés samedi par un tribunal du Caire à une amende de 90 millions de dollars pour avoir "porté préjudice à l'économie" nationale en coupant internet et le téléphone pendant la révolte populaire.

 

 

   L'ex-président égyptien Hosni Moubarak au Caire, le 8 février 2011

Le président déchu, son ancien Premier ministre Ahmed Nazif et l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli ont été conjointement "condamnés à payer à l'Etat 540 millions de livres égyptiennes à partir de leurs fonds personnels", a indiqué une source judiciaire.

Ils ont été reconnus coupables d'avoir "porter préjudice à l'économie en ayant décidé de couper internet et le téléphone lors de la révolution du 25 janvier", a ajouté cette sourc

Des inquiétudes sur le rappel des militaires en détachement chez les particuliers dans l'Est de la RDC

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Créé le 29-05-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le SAMEDI     29- 05-2011 | 13H25| AFRIQUE REDACTION  PAR 

Des inquiétudes sur le rappel des militaires en détachement chez les particuliers dans l'Est de la RDC 

 La société civile de la province du Nord- Kivu ( est de la République démocratique du Congo, RDC) s' inquiète de la décision du commandant de la 8ème région militaire, le général Vainqueur Mayala, demandant à tous les militaires commis à la sécurité des commerçants et politiciens ainsi qu' à leurs résidences de regagner leurs unités respectives.


Le président de la société civile de Lubero, un territoire du Nord-Kivu, M. Maliki Kibongo , qui l' a indiqué samedi à la presse, a jugé cette décision inopportune, la région n' étant pas encore bien sécurisée. Il a rappelé qu' il y a recrudescence de l' insécurité dans la région et que la population est souvent victime de vols, pillages...

 

 

 

Face à la recrudescence de l' insécurité dans l' Est de la RDC, particulièrement au Nord-Kivu, la société civile de cette province avait , dans un communiqué publié le 9 mai à Goma, appelé la communauté internationale à s' impliquer pour l' anéantissement des mouvements armés, à savoir les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées/Armée nationale de libération (ADF/NALU).

Pour la société civile de cette province, les différentes opérations militaires lancées contre ces forces négatives, ont échoué.

 

 

 

On rappelle que le Général Mayala avait ordonné vendredi à tous les militaires en détachement auprès des particuliers dans la province du Nord-Kivu de regagner leurs unités respectives dans 48 heures, dans le souci de mettre de l' ordre dans son secteur, l'armée étant apolitique.

 

 

 

 

"Les personnes qui ont besoin du renforcement de leur sécurité personnelle doivent recourir aux sociétés de gardiennage ou encore à la Police Nationale Congolaise (PNC) qui ont pour missions traditionnelles la protection des personnes et de leurs biens en plus du maintien de l' ordre public", avait-il indiqué

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