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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Affaire Bakata Katanga : les recommandations doivent être appliquées avce « objectivité », souhaite André Lubaya

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Crée le 08-04-2013 14H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 08-04-2013 -22H30 PAR :RADIO OKAPI

Des miliciens du groupe Bakata Katanga en train de déposer leurs armes au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. Kabena

Les recommandations contenues dans le rapport de la mission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Bakata Katanga devront être appliquées avec « objectivité » et « responsabilités » et « sans complaisance » par ceux qui auront la charge de les exécuter, a proposé samedi 6 avril le rapporteur de la délégation, Claude André Lubaya, à l’issue de la mission d’enquête. « Si on y ajoute juste un brin de complaisance, ca va exploser », a-t-il souligné. 
Samedi 23 mars dernier, plus de deux cents miliciens Maï Maï Bakata Katanga ont fait incursion à Lubumbashi. Les accrochages entre eux et les militaires ont fait une vingtaine de morts et de nombreux blessés. Ils ont été transférés à Kinshasa.
Claudel André Lubaya, a affirmé que l’entrée des rebelles dans la ville Katangaise et les affrontements qui s’en sont suivis n’est que « la partie visible de l’Iceberg ». Le fond du problème mérite d’être examiné avec la plus grande attention. « Le Katanga est un volcan endormi dont il faut redouter les dégâts en cas d’irruption », a-t-il ajouté.
Claude André Lubaya a assuré que les recommandations de la mission d’enquête pourront constituer un certain nombre de pistes de solutions pour affirmer de façon impérative l’autorité de l’Etat dans la province du Katanga ainsi que le caractère indivisible et unitaire de l’Etat congolais.
Une semaine après l’entrée des miliciens Bakata Katanga dans la ville de Lubumbashi, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, avait assuré que les auteurs et les commanditaires de l’incursion de ces miliciens seront poursuivis et sanctionnés.


Province Orientale: 5 villages de Faradje se vident suite aux attaques de la LRA

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Crée le 08-04-2013 14H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 08-04-2013 -22H30 PAR :RADIO OKAPI

Des déplacés de guerre à l'EST de la RDCongo . (droits tiers).

Les habitants de cinq localités du territoire de Faradje, à plus de 800 Km au nord-est de Kisangani (Province Orientale) ont quitté leurs villages pour se refugier dans les localités voisines. Ils ont fui des  incursions à répétition des hommes en armes identifiés à la rébellion ougandaise de la LRA depuis fin mars, a indiqué le commissaire du district du haut-Uélé, Dieudonné Rwabona, ce lundi 8 avril.  

Selon le président de la société civile locale de Watsa qui revient de Faradje, ces hommes en armes sont venus de la République centrafricaine fuyant les combattants Seleka, aujourd’hui au pouvoir en RCA.

Les villages Kudjukuwa, Lidjo, Takiani, Nganzi, et Ngbalanda se sont vidées de leurs habitants. Les habitants de Kudjuwa, Lidjo et Takiani se sont retirés à Faradje-centre et ceux de Nganzi et Ngbalanda, au poste d’Etat de Djabir.

A Faradje, selon lui, ces assaillants ont pillé les maisons, les greniers, les bétails et volailles ainsi que les boutiques sans être inquiétés.

La brigade régionale constituée des militaires du soudan, de l’Ouganda et de la RDC est déjà à la recherche des éléments résiduels de la LRA dans la région, a poursuivi Dieudonné Rwabona.

Des rebelles de la LRA commettent, depuis plusieurs années, des exactions contre la population civile dans le Haut Uélé notamment dans les territoires de Faradje et Dungu. Des sources de la région affirment que ces hommes armés tuent, pillent et enlèvent la population.

En décembre 2012, la société civile les a accusé d’avoir enlevé cinq personnes dans la localité de Lidjo (Faradje), emportant du même coup des motos, des appareils électroménagers, des cartons de batteries, des pagnes et des sacs de riz non décortiqués dans la brousse.

Les étudiants de l'UOB descendent dans la rue

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -06H30 PAR :ARTV-NEWS

Les étudiants de l'UOB descendent dans la rue

Ces étudiants réclament la reprise des cours dans les différents établissments d'enseignement supérieur, suspendus depuis février dernier à cause de la grève observée par les enseignants et les chercheurs.

Les marcheurs sont partis de l'enceinte de l'UOB, en passant sur le boulevard Omar Bongo pour un point de chute à l'immeuble du 2 décembre, siège de la primature.

Sur les pancartes et les banderoles qu'ils tenaient,  on lisait "Pitié, pitié, ne nous sacrifiez pas. Nous voulons la reprise immédiate des cours à l'UOB".

"Nous marcherons pour, entre autres, dénoncer ce que nos autorités et nos enseignants veulent nous sacrifier, alors que nous sommes une jeunesse sacrée", a expliqué un étudiant participant à la marche.

Lors de leur passage sur le boulevard Omar Bongo, toute la circulation était perturbée pendant des heures. Les grévistes scandaient des slogans du genre: "On en a marre ! S'il y a moyen, on gaspille!".  

De fait, il s'agit de la quatrième fois en l'espace de deux mois qu'ils descendent dans la rue pour réclamer ce qui leur revient de droit.

Le 3 mars dernier, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a présidé une réunion avec les différents syndicats des enseignants, chercheurs des universités et grandes écoles, afin de trouver une solution à la situation. Mais, cette rencontre n'avait pas eu gain de cause.

Selon des sources, un autre dialogue du genre est prévue pour le 12 avril prochain.

Les enseignants de l'UOB, affiliés au syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), observent un mouvement de grève pour réclamer le versement total de leur indemnité de recherche, l'amélioration des meilleures conditions de travail et l'augmentation des primes et la régularisation de leurs situations administratives.

RDC : le gouvernement demande aux transporteurs routiers de lever leur grève

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -06H30 PAR :ARTV-NEWS

Embouteillage causé par des camions remorques stationnés devant la Minoterie de Kinshasa(Minokin) le 01/04/2013 vers l’hôtel Diplomate à Kinshasa-Ngaliema attendant leurs déchargements. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le gouvernement congolais a demandé aux transporteurs routiers opérant sur la route Matadi-Kinshasa de lever la grève qu’ils ont déclenchée lundi 8 avril dans la matinée. Cet appel a été lancé à l’issue de la réunion tripartite tenue le même jour par les ministres du Travail, des Transports et de l’Economie nationale en présence des délègues syndicaux des chauffeurs et convoyeurs et des représentants des patrons des véhicules poids lourds.

 

Les grévistes justifient leur mouvement par le fait que leurs employeurs n’ont pas respecté les engagements pris le 13 janvier à Kinshasa, prévoyant un salaire mensuel de 300 000 francs congolais (326 dollars américains) pour le conducteur et 150 000 francs (163 dollars américains) pour le convoyeur. Les termes de cet accord étaient aussi revenus sur les primes de mission. Un chauffeur devait recevoir 50 dollars américains et un convoyeur 25 dollars américains.

Dans la matinée de lundi 8 avril, lors du déclenchement de la grève, les employés des véhicules poids lourds ont conditionné la reprise du travail par le respect de ces accords.

Le ministre de l’Emploi, Bahati Lukwebo, a assuré qu’une commission a été constituée pour descendre sur le terrain afin d’identifier les entreprises qui ne respectent pas ces engagements.

« Nous nous sommes retrouvés et nous avons analysé la situation. Étant donné que nous n’avions pas toutes les informations pour savoir qui paie conformément au communiqué et qui ne le fait pas. Qui s’est déjà affilié à l’un des syndicats patronaux notamment la FEC, la Fenapec, la Copemeco», a affirmé Bahati Lukwebo.

Il a indiqué qu’un délai de cinq jours est accordé aux entreprises des véhicules poids lourds pour se conformer à la loi au risque perdre leurs agréments.

« Nous devons également voir qui a l’autorisation d’exploiter sur la nationale numéro 1et qui ne l’a pas. Nous nous sommes donnés un délai butoir de 5 jours au cours duquel une commission tripartite va descendre de nouveau sur le terrain pour faire l’état de lieu et à l’issue de ce rapport, tous ceux qui ne se seront pas conformés [à la loi] vont subir la rigueur de la loi notamment le retrait de l’autorisation de transport pour les employeurs », a martelé Bahati Lukwebo.

Les transporteurs des véhicules poids lourds ont déclenché une nouvelle grève quarante-huit heures après la publication du communiqué conjoint des ministres des Transports et de l’Emploi, révélant que seuls quatre de vingt-quatre transporteurs routiers ont respecté leurs engagements.

La grève des transporteurs risquent de priver notamment les villes de Matadi, Boma, Kinshasa des produits qui entrent en RDC via les ports du Bas-Congo. Lors de la précédente grève, le pain, les vivres frais avaient disparu du marché kinois. Les prix avaient pris l’ascenseur au Bas-Congo.

Avant l’accord signé en janvier, les chauffeurs exploitant l’axe Boma-Matadi-Kinshasa affirmaient ne recevoir que 3 500 francs congolais (près de 4 dollars américains) de prime au lieu des 45 000 FC (près de 50 dollars américains) et les convoyeurs ne touchent que 2 000 francs congolais (2.2 dollars américains), au lieu de 22 500 (près de 25 dollars américains).

Equateur: un accrochage entre gardes-parc et population fait 13 morts à Mpuluwote

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XCrée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -12H50 PAR :ARTV-NEWS

Un accrochage survenu dans le groupement Mong’eyase dans le territoire de Bokungu (Equateur) a causé la mort de treize personnes dont dix enfants, et une cinquantaine de maisons ont été incendiées, jeudi 04 avril, au parc de la Salonga, rapporte l’hebdomadaire le Congolais.

Selon le journal, les garde-parcs ont tué un braconnier dans le parc de la Salonga après l’avoir torturé. Celui-ci était venu du village de Mpuluwote dans le territoire de Lomela (Kasaï Oriental), voisin à celui de Bokungu.

La population de Mpuluwote en colère a pourchassé les garde-parcs, jusqu’à dans une plantation située à la limite des territoires de Lomela et de Bokungu où l’affrontement a eu lieu. Une cinquantaine de maisons ont été incendiées.

« Les garde-parcs avaient tiré sur les habitants de Mpuluwote qui les poursuivaient. Deux d’entre eux ont trouvé la mort. Puis les garde-parcs se sont réfugiés dans la plantation Sama-Lomami du Territoire de Bokungu », a expliqué Katose Katose, chef du groupement Mong’eyase.

Katose Katose a affirmé que les habitants de Mpuluwote n’ayant pas retrouvé les garde-parcs, s’en sont pris à ses administrés. « Dix enfants ont été brûlés puis tués, cinquante maisons ont été incendiées et d’autres biens de valeur détruits », souligne le Congolais.

Selon Katose Katose, cet incident a fait resurgir le conflit latent entre les deux communautés. « Il perdure depuis cinq ans, malgré les tentatives de réconciliation des administrateurs des deux territoires », a-t-il indiqué, avant de préciser que « par le passé, il y a eu des accrochages avec mort d’homme entre les deux communautés ».

La Société civile de Bokungu demande aux acteurs politiques des deux territoires de s’impliquer  pour trouver une solution à cette situation. Elle a aussi invité le parquet de grande instance de Boende à poursuivre les garde-parcs de la Salonga, auteurs de ces incidents.

A en croire le Congolais, une équipe de la police du commissariat de Bokungu a été dépêchée au Groupement Mong’eyase pour des enquêtes.

Les pourparlers de Kampala reprennent

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -12H50 PAR :OBSERVATEUR

 



Après avoir été interrompus en mars dernier, les pourparlers entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont repris à Kampala en Ouganda depuis samedi 6 avril.
Les délégations du gouvernement de Kinshasa et du M23 sont de retour à Kampala, la capitale ougandaise, depuis samedi 6 avril.

Le facilitateur ougandais a de nouveau convoqué les deux parties en conflit dans l'Est de la RDC pour faire redémarrer les négociations, entamées le 9 décembre dernier, qui sont au point mort depuis le 15 mars dernier.

Les représentants de Kinshasa et du M23 sont de nouveau à la table des discussions pour tenter de trouver un accord à l'issue des pourparlers qui viennent d'entrer dans leur quatrième mois.

Ces négociations de Kampala qui viennent de reprendre, devraient  en effet aboutir à la signature d'un accord entre les deux parties en conflit, le gouvernement de la République démocratique de Congo et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).

Les pourparlers de Kampala se déroulent sous la facilitation ougandaise, précisément du ministre de la Défense, le Dr Crispus Kayonga.

La reprise de ces négociations ne concerne actuellement que des sous-commissions, selon plusieurs sources et qu'une plénière est prévue jeudi prochain. Elle devrait permettre de décider de la signature de l'accord final des pourparlers qui ne cessent de tirer à longueur.

 

Encore des points à éclaircir

Du côté du M23, les négociateurs sont loin d'avoir épuisé les requêtes. Il reste encore de nombreuses requêtes à traiter. Mais pour certains, du côté de Kinshasa on ne serait pas retourné à la table des discussions sans raison.

 

Des pressions sur Kinshasa

Pour plusieurs analystes, à l'instar de Maître George Kapiamba, le vice président national de l'Association africaine de défense des Droits de l'homme en République démocratique du Congo, le gouvernement congolais est soumis à plusieurs pressions devant permettre au M23 notamment de se transformer en parti politique.

" Il me semble qu'il y a énormément de pression exercée sur le gouvernement pour qu'il puisse faire des concessions. Le M23 voudrait obtenir la signature d'un accord de reconnaissance qui lui permette de se transformer de mouvement militaire en mouvement politique. Qui lui permette aussi de faire lever les sanctions qui pèsent sur certains de ses leaders et l'abandon des poursuites contre certains de ses responsables. Ils veulent un accord qui leur permettra de retrouver une situation normale pour pouvoir intégrer certains services. "

La  reprise des pourparlers de Kampala survient sur fond du changement de la donne sur le terrain. Premièrement, il est annoncé le déploiement d'une brigade d'intervention rapide créée par l'Onu, sous l'égide de la Monusco. Une brigade qui devrait imposer la paix dans l'est de la RDC et ayant mission prioritaire de lutter contre les nombreux groupes armés installés dans la partie orientale du territoire de la RDC, dont le M23, considéré par l'Onu comme force négative.

Ensuite, depuis la mi-mars, le M23 a éclaté en deux factions : l'aide de Sultani Makenga - Bertrand Bisimwa et celle de Jean-Marie Runiga, proche de Bosco Ntaganda, qui est actuellement devant la Cour pénale internationale de la CPI depuis le 22 mars pour répondre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dont il est accusé. Entre temps, Jean-Marie Runiga et consorts se trouvent réfugiés au Rwanda après avoir été défaits par l'aile Makenga, allié au gouvernement, et devenu seul maître du M23.

Pour l'abbé Malumalu, l'un des principaux négociateurs du gouvernement congolais présent dans la capitale ougandaise, " les discussions vont recommencer là où elles s'étaient arrêtées ".

En outre, Kinshasa exige le désarmement et la dissolution du M23 par lui-même. Ce que les rebelles du M23 n'accepteront jamais. D'où le blocage en vue.

Dans l'entre temps, le chef de la délégation gouvernementale congolaise, le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, est attendu mardi 9 avril à Nairobi pour l'investiture du nouveau président kenyan, Uhuru Kenyatta. Il ne sera donc pas à Kampala avant le milieu de la semaine prochaine.

Selon plusieurs sources, la signature d'un accord entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'aura pas un impact significatif sur la paix en RDC. Etant donné que la situation de la crise dans l'Est de la RDC est tributaire de plusieurs paramètres et implications. Parmi lesquels, la mainmise de nombreuses multinationales impliquées dans l'exploitation illégale des richesses dont regorge cette partie du pays.

Quoiqu'il en soit, il faut un accord signé entre les protagonistes pour écarter toute excuse ou tout prétexte aux uns et aux autres de prendre encore des armes.

Mais en attendant, les acteurs présents à Kampala semblent miser sur la signature d'un accord. Pour  Maître George Kapiamba, l'impact, s'il venait effectivement  à être signé cet accord, n'aura pas d'impact réel sur la situation dans l'est de la RDC.

" Cela ne va rien changer, parce que ceux qui ont pris les armes, l'ont fait sur l'instigation de puissances étrangères. Ces puissances ne visent qu'à s'assurer de l'exploitation des ressources naturelles. Donc pour ces gens là, que l'accord soit signé ou pas, je ne vois pas ce qui va changer. A moins qu'il y ait des concessions en informel tendant à leur assurer qu'après l'accord, ils pourront continuer à contrôler l'exploitation des ressources naturelles à l'est de la RDC. "

Kléber Kungu

Deux pasteurs dans la tourmente : Denis Lessie - Jean-Baptiste Ntahwa, la belle et la brute

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -12H50 PAR :ARTV-NEWS

 



L'amour de l'argent est vraiment la nature de tous les maux. Le feuilleton Jean-Baptiste Ntahwa-Denis Lessie est loin d'avoir cessé de défrayer la chronique en RDC, particulièrement à Kinshasa, vu la popularité dont jouissent les deux hommes, mais surtout la hauteur de l'escroquerie, en amont comme en aval.

Pour rappel, Monsieur Denis Lessie, pasteur, prophète des Nations (lesquelles ?), rendu célèbre par ses émissions dans sa chaîne de télé (dont l'origine serait également problématique), émissions au cours desquelles il distribuait des bénédictions à profusion, criait guérir des maladies en demandant aux éventuels malades de toucher l'écran de leur téléviseur, Denis Lessie donc, est allé escroquer son " frère dans la foi ", Jean-Baptiste Ntahwa, pasteur comme lui, et évêque. S'étant présenté comme conseiller spirituel du Chef de l'Etat, Lessie avait fait miroiter à Ntahwa la possibilité de le faire nommer ministre à l'occasion d'un très prochain remaniement. Des véhicules haut de gamme et une forte somme d'argent (certains parlent de 100.000$) étaient en jeu.

L'affaire étant déjà entre les mains de la Justice, nous la laissons faire son travail. Cependant, cette ténébreuse affaire suscite plusieurs questions, et pas des moindres. Car voilà le genre d'autorités que nous avons, et qui tiennent mordicus à être appelés Excellences ! Le peuple congolais, effaré, a le souffle coupé, la gorge sèche, et se demande si c'est comme cela qu'on devient donc ministre. Car Ntahwa est un ancien ministre qui vient à peine (il y a juste un peu plus d'une année) de quitter le gouvernement de la République. C'est donc comme cela qu'il était devenu ministre ? se demande l'opinion. Etre ministre est-il une profession pour que Ntahwa tienne absolument à le redevenir ? N'y a-t-il donc que lui pour occuper une fonction ministérielle?

Dans son autre vie, Ntahwa est pasteur ou bishop, responsable d'une Eglise. Quelle image donne-t-il à ses fidèles ?  N'est-ce pas que tous les pasteurs affirment, et ils ont pleinement raison, qu'être ministre de Dieu est de loin supérieur à un ministre politique ? Cela ne serait-il pas vrai pour Ntahwa ?

Nous ne sommes pas de la justice et nous faisons totalement confiance à celle-ci pour qu'elle joue le rôle qui est le sien. Cependant, nous savons que dans le cas de corruption, le corrupteur et le corrompu doivent tous les deux répondre de leurs actes. En tout cas, la justice doit faire en sorte que des aventuriers qui prennent l'Etat pour un moins que rien qu'ils peuvent manipuler à leur guise soient découragés. Ce genre de choses n'honorent pas le pays. Bien au contraire, ils l'humilient.

Et puis, si Ntahwa a facilement sorti une si forte somme d'argent pour redevenir absolument ministre, l'opinion se demande de plus en plus si on devient ministre pour servir le pays ou, plutôt, pour se servir à satiété dans les caisses de la République. Dans le chef du ministre, il y a circonstances aggravantes, vu que c'est l'image du pays qui est souillée. Le monde entier risque de croire que c'est comme cela qu'on devient ministre en RDC. Et puis, si la manigance avait réussi, quel aurait été le premier objectif du ministre ? N'est-ce pas de rembourser dans ses caisses personnelles tout l'argent dépensé pour y arriver ? Voilà comment le pays est géré.

Et puis, tous ces pasteurs des temps modernes qui tiennent à tout prix à devenir députés ou ministres étonnent quelque part, même s'ils en ont le droit, et poussent les perspicaces à se poser quelques questions. Un vrai pasteur, en effet, a très peu de temps à lui. C'est pourquoi on parle d'apostolat. Outre la préparation quotidienne des enseignements, le pasteur prépare et anime des séminaires de formation de toutes sortes, sans parler des invitations qu'il reçoit de ses pairs. Mais il y a plus. Car le pasteur est soumis quotidiennement à d'incessantes sollicitations des fidèles. Ce sont des conjoints qui ont des problèmes de couple, des malades qui tiennent absolument à se voir imposer les mains avant d'aller à l'hôpital, des gens qui croient mordicus qu'il faut la bénédiction du pasteur pour trouver de l'emploi ou un mari (pas possible !), ou qui croient naïvement que la main du pasteur posée sur sa tête peut influer sur l'obtention d'un visa Schengen. De telles naïvetés, on ne les trouve que dans les églises de réveil.

Les solliciteurs, surtout les malades, n'ayant pas de temps fixes, les pasteurs s'attendent donc à être réveillés même aux premières heures de la matinée. Lorsqu'ils tiennent à devenir ministres ou députés, quel temps ont-ils encore à consacrer à leurs brebis ? L'Eglise ne serait-elle pour certains qu'un tremplin ?

La pauvreté ayant conduit plusieurs de nos compatriotes à la naïveté, l'Eglise l'Arche de Noé de Dénis Lessie ne mourra pas, comme du reste celle de Ntahwa. A sa sortie de prison, il sera porté en triomphe comme le fut il y a quelques années un musicien, accusé de viol, qui sortait de prison après avoir été gracié. Et les fidèles afflueront encore chez le prophète des Nations.

Ils ont le droit de continuer à se laisser berner. Mais la République, elle, doit être protégée de ce genre d'escrocs qui n'hésitent pas à salir la famille présidentielle, et de ces corrupteurs prêts à tout pour devenir Excellences. Ce n'est pas cela, l'excellence.

Jean-Claude Ntuala

Brigade d'intervention rapide de la Monusco : Pretoria disposé à envoyer des troupes en RDC

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -12H50 PAR :OBSERVATEUR



L'Afrique du Sud est disposée à envoyer des troupes en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de la Brigade d'intervention rapide devant être déployée dans l'Est de ce pays. Le porte-parole de l'armée sud-africaine a confirmé que le gouvernement allait envoyer plusieurs centaines de soldats dans l'Est de la république démocratique du Congo.

La nouvelle est tombée au moment où de nombreux Sud-Africains ont été choqués par la mort de 13 soldats des SANDF lors de la prise de Bangui par les rebelles de la Séléka le 24 mars dernier.

 On sait que le gouvernement de Prétoria est parmi les contributeurs des effectifs de cette brigade à déployer en RDC, à l'instar du Mozambique, du Malawi et de la Tanzanie. Cette brigade  s'inscrit dans le cadre de la résolution 2098 votée par le Conseil de sécurité des Nations unies le 28 mars dernier.

Cette brigade de 2 500 soldats sera déployée dans la province du Kivu en appui de la Monusco dont le mandat a été renforcé en ayant désormais un caractère offensif. Jusqu'ici les casques bleus n'étaient autorisés à user de leurs armes que quand ils étaient attaqués. Il semble donc que Pretoria continue donc à vouloir jouer les gendarmes de l'Afrique.


Pretoria, gendarme de l'Afrique

Le ministère sud-africain des Affaires étrangères avait d'ailleurs expliqué la semaine dernière que la politique de défense du pays était en accord avec la politique étrangère. Il avait rappelé que que ce soit au Soudan, au Burundi, aux Comores ou en RDC, les Sud-Africains maintiennent ce qu'ils appellent "la diplomatie de l'ubuntu" - une volonté de coopération multilatérale afin d'assurer la stabilité et la paix sur le continent africain.

Mais après la mort de 13 soldats à Bangui, le gouvernement devra s'expliquer.

Le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique, a exigé dimanche que le président Zuma informe le parlement. Le gouvernement sud-africain doit donc expliquer combien de soldats il y aura exactement, quand ils seront déployés, comment ils vont assurer leur mission, vont-ils coopérer avec les soldats du Mozambique, du Malawi et de la Tanzanie dans le cadre d'une force régionale.

 Le parlement sud-africain entend recevoir du ministre de la Défense,  Nosiviwe Mapisa Nqaqula, des réponses claires à ces questions.

 La ministre de la Défense doit déjà s'expliquer sur la tragédie de Bangui le 23 avril prochain devant le parlement réuni en plénière.

La presse sud-africaine fait état de plusieurs centaines de tonnes de matériel embarquées de Bloemfontein, Pretoria et Makhad à bord d'avions cargos russes à destination de l'Ouganda où l'armée sud-africaine devrait avoir une base près de la frontière avec la RDC.

Un bataillon sud-africain est déjà stationné à Munigi à 3 km de Goma dans le cadre de la Monusco.

Kléber Kungu


Katanga: la misère favorise l’émergence des groupes Maï Maï au Nord, selon les députés provinciaux

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Crée le 09-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-04-2013 -14H50 PAR :RADIO OKAPI

Des miliciens du groupe Bakata Katanga lors de leur reddition au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. Kabena

Les habitants de plusieurs entités administratives du Nord du Katanga vivent dans la misère et dans l’absence de l’autorité de l’Etat.  Selon des députés provinciaux élus dans les circonscriptions du Nord, Cette situation serait, selon eux, à la base de l’émergence  des groupes Maï-Maï qu’ils ont qualifiés  pour la plupart de groupes des bandits. Ces députés s’exprimaient au cours d’une plénière tenue, lundi 8 avril, à l’assemblée provinciale du Katanga. 

Le député  Janvier Mulaya craint que  la chasse aux miliciens «Bakata Katanga » que mène un ancien chef Maï-Maï dans la chefferie de Nganye dans le territoire de Moba ne se transforme en conflit intercommunautaire entre les Baluba et les Tabwa. Selon ce député, cet ancien chef milicien, du nom de «Katenda», a été sollicité par les FARDC pour traquer les Maï Maï Bakata Katanga.

Les députés provinciaux dénoncent le fait que des militaires FARDC occupent des carrières de coltan et de cassitérite à Manono. Conséquence : certains jeunes s’érigent en  groupe de résistance et se font passer pour des Maï-Maï pour défendre leurs terres.

Dans le Haut-Lomami, les députés affirment que les anciens seigneurs de guerre qui avaient déposé les armes ne sont plus actifs. Les Maï-Maï qui opèrent encore sur place «sont tout simplement des bandits, qui profitent de l’absence de l’autorité de l’Etat pour manipuler les jeunes désœuvrés».

A ce sujet, le grand chef Mulongo de la chefferie du même nom, qui est également  député provincial, a expliqué la méthode utilisée par les miliciens:

«Quelques pêcheurs en eau trouble contactent ces jeunes et les attirent par des promesses fallacieuses en leur promettant monts et merveilles. C’est le cas des Bakata Katanga, qui croient qu’avec l’avènement d’un nouveau Katanga indépendant, ils vont peut-être trouver la paix et le bonheur. Ce pays doit être gouverné et administré

La plénière à l’assemblée provinciale s’est déroulée en présence des trois ministres provinciaux. Il s’agit du ministre près le gouverneur, de l’Intérieur ainsi que de la Santé et affaires sociales, qui ont été invités à la plénière. Celle-ci devrait reprendre, ce mercredi, avec l’analyse de la situation dans le reste de la province.

Kasaï-Occidental : 10 enfants morts de malnutrition en deux semaines à Tshikapa

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Vaccination des enfants contre la rougeole à masisi. Photo msf.ch

Plus de dix enfants sont décédés de malnutrition en deux semaines parmi les populations refugiées en forêt dans le groupement de Kalamba Kabuadi, en territoire de Tshikapa, au Kasaï-Occidental.Selon le ministre provincial de l’Intérieur, qui a annoncé cette tragédie, ces enfants et leurs parents vivent sans abris dans la forêt depuis un mois. Ils avaient fui les violences entre des policiers et la population de ce groupement.

 D’après le ministre Faustin Kambala, des policiers étaient arrivés dans ce groupement le 11 mars dernier afin d’intervenir dans une scène de ménage.
Arguant qu’il s’agissait d’une affaire civile, le chef de groupement a demandé aux policiers de le laisser s’occuper de cette affaire.

Face au refus des policiers, des échauffourées ont éclaté avec la population. L’un des agents de l’ordre a tiré sur un garçon qui essayait de lui ravir son arme. Les policiers se sont finalement sauvés en tirant des coups de feu en l’air.

La population en colère a attaqué le sous-commissariat de la police de Lungonzo, tuant le commissaire, qui se trouvait dans son bureau, puis mutilant et brûlant son corps.

La localité s’est ensuite vidée de ses habitants qui vivent désormais sans abris dans la forêt, par peur des représailles des policiers.

Au cours d’une réunion du Comité technique d’analyse et d’appui à la planification, du ministère de l’Intérieur, le ministre Faustin Kambala s’est engagé à dépêché une équipe sur place afin de sensibiliser ces populations à regagner leur groupement.

Alassane OUATTARA dans un sale état de santé

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Crée le 10-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 10-04-2013 -23H50 PAR : ARTV NEWS


ALASSANE-OUATTARA-MALADE-13-JANVIER-2011.jpg

ALASSANE OUATTARA



Après deux graves AVC (Un accident vasculaire cérébral , anciennement accident cérébro-vasculaire et parfois appelé attaque cérébrale, est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau ), successive, le président Alassane OUATTARE se fait rafistoler à l'hôpital Val-de-Grace, Le Val-de-Grâce (hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, ou HIA Val-de-Grâce), un hôpital militaire français, situé dans à Paris dans le 5èm arrondissement.

D'après le dernier bulletin de santé du prince de la Cote d'Ivoire, les choses ne sont pas du tout rassurantes, même si demain il devrait rencontrer à 16 heures 30, le président François Hollande.

Il a perdu partiellement usage de son cerveau qui fonctionne avec un retard manifeste accru. Il ne dirige plus la Côte d'Ivoire, contrairement aux apparences, c'est un administrateur de fait qui gère un tant soit peu, les affaires courantes de ce pays sous perfusion. On chercherait un remplaçant, qui sera un bon élève de la France.

Les mauvaises disent, que la France a besoin de maintenant, on ne sais jamais pour finaliser les derniers signatures pour céder la Cote d'Ivoire à la prédation française.

Pour rappel, les Sarkozystes ont mis à genoux ce pays qui fait à lui seul 40% de l' UEMOA ( Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ), en raflant tout dans le pays du vieux Houphouet Boigny . Le pays est sous occupation économique pour au moins trois décennies par le trio infernal, Boloré, Bouygues et Total .

Entreprises françaises en Côte d’Ivoire: Les raisons cachées d’une offensive
Quel est le véritable poids économique de la France en Côte d’Ivoire?

Les entreprises françaises en Côte d’Ivoire c’est, selon le Medef (le patronat français), un peu plus de 30% du Pib ivoirien, 50% des recettes fiscales et un quart des investissements réalisés sur le sol ivoirien.

C’est surtout 600 entreprises auxquelles il faut ajouter 140 filiales des grands groupes français qui exercent dans presque tous les domaines. Notamment dans la téléphonie (fixe et mobile avec Côte d’Ivoire Telecom et Orange Côte d’Ivoire, Alcatel), l’eau (la Sodeci), l’électricité (la Cie), les banques (la Bicici et la Sgbci), l’industrie (Castel, Cemoi, SAGA, SDV, SITAB, SITARAIL, SOGB (caoutchouc) DAFCI), les hydrocarbures (Total), l’hôtellerie (Accor, Ibis, Novotel, Abidjan Catering), Bâtiments et travaux publics (Bouygues, Colas, Jean Lefebvre), Transport (Bolloré, Air France), la grande distribution et les services (Cfao) etc..

Les grands groupes français ont renforcé leur présence dans le secteur privé ivoirien à la faveur de la politique de privatisation des années 1993-1994, sous le Premier ministre Alassane Ouattara.

Cette position a été maintenue à l’avènement de Henri Konan Bédié (qui a fait fort en offrant le téléphone à la France au détriment des Américains qui présentaient pourtant les meilleures offres techniques).

De nombreuses statistiques indiquent que la France se présente de loin comme le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire. Selon les données de la Chambre de commerce et d’industrie française en Côte d’Ivoire (CCIF-CI), les échanges commerciaux avec la Côte d’Ivoire fin 2009, avoisinaient les 12% loin devant les Pays-Bas (9%), les Etats unis (6%) et l’Allemagne (5%).

En 2010, les échanges ont pris un plomb dans l’aile dû à l’attentisme observé par les opérateurs économiques du fait de l’année électorale. La France a totalisé alors 9,8% des échanges commerciaux, juste devant les Pays Bas (9,6%), l’Allemagne (4%) et la Chine (3,75%).

Ces données, on les retrouve, sans variation, sur tous les sites économiques français (Medef, Mission économique etc.) Ces données, c’est comme la production cacaoyère ivoirienne : elle est toujours à 1,2 million de tonnes. (Notrevoix)

Laurent GBAGBO dans son combat pour l'intégrité économique de la Cote d'Ivoire envisageait de virer tout le monde, pour des nouveaux partenaires, surtout des chinois, il a payé le prix de son entêtement patriotique contre les pilleurs de la Cote d'Ivoire. La France tient grâce a sa pression néocolonialiste exercée dans ses anciennes colonies. Alors qui est patriote, GBAGBO ou OUATTARA ?

Roger BONGOS

RDC: le M23 bloque 11 camions contenant du matériel de la Monusco au Nord-Kivu

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : ARTV NEWS

Les rebelles du M23 font leur entrée dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, mardi 20 novembre 2012.

Une dizaine de véhicules transportant du matériel de construction de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) sont bloqués par les rebelles du Mouvement du 23 mars depuis quatre jours à Kiwanja et à Kibumba. Ces deux cités sont respectivement situées à environ 70 km et 30 km au Nord de Goma dans la province du Nord-Kivu. Les rebelles estiment que le contenu de ces containers de la Monusco est suspect.Le M23 exige l’ouverture de ces containers avant de traverser l’espace sous son contrôle. Selon certains conducteurs de ces véhicules, les rebelles ont déjà saisi tous les bordereaux d’expédition et toutes les clés de contact.

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, confirme cette information.

«Nous avons environ dix véhicules transportant du matériel de construction pour la section Engeneering de Beni vers Goma. Ces véhicules ont été illégalement bloqués par le M23 au niveau de Bunagana», a déclaré Madnodje Mounoubai.

Le porte-parole de la Monusco demande au M23 de respecter les instructions du conseil de sécurité.

«C’est cette attitude que le conseil de sécurité dénonce. Nous voyons là que le M23 a mis en place une administration illégale, des barrières illégales. Le conseil de sécurité leur a d’ailleurs demandé de mettre fin à ces barrières illégales et à cette tentative de mettre en place une administration parallèle », a poursuivi Madnodje Mounoubai.

Les rebelles du M23 manifestent une aversion contre la brigade d’intervention de la Monusco qui sera déployée dans l’Est de la RDC pour neutraliser les groupes armés.

La région de l’Est de la RDC est en proie à de nombreuses milices locales et étrangères qui commettent des exactions sur la population civile depuis près de 20 ans.

Imaginée par les pays africains pour tenter de mettre fin au cycle de violences dans l’Est de la RDC, la brigade d’intervention a été créée par les Nations unies et fait partie intégrante de la Monusco. Son mandat est plus offensif que le mandat précédent de la mission onusienne.

Des Etats comme l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie se sont déjà portés volontaires pour envoyer des troupes qui constitueront la brigade d’intervention.

Le M23 « aura son parti politique » en cas d’accord avec Kinshasa à Kampala

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : LE POTENTIEL

 

La signature d’un accord final par le gouvernement de la RD Congo et le M23 en pourparlers à Kampala (Ouganda) depuis le 9 décembre 2012 pourrait conduire le mouvement rebelle à avoir « son parti politique ».
« Aujourd’hui, notre mouvement est un mouvement politico- militaire parce que nous n’avons pas encore trouvé un accord à Kampala. Si nous trouvons un accord, notre mouvement aura son parti politique », avait déclaré le 6 février dernier le général Sultani Makenga.

Sur la question de la « reforme de l’armée afin de créer une vraie armée », il avait indiqué à Xinhua que « tout dépend de la volonté du gouvernement de Kinshasa ».

« Notre mouvement opte pour la paix. C’est pour cela que nous nous sommes retirés de Goma et nous avons déclaré un cessez-le-feu unilatéral », avait-il expliqué, soulignant qu’il « est difficile que le M23 intègre dans l’armée nationale, parce que c’est une chose qui n’existe pas ».

La délégation de Kinshasa et celle de Bunagana (Nord-Kivu) ont repris les pourparlers lundi 8 avril à Kampala dans la perspective de la signature d’un « accord final » des pourparlers politiques consécutifs à une décision des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) réunis le 24 novembre 2012 dans la capitale ougandaise.

« 1.Le Gouvernement de la RDC devra écouter, évaluer et résoudre les doléances de ce dernier (M23) en tenant compte du rapport de travail déjà accompli par la CIRGL ;

2.Le M23 doit cesser d’étendre la guerre et menacer de renverser le gouvernement légitime élu de la RDC ;

3.Le M23 devra cesser toutes les activités de guerre et retirer ses forces de Goma ;

4.Le M23 doit se retirer, endéans deux jours, des positions occupées actuellement sur terrain ayant une importance tactique à une distance d’au moins 20 kilomètres de la ville de Goma », avait-ils décidé.

Le M23 négocie « dans une position délicate »

Le M23 s’étant scindé en deux ailes (Jean-Marie Runiga et Sultani Makenga) le 27 février, la question s’est posée sur l’identité de l’interlocuteur du gouvernement cpongolais à la reprise des pourparlers de Kampala.

« Cette question est levée : Kinshasa nous a informé de son intention de continuer les pourparlers avec notre groupe », avait affirmé le 3 mars Bertrand Bisimwa, le nouveau chef politique du M23, aile Sultani Makenga.

Selon l’analyste politique et internationaliste Samuel Monga, le M23 négocie dans une « position délicate » à Kampala. « Le M23, dans sa forme qui lui reste, se trouve dans une position beaucoup plus délicate. Et, pour négocier, il n’a plus de cartes en mains. Donc, il est dos au mur », a-t-il estimé dans un entretien à radio Okapi.

Bertrand Bisimwa, de l’AFDL au M23

Agé de 40 ans et natif de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), Bertrand Bisimwa avait rejoint en 1996 l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui avait renversé le régime du maréchal Mobutu Sese Seko le 17 mai 1997.

Lors de la scission de l’AFDL en 1998, il devint membre du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui combattit tour à tour les présidents Laurent-Désiré Kabila (1998-2001) et Joseph Kabila Kabange (2001-2002).

Sept ans plus tard, il sera en 2009 aux côtés du général renégat Laurent Nkunda avant de se retrouver en avril 2012 jusqu’à ce jour avec le général autoproclamé Sultani Makenga au sein du M23 dont il a été le porte-parole aux pourparlers de Kampala, avant d’en être désigné président par le haut commandement militaire réuni le 7 mars à Bunagana (Nord-Kivu), en remplacement de Jean-Marie Runiga.

Interrogé par la presse internationale sur le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco chargée de « neutraliser et de désarmer les groupes armés menaçant l’autorité de l’Etat et la sécurité des civils dans l’Est de la RDC », Bertrand Bisimwa a répondu que le M23 « n’est pas concerné ».

« Notre mouvement n’est pas concerné : le M23 n’est pas une force négative. Nous sommes plutôt des partenaires de la paix. C'est pourquoi à Kampala, nos délégués sont pris en charge par le gouvernement congolais. Or on ne loge pas, on ne nourrit pas, on ne donne pas l’argent de poche aux membres d’une +force négative+ », a-t-il assuré.

En ce qui le concerne, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC Roger Meece insiste sur « l’objectif d’assurer la paix durable » de cette brigade d’intervention qui « comprendrait notamment trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance ».

« La Brigade va ajouter une capacité complémentaire à ce que nous faisons déjà mais toujours dans le contexte de la collaboration entre les FARDC, les institutions de l’Etat et la Monusco avec l’objectif d’assurer la paix durable pour le Nord-Kivu ».

Nord-Kivu: les jeunes de Nyiragongo contournent le piège du M23

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : LE POTENTIEL



Pour éviter de prendre part à la marche contre la brigade d’intervention de la Monusco, les habitants de ce territoire se sont réfugiés vers les localités de Kabagana et de Kabuhanga.
La marche contre la brigade d’intervention de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo a connu un échec cuisant hier dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu. En fait, il s’agissait d’une initiative du mouvement rebelle M23 visant à contrecarrer le déploiement de cette brigade conformément à une décision du Conseil de sécurité des Nations unies pour traquer toutes les forces négatives qui écument l’Est de la RDC, entre autres le M23 et les FDLR. Qui, plus que le mouvement du 23 mars 2009 avait intérêt à embarquer la population dans une telle démarche ?

    Des habitants du territoire de Nyiragongo (au Nord-Kivu), principalement des jeunes, ont quitté hier mercredi 10 avril dans la matinée leur territoire pour trouver refuge vers les localités de Kabagana et Kabuhanga situées à la frontière entre la RDC et le Rwanda. C’est ce qu’indiquait radiookapi.net hier soir. A en croire cette source, des sources de la société civile précisaient que c’est pour éviter de prendre part à la marche contre le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco que le M23 comptait organiser, hier mercredi de Kibumba à Goma, que ces habitants ont quitté leur territoire.

LES JEUNES  DE NYIRAGONGO CONTOURNENT LE PIEGE DU M23

    En fait, c’est sur les jeunes de Nyiragongo que le mouvement rebelle comptait pour réserver une fin de non-recevoir au déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco. Il s’agissait d’une stratégie du M23 visant à embarquer les jeunes de ce territoire dans une marche, question de donner l’impression que ce ne sont pas des rebelles qui redoutaient cette brigade, mais la population elle-même. Or, en réalité, c’est le M23 qui craint le déploiement d’une brigade chargée de combattre ses forces étiquetées comme un groupe armé négatif au même titre que les FDLR et autres qui commettent des exactions à l’Est de la RDC.

    La population, pour sa part, compte plutôt sur le déploiement de cette brigade d’intervention de la Monusco pour échapper au contrôle du M23. Car, le mouvement inquiète très visiblement les habitants de Nyiragongo qui se sentent comme pris en otage depuis l’arrivée de cette rébellion. On comprend mieux pourquoi à Rutshuru, l’arrivée momentanément des militaires des FARDC avaient profondément réjoui la population qui criait à une libération. C’est de la sorte que le retrait de l’Armée rd congolaise, au profit du M23, avait grandement attristé la même population. Les rebelles sont donc mal cotés au Nord-Kivu.

LA POPULATION REDOUTE DES REPRESAILLES DE LA PART DU M23

    «  La population du territoire de Nyiragongo n’a pas voulu participer à cette marche et craint pour sa sécurité. C’est pourquoi, la plupart des habitants ont fui vers les zones frontalières pour échapper à la colère de Makenga et ses hommes. Les autres s’enferment dans leurs maisons. », a déclaré Omar Kavota, porte-parole de la société civile du Nord-Kivu. « Nous interpellons les Nations unies et les autres partenaires de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] face à ces menaces contre la population que le M23 est en train de multiplier pour amener la population à s’opposer à cette brigade », a-t-il indiqué.

    Que les jeunes de Nyiragongo choisissent de se réfugier dans des localités frontalières au Rwanda, juste au moment où le M23 voulait les embarquer dans ce qu’ils considèrent comme une marche contre nature, voilà qui en dit long sur les espoirs qu’incarne la brigade d’intervention de la Monusco. En d’autres termes, le départ ou la traque contre le M23, c’est à cela que la population pense sans arrêt. C’est pour cette raison que les Congolais en général et les habitants du Nord-Kivu en particulier souhaitent un déploiement rapide de la brigade de la Monusco. Requiem donc pour le mouvement rebelle M23.    M. M.

AU TERME D’UN SÉJOUR EN RDC Les femmes de la paix satisfaites des contacts avec les décideurs congolais

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : FORUM DES AS



Nous partons gagnantes. Nous avons rencontré une oreille attentive partout où nous sommes passées ", c'est en ces termes que la délégation des femmes pour la paix a bouclé hier son séjour congolais par une conférence de presse  en la salle de réunion du Cadre permanent de concertation pour les femmes congolaises  (Cafco).   Venue en solidarité avec les femmes congolaises, cette délégation a tenu à faire le point des recommandations issues du dialogue de femmes pour la paix dans de deux jours à l'Hôtel Sultani et des actions de plaidoyer menées auprès des décideurs congolais à savoir la ministre du Genre, famille et enfant et sa collègue de la Justice et droits humains en passant par la MONUSCO et les agences du système de Nations-Unies.

    L'hôte de l'événement, la coordonatrice de Cafco, Rose Mutombo, s'est réjoui de l'aboutissement heureux de ce dialogue, un programme qui va s'étendre dans d'autres pays pour que chacun à son niveau puisse apporter sa pierre à l'instauration et  la consolidation de la paix en RDC et dans la Région des grands lacs.  Elle a, par ailleurs, salué l'engagement de deux ministres du Gouvernement congolais de faire appliquer le plus rapidement possible les recommandations issues de ce dialogue au niveau du conseil de ministres. Selon Rose Mutombo, cet engagement va se traduire par la mobilisation des fonds au niveau du gouvernement pour mettre des moyens financiers et humains en vue atteindre les objectifs assignés au dialogue des femmes pour la paix. 

DIALOGUE RICHE EN EXPERIENCE

    Cette rencontre d'échange d'expérience était une occasion pour les femmes venues du Rwanda, de l'Ouganda, de la Sierra Léone, du Libéria, du Burundi de la RDC et des USA  d'aider les congolaises à restaurer la paix, rentrer dans leurs droits et que la justice soit faite à l'endroit de tous les auteurs de violences sexuelles. Car, a fait savoir la représentante du Rwanda, Mme Constance Rwaka, la paix en RDC est une affaire de tous les pays de la sous région. " Nous voulons établir un partenariat entre les Congolaises pour résoudre les conflits qui rongent le pays ", a-t-elle indiqué.

    Pour Constance Rwaka, l'expérience rwandaise dans la résolution des conflits se situe à deux niveaux. Il s'agit de l'action de plaidoyer auprés de décideurs car, la paix est une obligation. " Nous femmes du Rwanda, nous avons pu résoudre les différents conflits que notre pays a connu après le génocide de 1994 ", a évoqué Constance Rwaka avant de poursuivre : " on ne peut pas atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement sans la paix. Nous dévons travailler pour le développement de nos pays".

    La deuxième stratégie était la volonté politique en associant  les femmes dans la gestion de la res publica, a souligné la représentante du Rwanda au dialogue des femmes pour la paix. Celles-ci  ont une autre lecture de la société, estime-t-elle C'est ainsi, a-t-elle expliqué, les femmes représentent 57 % au Parlement rwandais. Ce n'était pas du tout facile, a-t-elle reconnu. " Nous nous sommes mises ensemble pour avoir un dénominateur commun pour protéger notre société. C'est l'unité qui a primé sur tout. Nous avons travaillé pour influencer les décideurs car l'impact majeur des conflits retombe sur les femmes et les jeunes filles ", a fait remarquer Constance Rwaka. " Il est temps pour que nous femmes, nous puissions nous lever et agir afin que nos enfants et petits enfants puissent vivre dans un espace où règne la paix ", a-t-elle conclu.

    Pour sa part, la représentante du Libéria, seul pays africain dirigé par une femme, Ellen Serleaf est satisfaite de la réussite de cette initiative dénommée "dialogue des femmes pour la paix " dont le lancement a eu lieu en RDC. Une occasion pour ces femmes de démarrer des conversations courageuses avec les Congolaises victimes de conflits pour leur permettre d'expliquer avec beaucoup de clarté les problèmes aux quels elles sont confrontées notamment celui des violences sexuelles.  " Les Libériennes ont un grand espace pour s'exprimer grâce à la volonté politique de notre présidente qui nous apporte toute son expérience dans la prise en compte des besoins de femmes ", a-t-elle soutenu avant de noter que les femmes pensent au futur et les hommes au présent. Donc, «il faut accorder plus de chances aux femmes  pour s'exprimer».    Mathy Musau


SOUS L'IMPULSION DE L'UCOFEM ET DE GENDER LINKS Quinze lauréats du concours de la SADC gagnent leurs billets pour l'Afrique du Sud

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : FORUM DES AS

 



Une bonne moisson pour Forum des As

Ils étaient nombreux à participer au concours sur le Genre et le Développement en marche lors du Sommet national du Protocole de la SADC, tenu du 3 au 4 avril dernier à Kinshasa. Sur les 87 participants venus de quatre coins de la République démocratique du Congo, seuls quinze lauréats ont été retenus pour aller représenter le pays au Congrès régional de la SADC du 22 au 24 avril prochain à Johannesburg. 

C'est au centre Caritas de Kinshasa que les professionnels de la presse se sont donné rendez-vous la semaine dernière pour présenter leurs textes et images sur la promotion de la parité. 87 au total, venus de la Province Orientale, du Bas-Congo, du Bandundu, de deux Kasaï, du Maniema… et de Kinshasa. Ils se sont relayés, deux jours durant, pour défendre leurs productions relatives aux 28 dispositions du Protocole de la SADC axé sur le genre et le développement devant un jury des chevronnés de l'univers médiatique congolais.

    Il a fallu quarante-huit heures de suspense pour enfin connaître les élus dont les billets d'avion seront bientôt disponibles : les quinze lauréats attendus pour aller participer aux assises régionales de la SADC en Afrique du sud. C'est lors de la cérémonie de remise de trophées le soir du jeudi 4 avril que le public a pu enfin connaître les quinze gagnants qui ont été primés en fonction de la qualité de leurs articles et images conformes aux dispositions du Protocole de la SADC. La cérémonie s'est déroulée en présence des représentantes des ministres de Médias et Genre, de quelques officiels, des journalistes participants, et des responsables des médias triés sur le volet.

    Le concours a ciblé sept catégories où les compétiteurs avaient à démontrer leur savoir-faire : leadership dans les médias, contenu radio, contenu télévision, médias et presse écrite, contenu presse écrite, alliances et centres d'excellences en rapport avec les cinq thèmes (violence sexuelle basée sur le genre et résolution des conflits, droits constitutionnels et légaux et bonne gouvernance, éducation et développement économique, changement climatique et développement durable ainsi que santé sexuelle et reproductive et VIH /SIDA).

LES NOMS DES LAUREATS

    Dans la catégorie contenu Presse écrite, Suzie Bakajika du journal «Lisapo» (Kinshasa) a gagné le 1er prix, suivi de  Yves Kalikat du journal «Forum des As». En ce qui concerne le contenu télévision, le 1er prix a été décerné à Esther Malu d'Africa TV, talonné par Modeste Shabani, candidat du Maniema.

    Pour la catégorie Alliances, Elodie Musafiri a raflé le 1er prix, suivi respectivement de Crispin Kabolongo, de Jeanne Kavuvu, de Béatrice Makaya et d'Achille Ekele. Pour ce qui est du contenu radio, le 1er prix a été décerné à Lily Mbala. Et pour la catégorie leadership dans les médias, Lydie Lenzo et Jerry Kalemo Ngoy ont raflé ces prix. Pour ne citer que ceux-ci.

    Au-délà des gagnants cités ci-dessus, Gender links et l'Union congolaise des Femmes des Médias ont primé les médias partenaires devenus des centres d'excellences du genre en marche. Il s'agit principalement des Journaux Forum des As, L'Observateur, Le Potentiel, La Référence plus, la radio Sango Malamu, la Rtga, la RTNC radio, la RTNC télé, l'ACP, Radio Elikya, Antenne A et Digital Congo.

    Hormis le fait qu'ils soient reconnus comme des Centres d'excellences de promotion du gender, l'ACP et le studio Sango Malamu, ont été primés pour leur meilleure performance pour le genre et développement. Par ailleurs, Mme Bayedila, professeur à l'IFASIC, a été retenue pour représenter le jury de la RDC aux travaux de Jo'bourg.

SATISFACTION DE GENDER LINKS

    Satisfaite du bon déroulement du concours, la représentante de Gender Links, la sud-africaine Kubi Rama, s'est réjouie du déroulement de ces assises en RDC. Elle a félicité tous les participants, les membres du jury, les partenaires, les centres d'excellences qui ont accepté de collaborer avec Gender Links ainsi que les ministères des Médias et du Genre. Pour Mme Kubi, c'est très important de collaborer avec les deux ministères sur les questions liées au genre et développement.

    L'oratrice a promis l'installation d'un bureau Gender Links en République démocratique du Congo, s'estimant impressionnée par le nombre important des participants à ce sommet national. Elle a souligné que ce concours montre le dévouement des Congolais pour l'atteinte des objectifs des 28 dispositions du Protocole de la SADC sur le Genre et le Développement en marche.

    La représentante de Gender Links n'a pas oublié de remercier et de féliciter les membres de l'Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), particulièrement, la chargée des projets à l'UCOFEM, Mme Anna Mayimona Ngemba pour son dynamisme, son ardeur au travail, sa disponibilité à oeuvrer même les week-ends. "Derrière la petite taille d'Anna Mayimona, se trouve une grande puissance, une grande énergie et une performance incomparable", a-t-elle souligné. 

SOULAGEMENT DE L'UCOFEM

    Pour sa part, la chargée des Projets à l'UCOFEM, Anna Mayimona, a remercié l'organisation sud-Africaine, Gender Links pour la confiance à l'égard de son institution, les membres du jury pour leur participation à la réussite du sommet, les participants pour leur dévouement et compétences, les ministères du Genre et celui des Médias pour leur apport combien louable pour la réussite du sommet. Elle espère voir  prochainement plus de candidats au concours sur le Genre et Développement en marche.

    Les représentantes des ministres des Médias et Genre ont, de leur côté, félicité les organisateurs, en l'occurrence l'UCOFEM et l'organisation sud-africaine GENDER LINKS qui ont bien voulu associer leurs ministères à ce sommet national sur le Genre et le Développement en marche.    Gladys EBILE BOMBO & Mathy MUSAU

Bas-Congo : Kasangulu, Lukala et Kimpese seront érigées en villes

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : LE POTENTIEL

Le conseiller à la Cellule technique chargé de la Décentralisation e du ministère de l’Intérieur de la RD Congo Jean-Baptiste Makolo Jibikilay a informé en début de semaine à Matadi le gouverneur du Bas-Congo (ouest) Jacques Mbadu Nsitu di Mavungu de la prochaine érection des cités de Kasangulu, Lukala (photo de la cimenterie) et de Kimpese en villes.

L’ancien commissaire de région (gouverneur de province) du Bas-Zaïre (Bas-Congo) sous la IIe République lui a expliqué que cette mutation administrative s’appliquera sur base de la loi n° 08/16 du 07 octobre 2008 dans le cadre de la gestion des Entités territoriales décentralisées (ETD).

La délégation des experts qu’il conduisait est allée remettre au chef du gouvernement provincial les conclusions des études sur l’érection de ces trois cités en villes.

La province du Bas-Congo, qui n’avait que les villes de Matadi et de Boma, en aura ainsi huit autres, en l’occurrence Kasangulu, Lukala, Kimpese, Inkisi, Mbanza-Ngungu, Lukula, Tshela et Muanda.

Pour ce qui est de Kasangulu, Lukala et Kimpese, le projet sera transmis à l’Assemblée provinciale qui émettra ses avis avant la prise du décret par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo portant leur reconnaissance officielle.

Structures administratives

La province du Bas-Congo comprend actuellement feux villes. Il s’agit de Matadi (chef-lieu) et Boma qui comprennent chacune 3 communes. Elle est constituée  des districts du Bas-Fleuve (chef- lieu : Tshela), des Cataractes (chef-lieu : Mbanza-Ngungu) et de la Lukaya (chef-lieu : Inkisi) qui sont subdivisés en territoires.

Au Bas-Fleuve, il y a Tshela, Lukula et Seke-Banza. Dans les Cataractes, on retrouve Mbanza-Ngungu, Songololo et Luozi, tandis que la Lukaya est composée de Madimba, Kasangulu et de Kimvula.

A ces 9 territoires, s’ajoute celui de Moanda annexé à la ville de Boma. « Les territoires sont subdivisés en secteurs,soit 58 secteurs au total et les secteurs en groupements, soit 368 pour l'ensemble du Bas-Congo. Les groupements sont composés des villages dont le nombre varie selon le groupement, soit environ 6.000 villages au total », selon des experts.

Sécurisation de la partie orientale de la RDC : La Monusco insensible à la propagande du M 23

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : OBSERVATEUR

Actualité oblige, le déploiement de la brigade d'intervention annoncé très prochainement dans la province du Nord Kivu, a occupé une bonne partie du point de presse hebdomadaire conjoint des Nations Unies d'hier mercredi 10 avril courant à Kinshasa. Le porte-parole militaire de la Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), Félix Prosper Basse a, à cette occasion déclaré : " la brigade d'intervention est certes un outil, mais pas une panacée ".


 La mission onusienne s'est montrée également insensible à la propagande du M 23, promettant un carnage à la brigade d'intervention.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a avalisé par l'adoption de la résolution 2098, du 28 mars dernier, l'envoi de la brigade d'intervention dans l'Est de la République démocratique du Congo, avec une mission spéciale de traquer et d'éradiquer tous les groupes armés y opérant.

Apparemment tout porte à croire que les préparatifs de l'accueil des troupes devant faire partie de cette force à intégrer au sein de la Monusco s'activent. Comme explique le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, " en ce qui nous concerne, nous nous employons à mettre sur pied un mécanisme susceptible de faciliter l'intégration des troupes devant faire partie de la brigade d'intervention au sein de la Monusco ".

Le porte-parole militaire rassure tous  ceux qui doutent de l'aptitude ou de la capacité militaire des troupes qui se sont portées volontaires. Il soutient que tous ces gens qui ont des préjuges sur ces troupes, ne connaissent pas la capacité de la force malawite, encore moins de la force tanzanienne.

Poursuivant dans sa lancée, il a souligné que, les préparatifs du déploiement de la brigade d'intervention sur le territoire congolais bénéficient de l'appui de tous les partenaires au développement qui accompagnent les populations dans l'Est du pays.

Pour le porte-parole militaire de la mission onusienne, l'occasion était propice pour dissiper une certaine confusion ou méprise dans l'opinion. " Je pense qu'il faut enlever l'amalgame tout de suite, la brigade d'intervention fait partie intégrante de la Monusco. C'est d'une composante qu'on a donné une tâche essentielle de traquer et de détruire les groupes armés. Il n'y a qu'une seule Monusco, qu'une seule force ", a-t-il insisté.

Félix Prosper n'est nullement impressionné aux élucubrations et autres gesticulations du M 23, promettant un bain de sang si la force d'intervention tentait de s'approcher dans les localités sous son contrôle. Catégorique, il a affirmé que les activités de propagande du mouvement rebelle ne peuvent modifier ou influer sur le calendrier du déploiement de la force d'intervention au Nord Kivu. Au contraire, a-t-il dit, la mission onusienne est en train de travailler sereinement dans quelle mesure les troupes de la brigade d'intervention peuvent intégrer de manière souple la force de la Monusco.

De même, il ne doute pas de la capacité d'action et de mobilité de la brigade d'intervention de traquer les groupes armés d'où qu'ils seront retranchés. Pour la simple et bonne raison que, la force onusienne est déployé dans tout le territoire congolais. Et en grande partie dans l'Est du pays. " Nous disposons des moyens logistiques nécessaires pour contrecarrer ou parer à tout éventualité sur le terrain ", a fait savoir Félix Prosper Basse. Avant d'enchainer, " cette force est pour participer à la résolution du conflit dans l'Est de la RDC ".

En ce concerne toujours cette force, le porte-parole la Monusco, Madnodje Mounoubaï n'élude pas la dimension politique ou diplomatique dans la résolution de la crise dans l'Est de la RDC. " Nous allons renforcer l'offensive et en même temps forcer la résolution politique ", a-t-il noté.

Vraisemblablement les causes de problèmes à la base des crises dans l'Est de la RDC ne sont pas complètement vidées. " C'est justement en prenant en compte de cet aspect qu'il a été crée à l'intérieur de la Monusco une brigade d'intervention, ça n'a jamais été fait ailleurs ", a relevé le porte-parole de la mission onusienne.  Il a poursuivi que cette force s'inscrit dans le cadre de la résolution de la crise dans l'Est de la RDC.

Pendant les opérations militaires, a-t-il indiqué, la prise en compte des dégâts collatéraux  doit être la préoccupation de la Monusco, car cela constitue le mandat de la force onusienne de sécurisation des populations civiles.

Enfin, pour la Monusco, des éléments du M 23 sont responsables de crises dans les localités sous leur contrôle. Et avant l'arrivée  effective de la brigade d'intervention en RDC, un déploiement conséquent des matériels sera initié.

Dovin Ntelolo Diasonga

Nord-Kivu : des magistrats rémunérés mais sans fonction réclament leur affectation

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -13H30 PAR :RADIO OKAPI

Des magistrats, lors d’un sit-in devant la primature le 30/08/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

De nombreux magistrats dans la province du Nord-Kivu ont demandé, mercredi 10 avril, au gouvernement et au Conseil supérieur de la magistrature de les affecter dans les tribunaux où la carence est constatée. Certains d’entre eux se plaignent d’avoir passé plus d’une année, après leur nomination, sans connaitre leur lieu de travail. Mais ils sont pourtant payés.
«Le chef de l’Etat avait pris l’ordonnance en me nommant comme juge du tribunal de paix. Au parquet secondaire de Beni, nous sommes au nombre de 11 magistrats, à Butembo 4 et à Goma plus de 20. Nous sommes là sans affectation, ni notification », s’est plaint un magistrat du Nord-Kivu dans un entretien à Radio Okapi.

Ce dernier se demande si ses collègues et lui dépendent du président de la Cour suprême de justice ou du procureur général de la République.

«Le gouvernement nous paie notre salaire mais nous regrettons seulement le fait que nous ne sommes pas affectés», a poursuivi ce magistrat du Nord-Kivu.
Le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature a annoncé la tenue le 20 avril de l’assemblée générale du conseil qui se penchera sur la question d’affectation des magistrats.

Pourtant il y a deux ans, le Conseil supérieur de la magistrature avait adopté un mécanisme d’identification pour résoudre la question de l’effectif déficitaire des magistrats dans certaines régions du pays.

Les participants avaient relevé une concentration des magistrats dans les grands centres urbains, particulièrement à Kinshasa, au détriment des zones rurales.

Un principe de rotation avait été adopté pour assurer un équilibre dans l’administration de la justice à travers l’ensemble du territoire national.

RDC: la corruption gangrène tout le corps social, selon la ministre de la Justice .

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Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -13H30 PAR :RADIO OKAPI


La ministre de la Justice, Wivine Mumba Matipa a reconnu, mercredi 10 avril, que la corruption était généralisée à «tout le corps social» en RDC a proposé d’y apporter une  solution globale. Elle a fait cette déclaration au cours d’une plénière de l’Assemblée nationale où elle réagissait à la question orale qui lui était adressée par le député Crispin Mbindule.  

Dans sa question orale, Crispin Mbindule a déploré la corruption au sein de l’appareil judiciaire congolais, le non-respect du délai de la détention préventive et le délabrement des prisons.

«Le problème n’est donc pas celui d’éliminer la corruption et la concussion seulement au sein des cours, tribunaux, offices des parquets et services administratifs y rattachés, en laissant de côté tous les autres secteurs de la vie nationale. Les mesures à prendre doivent être globales, en ce sens que c’est tout le corps social qui est gangréné», a estimé la ministre Mumba.

Il faut «poursuivre et punir, conformément à la loi et sans complaisance » les auteurs de ces comportements, a indiqué la ministre de la Justice devant les députés.

Mais, cette réponse n’a pas convaincu l’auteur de la question orale. Le député Mbindule a estimé que la solution primordiale réside dans la «prise en charge correcte et régulière des magistrats et agents administratifs».

Un autre secteur qui est affecté par cette pratique en RDC est celui des mines. Le président de la République, Joseph Kabila, l’avait reconnu, mercredi 30 janvier à l’occasion de l’ouverture de la conférence sur la bonne gouvernance et la transparence dans ce domaine à Lubumbashi (Katanga). Il avait estimé que la lutte contre la fraude et la corruption dans ce secteur permettrait de combattre le paradoxe existant entre les immenses richesses du pays et la pauvreté de la population.

Le rapport de l’ONG Transparency international, publié mercredi 5 décembre 2012, classe la RDC à la 160è place sur 176 pays suivant l’indice de perception de la corruption. En Afrique, la RDC occupe la 44è   place sur 48 pays africains.

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