Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

LA GRANDE DISTINCTION DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE A ELIKIA MBOKOLO, LA LEGION D'HONNEUR !

$
0
0

Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -19H40 PAR : ARTV NEWS

 


DSCN9772.JPG
La république française vient d'honorer, l'Afrique en particulier la RDC à travers Monsieur ELIKIA MBOKOLO qui vient d'être décoré d'une grande médaille de la république, la légion d'honneur. 

Il a préféré recevoir cette gratification, dans sa mairie, loin des armoiries et le grand standing de la république à l’Élysée.

Il a fait à ce jour l'honneur, et la promotion de sa ville d'accueil avec un discours fort d'émotion où il a sa résidence depuis 1979. Toute la salle a été émue, en commençant par Monsieur le Mairie Laurent RIVOIRE qui de son tours à été gratifié de cet honneur, par sa politique de la diversité et l'intégration des étrangers dans sa ville.

DSCN9783.JPGTrois grande figures ont été honorés par la république, Monsieur Said YAHIA CHERIF qui vient de recevoir l'insigne de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres. Monsieur Roland RODERER de l'ordre du mérite et enfin, le fils du pays Monsieur Elikia M'BOKOLO de l'insigne de chevalier de la légion d'honneur.

Monsieur Elikia M'BOKOLO dans son interview exclusive avec Roger BONGOS de l'AFRIQUEREDACTION.COM a parlé du rayonnement de l'Afrique qui gagne à travers sa distinction, et il met l'accent sur la probité et l'effort par le travail. Vous suivrez l'intégralité de l'événement après l'encodage de l'émission.

 

 

 

 


Roger BONGOS


Trafic de drogue : Le gouvernement bissau-guinéen nie toute implication du président et du Premier ministre dans le trafic de drogue !

$
0
0

Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -23H40 PAR : ARTV NEWS

trafic-de-stupefiant.jpg
Le gouvernement de transition de Guinée-Bissau nie l'implication présumée du président et du Premier ministre dans le trafic de drogue, a déclaré jeudi son porte-parole le ministre Fernando Vaz.

Ces accusations sont des "mensonges destinées à jeter la Guinée-Bissau dans la tourmente", a déclaré le ministre, réagissant devant la presse, aux informations en ce sens publiées par la presse internationale, après l'arrestation par la police américaine, au large du Cap-Vert, de cinq Bissau-guinéens, dont l' ancien chef d'état-major de la marine, considéré comme un baron de la drogue.

Selon la presse, ces accusations ont été faites au cours de l'enquête ouverte aux Etats-Unis où les présumés trafiquants ont été conduits, par une des personnes arrêtées au cours de cette opération. Le porte-parole du gouvernement a assuré que le président et le Premier ministre de transition "ne sauraient utiliser le pays comme un dépôt de drogue".

A propos de l'utilisation de la trésorerie résultant du trafic de drogue pour payer les salaires dans le secteur public en Guinée-Bissau, Fernando Vaz demande à ceux qui véhiculent de telles informations de se renseigner auprès de la Banque centrale des Etats de l'Afrique et du Fonds monétaire international, les institutions qui garantissent le salaire des agents de l'administration publique, depuis le coup d'Etat militaire d 12 avril 2012.

A Praia, au Cap-Vert, le représentant du secrétaire général des Nations Unies en Guinée-Bissau a assuré mercredi que l'arrestation de Bubo Na Tchuto, pour trafic de drogue, n'affectera pas le processus politique en cours en Guinée-Bissau et avait émis des doutes quant à l'implication du président et du Premier ministre bissau-guinéen dans cette affaire de drogue. Par ailleurs, pour n'avoir pas informé à temps le gouvernement sur l'arrestation de l'ancien chef d'état-major de la marine, le directeur général de la sureté et des renseignements généraux, le colonel Serifo Mané, a été limogé ce jeudi.

NECROLOGIE : Aimé LIKULIA, FILS DU GENERAL LIKULIA N'EST PLUS !

$
0
0

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -00H40 PAR : ARTV NEWS

 

aime.jpg

Aimé Likulia, fils du général Likulia, vient de tirer sa révérence jeudi soir à l’hôpital de Nanterre dans la région parisienne. Il était soigné depuis plusieurs mois d'un cancer de foie. Cette terrible maladie a eu raison sur ce garçon merveilleux et combatif. Rip !

Centrafrique : Manifestation contre le nouveau pouvoir à Bangui

$
0
0

 

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -12H30 PAR : ARTV-NEWS

Centrafrique : Manifestation contre le nouveau pouvoir à Bangui

Des manifestants ont tenté d'amener le corps de la victime, vraisemblablement abattue, à un grand hôtel du centre de Bangui où réside actuellement l'homme fort du régime Michel Djotodia "pour qu'il voit comment nous souffrons à cause des viols, des braquages, des assassinats de la part de ses hommes du Séléka", a affirmé à l'AFP un organisateur, Arsène Ndiriféï.

C'est la première manifestation organisée contre le nouveau régime qui a renversé le président François Bozizé le 24 mars.

Selon M. Ndiriféï, qui dirige une association de jeunes à Bangui, "les Séléka ont pris en chasse" un jeune taxi-moto, "lui ont demandé de leur céder la moto mais il a refusé", mercredi en début de soirée.

"Ils l'ont abattu sur le champ, et ils sont partis avec la moto. Nous les jeunes du quartier, sommes partis chercher le corps pour venir l'exposer sur la chaussée afin de le faire voir au Premier ministre (Nicolas Tiangaye, issu de l'ancienne opposition) qui devait rentrer" de France dans la matinée, a-t-il déclaré.

"Nous avons ensuite décidé de marcher avec le corps (de la victime) jusqu'à (l'hôtel) Ledger, au +Palais+ de Djotodia", a ajouté M. Ndiriféi.

A Bangui, le nouvel homme fort du régime, Michel Djotodia a annoncé à plusieurs reprises sa volonté de faire cesser les pillages et a pris des mesures pour cantonner ses hommes, mais le pouvoir semble incapable d'enrayer les pillages et l'insécurité.

Présent sur les lieux de la manifestation, qui a ensuite été bloquée par des hommes du Séléka pour empêcher sa progression vers le + Palais+, le colonel Hissen Ashad du Séléka, a présenté des "excuses" à la famille de la victime.

"Nous demandons pardon aux parents de la victime. Nous sommes venus pour corriger les erreurs. Mais il ne s'agit pas aujourd'hui de nous battre entre Centrafricains", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les auteurs du meurtre du moto-taxi pourraient être des hommes déguisés en membres du Séléka.

Dimanche, des incidents s'étaient déjà produits dans le quartier de Boy-Raben à Bangui.

A l'appel d'un chef de quartier, des habitants excédés par les pillages, s'étaient rassemblés avec des machettes pour attendre des pilleurs. Cet attroupement avait été dispersé par des membres du Séléka sans faire de morts.

RDC : Le gouvernement et l'UNICEF signent un Plan d'Action du Programme pays de l'UNICEF

$
0
0

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -12H30 PAR : ARTV-NEWS

RDC : Le gouvernement et l'UNICEF signent un Plan d'Action du Programme pays de l'UNICEF

Drapeau de l'UNICEF

"Cette signature est très importante, car elle clôture un processus de réflexion et d'échanges avec nos partenaires à tous les niveaux, au sujet de la coopération de l'UNICEF avec la RDC pour la période 2013-2017", a déclaré Mme Barbara Bentein, la représentante de l'UNICEF en RDC.

Dismas Magbengu, vice-ministre de la Coopération internationale et régionale a remercié l'UNICEF pour son appui aux efforts du gouvernement et pour l'excellence des relations, du dialogue et du travail en commun abattu.

Ce plan d'action s'aligne sur les priorités nationales inscrites dans le plan du gouvernement de la lutte contre la pauvreté (DSCRP II) et le cadre d'action pour le développement des agences de l'ONU (UNDAF 2013-2017). Le budget de mise en œuvre est de 914 millions de dollars, dont 274 millions de dollars de ressources propres de l'UNICEF et 640 millions de dollars d'autres ressources à mobiliser, y compris pour les urgences.

RDC : le député Baudouin Mayo dépose une motion de défiance contre le Premier ministre Matata Ponyo

$
0
0

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -12H30 PAR : RADIO OKAPI

Matata Ponyo Mapon, premier ministre de la RDC le 07/05/2012 au Palais du peuple à Kinshasa, lors de la présentation du programme de son gouvernement à l’Assemblée nationale. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

Le député Baudouin Mayo de l’Union pour la nation congolaise (UNC), un parti de l’opposition, a déposé le jeudi 11 avril au bureau de l’Assemblée nationale une motion de défiance contre le Premier ministre Matata Ponyo. Selon son auteur, la motion aurait recueilli cent trente-sept signatures des députés de la majorité et de l’opposition. Baudouin Mayo affirme que « le pays va mal » et qu’il est nécessaire « de faire partir le gouvernement actuel ». 

Certaines sources parlementaires affirment cependant que plusieurs députés envisageraient déjà de retirer leurs signatures.

Mais l’initiateur de la motion parle d’une seule signature retirée.

« J’ai reçu une lettre de retrait de signature. Une seule. Dès lors qu’une personne aussi responsable qu’un député donne librement sa signature, mais elle est engagée ! Vous ne pouvez pas retirer votre signature à la télévision », indique le député de l’UNC, répondant aux allégations qui font état des élus qui auraient annoncé dans les médias le retrait de leur signature de la motion de défiance.

Le 1er avril dernier, Baudouin Mayo avait annoncé le retrait de la même motion qui n’avait alors recueilli que cent signatures au lieu de cent vingt-cinq comme l’exige la constitution.

L’article 146 de la Constitution indique qu’une motion de défiance contre le gouvernement n’est recevable que si elle est signée par un quart de membres de l’Assemblée nationale. [La chambre basse comprenant cinq cents députés, le quart représente cent vingt-cinq].

L’élu de l’UNC affirme que la motion de défiance contre Matata Ponyo ne lui appartient pas seul, expliquant que les députés sont élus « pour suivre la gestion du pays ».

« C’est notre motion à nous tous, ce n’est pas ma motion à moi seul. Nous sommes là pour suivre la gestion du pays pour dire que ça va ou ça ne va pas. C’est ça la motivation [de la motion]», souligne-t-il, sans donner les détails de sa motion.

Dans son édition du 28 mars, le journal Forum des As avait repris les propos du député Mayo expliquant sa motivation :

« Nous venons des vacances parlementaires. Nous avons trouvé que plus rien ne va à l’intérieur du pays malgré le discours folklorique du Gouvernement. L’insécurité est généralisée à travers le pays. Le social ne marche bien qu’aux yeux du Gouvernement. Le Gouvernement Matata doit des explications claires et nettes. »

RDC : le M23 promet de riposter en cas d’attaque de la brigade d’intervention de la Monusco

$
0
0

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -12H30 PAR : RADIO OKAPI


En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012

Le porte-parole militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Vianney Kazarama, a déclaré à l’AFP ce vendredi 12 avril que son mouvement s’accorde un « droit de riposter » si la future brigade d’intervention de la Monusco l’attaquait. A la fin du mois de mars, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté une résolution créant cette brigade chargée de neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. 

« Nous, comme M23, nous n’avons pas le droit d’attaquer le contingent de l’ONU. Mais s’ils venaient à nous attaquer, nous avons le droit de répondre, de riposter, (…) de nous défendre », a affirmé Vianney Kazarama.

« Tous les déplacés, toutes les catastrophes » qui surviendront en raison du déploiement de la brigade seront de « la responsabilité du gouvernement de Kinshasa et du Conseil de sécurité des Nations Unies », a-t-il prévenu.

Le M23 désapprouve l’envoi de la brigade d’intervention de la Monusco. « Il s’agit de l’option de la guerre que les Nations unies viennent de lever », avait indiqué le chef politique de la rébellion, Bertrand Bisimwa, au lendemain du vote de la résolution des Nations unies.

Au lieu « d’encourager une solution politique, en apportant un appui substantiel aux négociations politiques de Kampala » entre le M23 et Kinshasa, l’Onu choisit « de faire la guerre contre l’un des partenaires pour la paix », avait-il regretté.

La brigade d’intervention de la Monusco sera composée de 3 069 militaires. Elle disposera d’un mandat offensif qui lui permettra de combattre les nombreux groupes armés qui insécurisent l’Est de la RDC.

Créée en mai 2012, la rébellion du M23 est constituée d’anciens militaires de l’armée congolaise issus de l’ancienne rébellion du CNDP.

Ces rebelles réclament l’application de l’accord signé en mars 2009 entre le gouvernement et le CNDP. Cet accord prévoyait notamment d’intégrer les rebelles dans l’armée et la police. Les cadres civils du mouvement devraient être intégrés dans les institutions politiques du pays.

A la fin du mois de novembre, le M23 a occupé la ville de Goma avant de se retirer après avoir obtenu des négociations avec le gouvernement. Ces négociations se tiennent depuis le 9 décembre 2012 à Kampala sous l’égide de la Conférence internationale des Grands Lacs.

RDC : Les rebelles du M23 riposteront si la brigade de l'ONU les attaque

$
0
0

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -13H30 PAR : ARTV-NEWS 

RDC : Les rebelles du M23 riposteront si la brigade de l'ONU les attaque

  Le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, le 21 novembre 2012 à Goma

"Nous, comme M23, nous n'avons pas le droit d'attaquer le contingent de l'ONU. Mais s'ils venaient à nous attaquer, nous avons le droit de répondre, de riposter, (...) de nous défendre", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est, M23 en tête. Cette force devrait compter plus de 2.500 hommes et être formée de trois bataillons d'infanterie, assistés d'une compagnie d'artillerie et d'une compagnie de reconnaissance et de "forces spéciales".

Ainsi renforcée, la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), qui a pour mandat la protection des civils, se voit confier la tâche supplémentaire de "mener des opérations offensives et ciblées" - seule ou avec l'armée congolaise - pour "stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer".

Bertrand Bisimwa, président politique du M23, avait estimé peu après le vote de la résolution que l'ONU venait de lever "l'option de la guerre", au lieu "d'encourager" les pourparlers de paix - laborieux - en cours depuis décembre à Kampala.

"Tous les déplacés, toutes les catastrophes" qui surviendront en raison du déploiement de la brigade dépendront de "la responsabilité du gouvernement de Kinshasa et du Conseil de sécurité des Nations Unies", a prévenu vendredi le lieutenant-colonel Kazarama.

La brigade d'intervention de l'ONU sera composée de troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a annoncé qu'elle serait déployée d'ici "la fin du mois d'avril" mais le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a pour sa part indiqué qu'elle serait "opérationnelle d'ici juillet".


Nord-Kivu : affrontements entre FDLR et miliciens «Aigle rouge » à Lubero, 7 morts

$
0
0

 

Crée le 12-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 12-04-2013 -17H00 PAR : RADIO OKAPI 

 

Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009

Les Maï-Maï du groupe «Aigle rouge» et les rebelles rwandais des FDLR se sont affrontés, dans la nuit de mercredi à jeudi 11 avril, dans la localité de Fungula Macho dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. Le bilan fourni par la société civile locale fait état de sept personnes tuées et un bébé enlevé par les FDLR. Selon des sources policières, le calme est revenu depuis jeudi matin dans cette localité riche en or.

Six miliciens « Aigles rouges » auraient été tués. L’épouse d’un combattant du groupe a également été tuée.

Les sources de la société civile locale, qui ont donné ce bilan, indiquent que le bébé de la femme tuée a été emmené par les FDLR. Ces derniers ont également ravi six armes à leurs victimes. Du côté des FDLR, l’on ne dispose d’aucun bilan, ont souligné les mêmes sources.

Les FDLR auraient attaqué par surprise les Maï-Maï Aigle rouge, la milice commandée par un certains Eric Kambale, alias Aigle rouge. Ce groupe, formé en 2012, opère principalement dans les localités de Fungula Macho,Viyinga et Muhangi.

La société civile a par ailleurs condamné les affrontements récurrents entre groupes armés dans cette région.  Il y a deux mois, des combats avaient opposé les mêmes protagonistes, qui se disputaient le contrôle des carrières d’or à Fungula Macho.

Le commandant de la police dans le territoire de Lubero, le colonel Serushago, a confirmé l’information, ajoutant que plusieurs groupes armés sévissent actuellement dans le territoire de Lubero. Il s’agit notamment de :

Maï-Maï Aigle Rouge

Maï-Maï Jean Luc

Maï-Maï La fontaine

Maï-Maï Simba de Morgan

FDLR

Déclaration pour la fermeture de la cour Pénale internationale : Une injustice érigée en justice par la terreur au service du bourreau

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFROICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -11H30 PAR : LVO

photo presse ecrite

Déclaration pour la fermeture de la cour Pénale internationale : Une injustice érigée en justice par la terreur au service du bourreau

Voici une institution dite « internationale » qui se charge de mettre au pas ou de ramener dans les rangs tous les dirigeants africains qui veulent servir de façon loyale leur pays, c’est-à-dire défendre leur population et la protéger de toutes les convoitises et des agressions extérieures. Lorsque ce dirigeant insiste à vouloir le bien-être de sa population, il est menacé d’abord par une division interne sous la forme d’une rébellion, s’il tente de mettre de l’ordre en matant cette rébellion, voilà que survient la menace du procureur de la cour pénale internationale de le poursuivre pour crime contre l’humanité, génocide, viol, assorti d’un mandat d’arrêt international. C’est le cas de la Côte d’Ivoire avec le transfèrement du Président Laurent Gbagbo à la Haye au mépris des procédures que la C.P.I s’est elle-même données, puisque le pays n’avait  pas ratifié la convention de Rome au moment de son arrestation et de son transfèrement. C’est une fois à la Haye que le parlement ivoirien va ratifier après coup cette convention pour légaliser une situation de forfaiture et comme on dit  «le ridicule ne tue pas », ils ne se sont pas rendu compte qu’en matière pénale les principes de la non rétroactivité et de l’individualisation de la peine sont  les règles, article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ce qui signifie que d’une part,  la procureure doit prouver que c’est le Président Laurent Gbagbo qui a lui-même commis les crimes qu’on lui reproche et d’autre part,  la ratification au forceps du parlement ivoirien ne change en rien la procédure illégale en cours actuellement à la C.P.I dans le cas qui concerne le Président Laurent Gbagbo.


La C.P.I aurait été une juridiction d’équité et de droit que la procédure dirigée contre le Président Laurent Gbagbo aurait été annulée pour vice de forme et manque de preuves  dès la première comparution sans attendre la tragicomédie d’une audience de confirmation où d’infirmation de charges pendant une semaine. Jean Pierre Bemba est jugé à huit clos alors que son procès doit être public, les charges retenues contre lui sont sans fondement parce que la cour elle-même les a requalifiées en reportant la séance à deux mois pour mieux peaufiner un habillage juridique.


Il convient de rappeler que la C.P.I s’est donné une nouvelle mission non prévue dans  ses statuts concernant les élections en Afrique. D’abord le procureur de la cour pénale fait une menace contre le candidat qui a le soutien de sa population, et lorsque ce candidat remporte les élections, la menace est mise à exécution et s’en suit une inculpation et une campagne médiatique, c’est le cas de Uhuru Kenyatta vainqueur des élections en mars 2013. Dans le cas de la Côte d’Ivoire le gagnant des élections a été transféré à la Haye et le perdant ou candidat malheureux a été installé à coups de bombardement par les hélicoptères de la communauté internationale, il s’agit ici de la France.

Quelle est donc la légitimité de la cour pénale internationale dans le cas des Africains ?

La C.P.I n’a aucune légitimité pour juger les Africains, parce qu’il ne faut pas attendre du bourreau de rendre justice à sa victime. L’histoire africaine ne laisse aucune place à la rêverie,  depuis des siècles jusqu’à ce jour l’Europe a commis des crimes et des atrocités qui sont restés impunis et non réparés.

Ces pays ont commis les crimes les plus abominables de l’histoire de l’humanité et ces crimes se sont multipliés depuis le XVI ème siècle, si on prend cette période comme référence pour donner des repères et mieux faire comprendre de quoi il est question. Il  y a eu des génocides et des atrocités aussi avant le XVI ème siècle. Mais il convient de partir du XVIème siècle, parce que c’est la date à partir de laquelle les Européens se sont fixés ou sont arrivés dans les autres continents, Afrique, Asie, Amérique, Australie, et faire ainsi le lien entre cette présence et l’ampleur des  génocides à partir de ce moment.

Il y a eu le génocide des Africains de la Tasmanie par les Anglais, le génocide fait par les  Allemands en  Namibie sur la population Herero en emportant les têtes humaines coupées vers l’Allemagne pour des musées et les collections privées, c’est-à-dire dans des familles Allemandes pour servir de décoration jusqu’à ce jour, parce que selon eux ces têtes constituent des œuvres d’art. Le gouvernement namibien a demandé la restitution des corps afin que ces têtes puissent être enterrées dignement. Les Anglais ont fait la même chose au Zimbabwe (1). Les Espagnols ont poussé encore plus loin la cruauté en en faisant un sport en Amérique du sud : ils creusent des trous et enfoncent les corps des Africains dit Indiens jusqu’aux épaules et ensuite se mettent à jouer aux boules avec le reste des têtes humaines (2). Les Belges se sont érigés en spécialistes des mains coupées au Congo, en Côte d’Ivoire, les Français se sont fait une spécialité de coupeurs de têtes. Jusqu’à ce jour, ces crimes n‘ont toujours pas été jugés et  restent impunis.

Après ces génocides au corps à corps, les Européens sont passés à une vitesse supérieure avec les essais nucléaires dans le Pacifique, en Algérie  et en Australie. Dans ce pays continent qu’est l’Australie les Noirs vivent encore aujourd’hui un calvaire, expropriations de leur terre par les compagnies minières, empoisonnement physique, de l’environnement, et ils sont parqués de force dans des zones non viables. Voici donc un cas de crime contre l’humanité dont la procureure de la Cour Pénale Internationale aurait dû se saisir en faisant des enquêtes sérieuses.

Il est aujourd’hui vital pour le monde africain, au vu de ces siècles de crimes et de ces pratiques d’impunité, de tourner le dos à l’Europe de façon définitive et de se retirer du traité instituant la cour pénale internationale pour les pays qui l’ont déjà ratifié, ceci  afin de mettre fin à cette parodie de justice. Le monde africain n’a rien à attendre de l’Europe. L’Europe n’a aucune légitimité juridique et morale pour servir d’exemple en matière de justice. Le monde africain doit forger ses propres règles juridiques pour juger les crimes et les génocides commis sur son territoire et se donner les moyens financiers de les faire appliquer et respecter. L’histoire et les archives permettent aujourd’hui de connaître avec précision les Etats et les personnes impliquées dans ces massacres.

Dorénavant, il faut faire sien, prendre à son compte, le principe d’imprescriptibilité de crime contre l’humanité pour tous les génocides, en rendant ce principe effectif dans les pays africains. Ce principe d’imprescriptibilité implique que les poursuites pour ces actes ne soient pas limitées dans le temps. Ces tribunaux africains ont compétence pour juger tous les crimes de masse sans limite de durée et sans restriction de saisine pour les ayant droits. Chaque pays africain doit mettre en place ce tribunal et juger en fonction de ses propres références de justice et ceci quelle que soit l’époque à laquelle les crimes et les génocides  furent commis. Ce tribunal doit désigner ses propres experts et historiens pour éclairer les juges sur l’ampleur des évènements et faire des évaluations sur les réparations qui en découlent. Cette justice et ces réparations vont être le point de départ des nouvelles relations avec les pays européens. Ces rapports vont être basés sur le principe de la réparation dans sa globalité, afin de mettre fin à l’impunité et un terme à la mentalité de la compassion. Ces tribunaux nationaux vont aussi mettre fin à l’hérésie qui consiste à faire juger les crimes par les bourreaux à travers leurs descendants bénéficiaires de cette situation d’impunité, ce qui donne lieu à une injustice à répétition.

Signer  la Pétition pour la fermeture de la cour pénale internationaleVoici le lien :http://www.petitions24.net/petition_pour_pour_la_fermeture_de_la_cour_penale_internationale

Fait à Paris le 11 mars 2013.

Thibeaud OBOUConsultant en Stratégie & Expert en OrganisationPrésident de AFRICAINS DU MONDE+33 (0) 6 63 00 93 71www.africainsdumonde.comcontact@africainsdumonde.com

1.  Thibeaud OBOU – L’Universalité africaine face à l’Ingratitude du Monde Européen & Sémite éd. Akofa-Bisola  2013.2.  Rosa Amélia Plumelle-Uribe – La Férocité blanche éd. Albin Michel 2001.

Le M23 dissuade la Tanzanie et l’Afrique du Sud à l’envoi des troupes en RDC

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFROICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H20 PAR :RADIO OKAPI


En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012 

Le Mouvement du 23 mars (M23) ne veut pas de soldats tanzaniens au sein de la brigade d’intervention de la Monusco, décidé par le Conseil de sécurité des Nations unies pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. Après l’Afrique du Sud, le M23 vient de saisir, dans ce sens, les parlementaires tanzaniens. Les rebelles du M23 “se sont toujours imposés face à des forces plus importantes et mieux équipées”, écrit Bertrand Bisimwa, président de la branche politique du M23, dans une lettre au parlement tanzanien, cité par l’AFP, ce samedi 13 avril. 

«La même chose arrivera à la brigade d’intervention si votre sagesse ne parvient pas à (…) arrêter cette dangereuse aventure“, menace Bertrand Bisimwa. “Le M23,  insiste-t-il, invite le parlement et le peuple de Tanzanie à reconsidérer avec attention cette situation et à persuader le gouvernement tanzanien (…) de ne pas envoyer les fils et filles de cette nation noble s’engager dans une guerre absurde.»

Le 3 avril, le mouvement rebelle avait introduit la même requête auprès du parlement sud-africain.

La réponse du porte-parole de l’armée sud-africaine, le général de brigade Xolani Mabanga, ne s’est pas faite attendre: «Nous prenons note [des menaces du M23 et] nous allons nous déployer comme ordonné par le gouvernement, et rien ne va nous en dissuader ou nous faire peur, nous ne sommes pas intimidés».

«L’un de nos devoirs est d’aller en guerre, de faire la guerre et de gagner la guerre», ajoute-il.

Outre la Tanzanie, l’Afrique du Sud et le Malawi doivent fournir des troupes pour le compte de la brigade d’intervention de la Monusco. Les Nations unies ont décidé, le 28 mars, de créer cette brigade pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

Cette force est boudée par le M23. Les responsables politiques et militaires de ce mouvement ont organisé des meetings populaires, appelant les populations des territoires qu’ils occupent à protester contre le déploiement de cette brigade.

RDC: l’UPC de Thomas Lubanga exige la tenue d’un dialogue politique

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFROICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H20 PAR :RADIO OKAPI

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.
L’Union des patriotes congolais (UPC) de Thomas Lubanga Dylo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI) réclame l’organisation d’un dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC) pour tenter de trouver des solutions aux questions sécuritaires et celles liées à la souveraineté nationale. Dans une conférence de presse tenue vendredi 12 avril à Bunia, le président national intérimaire de ce parti, le député John Tinanzabu Zeremani, a décrié l’existence d’une multitude de groupes armés actifs dans l’ensemble du pays. 

Le député John Tinanzabu a soutenu que la RDC est dans l’insécurité de l’est à l’ouest et du nord au sud :

«Je commence par le Sud, où il y a eu les Bakata Katanga qui ont manifesté dernièrement. Ils sont partis planter leurs drapeaux sans qu’on ne tire sur eux dans la ville de Lubumbashi. En Ituri, il y a [le chef milicien]Cobra Matata qui est là. A Aru (Province Orientale), il y a encore des [groupes armés qui viennent] de surgir là bas. Au Nord-Kivu, il y a le fameux M23 qui fait l’actualité. Il y a combien des Maï Maï qui s’appellent de tous les noms ? »

Pour le député John Tinanzabu, le Gouvernement devrait convoquer d’urgence un dialogue politique pour traiter de toutes les questions liées à la souveraineté nationale.

Ce dialogue devrait, selon lui, «permettre à tous les Congolais de contribuer, la majorité comme l’opposition et  la société civile, pour qu’on trouve des solutions aux problèmes de ce pays. C’est notre pays à nous tous. Tout ce qui se passe au Congo, c’est parce qu’il y a eu échec de la réconciliation nationale ».

Ce responsable de l’UPC a souhaité que tous «les Congolais se retrouvent et se parlent. Il faut que le chef de l’Etat prenne ses responsabilités, il avait promis [la tenue des concertations nationales] pourquoi il tergiverse ? C’est ça le questionnement».

La RDC est en proie à l’activisme des groupes armés. Samedi 23 mars, des miliciens sécessionnistes Maï-Maï Bakata Katanga sont entrés à Lubumbashi, capitale du Katanga. Après des accrochages avec les FARDC, ils se sont rendus au bureau local de la Monusco où ils ont déposé leurs armes. Le lendemain, plus de 200 d’entre eux ont été transférés dans la prison militaire de Ndolo à Kinshasa où ils sont, depuis, entendus par l’auditeur militaire.

Dans la Province Orientale, le chef milicien Cobra Matata, leader de la  Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), sème la terreur dans ce district. Il a demandé, mardi 26 mars, d’être amnistié par le chef de l’Etat.

Depuis le mois de mai, la province du Nord-Kivu est constamment sous menace des rebelles du M23, mais aussi d’autres groupes armés locaux et des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Suite à cette situation, les Nations unies ont décidé, le 28 mars, de créer la Brigade d’intervention de la Monusco pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

Cette force est boudée par le M23. Les responsables politiques et militaires de ce mouvement ont organisé des meetings populaires, appelant les populations des territoires qu’ils occupent à protester contre le déploiement de cette brigade.

Vendredi 12 avril, le mouvement rebelle a affirmé qu’il ripostera s’il était attaqué par la Brigade d’intervention des Nations Unies. « Nous n’avons pas le droit d’attaquer le contingent de l’ONU. Mais s’ils venaient à nous attaquer, nous avons le droit de riposter, de nous défendre », a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, cité par l’AFP.

RDC: le bureau de la Ceni se dit habilité à prester jusqu’à l’installation de la prochaine équipe

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFROICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H20 PAR :RADIO OKAPI


Une vue du siège de la Ceni à Kinshasa, ce 28/03/2011. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)  en appellent au «respect de l’indépendance constitutionnelle des institutions» de la République démocratique du congo (RDC), selon des sources proches de la Ceni. Ils réagissent ainsi à la motion débattue, jeudi 11 avril, à l’Assemblée nationale dénonçant les nouvelles nominations jugées «illicites» au sein de la Ceni, alors que le bureau de cette institution est «réputé démissionnaire». 

Le législateur reproche à la Ceni le manque de considération envers l’Assemblée nationale et la violation de la Constitution. Selon le député Joseph Koko Nyang, l’auteur de la motion incidentielle, l’organe délibérant a déjà voté une loi sur la  restructuration de la Ceni.

Koko Nyang a alors dénoncé les nouvelles nominations internes effectuées, « à coup d’argent», par le bureau de la Ceni, pourtant réputé démissionnaire:

«Le bureau de la Ceni se livre à la mise en place de nouvelles équipes et de nouvelles promotions sur toute l’étendue de la République. Pour considérer seulement les coordonnateurs provinciaux, l’ancien directeur de la logistique est affecté aujourd’hui à la ville province de Kinshasa. L’ancien responsable de la province du Maniema est affecté au Kasaï-Oriental. Et au Maniema, on nous envoie celui qui a été responsable des troubles électoraux dans le territoire de Pangi, comme coordonnateur provincial.»

Mais, selon les sources proches de la Ceni, rien ne peut empêcher cette institution de poursuivre son travail de routine. Les dirigeants de cette institution pensent que leur organe «n’est pas sous tutelle» de l’Assemblée nationale.

Si une loi est adoptée, prétendent les mêmes sources, elle n’entre en vigueur qu’après sa promulgation. L’Assemblée nationale a procédé, mercredi 12 décembre 2012, à l’adoption du projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010, portant organisation et fonctionnement de la Ceni. Ce texte a apporté des innovations, notamment l’instauration de deux organes à la tête de cette institution (le bureau et l’assemblée plénière). La présidence de la Ceni est accordée à la société civile.

Mais, cette loi n’a jamais été promulguée par le Chef de l’Etat. Le bureau actuel de la Ceni, qui ne se considère pas démissionnaire, se dit habilité à assumer ses responsabilités administratives et opérationnelles jusqu’à l’installation du prochain bureau.

«C’est le service général de continuité de service public. Il va de soi que les recommandations du Parlement ont suspendu le processus électoral, mais n’empêchent pas la Ceni de continuer son travail de routine», indiquent des sources de l’administration électorale.

Le président Sassou Nguesso, est à Brazzaville depuis hier vendredi à 16 heures après un séjour de 7 jours en France.

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H30 PAR : ARTV NEWS

 

 


SASSOU.jpg
Dès son arrivée à l’aéroport de Maya-Maya, le Président en bon communicateur faisait un point de presse sur son séjour à Paris.

Les journalistes Congolais n'ont pas été tendre encore moins complaisants sur questions posées, entre autre, sur la question des biens mal acquis..

Il a tenu à rendre compte à la population, des engagements pris tant à l'Elysée qu'au MEDEF, chez les patrons français. Un séjour, fructueux d'après le protocole présidentiel.

Par ailleurs, il s'est entretenu avec avec les syndicats des professeurs qui font grève pour des revendications inhérentes à leur métier...

Tout le long de son parcours, de l'aéroport de Maya-Maya au palais présidentiel, la foule d'une manière spontanée s'est amassée sur son passage, avec des chants et cris de joie...Papa aye, nzala ezili
(papa est là point de souffrance, ni faim), Dieu soit loué etc....

Roger BONGOS

RDC : La brigade d'intervention de l'ONU dans l'Est sera forte de 3.069 hommes

$
0
0

 

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H30 PAR : ARTV NEWS

KINSHASA - La brigade d'intervention de l'ONU qui doit être déployée pour combattre les groupes armés actifs dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) comptera 3.069 hommes, a-t-on appris samedi auprès de Mission de la l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

RDC : La brigade d'intervention de l'ONU dans l'Est sera forte de 3.069 hommes

 

© AFP/Archives Roberto Schmidt. Des soldats de l'armée congolaise et des Casques bleus de l'ONU à Goma, en RDC


La brigade comptera "3.069 hommes, c'est le chiffre officiel" a déclaré à l'AFP Madnodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco, chargée de la protection des civils et à laquelle sera intégrée la brigade onusienne.

L'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi doivent fournir des troupes.

"Chaque pays va contribuer à envoyer un bataillon d'infanterie de 850 soldats, ce qui fait 2.550 hommes. Il reste 519. Ces 519 sont répartis en une compagnie d'artillerie, une compagnie de forces spéciales et une compagnie de reconnaissance", a expliqué M. Mounoubai.

Il a précisé que la brigade opèrerait sous le commandement d'un général tanzanien.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est, en tête desquels le Mouvement du 23 mars (M23) - une rébellion que des experts de l'ONU disent soutenus par le Rwanda et l'Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent.

Ainsi renforcée, la Monusco se voit confier la tâche supplémentaire de "mener des opérations offensives et ciblées" - seule ou avec l'armée congolaise - pour "stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer".

Vendredi, le M23 a déclaré à l'AFP qu'il s'accorderait "le droit de riposter" en cas d'attaque de la brigade d'intervention. Il a par ailleurs écrit aux parlements d'Afrique du Sud et de Tanzanie afin qu'ils poussent leur gouvernement à annuler l'envoi de soldats dans l'Est congolais.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, avait annoncé que la brigade serait déployée d'ici "la fin du mois d'avril". De son côté, l'ONU a indiqué que les premières troupes seraient en place d'ici quelques semaines.


L'Angola futur grand, investit 60 millions de dollars pour la construction de centres de commerce ruraux

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H30 PAR : ARTV NEWS

 

LUANDA - Le ministère angolais du Commerce investira environ 6 milliards de kwanzas (60 millions de dollars) au cours de l'année 2013, pour construire des centres de distribution logistique et de commerce dans les régions rurales du pays, a rapporté lundi l'agence de presse officielle Angop.

L'Angola investit 60 millions de dollars pour la construction de centres de commerce ruraux

 

CC BY jlrsousa. Vendeurs d'ananas en Angola

 


Ce plan a été annoncé par la ministre du Commerce Rosa Pacavira lors d'une réunion avec les agriculteurs locaux à l'occasion d'un week-end de tournée dans le district de Matala de la province de Huila, dans le sud du pays.

La ministre a déclaré que le programme de formation rural disposait de fonds mis à disposition par les banques publiques et privées, et en particulier par la Banque angolaise de développement, et que par ailleurs le gouvernement chercherait des agents logistiques ruraux pour servir d'intermédiaires entre les paysans et les commerçants du pays.

La ministre a déclaré que ces agents seraient responsables de l'acheminement des produits agricoles entre les campagnes et les entrepôts communautaires qui doivent être construits dans le cadre du programme pour le commerce rural.

Au cours de sa visite à Matala, située à 180 km environ à l' est de Lubango, la capitale de la province, Rosa Pacavira a pu visiter différents projets et installations agricoles dans le secteur du commerce rural.

Egypte : Le nouveau procès de Hosni Moubarak tourne court

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H30 PAR : ARTV NEWS

 

 

LE CAIRE  - Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court samedi, le juge se récusant de lui-même lors d'une brève audience chaotique où l'ancien homme fort de l'Egyte est apparu sûr de lui et détendu.

Egypte : Le nouveau procès de Hosni Moubarak tourne court

 

© Egyptian TV/AFP -. Capture d'écran de la télévision égyptienne montrant l'ex-président Hosni Moubarak, le 13 avril 2013 à l'ouverture de son nouveau procès au Caire.


Le juge Moustafa Hassan Abdallah, mis en cause pour l'acquittement de dignitaires du régime déchu lors d'un autre procès, s'est déclaré "embarrassé" quelques secondes après une arrivée houleuse dans la salle de la cour criminelle installée à l'école de police en périphérie du Caire.

Il a renvoyé le dossier devant une cour d'appel, qui devra choisir un nouveau tribunal.

M. Moubarak, qui aura 85 ans en mai, a assisté à la scène enfermé dans une cage grillagée, vêtu de blanc et assis sur une civière, le regard caché par des lunettes de soleil. Il a attendu le début de l'audience en bavardant avec ses deux fils, Alaa et Gamal, qui comparaissaient eux aussi.

Renversé en février 2011 par une révolte populaire après 30 ans de pouvoir sans partage et détenu quelques mois plus tard, il devait être jugé pour la mort de près de 850 personnes lors du soulèvement (25 janvier-11 février 2011), et pour corruption.

Lors d'un procès en 2012, il avait été condamné à la prison à perpétuité pour ces mêmes accusations, mais ce verdict a été ensuite annulé à la suite d'appels interjetés par M. Moubarak et le parquet qui réclamait la peine de mort.

Esquissant un petit sourire avant l'arrivée des juges, M. Moubarak a à plusieurs reprises agité la main, semblant saluer l'audience, et, à travers les caméras de télévision, la population égyptienne.

Il est ensuite reparti en ambulance du tribunal, entouré d'un important dispositif de sécurité, puis en hélicoptère pour regagner l'hôpital militaire où il est soigné.

Dans la salle, des avocats des parties civiles ont scandé "le peuple veut l'exécution du président", mettant en cause le président du tribunal.

Le juge Abdallah avait présidé la cour qui avait acquitté en octobre 2012 des figures du régime déchu accusées d'avoir orchestré en février 2011 une attaque de manifestants anti-Moubarak par des hommes de main montés sur des chameaux et des chevaux, un épisode resté célèbre sous le nom de "bataille des chameaux".

"Ce juge et son équipe avaient acquitté tous les inculpés dans l'affaire de la 'bataille des chameaux' et il y a beaucoup de doutes à leur sujet. Cela le disqualifie pour mener ce procès", a lancé un avocat des parties civiles, Amir Salem.

M. Moubarak était présent avec les co-accusés du premier procès -ses deux fils Alaa et Gamal, jugés pour corruption, ainsi que l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens hauts responsables des services de police, mis en cause pour la répression de la révolte.

M. Adli avait été condamné à la prison à vie. En revanche, les six ex-responsables de la police avaient été acquittés, provoquant la fureur de nombreux Egyptiens.

Le premier procès, débuté en août 2011, avait captivé l'Egypte et le monde arabe. L'image de l'ancien chef d'Etat autrefois intouchable et tout-puissant, couché sur une civière dans le box des accusés, avait marqué les esprits.

C'était la première fois qu'un dirigeant arabe renversé par son peuple comparaissait en personne devant un tribunal.

Néanmoins le nouveau procès est éclipsé par l'instabilité, une grande partie des Egyptiens étant plus préoccupés par la crise politique, sécuritaire et économique sévissant dans le pays.

L'Egypte est désormais dirigée par Mohamed Morsi, un président issu des des Frères musulmans, mouvement qui fut la bête noire de M. Moubarak.

La santé de M. Moubarak fait l'objet de nombreuses spéculations, et il avait même été donné pour "cliniquement mort" en 2012 par l'agence officielle Mena.

RDC : Le médecin des femmes violées, Denis Mukwege salue la suspension de 12 militaires

$
0
0

 

KINSHASA  - Le gynécologue congolais Denis Mukwege, réputé dans le monde pour son aide aux femmes violées, a salué vendredi la suspension de douze militaires de l'armée soupçonnés d'être impliqués dans le viol de 126 femmes fin novembre dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

RDC : Le médecin des femmes violées salue la suspension de 12 militaires

 

© AFP/Archives Junior D. Kannah. Le gynécologue congolais Denis Mukwege à Kinshasa, le 12 mars 2013


"Je pense que si ça pouvait se faire à chaque fois qu'il y a des cas comme ça, ou qu'au moins les suspects soient suspendus en attendant que leur sort soit jugé, ça serait une très bonne chose", a déclaré à l'AFP le Dr Denis Mukwege, basé à Bukavu, capitale de la province instable du Sud-Kivu (Est).

Fin novembre, 126 viols ont été commis dans et près de Minova, une localité à 150 kilomètres au nord de Bukavu. Ils ont été perpétrés alors que les soldats loyalistes fuyaient une offensive des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) sur Goma, capitale de la province voisine et elle aussi instable du Nord-Kivu.

Les suspensions sont un "signal très positif" mais des "réactions rapides" systématiques démontreraient aux violeurs "qu'ils ne peuvent pas rester impunis", a insisté le Dr Mukwege, dont l'hôpital à Bukavu a soigné plusieurs femmes violées à Minova.

L'armée a suspendu les commandants et commandants adjoints de deux unités, ainsi que les responsables de huit autres unités, a déclaré jeudi à l'AFP le porte-parole du département des opérations de paix de l'ONU, Kieran Dwyer.

Kinshasa a informé l'ONU de sa décision après que la mission de l'ONU dans le pays (Monusco) lui avait donné une semaine --à compter du 25 mars-- pour prendre des mesures. Un précédent ultimatum posé en février n'avait pas été respecté.

"C'est le signe de l'engagement des autorités congolaises, mais nous avons besoin qu'elles aillent jusqu'au bout et qu'elles fassent en sorte que les responsables de ces crimes odieux rendent des comptes", a souligné Kieran Dwyer.

Tous les militaires suspendus peuvent être désormais traduits devant la justice et des entretiens avec les victimes et les suspects ont déjà commencé, a précisé M. Dwyer, citant le compte-rendu du gouvernement de la RDC.

L'armée de la RDC, qui a fait l'objet de critiques pour sa brutalité à l'encontre des civils et pour sa corruption, est très dépendante de l'aide militaire et de l'équipement de l'ONU dans ses efforts pour contrôler les groupes armés qui sévissent dans l'Est du pays, très riche en ressources naturelles.

Accords de partenariat économique : Enjeu principal du Sommet Afrique-Caraïbes-Pacifique à Malabo

$
0
0

Crée le 13-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 13-04-2013 -14H30 PAR : ARTV NEWS

YAOUNDE  - Dans l'impasse en Afrique centrale, les négociations sur les Accords de partenariat économique (APE) entre les pays du groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) et l'Union européenne (UE) sont perçus comme l'enjeu principal du sommet des dirigeants ACP qui se tient jeudi à vendredi à Malabo en Guinée équatoriale.

Accords de partenariat économique : Enjeu principal du Sommet Afrique-Caraïbes-Pacifique à Malabo

Il est vrai, d'autres sujets de discussions y figurent, mais l'ordre du jour du 7e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement ACP précédé de la 96e session du Conseil des ministres ouvert mardi retient notamment l'attention pour la réflexion axée sur l'"avenir de l'aide au développement et du partenariat avec l'Union européenne, y compris les Accords de partenariat économique".

"C'est très clairement l'objectif de la réunion. Il s'agit d'aboutir à un accord ou à une position commune de part et d'autre, c'est-à-dire de l'ensemble ACP comme de l'ensemble de l'Union européenne qui, de toute façon, est déjà unie sur la question", a analysé à Xinhua le politologue camerounais Firmin Mbala.

Imaginés par l'Union européenne pour rythmer, après les accords précédents de Yaoundé, Lomé et de Cotonou devenus désuets, les relations de coopération entre le Vieux-Continent et ses partenaires traditionnels d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique dans une économie mondiale bousculée par l'apparition de nouveaux acteurs, les APE se heurtent à une forte opposition dans les pays ACP.

LE CAMEROUN SOUS PRESSION

Seul pays d'Afrique centrale à avoir signé un APE dit d'étape ou intérimaire pourtant conditionné pour son application côté camerounais par la conclusion d'un APE régional CEMAC-UE, le Cameroun par exemple est sous pression européenne, l'UE exigeant la ratification avant le 1er janvier 2014 par l'Assemblée nationale (Parlement) camerounaise de l'accord conclu, au risque du retrait des avantages commerciaux sur l'accès au marché européen. Dénoncé par les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (composée en outre du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad), cet accord concerne exclusivement des filières économiques stratégiques camerounaises constituées des bananes, de l'aluminium, du cacao transformé, des fruits frais et des contreplaqués).

Jugés contraires aux règles du commerce mondial édictées par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ces accords destinés à instituer une zone de libre-échange entre l'UE et les ACP ont suscité dans nombre de pays africains une grande levée de boucliers de la part d'organisations de la société civile qui y perçoivent le risque d'une plus grande fragilisation des économies africaines basées essentiellement sur l'exportation de matières premières non transformées.

A ses partenaires surtout africains, l'Union européenne exige principalement une ouverture initiale des marchés à 80% appelée à devenir totale plus tard et l'introduction d'une clause sur la nation la plus favorisée dans l'accord, mais elle rechigne à satisfaire la demande de mesures d'accompagnement pour le développement de ces pays suite à l'ouverture de leurs marchés. "L'Union européenne, elle, a donné un accès total, 100%. Nous demandons seulement que dans le cas où il y a un accord avec autre partenaire, qu'on puisse voir quel est le niveau de concession donné par le Cameroun et quel est le niveau de concession donné par le partenaire, pour voir si jamais il y a eu une concession supérieure du Cameroun à l'autre partenaire", laissait entendre lors d'une visite en 2011 à Yaoundé, Sandra Gallina, chargée d'unité APE à la direction générale du commerce de la Commission européenne à Bruxelles en Belgique.

PARTENAIRE FAIBLE

"L'APE (Afrique centrale-Union européenne, c'est un accord entre une zone extrêmement développée et une zone dans laquelle on trouve au moins 5 pays PMA pays les moins avancés, NDLR). Nous sommes dans des configurations de déséquilibre total", observait cependant le directeur du marché commun à la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), Carlos Bonfim.

"Nos capacités productives et d'offre sont tellement limitées que nous ne pouvons pas tirer de vrais avantages qu'offre l'ouverture du marché de l'Union européenne pour nos pays. Quand on voit ce que l'Union européenne met sur la table comme possibilité d'accompagnement, ça ne représente pas grand-chose". L'UE a alloué en 2010 une aide de 150 millions d'euros en faveur du Programme indicatif régional (PIR) de l'Afrique centrale. Ces fonds se répartissent entre 15 millions d'euros pour l'appui au processus de paix et de sécurité, 30 millions pour l'environnement et 97 millions pour le renforcement des capacités institutionnelles.

De l'avis de Bonfim, "l'APE ne peut pas être un APE juste si le partenaire le plus faible n'est pas soutenu par le partenaire qui a beaucoup plus de moyens". Selon lui, le Gabon par exemple, où est basée la CEEAC, "perd plus de 45 milliards de CFA (90 millions USD) par an dans l'exportation de bois contreplaqués sur le marché européen. Mais, ils ont dit que s'ils signaient l'APE intérimaire, ils allaient perdre trois ou quatre fois plus".

 Au Cameroun, le Document de stratégie pour la croissance et l'emploi adopté par le gouvernement en 2009 a évalué dans une simulation de l'impact de l'APE sans la mise en œuvre de son volet développement et mise à niveau des entreprises locales, à 547,7 milliards de FCFA (1,095 milliard USD) les pertes cumulées de recettes non pétrolières sur la période 2010-2020, dont 459,6 milliards (919, 2 millions USD) entre 2015 et 2020. "Ce gap représenterait en moyenne 0,4% du PIB (produit intérieur brut) sur cette dernière période. Cette situation aggraverait le besoin de financement qui passerait de 216,3 milliards (432,6 millions USD) en 2010 à 1.167,5 milliards (2,335 milliards USD) en 2020", poursuit le document.

PROMOUVOIR LE REGIONALISME

Pour Firmin Mbala, à travers les APE, "l'Europe veut promouvoir le régionalisme, puisqu'elle privilégie les accords régionaux. Le résultat, c'est qu'ils ont même une tendance à affaiblir les ensembles sous-régionaux. Si on ne prend que la CEMAC, il a été impossible de signer un accord avec la CEMAC parce que les objectifs et les tailles des économies sont différents".

 "L'Europe fait valoir que ce serait à l'avantage de l'Afrique, mais on n'est pas obligé de la croire. Ils ont pour cela quand même un certain nombre d'arguments qui sont défendables. Le premier, c'est celui qui consiste à dire que depuis les accords de Lomé qui dataient de 1975, les accords de Cotonou qui ont été signé en 2000 et qui ont vocation à courir jusqu'en 2020, il n'y a pas eu de progrès significatifs", nuance toutefois l'universitaire. Il note par ailleurs que "l'aide au développement de l'Union européenne n'a pas non plus débouché sur des progrès significatifs. Au contraire, la part de l'Afrique dans le commerce mondial a baissé ; le commerce intra-régional en Afrique a lui-même baissé. Et puis, il faut toujours se dire que l'Union européenne dont le modèle est célébré ces jours-ci via le prix Nobel de la paix est un modèle atypique mais qui est fier de lui-même. Donc, il veut faire des émules à travers le monde". A Malabo, le ministre camerounais de l'Economie Emmanuel Nganou Djoumessi, président du Conseil des ministres ACP, s'est réjoui de la finalisation des discussions avec la partie européenne "pour la mise en place effective de mesures d'accompagnement pour la banane". D'après lui, ce sont des mesures que l'UE "entend prendre en direction des pays ACP pour les aider à produire davantage et à commercialiser la banane". Mais, une aide de 190 millions d'euros accordée par l'UE au profit de cette même filière en 2009 attend toujours son déblocage.

Province Orientale: une maladie tue 350 chèvres et porcs en moins de deux semaines à Isangi

$
0
0

Crée le 14-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 14-04-2013 -13H20 PAR : RADIO OKAPI

Des vendeurs de chèvres le 14/05/2012 au marché Mariano à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’Organisation des éleveurs d’Isangi a déploré, vendredi 12 avril, la mort de plus de 350 chèvres et porcs, en moins de deux semaines, dans ce territoire situé à 125 km de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Cette structure citoyenne a livré cette information lors d’une réunion d’évaluation de la situation des maladies des bêtes domestiques, organisée par la Caritas du diocèse d’Isangi.
L’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage confirme cette information et indique que cinq cents autres bêtes sont décédées, en mars dernier, au chef-lieu du territoire d’Isangi et dans les chefferies de Kombe, Liutua et autres.

Des sources locales indiquent que les éleveurs d’Isangi connaissent cette situation depuis plus de six mois et la plupart d’entre eux parlent de la diarrhée et de toux comme signes de cette maladie non autrement identifiée.

Pour lutter contre les maladies de bêtes à Isangi, la caritas a dernièrement ouvert une pharmacie vétérinaire.

Selon la directrice de Caritas à Isangi, sœur Marie-Madeleine Bofoe, cette pharmacie va permettre d’offrir les soins aux animaux malades.
La Sr Marie-Madeleine Bofoe a également indiqué que ses agents travailleront avec les techniciens de l’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage pour traiter les animaux et vacciner ceux qui ne sont pas encore contaminés.

La Caritas attend également éduquer la population sur la manière de bien élever les chèvres et les porcs pour éviter les maladies.
Il s’agit notamment de garder les bêtes dans l’enclos, de garder les installations propres et de les faire vacciner régulièrement.
Selon l’Inspection territoriale de l’Agriculture, Pêche et Elevage, la divagation des animaux est l’une des causes de la propagation rapide de la maladie et du nombre élevé de décès.

En juin dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avait mobilisé une aide d’urgence en faveur de la RDC afin d’enrayer la propagation rapide de la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virulente qui s’attaque aux caprins et aux ovins.

«La maladie menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais pourrait également se diffuser aux pays d’Afrique australe qui n’ont jamais été en contact avec le fléau», avait affirmé la Direction nationale de la production et de la santé animales de la RDC.

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live