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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Equateur: carence de juges au tribunal de grande instance de Lisala

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI 


 

Prestation serment des magistrat congolais

Le président du tribunal de grande instance de Lisala (Equateur) est le seul magistrat de cette juridiction depuis plus de deux ans. Or celui-ci est en séjour à Kinshasa depuis plus de deux semaines pour des raisons médicales. Les défenseurs des droits de l’homme de ce coin déplorent le manque de magistrat qui paralyse le TGI/Lisala tant en ce qui concerne les affaires pénales que civiles. Le premier président de la Cour d’appel de Mbandaka a annoncé qu’un juge du Tribunal de paix de Bumba est momentanément affecté au TGI de Lisala (district de la Mongala) pour pallier à la situation. 

A cause de cette carence de magistrat, les prévenus traînent en détention à la prison sans être jugés, et plusieurs dossiers restent en suspens.

Par conséquent, beaucoup de cas de viol sont actuellement traités à l’amiable au lieu d’être portés en justice, surtout dans les localités environnantes de Lisala. Une situation que déplorent les activistes des droits de l’homme de ce territoire .

Le premier président de la Cour d’appel de Mbandaka, Nkiele  Makemo, reconnaît ce problème. Il affirme que plusieurs rapports ont été adressés à sa  hiérarchie qui n’a pas encore répondu à cette requête.

Entre temps, un juge du Tribunal de paix de Bumba a momentanément été affecté au TGI/Lisala. Il rejoindra son lieu d’affectation la semaine prochaine. Mais il ne pourra traiter que des affaires civiles puisqu’il travaillera seul.

De nouveaux juges ne pourront être affectés à Lisala qu’après l’assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature, prévue du 21 au 30 avril, ajoute le Premier président de la Cour d’appel de Mbandaka. Car les affectations dépendent de cette instance.


Nord-Kivu: des hommes armés enlèvent 30 personnes à Mamundioma

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI

Jeunes homme armées dans le Nord-Kivu.

Des hommes armés non identifiés ont kidnappé, vendredi 19 avril, trente personnes (hommes et femmes) dans la localité de Mamundioma, à une cinquantaine des kilomètres au Nord-Est de la ville de Beni (Nord Kivu). La société civile locale affirme que l’infirmier-titulaire du dispensaire de Mamundioma figure parmi les personnes enlevées et amenées vers une destination inconnue.

De son côté, le président de la société civile de Beni, Teddy Kataliko, confirme l’information mais il dit poursuivre encore des enquêtes pour déterminer le nombre exact des personnes kidnappées.

Ayant des troupes dans cette contrée, le commandant du Mouvement pour la restauration de la démocratie au Congo (MRDC), général autoproclamé Hilaire Kombi dit ne pas être impliqué dans ces enlèvements.

Ce chef milicien accuse par contre un autre groupe armé proche de la rébellion du M23 et actif à Kamango, localité voisine de Mamundioma, d’être auteur de cet enlèvement.

Les responsables militaires du premier secteur des Forces armées de la RDC (FARDC) affirme être à la poursuite de ces assaillants.

On rappelle qu’en janvier dernier, les miliciens ADF-Nalu avaient enlevé, dans cette contrée, huit personnes qui extrayaient de l’huile de palme dans le champ.

En 2012, d’autres cas d’enlèvements avaient déjà été rapportés par la société civile de Beni notamment celui de trois prêtres dans un couvent de Mbau.

Le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, avait indiqué que ces enlèvements à répétition sont la conséquence de l’échec des opérations Ruwenzori menées contre les groupes armés actifs au Nord de la province du Nord-Kivu notamment les ADF/Nalu.

Nord-Kivu: les députés provinciaux appelés à s’impliquer dans la mobilisation des fonds pour la santé

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Crée le 21-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 21-04-2013 -14H20 PAR : RADIO OKAPI


Femmes victimes de viol à Goma/RDCongo, 27 April 2006. AFP PHOTO/JOSE CENDON
Le médecin inspecteur provincial du Nord-Kivu, Dr Dominique Baabo, a sollicité, vendredi 19 avril, l’implication des députés provinciaux dans la mobilisation des ressources financières pour le secteur de la santé dans cette province. Ce secteur, selon lui, connaît beaucoup de problèmes liés à l’insécurité entretenue par l’activisme des groupes armés. Cet appel intervient en prélude à la célébration de la 3e semaine africaine de vaccination, le 22 avril.

Le plaidoyer fait par le médecin inspecteur provincial à l’assemble provinciale visait à impliquer les élus, d’une part, dans la mobilisation des ressources pour le secteur de la santé, et d’autre part, dans la sensibilisation et la mobilisation des ressources supplémentaires en faveur de la vaccination.

«Nous avons sollicité auprès de députés un financement, qui s’élève autour de 137 000 dollars américains, essentiellement pour la chaine de froid [...] et pour le transport des instants : vaccins et tout le matériel utilisé pour la vaccination», a précisé Dr Dominique Baabo.

Il a, cependant, déploré que des fonds programmés par l’exécutif provincial, l’année dernière, n’eussent pas été décaissés au profit du secteur de la santé. Dr Dominique Baabo a voulu attirer l’attention des élus:

«Nous avons estimé qu’ils (députés provinciaux) soient non seulement informés de difficultés que nous avons, mais qu’ils [sachent] aussi qu’il y a [maintenant] des ressources proposées par le gouvernement [provincial] pour que –  lors de l’analyse du budget – ils n’oublient pas que dans le secteur de la santé il y a encore beaucoup de besoins  et que ces ressources promises par le gouvernement sont les bienvenues

Le gouvernement provincial a retenu pour son budget 2013, 7 million de dollars pour le secteur de la santé.

Parmi les problèmes que connaît ce secteur figure la vaccination de routine, qui n’a pas pu être effectuée par le Programme élargi de vaccination (Pev) dans certaines parties de la province, à cause de l’insécurité. A cela s’ajoute, la reconstruction des infrastructures sanitaires détruites lors des affrontements armés qui sont récurrents dans cette province en proie à des groupes armés tant nationaux qu’étrangers.

L’hypothèse de l’attentat sous “fausse-bannière” fait partie des médias de masse en ce qui concerne les attentats du marathon de Boston

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Crée le 21-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 21-04-2013 -13H50 PAR : ALTERINFO

 

 

Attentat de Boston: Du jamais vu !…Les médias de masse envisagent la possibilité d’un attentat fausse-bannière !
Le 11 Septembre 2001, les médias américains ont commencé à chanter le mantra “Ben Laden” à l’unisson presque dès le moment même où les attaques furent rapportées. La possibilité que des initiés au sein du gouvernement américain, aient pu orchestrer ces attaques afin de faire porter le chapeau aux musulmans et de déclencher des guerres contre des pays musulmans et prendre le controle absolu de la société, ne fut jamais mentionné.

Les déclarations répétées de Ben Laden qui déploraient les attaques du 11 Septembre et les considéraient comme anti-musulmanes, suspectant que des supporteurs américains d’Israël étaient derrière ces attaques, ont échoué à pénétrer la bulle des médias corporatistes. Lorsque le FBI a définitivement déclaré que Ben Laden “n’était pas recherché pour les attentats du 11 Septembre”, parce qu’il n’y avait aucune “preuve solide” de son implication, les médias ont totalement occulté cette déclaration.

Mais après les attentats à la bombe du 16 Avril 2013, même les médias du monopole corporatiste ne purent plus ignorer la possibilité d’une attaque fausse-bannière. Le branche information de Yahoo! en ligne demanda “Qui est derrière l’attentat de Boston ?” et offrit 4 théories: 1) des djihadistes islamistes, 2) des milices type extrême-droite, 3) le gouvernement, 4) un loup solitaire psychopathe.

1, 2 et 4, bien sûr sont les suspects usuels. Mais inclure en 3) … le “gouvernement” sur la liste des suspects est sans précédent pour un organe des médias dit de masse, rapportant sur un incident de terrorisme domestique.

La proéminence croissante de l’hypothèse de l’attentat fausse-bannière a été soulignée au gouverneur du Massachussetts Deval Patrick lors de la conférence de presse juste après les attentats. La première question pour le gouverneur Patrick fut posée par le correspondant du média alternatif InfoWars Dan Bidondi, qui demanda si les explosions étaient “des attentats fausse-bannière mis en scène afin de nous retirer nos libertés civiles”. Le gouverneur Patrick bien sûr répondit: “Non!… question suivante”.

Même le magazine néo-conservaeur Atlantic Monthly, associé avec des noms tels que Goldberg et Hitchens, a dû se fendre d’un article intitulé: “Qu’est-ce qu’une attaque fausse-bannière et qu’est-ce que l’attentat de Boston a à voir avec cela ?” De manière incroyable, l’article du magazine disait que oui, il y a des précédents historiques afin de pouvoir regarder l’attentat de Boston comme étant une attaque fausse-bannière. L’auteur, Philip Bump, admettait même: “Si ces attaques avaient été des attaques fausse-bannière, le gouverneur Patrick aurait répondu ‘non’ à la question de toute façon.”

Qu’est-ce qui a donc changé depuis 2001 pour amener le scenario de l’attaque fausse-bannière sous les feux de la rampe ?

Réponse courte et simple: Le mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre. Durant la dernière décennie, des millions d’activistes ont travaillé d’arrache-pied pour éveiller le public américain et mondial sur l’évidence que les attaques du 11 Septembre 2001 furent l’équivalent américain de l’incendie du Reichstag allemand. Des sondages ont montré que 36 % des Américains, soient environ quelques 100 millions de personnes, pensent qu’il est probable que le 11 Septembre ait été perpétré depuis l’intérieur du gouvernement. La plupart de ces chercheurs de vérité sont des scientifiques accomplis et réputés, des ingénieurs, des militaires et des officiers de renseignement ainsi que d’autres experts. Vous pouvez en rencontrer quelques uns sur Patriotsquestion911.com et AE911Truth.org.

Depuis que les médias corporatistes et les pseudo-médias alternatifs financés par les grandes fondations, ont refusé de rapporter les faits au sujet des attentats du 11 Septembre, environ 100 millions d’Américains considèrent les grosses pointures des médias comme des menteurs. Même parmi les quelques 200 millions d’Américains qui ne sont pas en première ligne des sceptiques, le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond et que les médias et les politiciens mentent est très répandu. Une récente recherche Pew, par exemple, a montré que la confiance des Américains dans le gouvernement est tombée au plus bas historiquement: moins d’un tiers des Américains font confiance au gouvernement alors que plus des deux tiers ne lui font pas confiance.

Alors que les gens perdent la foi en leur gouvernement et que les médias corporatistes s’effondrent dans une banqueroute intellectuelle et morale, un nouveau média indépendant a jailli de l’internet. L’empire médiatique d’Alex Jones, qui pousse l’hypothèse de la fausse-bannière aussi loin qu’elle puisse être poussée, atteint maintenant de l’ordre de 5 à 10 millions de personnes par jour. Jeff Rense, Mike Adams, Mike Rivero, Veterans Today, American Free Press et les réseaux de presse étrangers de langue anglaise Russia Today (Russie) et Press TV (Iran), touchent également de larges audiences d’influence avec des rapports honnêtes d’information au sujet des évènements fausse-bannière.

Aujourd’hui, ce n’est plus juste quelques intellectuels marginaux qui pensent “fausse-bannière” quand ils entendent un rapport sur un attentat domestique. Des millions de gens partagent leurs suspicions au sujet des attentats à la bombe de Boston sur Twitter, Facebook, la blogosphère et le média internet en général.

Ont-ils raison ?

Bien qu’il soit encore trop tôt pour le dire de manière sûre, l’attentat de Boston possède la caractéristique la plus importante d’une opération fausse-bannière: un entraînement anti-terroriste se déroulait simultanément pendant l’attaque réelle. Comme Webster Tarpley l’a très bien expliqué dans son livre: “11 Septembre la terreur synthétique fabriquée aux Etats-Unis”, des attaques fausse-bannière telles celles du 11 Septembre et du 7 Juillet 2005 à Londres, sont créées comme des “simulations”, des “entraînements” qui soudainement se déroulent vraiment. Ceci permet aux membres intérieurs de planifier et d’exécuter les attaques sous la couverture d’un entraînement, avec “la méchante équipe B” qui perpétue l’attaque pour de vrai, attaque qui était supposée être feinte.

Le 11 Septembre 2001 a été précédememnt nommé comme la plus grosse opération spéciale, et de loin, de l’histoire des Etats-Unis, avec au total 46 exercices d’entraînement pré-planifiés ce jour là, incluant des simulations réelles d’avions s’encastrant dans les bâtiments, donnant ainsi la parfaite couverture aux véritables attaques planifiées de l’intérieur (tapez sur le moteur de recherche de votre choix “Tarpley 46 drills of 9/11” pour plus de détails.)

Le 7 Juillet 2005 à Londres, des exercices anti-terroristes avaient lieu aux mêmes endroits où les bombes explosèrent. Peter Power, le plus gros consultant anti-terrorisme du Royaume-Uni, admit en direct à la télévision que toutes les bombes qui ont dévastées Londres ce jour ont explosé aux mêmes heures et mêmes endroits que les exercices programmés le prévoyaient.

L’attentat de Boston fut-il un exercice qui fut réalisé pour de vrai ?

Mobile, Alabama TV station Local TV 15 rapporta:

Le coach de cross country de l’université de Mobile, qui était près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston lorsqu’une série d’explosion se produisit, a dit qu’il pensait que cela était bizarre car il y avait des chiens sniffeurs anti-bombes sur les lignes de départ et d’arrivée.

“Ils faisaient des annonces non-stop au haut-parleur disant que cela n’était qu’un exercice et qu’il ne fallait pas s’inquiéter”, a dit l’entraineur Ali Stevenson à la TV local 15. “On aurait dit qu’il y avait comme une sorte de menace, mais ils continuaient à nous dire que ce n’était qu’un exercice”.

A 12:53 de l’après-midi, heure locale, le journal du Boston Globe twittait: “Déclaration officielle: Il va y avoir une explosion contrôlée en face de la bibliothèque dans la minute qui suit, ceci fait partie des activités de la brigade de déminage”.

Puis presque deux heures plus tard, à 14:50, des bombes explosaient près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston, tuant trois personnes en blessant plus de 100 autres.

Juste une coincidence ? Peut-être. Mais alors que les plus grosses “attaques terroristes” de l’histoire récente des Etats-Unis, incluant les deux attentats du WTC et l’attentat à la bombe d’Oklahoma City, ont été des attaques perpétrés depuis l’intérieur du système et aussi alors que pratiquement tous les “complots terroristes” découverts sur le sol états-unien depuis le 11 Septembre ont été créés, facilités par le FBI, nous avons tous les droits d’être suspicieux.

Les attentats à la bombe n’ont qu’un bénéficiaire: les gouvernements et les familles immensément riches qui les possèdent.

Comme Vincent Vinciguerra, un des perpétrateurs des attaques terroristes de l‘opération Gladio l’avait expliqué: “Nous devions attaquer des civils, des gens, femmes, enfants, des innocents, des gens inconnus, sans aucune connexion avec le jeu politique. La raison était fort simple: pour forcer le public à se tourner vers l’État pour demander plus de sécurité.”

Quelque soit la vérité derrière l’attentat de Boston, il semble que l’hypothèse de l’attaque fausse-bannière ait fini par infiltrer le discours des médias de masse. Et cela ne changera pas… du moins pas tant que le 11 Septembre et les autres crimes faux-drapeau aient été résolus et des mesures effectives instituées pour protéger le public contre l’agression de la terreur fausse-bannière.

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2013/04/17/298720/falseflag-meme-surrounds-boston-blasts/

http://resistance71.wordpress.com/2013/04/17/attentat-de-boston-du-jamais-vu-les-medias-de-masse-envisagent-la-possibilite-dun-attentat-fausse-banniere/ http://resistance71.wordpress.com/2013/04/17/attentat-de-boston-du-jamais-vu-les-medias-de-masse-envisagent-la-possibilite-dun-attentat-fausse-banniere/

Affaire Sarko et Kadhafi : Révisez vos connaissances sur le feuilleton Takieddine – Libye

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Crée le 21-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 21-04-2013 -13H50 PAR : ARTV NEWS

Révisez vos connaissances sur le feuilleton Takieddine – Libye
Nouvel épisode dans le feuilleton des aventures de Takieddine, le héros faisandé du clan Sarko, en Libye. Hier vendredi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire  pour « corruption active et passive », « trafic d'influence », « faux et usage de faux », «abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits ». Guéant a de suite protesté en expliquant que c’était une manœuvre car Sarko est redevenu en tête des sondages. Trop drôle… Dis , Guéant, pourquoi tu tousses ?

Nous avons découvert le sympathique et entreprenant Takieddine pour son rôle dans les contrats Agosta de vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Une très mauvaise opération, déconseillée par tous les services, mais conduite sous la signature de Balladur alors premier ministre, et ayant donné lieu à d’importantes commissions pour les intermédiaires pakistanais. La justice enquête sur des rétro-commissions, illégales.
Le gros soupçon, c’est que le marché a été conclu pour que ces rétro-commissions financent la campagne de Balladur en 1995. Balladur, qui se présentait contre Chirac, n’avait l’argent du RPR, et comme les comptes de sa campagne laissent apparaitre de gros apports en liquide, les questions finissent par se préciser. Un jour, viendront les réponses, devant un tribunal.
Des photos publiées depuis montrent les belles vacances de Takieddine avec Hortefeux, Copé, et Gaubert. C'est clairement dans le clan du RPR opposé à Chirac.
Vient votre nouveau feuilleton, avec pour décor la Libye.
Première période 2005 et 2007
A cette époque, Guéant est directeur de cabinet de Sarko, alors ministre de l'Intérieur, qui se prépare aux présidentielles, et n’est pas sûr de pouvoir compter sur l’UMP. Or, une campagne électorale, ça coûte des sous…
Cette période a été celle d’une activité intense entre le ministère de l’Intérieur et les dirigeants libyens, attestée par de nombreux documents publiés par Mediapart, avec des lettres signées par Sarkozy ou Guéant. La Libye était alors très isolée, et des pourparlers sont engagés pour « établir une coopération sérieuse dans tous les domaines de la sécurité ». Dans les courriers, on parle « sécurité » et « contrats », et Takieddine est à la manoeuvre.
En cause notamment, un gros marché de surveillance des frontières par la Sagem, mais Chirac casse l’affaire au profit de Dassault, puis pour la surveillance électronique qui sera obtenue par la société française i2e, devenue Amesys, ou la fabrication de passeports et de cartes d'identité biométriques, avec la société Sagem. Il y a encore un contrat est signé pour 33 millions d'euros avec la marine libyenne pour i2e, avec une commission de 4,5 millions pour Takieddine...
Guéant le dir’ cab est en première ligne, et comme les courriers montrent une implication pour aider Takieddine, on se pose les questions des contreparties éventuelles.
Sarko-Balladur.jpg
De 2007 à 2011 : Kadhafi, mon ami
Après la victoire de Sarko, la Libye se retrouve vite au menu, avec un engouement pour libérer les infirmières bulgares, par l’implication de Guéant et de Cecilia Attias, alors Mme la présidente… qui remplace les diplomates. Une action très intéressée, car il s'agit de sortir la Libye de l'isolement. 
Suite à ce cirque, est créée une commission parlementaire, et Guéant affirme : « Il n'y a eu aucune contrepartie, je l'ai déjà dit et je le répète: la France n'a pas déboursé un centime ; la France n'a pas conclu le moindre contrat pendant les discussions sur la libération des infirmières et du médecin ; la France n'a pas échangé leur élargissement contre des perspectives de coopération supplémentaires. »
Problème. Les courriers depuis publiés par Mediapart montrent un Takieddine frétillant devant les belles affaires qui vont se concrétiser, et on trouve un courrier du 20 juillet par lequel Guéant annonce l'intention de la France de « renforcer sa coopération bilatérale, dans le domaine du développement technologique, du nucléaire civil, de la défense et de la formation avec la Libye ». De fait, de nombreux documents montrent l’importance du business brassé par Takieddine, jamais loin de Guéant.
Fin 2007, c’est la visite de Kadhafi en France,  avec tous les honneurs fin 2007.
Mars 2011 : la guerre
Depuis début 2011,  Sarko excité par BHL, fait monter la pression sur la Libye, pour se faire pardonner son soutien à Ben Ali et Moubarrak, et se préparer une suite plus tranquille avec un leader docile. 
Le 4 mars 2011, Takieddine fait un voyage en Libye avec des journalistes du JDD pour une interview de Kadhafi. Quelque jours plus tot, Saïf Al-Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi, avait accusé sur Euronews : « Il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale ».
Takieddine explique au juge d’instruction  s’être fait confirmer le propos et avoir râlé parce qu’il n’était pas dans le coup : « Saïf Al-Islam, que j'ai rencontré lors de ma dernière visite en Libye, le 4 mars 2011, m'a répondu 'oui' à la question : 'Ce que vous avez déclaré à la télévision au sujet du financement de la campagne de M. Sarkozy en 2007, est-ce vrai ?' Je lui ai demandé comment cela avait été possible sans que j'aie été mis au courant, alors qu'il savait très bien que j'étais tout le temps entre les deux. Il m'a expliqué que cela faisait partie des affaires réservées qui ne me concernaient pas. Le montant n'est pas évoqué ».
Le 5 mars, à son retour à l'aéroport du Bourget, Takieddine se fait arrêter et il est porteur de 1,5 million d’euros en liquide. Il explique au juge Van Ruymbeke : « Je suis convaincu que j'ai fait l'objet de cette interpellation et d'une fouille corporelle par le fait que M. Guéant était persuadé que je détenais des preuves de ce financement, à savoir les éléments dont Saïf avait fait état dans ses déclarations. Depuis je n'ai plus eu le moindre contact avec M. Guéant ». Takieddine explique que l’argent lui a été remis pour des retards de commissions, mais cet argent peu aussi très bien venir de l’Etat ou de ses filiales.
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La procédure
Le 29 novembre 2012, le parquet de Paris confie aux juges Van Ruymbeke et Roger Le Loire une information judiciaire portant sur ce 1,5 million d'euros en espèces pour « manquement à l'obligation déclarative, blanchiment, corruption, recel et complicité de ces délits ».
En cinq mois, les juges ont récupéré de nombreux documents, et c’est bien tout le problème. Plusieurs anciens responsables libyens affirment avoir des déclarations à faire sur ces histories de financement, mais la plupart sont détenus en Libye. Avec Takieddine qui ment plus vite que son ombre et le liquide, c’est pas facile d’avancer. Mais quand il y a des courriers, des contrats et qu’on a récupéré un max de liquide, ça change tout. Depuis vendredi, c’est donc un nouveau volet : « corruption active et passive », « trafic d'influence », « faux et usage de faux », «abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits ».  
Il s’est passé beaucoup de choses entre 2005 et 2011. Takieddine brassait de grosses affaires et on va beaucoup en apprendre sur les mœurs commerciaux dans le secteur du pétrole des armes et de la surveillance électronique. Mais on cherchera à savoir si Guéant et Sarko se sont démenés dans la réalisation de ces contrats seulement pour que Takieddine fasse de belles affaires, ou s’il y avait d’autres motifs.   
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Une politique étrangère juste et généreuse

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

A peine 28% du réseau africain bitumé, les circuits transafricains au centre des préoccupations

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Crée le 21-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 21-04-2013 -13H50 PAR : ARTV NEWS

YAOUNDE  -- Du Caire en Egypte au Cap en Afrique du Sud, de N'Djamena au Tchad à Djibouti, de Lagos au Nigeria à Mombassa au Kenya ou encore de Beira au Mozambique à Lobito au Congo, l'Afrique a initié depuis les indépendances un vaste programme de construction de routes dites transafricaines qui aujourd'hui cherche à s'accélérer au profit de l'intégration économique continentale.

A peine 28% du réseau africain bitumé, les circuits transafricains au centre des préoccupations

 

CC BY Chris 73. Problème transport en Tanzanie


D'après les estimations, les principales routes du réseau routier africain s'établissent à une longueur totale de 31.423 km auxquels s'ajoutent 45.832 km de voies de raccordement, représentant environ 90% des transports des passagers et des marchandises. Une très faible proportion (environ 28%) de ces routes est bitumée.

L'Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (AGEPAR) qui s'est réunie du 16 au 19 avril à Yaoundé sous le thème « développement des routes transafricaines : état des lieux, stratégies et perspectives », estime que la densité de ce réseau routier est la plus faible au monde : 7 km pour 100 km2, contre 12 km en Amérique latine et 18 km en Asie.

Entrepris au lendemain des indépendances, notamment depuis la création en 1963 de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ancêtre de l'Union africaine (UA) qui sera commémorée par un sommet spécial des dirigeants du continent en mai à Addis-Abeba en Ethiopie, ce chantier mobilise aujourd'hui pour son accélération afin de rattraper le retard causé par une évolution lente de son exécution.

CINQ PROJETS PRINCIPAUX EN COURS

Une des priorités du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'UA, le réseau routier transafricain comprend neuf grandes sections : Le Caire-Dakar, Alger-Lagos, Tripoli-Windhoek, Le Caire-Gaborone, Dakar-N'Djamena, N'Djamena-Djibouti, Lagos-Dakar, Lagos-Mombasa et Beira-Lobito.

Une analyse publiée par l'AGEPAR révèle que 33% de ces routes sont non bitumés, 16% sont bitumés mais en mauvais état et seuls 38% sont bitumés et relativement en bon état.

Avec le concours de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), cinq projets principaux de corridors sont en cours d'exécution : la route transsaharienne qui côtoie la Méditerranée partant du Caire jusqu'à Dakar, la route transafricaine Mombasa-Lagos, la route transsahélienne Dakar- N'Djamena, la route côtière Lagos-Nouakchott et l'axe routier ouest-africain Le Caire-Gaborone.

« Globalement, on peut situer le taux de réalisation autour de 15% de routes qui restent, c'est-à-dire 85% de taux de réalisation. Mais ça dépend surtout des régions. Parce qu'en Afrique du Nord il leur reste seulement 1% à construire en ce qui concerne les routes transafricaines », a fait savoir dans un entretien à Xinhua Patrice Ngiema Essono, chef de file des délégués du Cameroun à l'AGEPAR.

En Afrique de l'Ouest, les progrès sont aussi notables, avec un taux de 9% de tronçons encore à construire. Ce résultat est à l'opposé de l'évolution du programme en Afrique centrale, région réputée la moins économiquement intégrée du continent, « où il nous reste encore 65%, ça veut dire que nous n'avons fait que 35% de travaux », note Ngiema Essono.

CHAQUE PAYS CONSTRUIT SES ROUTES

De l'avis de cet inspecteur général au ministère camerounais des Travaux publics, c'est chaque pays qui construit ses routes et les financements sont mobilisés en direction des pays. « Comme il y a des zones économiques et monétaires, on essaie de les (ces routes) regrouper pour parler des régions. Les régions interviennent soit pour donner une directive, soit pour donner une norme, soit pour mettre les pays ensemble pour une action commune ».

Pour la plupart des cas, les ressources locales ne sont pas toujours au rendez-vous, d'où le recours aux bailleurs de fonds internationaux, bilatéraux et multilatéraux, dont les financements sont octroyés soit sous forme de dons, soit sous forme de crédits à rembourser.

« Tel est par exemple le cas du Cameroun où, malgré le soutien des bailleurs de fonds, malgré l'engagement et malgré même les fonds propres que nous engageons et qui sont vraiment importants, nous n'avons pas encore pu franchir le cap des 35% au plan global en Afrique centrale », rapporte Ngiema Essono.

Pays d'Afrique centrale, le Cameroun est traversé dans toute sa longueur par la transafricaine Tripoli-Le Cap. « On entre par Kousséri et on sort par Ambam dans le Sud pour aller au Gabon ou alors par Mbalam pour aller au Congo. Il y a encore des tronçons dans le Grand-Nord qui ne sont pas encore construits. Tout comme il y a même des tronçons construits mais qui sont totalement dégradés et qu'il faut reconstruire », informe l'inspecteur général du ministère des Travaux publics.

Au partir de Mamfe au sud-ouest à la frontière avec le Nigeria, il est aussi concerné par la transafricaine Lagos-Mombassa, où un tronçon est déjà construit entre Batoua-Kakbe-Nouma, tandis que deux chaînons manquants sont recensés entre Ekok-Mamfe et Mamfe- Batoua Kakbe.

Au total, plus de 400 milliards de francs CFA (800 millions de dollars) sont en ce moment investis pour l'exécution des chantiers en cours dans le pays, révèle Patrice Ngiema Essono.

En Afrique de l'Ouest, en dépit de « cette guerre qui n'avait pas de sens » qu'elle connaît aujourd'hui suite au coup d'Etat de février 2012 du capitaine Amadou Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré, le Mali se réjouit d'appartenir au réseau routier ouest-africain et d'être interconnecté à deux routes transafricaines : Dakar-N'Djamena et Lagos-Alger.

La première le relie au Sénégal à l'Ouest par Diboli et au Burkina Faso à l'Est par Here Makono, passant par Kayes, la capitale Bamako, Bougouni et Sikasso. « C'est un tronçon qui est complètement bitumé, mais il y a certains axes qui sont dégradés. C'est des reprises souvent en autoroutes ou en entretien périodique à renforcement », a décrit à Xinhua Cheick Oumar Diallo, directeur général du Laboratoire national des bâtiments et travaux publics du Mali.

AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT EXPLOREES

Pour la deuxième transsaharienne, « il y a une branche qui vient au Mali à partir de la frontière algérienne, Tamanrasset, jusqu'à Bamako, qui fait une longueur d'à peu près 1.800 km. Le Mali a bitumé sur cet axe les deux tiers, jusqu'à Gao, qui font 1. 200 km », explique en outre Diallo pour qui, s'agissant du chaînon manquant, une évolution est envisagée avec la construction du barrage hydroélectrique de Taoussa qui prévoit le bitumage de 95 km du tronçon Gao-Bourem.

Inscrit au 10e Fonds européen de développement (FED), le projet Gao-Kidal s'étale sur 4.00 km. « Nous sommes à la recherche, mentionne Cheick Oumar Diallo, des financements pour la construction du dernier tronçon qui va de Kidal à la frontière Kiza Ouatem avec l'Algérie. L'étude a été réalisée depuis 2000 sur

financement algérien, mais il va falloir la réactualiser. L'évaluation initiale est d'environ 100 milliards de francs CFA ( 200 millions de dollars) ».

A l'exemple du projet de barrage de Taoussa financé par la Banque islamique de développement (BID), les financements mobilisés par le Mali proviennent généralement des fonds arabes. Mais, comme c'est déjà aussi le cas avec le FED, d'autres sources de financement sont explorées. C'est d'ailleurs l'action que l'UA elle-même mène pour la réalisation des ses mégaprojets du PIDA.

Depuis 2012, la Chine met à disposition 20 milliards de dollars en faveur des infrastructures en Afrique. Pour Patrice Ngiema Essono, « c'est une bonne nouvelle, nous sommes en quête de

financements. D'après l'analyse que nous venons de faire, nous sommes preneurs de tous genres de financements, parce que c'est devenu une urgence pour les pays africains d'assurer l'interconnexion (routière) et d'assurer la mobilité des peuples au niveau transfrontalier ».

Car selon lui, « mis à part cette construction des chaînons manquants, il faut également transformer ces routes en autoroutes. Puisqu'aujourd'hui on parle d'autoroutes, en réalité ce ne sont pas des autoroutes. Nos pays mériteraient d'être connectés par des autoroutes, c'est-à-dire des routes d'au moins deux fois deux voies. »

Le patron de la Croix-Rouge en visite en RDC

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR : ARTV NEWS

 

Le patron de la Croix-Rouge en visite en RDCLe président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, le 10 septembre 2012 à Genève

Peter Maurer doit se rendre mercredi et jeudi à Goma, capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu (Est), où sévissent des groupes armés - tout comme dans d'autres provinces orientales, dont le Sud-Kivu, précise le CICR.

"Dans les deux provinces des Kivu, des milliers de personnes sont touchées au quotidien par des déplacements à grande échelle et des violations graves du droit international humanitaire, dans une indifférence quasi générale", a expliqué Peter Maurer, cité dans le communiqué.

"Il y a aussi une recrudescence de la violence au Katanga (Sud-Est) et en Province Orientale (Nord-Est). Ma visite doit servir à attirer l'attention sur le sort de ces populations affaiblies par des années de conflits d'une intensité extrême", a-t-il ajouté.

Avant de s'envoler pour Goma, Peter Maurer rencontrera lundi et mardi à Kinshasa les autorités congolaises "au plus haut niveau" ainsi que des responsables de la Croix-Rouge en RDC, où le CICR compte l'une de ses plus grosses opérations dans le monde, poursuit le communiqué.

"Parmi les questions prioritaires qui seront abordées lors des discussions figurent les conséquences humanitaires des conflits en RDC, ainsi que les opérations que mène le CICR pour répondre aux besoins les plus urgents des populations directement touchées par les hostilités", précise le texte.

Le CICR a une délégation en RDC depuis 35 ans. Il prend notamment en charge des blessés de guerre, dont des victimes de violences sexuelles, travaille à réunir les enfants séparés de leurs proches par les conflits et vient en aide à des milliers de déplacés - sur les 2,6 millions que compte le pays de 68 millions d'habitants.

RDC : le lancement de la fibre optique reporté suite à une « question d’agenda »

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :RADIO OKAPI


Une illustration du réseau mondial Internet. Crédit: oecd.org 

Le lancement de la fibre optique en RDC, initialement prévu lundi 22 avril à Moanda (Bas-Congo) a été à nouveau reporté à une date ultérieure suite à une « question d’agenda », a annoncé dimanche 21 avril le ministre des Postes, téléphone et télécommunication Kin Kiey Mulumba. Il explique que les partenaires sud-africains attendus pour le lancement ont manqué au rendez-vous.

  «La remise-reprise du projet, c’est-à-dire du point d’atterrage, de mandat et de la connexion internationale au câble à fibre optique devait avoir lieu le 22. Nous attendions l’arrivée de ces Sud-africains. Ils ne sont pas arrivés le 19», a-t-il expliqué.

Selon le ministre, des responsables sud-africains du projet Wacs (West africain submarin cable system) devaient faire une remise-reprise avec la partie congolaise de ce projet en vue du lancement de la fibre optique en RDC.

Le ministre affirme ignorer les raisons de ce rendez-vous manqué.

«En ce qui concerne le Congo, je puis vous dire que tous les engagements financiers et autres ont été tenus. Il ne faut pas non plus dramatiser. Le reste, c’est des questions d’agenda des uns et des autres. Il n’n y a pas de problème», a assuré le ministre.

La République démocratique du Congo avait déjà raté l’occasion de se connecter à la fibre optique le 15 mai 2012 à l’occasion du lancement du projet Wacs, du géant de télécom MTN, qui vise à connecter quatorze pays africains à la fibre optique pour utiliser l’Internet à haut débit.

14 600 km de câbles de la fibre optique ont été déployés pour ce projet depuis Londres (Angleterre) jusqu’à Cape Town (Afrique du Sud), en passant par les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour un coût de 600 millions de dollars américains.


Province Orientale : les agents de service des Mines accusés de détourner les recettes de taxes

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :RADIO OKAPI


 

Creuseurs artisanaux de l'or près de Lubero, Nord Kivu (2005). Radio Okapi

Le ministre provincial de Mines, Paulin Odyane, accuse les agents de service des Mines et de la direction des recettes de la Province Orientale (DRPO) d’avoir détourné des recettes de taxes payées par les négociants d’or depuis trois ans. Selon Paulin Odyane, ces agents utilisent des imprimés de valeur contrefaits pour recouvrer à leurs profits ces taxes qui s’élèvent à 100 et 150 dollars par négociant. 

« Le service a pris son temps pour récolter l’argent entre les mains des négociants pour son propre compte parce que je viens à peine d’entrer en possession de certains imprimés de valeur pirates que le service a utilisé sur terrain. Ils ont récolté l’argent auprès des commerçants sans pour autant que ça soit des documents légaux », a-t-il expliqué.

Le ministre provincial de Mines a précisé qu’il dispose des échantillons de ces imprimés pirates et que les enquêtes sont en cours pour dénicher les contrefacteurs.

« Nous sommes sur les traces de ces hommes qui ont pillé la population pour leur propre compte. Le gouvernement provincial ne va pas laisser tranquille ceux qui pensent que l’argent de la province leur appartient », a indiqué Paulin Odyane.

Les agents incriminés ont affirmé de leur côté qu’ils ne recouvrent pas cette taxe faute d’imprimés de valeur.

Le ministre provincial de Mines a suspendu la perception de taxes du secteur de mines en attendant de nouveaux imprimés de valeur commandés par le nouveau gouvernement  provincial.

Katanga: l’ICCN cherche des moyens pour refouler les éléphants ravageurs des champs

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :RADIO OKAPI

Buffles et éléphant dans le parc des Virunga, Nord-Kivu, 2004..

L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a sollicité, le week-end dernier, du gouvernement des moyens financiers et logistiques pour déclencher l’opération de refoulement des troupeaux d’éléphants dans les territoires de Malemba Nkulu et Bukama (Katanga). 

Des sources locales indiquent que ces pachydermes sèment, depuis plusieurs mois, la terreur dans certains villages de ces deux territoires en ravageant des centaines d’hectares de manioc et de maïs.

Selon les mêmes sources, les villageois ont même déserté leurs habitations fuir les ravages de ces éléphants.

Le directeur technique de l’ICCN, Guy Mbayima, se réjouit du fait que les Forces armées de la RDC (FARDC) ont libéré, il y a deux mois, le couloir de Mbwe, jadis fief des Maï-Maï Bakata Katanga.

Il a indiqué que ces miliciens exploitaient de l’or et faisaient du braconnage dans le secteur du parc Upemba et leur présence rendait difficile le passage des troupeaux d’éléphants.

Il regrette que plusieurs habitations dans le territoire de Malemba Nkulu aient été construites sur le couloir qu’empruntent généralement ces animaux.

Au mois de mars dernier, l’ICCN avait proposé au gouvernement de délocaliser la population du village Mbwe qui se trouve en plein parc national et constitue le couloir écologique obligé des éléphants.

Cette opération pourrait coûter 100 000 dollars américains au gouvernement de la RDC, selon ce responsable de l’ICCN.

Ces pachydermes (une trentaine basée à Butumba et plus de deux cents provenant de Kinkondja) fuient souvent les inondations de leurs marées et quittent le parc pour des terres fermes en quête de pâturage.

Kasaï-Occidental: 300 élèves finalistes ont raté l’épreuve de dissertation à Dekese

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :RADIO OKAPI


 

Elèves du Collège Boboto à Kinshasa, lors d'un séminaire sur la CPI. Photo icc-cpi.int

Les élèves finalistes des humanités ont passé la dissertation, épreuve préliminaire de l’Examen d’état [baccalauréat], lundi 22 avril sur toute l’étendue du pays. Mais au Kasaï-Occidental, près de trois cents élèves du territoire de Dekese ont raté cette épreuve. La population de la localité de Yassa a brulé dimanche 21 avril les carnets de dissertation pendant leur acheminement vers le nouveau centre de passation des examens à Longa. Ils protestaient contre le déplacement du centre d’examen en dehors de leur localité. 

Après la fin de la session ordinaire de l’Examen d’Etat 2012, le centre de passation d’Examen d’Etat numéro 8040 avait été déplacé de Yassa à Longa suite à la mort, pour des raisons inexpliquées, de son inspecteur responsable.

Selon le député provincial Mfutu Ntshikala, élu du territoire de Dekese, les autorités du secteur de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) avait promis de réhabiliter le centre de Yassa. Pour lui, elles auraient du trouver à temps une solution à cette situation, comme elles s’y étaient engagées.

« En 2012, après la dissertation, des délégués avaient été envoyés là-bas (Yassa) car un inspecteur était décédé dans des circonstances inconnues. L’inspecteur provincial de Tshikapa avait alors décidé de transférer le centre pour la session ordinaire vers Longa. Nous nous sommes impliqués, et on avait confirmé la réhabilitation du centre de Yasa. Mais cela n’a pas été fait. D’où la colère de la population », explique le député provincial.

Le ministre provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Madeleine Kankolongo, qui s’est dit préoccupée par cet incident, a appelé les finalistes de ce centre au calme. Elle dit avoir déjà informé le ministre de l’EPSP pour une solution appropriée.
Sur toute l’étendue du pays, 530 199 candidats ont passé cette épreuves à travers 1 546 centres de passation d’Examen d’Etat, a fait savoir la vice-ministre de l’EPSP, Maguy Rwakabuba. Elle a demandé que la Monusco sécurise les centres de passation de l’Examen d’Etat dans l’Est de la république, en proie à différents groupes armés.

Projet d'Accord du M23 proposé à la délégation de Kinshasa - Gouvernement : A prendre ou à laisser !

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :RADIO OKAPI

 



* Selon l'article 16 de ce document, le M23 demande à Kinshasa de reconnaître tous les actes politiques et administratifs posés dans les entités sous administration du M23.
* Continuité de l'Etat oblige, le gouvernement Matata doit payer toutes les dettes contractées par le mouvement rebelle, selon ce Projet d'accord.

C'est un Projet d'accord en 25 articles que le mouvement rebelle vient de proposer au gouvernement de la République pour  sortir de la crise en République Démocratique du Congo. Dans ce document que le desk politique de L'Observateur a intercepté, le M23 propose, en son article 16, ce qui suit : " Eu égard au principe de la continuité de l'Etat, le gouvernement de la RDC s'engage à reconnaître tous les actes politiques et administratifs posés dans les entités sous administration du M23 ". I

Pour tout dire, le gouvernement actuel, celui de Matata Ponyo, doit impérativement se préparer, si la version de ce Projet d'accord soumis par le M23 arrivait à se faire accepter par la délégation gouvernementale, à payer la facture de guerre contractée par la rébellion. Sans commentaires de notre part!

Les spécialistes, qui ont analysé ce document, arguent que le M23 a aussi bétonné sa position pour la balkanisation du pays en l'article 5 de son Projet. En outre, il y est stipulé que " du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socio-économique, la fracture de la cohésion sociale et l'absence de toute perspective de développement ; suite au déficit d'une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l'Est de la République, le gouvernement s'engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uele, Maniema et Tanganyika) comme étant une " Zone Sinistrée ". A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir d'un statut administratif particulier, d'un plan de développement spécial; d'une large autonomie fiscale et financière ; d'un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ", selon toujours ce projet d'accord.

Le M23 demande aussi de doter la partie Est du pays d'un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation de différents Accords régionaux. Ce programme portera sur le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 décembre 2006 et sur l'Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013. C'est donc une proposition, un projet d'Accord que le M23 vient de soumettre à la délégation congolaise.

On se rappelle que reprises le samedi 6 avril 2013, les négociations entre la délégation de Kinshasa et les rebelles du M23 qui se tiennent à Kampala, la capitale ougandaise, semblent au point mort, chaque camp restant sur sa position. Le M23 ayant éclaté en deux factions, le M23 de Bosco Ntaganda, récuse la brigade d'intervention de l'ONU chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est du Congo. Ce mouvement rebelle menace de faire basculer le pays si l'ONU venait à déployer cette force.

Du côté de Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a récemment exigé la dissolution de ce mouvement rebelle qui, aux yeux du ministre, n'a plus de raisons d'exister, après sa scission en deux ailes. Ce qui fait dire aux observateurs sceptiques que cette rencontre va accoucher d'une souris.

En attendant, le Projet d'accord du M23 que nous publions en intégralité et que nous avons obtenu du président national des Banyamulenge et député honoraire, est sur la table du chef de délégation de la partie gouvernementale ; c'est à prendre ou à laisser…

Willy Kilapi



ACCORD DE PAIX ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE MOUVEMENT DU 23 MARS « M23 »


- PROJET –

PREAMBULE

LE GOUVERNEMENT DE LA RDC ET LE M23 ;

- Considérant les décisions et résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA), de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC) relatives à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et à la stabilisation du pays;

- Tenant compte des résultats de l’évaluation de l’accord du 23 Mars 2009 entre le Gouvernement de la RDC et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) réalisée contradictoirement par le Gouvernement de la RDC et le M23 ;

- Considérant le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 Décembre 2006 ;

- Considérant l’Accord cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération en RDC et dans la Région des Grands Lacs, signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013;

- Considérant le rapport spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs ;

- Vu le communiqué final du sommet des Chefs d’Etats de la Région des Grands Lacs, tenu à OYO en République du Congo, le 24 Mars 2013 ;

- Vu le Règlement Intérieur et l’Ordre du Jour du Dialogue entre le Gouvernement de la RDC et le M23 sur la situation en RDC et spécialement dans la partie Est de la République ;

- Vu la Constitution de la RDC ;

- Désireux de contribuer à la restauration d’une paix durable en RDC, spécialement dans sa partie Est ;

- En conclusion du Dialogue qui les a réunis à Kampala du 09 décembre 2012 au ……………….2013, sous la médiation de Son Excellence Monsieur YOWERI KAGUTA MUSEVENI, Président de la République de l’Ouganda, Président en exercice de la CIRGL et médiateur du Dialogue en présence de la facilitation assurée par le Dr C.W.C.B. KIYONGA, Ministre de la Défense de la République de l’Ouganda ;

CONVIENNENT DE CE QUI SUIT :

Article 1e :

Les deux parties (Gouvernement – M23) s’engagent à réaliser et à parachever tous les points partiellement réalisés, mal réalisés et non réalisés, tels que ressortis de la Revue de l’Accord de paix du 23 mars 2009 entre le Gouvernement de la RDC et le CNDP.

Article 2 :

Le Gouvernement de la RDC s’engage à créer une structure spéciale chargée de la réconciliation nationale. Cette dernière devra jouir d’une autonomie financière et administrative et placée sous l’autorité du Président de la République et l’accompagnement de l’Envoyée Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs.

Article 3 :

En vue d’effectuer de progrès en ce qui concerne la décentralisation ; dès la signature du présent Accord, le Gouvernement de la RDC s’engage à :

- Appliquer les dispositions de l’article 175 de la Constitution relatif à la retenue à la source de 40% des recettes du trésor public et de promulguer endéans 45 jours une loi fixant la nomenclature des recettes fiscales et les modalités de leur répartition.

- Appliquer les dispositions des articles 2 et 3 de la Constitution portant création de 25 provinces plus la ville de Kinshasa. Endéans 45 jours, le Gouvernement de la RDC devra promulguer une loi organique portant sur la composition, l’organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées ainsi que leurs rapports avec l’Etat et les Provinces.

- A dater de la signature du présent Accord, organiser, sans délai, les élections provinciales, urbaines, municipales et locales sur toute l’étendue de la République, conformément aux prescrits de l’article 1er de la loi N° 06/006 du 09 Mars 2006 portant organisation des élections en RDC.

Article 4 :

Le Gouvernement de la RDC s’engage à faire ratifier par le Parlement, les Accords et cadres de références ci-après :

- Le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi le 15 Décembre 2006.

- L’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la RDC et la Région des Grands Lacs signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013.

- Renforcer la coopération régionale et l’intégration économique à travers l’adhésion du pays à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est (East African Community). Il doit revitaliser la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) en soutenant la mise en œuvre de son objectif de développement économique et de d’intégration sous régionale.

Article 5 :

Du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures, du tissu socio-économique, la fracture de la cohésion sociale et l’absence de toute perspective de développement ; suite au déficit d’une paix durable et de la sécurité durant les dernières décennies dans l’Est de la République, le Gouvernement s’engage à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uele, Maniema et Tanganyika) comme étant une « Zone Sinistrée ». A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir de :

1. Un statut administratif particulier ;

2. D’un plan de développement spécial ;

3. D’une large autonomie fiscale et financière ;

4. D’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation ;

5. D’un programme spécifique de sécurisation pour la concrétisation des différents Accords régionaux, notamment :

- Le Pacte sur la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs signé à Nairobi, le 15 Décembre 2006 ;

- L’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région, signé à Addis-Abeba le 24 Février 2013.

Article 6 :

Les parties conviennent que la réalisation des points d’accords relatifs à la réconciliation, à la cohabitation pacifique, au retour des réfugiés et des déplacés internes dans la « Zone sinistrée » se fera conjointement et selon un calendrier établi par les parties signataires du présent Accord.

Article 7 :

Afin de faciliter l’intégration des cadres politiques du M23 et ceux considérés comme tels, le Gouvernement de la RDC s’engage à les faire participer à la gestion des institutions nationales par le biais de :

- Gouvernement central ;

- Diplomatie – Chancelleries ;

- Entreprises publiques ;

- Gouvernements provinciaux;

- Etat-Major Général ;

- Etc.

Article 8 :

Le Gouvernement s’engage à remettre le statut de député (provincial et national) à tout élu du peuple invalidé pour ses opinions ou ses prises de positions politiques en RDC.

Article 9 :

En vue de faciliter la réconciliation nationale, le Gouvernement de la RDC s’engage à promulguer une loi d’amnistie pour faits de guerre et faits insurrectionnels couvrant la période allant du 07 Mai 2009 jusqu’à la fin de la mise en œuvre de l’Accord et ce, conformément au Droit International.

Article 10 :

Le Gouvernement de la RDC s’engage à libérer tous les prisonniers soupçonnés de collaborer de près ou de loin avec le M23 et à les ramener dans leurs lieux de résidence. Leur élargissement se fera sur la base d’une liste présentée par le M23 et constaté par les deux parties.

Article 11 :

En vue de renforcer le débat démocratique et de participer à la vie politique nationale, le M23 s’engage à se transformer en parti politique. Toutefois, il se réserve le droit de changer de dénomination.

Article 12 :

Conformément à l’esprit de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le M23 s’engage à mener des opérations conjointes avec le Gouvernement de la RDC, afin de participer aux opérations de pacification et de stabilisation de la partie Est. Pour pacifier durablement la partie Est de la République et participer efficacement à la stabilisation de la Région des Grands Lacs, ces opérations devraient se dérouler sur une durée de cinq ans renouvelables et auront pour objectifs :

- L’éradication définitive de toutes les forces négatives étrangères opérant à partir du territoire congolais (LRA, ADF-NALU, FNL, FDLR…).

- Le rapatriement dans leurs pays d’origine de tous les prisonniers capturés au cours desdites opérations.

- De ce fait, il y aura la composition et l’articulation des forces conjointes (FARDC-ARC) pour mener à bien lesdites opérations et parvenir, dans un délai raisonnable aux résultats attendus.

Article 13 :

Le Gouvernement de la RDC s’engage à reconnaître formellement les grades des militaires et policiers du M23 sur base d’un OB (Ordre de Bataille) présenté par le M23.

Article 14 :

Pour mettre fin à l’impunité au sein de l’armée nationale et ce, conformément à l’article 12 du Rapport spécial, du 27 Février 2013, du Secrétaire Général des Nations Unies sur la République démocratique du Congo et la Région des Grands Lacs, le Gouvernement de la RDC s’engage à mettre en place une commission d’enquête mixte et indépendante, pour faire la lumière sur des assassinats sélectifs au sein de l’armée nationale, des militaires à Kamina, à Dungu, à Rutshuru, à Shabunda au Sud-Kivu et ailleurs, afin que les commanditaires de ces actes soient traduits devant des juridictions compétentes.

Article 15 :

Afin de participer au développement des populations riveraines des parcs nationaux et eu égard au fait qu’elles ont toutes souffert de conséquences des guerres répétées, les deux parties s’engagent à promouvoir l’industrie du tourisme et à confier 100% des recettes touristiques au développement desdites populations. Ce fond devra être conjointement géré par les comités locaux permanents de conciliation et de développement et une structure à convenir par les deux parties.

Article 16 :

Eu égard au principe de la continuité de l’Etat, le Gouvernement de la RDC s’engage à reconnaître tous les actes politiques et administratifs posés dans les entités sous administration du M23.

Article 17 :

Afin de faciliter l’accès à l’éducation pour tous, le Gouvernement de la RDC s’engage à concrétiser les prescrits de l’article 43 de la Constitution en son alinéa 4, relatif au caractère obligatoire et à la gratuité de l’enseignement primaire et ce, conformément aux Objectifs du Millénaires pour le Développement prônés par les Nations-Unies.

Article 18 :

En vue de renforcer le système judiciaire congolais et de garantir l’indépendance de la magistrature ; conformément aux articles 149 et 223 de la Constitution ; le Gouvernement de la RDC s’engage à éclater l’actuelle Cour Suprême de Justice en trois ordres juridictionnels que sont : la Cour Constitutionnelle, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat.

Article 19 :

En vue de renforcer et de sécuriser les organisations de défense des droits humains et ce, conformément aux accords internationaux, le Gouvernement de la RDC s’engage endéans quinze jours, à promulguer la loi votée à l’Assemblée Nationale portant création d’une Commission Nationale des Droits de l’Homme en vue de la promotion des droits et libertés fondamentaux, tels que garantis par l’article 12 de la Constitution.

Article 20 :

En vue de garantir la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, telle que garanties par l’article 24 de la Constitution de la République, le Gouvernement de la RDC s’engage à mettre en place une commission d’enquête autonome et indépendante, afin de faire la lumière sur les destructions méchantes de différents organes de presse indépendants (RLTV, Canal futur, Channel TV…). Ladite commission devra statuer sur l’identité des commanditaires, la réparation des dommages, l’indemnisation des agents de ces médias et leur réinsertion sociale.

Article 21 :

Suivant l’esprit de l’article 51 de la Constitution, le Gouvernement de la RDC s’engage, dans un délai ne dépassant pas trois mois, à mettre en place une police de proximité constituée de personnes recrutées localement. Le Gouvernement s’engage également à pénaliser les actes, les paroles, les attitudes, les expressions quelle qu’en soit la forme, qui véhiculent des pensées xénophobes, racistes, tribalistes et discriminatoires.

Article 22 :

En vue de concrétiser la paix durable et limiter toute forme de rancœur, le Gouvernement de la RDC s’engage à mettre en place une structure mixte (Gouvernement-M23) spécialisée pour la prise en charge des blessés de guerre, des veuves et des orphelins, les victimes des violences sexuelles et celles de différents conflits armés qu’a connu l’Est de la RDC.

Article 23 :

Dès lors que la partie Est de la RDC sera sécurisée, débarrassée de toutes les forces négatives étrangères et de tous les groupes armés nationaux et que, les déplacés internes et les réfugiés seront retournés, réinstallés et réinsérés dans leurs lieux d’origine, le M23 s’engage à:

- Déposer définitivement les armes ;

- Démobiliser les membres de l’ARC qui ne souhaiteront pas intégrer les FARDC ;

- Ne jamais recourir aux armes pour faire entendre les revendications de la population congolaise.

Article 24 :

Pour une application effective des prescrits de l’Accord de Kampala, les deux parties conviennent de la mise en place d’un Comité National Mixte (Gouvernement – M23) et d’un Comité International d’Accompagnement et de Suivi.

Article 25 :

Le présent Accord entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kampala, le ……………………..Avril 2013

Procès des 12 défenseurs de droits de l’homme: Haro sur l’instrumentalisation de la justice dans la province du Bandundu !

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 16H20 PAR :LE POTENTIEL



Les douze défenseurs des droits de l’homme de la province du Bandundu condamnés à 20 ans de prison par le tribunal de Grande Instance à l’issue d’un procès injuste et inéquitable ont vu ce jugement réduit à des peines variant entre un an et cinq mois de prison par Cour d’appel de Bandundu, après l’audience publique organisée vendredi dernier.

Poursuivis par le Parquet pour avoir tenté d’organiser une marche pacifique contre la mal gouvernance du Gouverneur Jean Kamisendu, les défenseurs des droits de l‘homme, Roger Kitambala Kayeye, René Mbodi, Christian Muzeme, Fimbo Kusabuka, Justin Muyembe, Kizuba Ngamagi, Muyembe Ngato, Fofolo Mukwani, Tampo Inayeye, Freddy Kambe et Dwe Ntomosi, tous membres de l‘Association pour la défense des intérêts de la Ville de Bandundu (ADIVB) ont été condamnés, le vendredi 19 avril courant, à un an à un an de prison ferme, par la cour d’Appel de Bandundu. C’était au terme d’une audience publique organisée le jour même.
L’appel fait par ces 12 défenseurs a été examiné par la Cour d’Appel de Bandundu, lors son audience du vendredi 19 avril 2013, sous RPA 1384.
Malgré la décision de la Cour d’Appel, ACAJ dénonce, avec la dernière énergie, la violation délibérée, par le Tribunal de grande instance de Bandundu, des garanties d’un procès juste et équitable, et salue la décision de suspension du magistrat AMISI MOUSSA, Président dudit tribunal, pour, le rôle foncièrement négatif que ce dernier a joué tout au long du procès.
“J’avais parlé au téléphone avec les avocats du collectif des 12 DDH à Bandundu, ils m’apprennent qu’ils ont introduit la demande de mise en liberté provisoire, la Cour s’est retirée pour délibéré, mais l’a rejetée “, regrette Me Georges Kapiamba, président national de l’ACAJ.
Ils sont très découragés. Ne pouvons-nous pas nous “organiser en urgence, pour y dépêcher au moins dix avocats aguerris, afin d’appuyer ceux qui sont déjà dans l’arène, faire beaucoup de bruits sur place pour tirer nos collègues de cette souffrance, martèle-t-il.
Le juriste a fait part de son inquiétude suite aux maladies dont se plaignent certains des détenus, qui par ailleurs se plaignent d’avoir subi des tortures.
Les juges ont arbitrairement condamné les 12 défenseurs des droits de l’homme de l’ADIVB et ainsi méprisé de manière flagrante les droits fondamentaux de ces derniers dans l’unique but de satisfaire leur adversaire et s’assurer des avantages matériels personnels “, a déclaré Me Kapiamba.
L’ACAJ rappelle qu’au terme de l’article 27 du statut de magistrats, tout magistrat doit servir l’Etat avec fidélité, dévouement, dignité, loyauté et intégrité; il doit témoigner de son esprit civique par un effort soutenu en vue de s’améliorer, en se soumettant à une formation et à un perfectionnement permanents; et doit veiller, dans l’accomplissement de sa tâche, à sauvegarder l’intérêt général et à accomplir personnellement et consciencieusement toutes les obligations qui, en raison de ses fonctions, lui sont imposées par les lois et les règlements.


Rappel des faits

L’Association pour la défense des intérêts de la Ville de Bandundu (ADIVB) est une ASBL. Elle a adressé, en date du 22 mars 2013, la lettre n° ADIVB/BDD-VlLLE/SG/KKD/ 045/2013, au Maire, avec copies notamment au Président de la République et Gouverneur de province, Jean Kamisendu.
Dans cette lettre, l’ADIVB a, non seulement étayé 25 griefs mis à charge de ce dernier, mais surtout informé l’autorité urbaine de leur décision d’organiser une marche pacifique, le 27 mars 2013, pour protester contre la manière de gouverner de l’actuel chef de l’exécutif, Jean Kamisendu.

Le soir du 26 mars 2013, les 12 membres ont été arbitrairement arrêtés et torturés par la police avant d’être présentés devant le Tribunal de grande instance le 27 mars 2013, par le Parquet, pour “ association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de rébellion ».
Après un procès expéditif, et en l’absence d’avocats, le tribunal a contraint les 12 accusés à plaider le vendredi 12 avril 2013.
Et le même jour, dans la soirée, ils seront condamnés à 20 ans de prison ferme ! Lors du procès, ils s’étaient limités à contester vigoureusement.
Mais sans succès.
Certains observateurs remettent en question l’indépendance et l’impartialité dudit tribunal dont deux de ses membres auraient été aperçus, le soir du 27 avril 2013, sortant du Cabinet du Gouverneur de province.
La récusation de ces juges, pourtant notifiée à tous les juges, a été simplement ignorée par le tribunal.
GKM

Séjour à Dakar: DSK aperçu dans une boite de nuit aux Almadies

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 15H20 PAR : SENWEB

 

 

 

Dominique Stauss Kahn dans nos murs. L’ancien Directeur général du Fonds monétaire international (Fmi) a fait un bref séjour à Dakar. Nos confrères de Libération informent d’ailleurs qu’il a été aperçu dans l’une des boîtes les plus courues des Almadies : le Casino du Cap Vert. Toutefois, le journal n’a pas précisé l’objet de la visite à Dakar du « tombeur » de Nafissatou Diallo. 

Attentat de Boston : Les derniers mots de Tamerlan Tsarnaev

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Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 15H20 PAR : 7SUR7.BE

 

 

 

"Maman, pourquoi tu t'inquiètes ?", voilà ce que Tamerlan Tsarnaev a répondu en riant à sa mère, angoissée suite aux attentats de Boston, selon the Wall Street Journal. Mais quelques jours plus tard, c'est un Tamerlan bien plus stressé qui l'a contactée. "La police nous tire dessus, ils nous pourchassent. Maman, je t'aime". Quelques heures plus tard, elle apprenait la mort de son fils. Depuis ces événements, le FBI tente de reconstituer le profil du jeune homme. Des rapports révèlent que Tamerlan était un musulman pieux et que ses opinions religieuses se sont par la suite radicalisées.

 

 

Le changement s'est opéré en 2011 lorsque sa mère l'a encouragé à se tourner vers la religion après la mort d'un proche. "Je lui ai dit que nous étions musulmans et que si nous ne pratiquions pas notre religion, comment pourrions-nous nous appeler nous-mêmes musulmans?". Mais Tamerlan s'enfonce alors dans des convictions religieuses bien plus sombres. Un fossé profond s'installe entre lui et sa famille, provocant des tensions permanentes. Il abandonne la boxe malgré un avenir prometteur, impose le voile à sa mère et se fait même remarquer au sein de la mosquée pour ses positions extrêmes.

 

 

C'est durant cette même année 2011 que Tamerlan attire l'attention du FBI pour ses liens avec des extrémistes islamistes. Les enquêteurs se concentrent également sur son voyage en Russie datant de janvier 2012. Son père affirme que son fils est resté avec lui à Makhachkala, capitale du Daguestan. Aucune preuve ne semble d'ailleurs mettre en lien Tamerlan à des groupes militants du Caucase russe. Par ailleurs, l'Emirat du Caucase, que la Russie et les Etats-Unis considèrent comme une organisation terroriste, a nié toute implication dans l'attentat Boston.


Les étudiants Camerounais la grande misère en Chine, des véritables clochards !

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Crée le 22-04-2013 18H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 - 18H20 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

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123.360.000 (CENT VINGT TROIS MILLIONS TROIS CENT SOIXANTE MILLE) DE FCFA DISPARAIT ENTRE LE CAMEROUN ET LA CHINE

 

18MOIS D’ARRIERES DE COMPLEMENT DE BOURSE

Par la présente, nous, étudiants boursiers de coopération Sino-camerounaise, saisissons cette occasion pour informer l’opinion camerounaise de la tournure que prennent les événements. Notre situation s'empire de jour en jour, la confiance en l’avenir se dissipe, et nos rêves s'envolent. Cet état de fait perdure depuis 18 mois (voir tableau ci-dessous), seul Dieu créateur sait jusqu'où iront les choses. Les étudiants de la promotion de septembre 2012 n'ont toujours pas reçu le remboursement des frais de transport.

NEGLIGENCE, DESINTERESSEMENT, ET BLOCAGE DU SYSTEME

N’eut été la sagesse et la bonne foi du percepteur qui lors de son séjour du 21 février 2013 à Yaoundé est allé s’enquérir de la situation, les décisions, engagement et délégations relatives au paiement de bourse seraient resté sans suite. Ces éléments, sans lesquels il lui est impossible d’effectuer un quelconque paiement. Il est à noter ici que les responsables du Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) font obstruction au bon fonctionnement du système, leur refus de transmettre les copies de décisions à la paierie de perception pour la suivi du dossier pénalise inutilement les bénéficiaires.


A la date de signature du document engageant le paiement les arriérés de bourse de chine, c'est-à-dire le 14 décembre 2012, l'exercice budgétaire 2012 touchait à sa fin. Alors qu’une diligence était requise pour éviter la forclusion des engagements, pire le fax du Minesup du 14 décembre 2012 en question n’est parvenu à l’ambassade qu’à la date du 11 mars 2013. Etant donné que le budget 2012 désormais forclos, il n’y a que l’autorisation du Ministère des Finances (Minefi) pour liquider le dossier. Ici l’on constate tout bonnement une négligence ou désintéressement des services du Minesup. Ces agissements mettent en péril la bonne relation qu’ont toujours entretenue les étudiants et l’ambassade qui d’ailleurs n’a jamais failli à ses devoirs.


L’ARGENT QUI S'EVAPORISE

Suite à nos multiples requêtes, le Minesup réagit par fax du 14 décembre 2012 adressé à l’ambassadeur, faisant état des engagements financiers effectués par ses services et correspondant au paiement de 4e trimestre 2010/2011, ainsi que ceux de 1e, 2e ,3e trimestres 2011/2012


A son tour, le payeur général du trésor dans son fax No 002 143932 021 du 18 février 2013 fait mention du transfert d’un montant de 123.360.000 (CENT VINGT TROIS MILLIONS TROIS CENT SOIXANTE MILLE) DE FFCA au compte No 812 011 3927 BANQUE DE CHINE HEAD OFFICE. Cet argent qui devrait servir au paiement des arriérés de complément de bourse n’est jamais arrivé à destination et il nous est impossible à présent de savoir la direction qu’a empruntée cet argent (on serait tenté de dire sans se tromper dans les poches d’un prévaricateur influent et intouchable).


REQUETES

En attendant, ce cas ne peut s'éterniser, ce dossier est riche en surprises. Il serait inadmissible que les uns veuillent aller de l'avant et que d’autres restent à les étrangler par derrière. En conséquence, pour retrouver notre quiétude indispensable pour les études troublées, nous demandons à l’autorité si possible de bien vouloir prescrire aux responsables en charge le paiement de nos arriérées. Qu'une enquête sévère soit faite sur ces fonctionnaires, qui occupent des positions dans l'administration et qui n’ont aucun dévouement pour la patrie.

Nous sommes dos au mur et l'abandon des études est envisageable dans le cas échéant, à l'impossible nul n'est tenu.


REMERCIEMENTS

En cette période de difficultés, nous voudrions bien remercier ceux qui ont bien voulu relayer nos souffrances. Nous savons que cela n’a pas été facile pour vous mais vous l'avez fait avec passion et dévouement à la patrie. Nous sommes très reconnaissants.

TABLEAU RECAPITULATIF

Pays

Année

1er Trimestre

(Oct-Nov-Dec)

2eme Trimestre

(Jav-Feb-Mar)

3eme Trimestre

(Avr-Mai-Juin)

4eme Trimestre

(Juil-Aout-Sept)

Chine

2011/2012

Non Payé

Non Payé

Non Payé

Non Payé

2012/2013

Non Payé

Non Payé

 

 

 

RDC : le président du CICR visite Kinshasa et Goma

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Crée le 23-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 23-04-2013 - 13H20 PAR : ARTV NEWS

Le président du CICR, Peter Maurer/Photo Droits Tiers.Le président du CICR, Peter Maurer/Photo Droits Tiers.

 

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer séjourne à Kinshasa depuis lundi 22 avril. Peter Maurer a prévu de s’entretenir avec les autorités congolaises sur les conséquences humanitaires des conflits en RDC ainsi que les opérations menées par le CICR pour répondre aux besoins les plus urgents des populations directement touchées par les hostilités, indique le CICR dans un communiqué. 

Le président du CICR se rendra aussi à Goma au Nord-Kivu, l’une des provinces de l’Est de la RDC la plus touchée par les affrontements entre les groupes armés et l’armée loyaliste.

Peter Maurer qui quittera le pays le jeudi 25 avril, précise que « sa visite doit servir à attirer l’attention sur le sort de ces populations affaiblies par des années de conflits d’une intensité extrême ».

Il a déploré le fait que des milliers de personnes soient touchées au quotidien par des déplacements à grande échelle et des violations graves du droit international humanitaire dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu « dans une indifférence quasi générale ».

Ainsi, le CICR poursuit son action initiée dans le pays trente-cinq ans auparavant. L’organisation vient en aide aux blessés de guerre et notamment aux personnes qui souffrent des traumatismes tant physiques que psychologiques suite à des violences sexuelles. Elle travaille également en faveur des enfants séparés de leurs proches, des milliers des déplacés et des détenus.

Le CICR continue aussi à soutenir l’approvisionnement en eau de plusieurs villes et le fonctionnement des centres de santé auxquels il fournit des médicaments et du matériel médical.

Province Orientale : aucune taxe n’est suspendue au Haut-Uele, selon le commissaire de district

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Crée le 23-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 23-04-2013 - 12H20 PAR : RADIOOKAPI

 

  
Carte de Isiro en Province OrientaleCarte de Isiro en Province Orientale
Le paiement d’aucune taxe n’est suspendu au Haut-Uele, contrairement aux rumeurs circulant parmi les opérateurs économiques, a affirmé ce week-end le commissaire de ce district de la Province Orientale. Au cours d’un point de presse à Isiro, à plus de 500 km au nord-est de Kisangani, Dieudonné Rwabona a mis en garde les propagateurs de ces rumeurs contre des poursuites judiciaires. Il rappelle que seule une loi peut annuler la perception d’une taxe établie.

 Certains opérateurs économiques affirment que le gouverneur de province, lors d’un passage dans le district du Haut-Uele, avait décidé de suspendre la perception des taxes par la direction des recettes de la province, la DPRO.

Par ailleurs, le 15 avril dernier, le ministre des Mines et Hydrocarbures avait décidé de suspendre la perception de toutes les taxes et actes générateurs des recettes relevant de son secteur sur toute l’étendue de la Province Orientale.

Paulin Odyane avait expliqué que certains agents des Mines vendent des imprimés piratés et, par conséquent, l’argent perçu n’entre pas dans la caisse de l’Etat mais dans les poches des individus.

Pour le commissaire de district du Haut-Uele, Dieudonné Rwabena, les seules taxes à ne pas payer sont celles perçues au niveau de barrières illégales où certains agents de l’Etat se «greffent».

«Un ordre opérationnel émanant du ministère de l’Intérieur interdit l’érection de barrières dans le pays. Donc, en dehors des frontières, on ne peut pas avoir des barrières à l’intérieur du pays. Ça, c’est tout à fait normal», a-t-il reconnu.

Le commissaire de district du Haut-Uele rappelle cependant que toutes les taxes régulières doivent être payées.

«La taxe est créée par une loi. Ne peut la supprimer qu’une autre loi. Toute personne qui se permet d’affirmer qu’aucun service ne doit travailler risque de se rendre coupable de diffamation et d’être poursuivi», a-t-il soutenu.

Plusieurs barrières illégales sont érigées dans la Province Orientale. En février dernier, le caucus des députés de l’Ituri avaient exigé la suppression de ces barrières, affirmant s’en être plaint auprès du gouverneur de province.


Côté d'Ivoire : La justice européenne valide les sanctions contre Gbagbo

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Crée le 23-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 23-04-2013 - 13H20 PAR : ARTV NEWS

LUXEMBOURG  - La Cour de justice européenne (CEJ) a validé mardi les sanctions imposées par l'UE à l'encontre de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et plusieurs membres de son entourage, dont le gel de leurs avoirs et l'interdiction de voyager.

Côté d'Ivoire : La justice européenne valide les sanctions contre Gbagbo

 

© Pool/AFP/Archives Michael Kooren. L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale à La Haye le 19 février 2013

 

 


La CEJ a rejeté en bloc les recours introduits par M. Gbagbo, son ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan et d'autres membres de l'ancien gouvernement ivoirien.

Dans son arrêt, la Cour a jugé que ces recours avaient été introduits trop tardivement pour être pris en compte et rejeté les arguments des plaignants relatifs à l'existence d'un cas de force majeure.

Les sanctions imposées fin 2010 au régime de l'ex-président Laurent Gbagbo visaient à l'asphyxier économiquement et à le forcer à céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, dont l'élection avait été certifiée par l'ONU.

Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d'être "co-auteur indirect" de crimes contre l'humanité commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.

Le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après dix ans avait plongé la Côte d'Ivoire dans une crise meurtrière longue de quatre mois qui a fait près de 3.000 morts.

Syrie : Aujourd’hui, seules les bombes ont accès aux populations civiles

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Crée le 23-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 23-04-2013 - 13H20 PAR : ARTV NEWS

 

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Cliquez ici pour télécharger l’intégralité du visuel

 

 

Les conditions de survie en Syrie ne cessent de se dégrader et le bilan continue de s’alourdir : plus de 70 000 morts, plus d’1 million de réfugiés, plus de 2 millions de déplacés internes.

 

Exécutions sommaires, populations prises en otage et bombardées, personnels soignants arrêtés, exécutés, torturés... Il n'existe pas de refuge pour se protéger. Aujourd’hui, force est de constater que seules les bombes ont accès aux civils. C‘est pourquoi, une nouvelle fois, Médecins du Monde demande l'arrêt des hostilités pour porter secours à ceux qui en ont besoin et voir l’accès de l’aide internationale facilité et renforcé.

 

Il y a plus d’un an, les équipes de MdM ouvraient leurs premiers programmes d’assistance aux réfugiés syriens en Jordanie, au Liban, en Turquie ensuite, puis progressivement en Syrie. Face à la dégradation de la situation et l’exode massif de réfugiés, Médecins du Monde poursuit et renforce son action afin de leur venir en aide.

 

En Jordanie, MdM intervient dans la ville de Ramtha et sur le camp de King Abdullah Park. Un deuxième centre de soins de santé primaire est en cours d’ouverture dans le camp de Zaatari, où vivent actuellement 130 000 réfugiés. En mars, les équipes de MdM ont réalisé plus de 7 800 consultations en Jordanie.

 

Témoignage : L’impossibilité de consulter un médecin sous les bombardements

« Je viens de la région de Dera’a. Quand les bombardements se sont intensifiés sur les villages, je suis tombée malade, j’avais des difficultés à respirer mais je ne pouvais pas aller voir un docteur. Beaucoup de médecins avaient déjà quitté la région et il était dangereux pour tout le monde de sortir de chez soi, pour moi comme pour un médecin. Et puis s’il y a un poste de contrôle sur le chemin, on prend toujours le risque de se faire arrêter et d’être détenu. » 

Ghada, syrienne réfugiée avec sa famille dans le camp de King Abdullah Park en Jordanie

 

En plus du soutien matériel apporté à une association de psychologues et psychiatres syriens travaillant en Jordanie, Médecins du Monde a décidé de renforcer le volet santé mentale, en Jordanie et au Liban, en partenariat avec la délégation espagnole de MdM.

 

Au Liban, deux centres de santé supplémentaires sont désormais soutenus par MdM, en partenariat avec l’association libanaise Amel, en plus de ceux situés à El Ayn et El Qaa, dans la plaine de la Bekaa. Une clinique mobile est en train d’être mise en place pour permettre à ceux qui ne peuvent pas se déplacer d’accéder aux soins dans la région de Kamed el-Loz.          

 

Depuis huit mois, MdM intervient au nord de la Syrie dans le village de Qah et ses environs grâce à deux centres de santé et une clinique mobile permettant d’assurer les soins de santé primaire. En mars, près de 2 200 consultations ont été effectuées et le centre post partum, ouvert en fin d’année, accueille des femmes et leurs nouveaux nés afin de leur assurer des conditions de vie décentes. Au sud de Qah, Médecins du Monde intervient dans le camp d’Al Salam, où plus de 3 000 personnes ont trouvé refuge. MdM appuie également un centre post-opératoire et de rééducation à la frontière turco-syrienne; près de 450 patients, internes et externes, y ont été soignés en mars.

 

Des stocks d’urgence sont également pré-positionnés aux frontières dans l’éventualité d’un accès au territoire syrien (kits chirurgicaux, de premiers soins de santé primaires, etc).

 

Face à la dégradation de la situation, Médecins du Monde appelle les acteurs armés et les Etats influents à l'arrêt des hostilités pour porter secours à ceux qui en ont besoin. Empêcher l'accès aux populations est un autre crime que nous nous devons de dénoncer.

 

Pour plus d’informations sur nos programmes, n’hésitez pas à nous contacter :

Contact Presse
Agnès Varraine-Leca / Emmanuelle Hau / Aurélie Defretin
01 44 92 14 32 / 14 31 / 13 81 – 06 09 17 35 59
infomdm@medecinsdumonde.net
www.medecinsdumonde.org

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