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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Importante cache d'armes à Tombouctou

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

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BAMAKO  - Les forces armée maliennes, appuyées par leurs alliées françaises ont découvert jeudi une importante cache d' armes et de munitions à Tombouctou au nord-ouest du Mali, une ville libérée en fin janvier dernier des mains des groupes armés islamistes terroristes, a appris Xinhua de sources locales.

 

L'information a été confirmée ce jour lors d' une conférence de presse par le directeur de l'information et des relations publiques des armées du Mali (Dirpa), le lieutenant-colonel Souleymane Maïga et son adjoint le lieutenant-colonel Souleymane Dembélé.

Selon le directeur de la Dirpa, il s'agit des ''armes automatiques (kalachnikovs, pistolets mitrailleurs) et des minutions qui ont été découvertes dans une maison, plus précisément dans le quartier Abaradjou'' .

Par ailleurs, se prononçant sur l' absence de l' armée malienne à Kidal, une ville située dans l'extrême nord-est du Mali, le directeur de la Dirpa, a laissé entendre ''les français et les tchadiens ont nous appelés à mainte reprises pour y aller et nous sommes en train de nous préparer en conséquence. Autrement dit, il n' y a de pas de complot à Kidal, quant à l' absence de l' armée malienne".

Le directeur de la Dirpa s' est voulu rassurant en affirmant ''l' armée malienne ne va pas à Kidal pour combattre qui que ce soit, c' est pour sécuriser les populations, c' est pour reprendre nos positions initiales à Kidal. Mais, nous ne saurons tolérer aucun groupe armé illégal".

''En plus de Kidal, notre objectif est de reprendre nos positions initiales à Tessalit, Tinzawatène, Aguel' Hoc (..)", a ajouté le directeur de la Dirpa, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga.

Celui-ci a précisé que ''la question du Mouvement national de libération de l' Azawad (MNLA, un groupe rebelle touareg indépendante, Ndlr) sera réglée par les maliens, car c' est un problème maliano-malien".

D'autre part, évoquant la formation des militaires maliens dans le cadre de la mission EUTM de l'Union européenne, les deux officiers supérieurs maliens Maïga et Dembélé ont annoncé que ''la formation spécialisée (Artillerie, blindés, transmission, infanterie) va commencer la semaine prochaine, toujours à Koulikoro, une localité situé à une soixantaine de kilomètres de Bamako".


Des partisans de M. Gbagbo sanctionnés pour leurs candidatures aux élections locales

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

 

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ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a annoncé jeudi à Abidjan la suspension de "toutes" ses "activités" de ses responsables qui ont fait acte de candidature aux élections locales de dimanche malgré le mot d'ordre de boycott de la direction du parti.

 

"Les camarades qui ont choisi de désobéir aux mots d'ordre du parti sont suspendus de toutes les activités du parti", indique un communiqué de la direction du FPI transmis jeudi à Xinhua.


Ces militants resteront suspendus "jusqu'au prochain congrès (du parti) qui se prononcera sur leur radiation du Front populaire ivoirien", poursuit le communiqué qui dresse une liste de 15 responsables à divers niveaux de l'organigramme du parti.


Le 6 avril, le FPI a déclaré officiellement ne pas être concerné par les élections locales.


"Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections", avait-il décidé invitant les militants à "ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s'exposer aux sanctions disciplinaires prévues" par les textes du parti.


Les 15 responsables épinglés sont candidats sous l'étiquette "indépendant" aux élections municipales et régionales qualifiées de "mascarade électorale" par la direction de leur parti.


Le FPI a appelé ses militants et partisans au boycott de ces élections, estimant que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'un scrutin "juste, inclusif et transparent".

Le parti de l'ex président Laurent Gbagbo récuse la Commission électorale indépendante (CEI) et dénonce le choix "unilatéral" de la date du scrutin par le gouvernement.

Il avait posé, entre autres, comme préalable à sa participation, la libération de toutes les personnes détenues suite à la crise post-électorale, l'adoption d'une loi d'amnistie générale, la question de la sécurité et le retour des exilés.

Le FPI a déjà boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le Rassemblement des républicains (RDR, d'Alassane Ouattara).

La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

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Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer

 

 

La nouvelle fait déjà grand bruit dans le monde médical occidental. Les américains sont fous de rage. Les chercheurs cubains annoncent que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon a prouvé son efficacité.
Des millions de patients dans le monde vont pouvoir être sauvés. Selon la correspondante de CCN, la recherche cubaine accorde une priorité au combat contre le cancer. Le cancer du poumon est considéré comme l’un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse.
On estime qu’en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie. À Cuba, 20 000 personnes meurent chaque année de cancer du poumon. Elle est la principale cause de mort dans 12 des 15 provinces cubaines. Des chercheurs du Centre d’Immunologie moléculaire de La Havane ont mis au point le vaccin thérapeutique CIMAVAX EGF, qui est le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.
Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l’équipe de chercheurs qui a créé le vaccin pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d’anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes. Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé (stade 3 et 4) qui n’ont pas de réponse positive à d’autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminale.
Source: masante.tn 

Mali : la résolution de l’ONU permettra à la France d’occuper le pays

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

Mali : la résolution de l’ONU permettra à la France d’occuper le pays
« À l’heure actuelle, les troupes africaines déployées au Mali par la CEDEAO (communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest - NDLR) constituent une force totalement incapable », a déclaré Michael Sheehan, le conseiller du secrétaire à la défense pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité. Ces propos ont été tenus le 9 avril devant la sous-commission du Sénat pour les forces armées.
 
Quelque 4.300 soldats, en provenance de pays membres de la CEDAO (Nigéria, Togo, Niger, Sénégal, Bénin, Burkina Faso, etc.), sont aujourd’hui déployés au Mali. Même le Tchad, qui n’est pas membre de la communauté, a envoyé 2.000 hommes pour combattre aux côtés des troupes maliennes et françaises. En comptant les troupes françaises (4.000 hommes), ce sont donc près de 10.000 soldats qui appuient les troupes maliennes.
 
Michael Sheehan a tenu malgré tout à remercier la France pour l’opération menée de façon « absolument excellente ».  « Les Français ont réagi très vite et ont repoussé Aqmi au-delà du fleuve Niger. Ils ont repris le contrôle des villes du Nord ». Le responsable du Pentagone reconnaît que « nombre de leaders d’Aqmi n’ont pas été capturés ou tués, mais la France a démantelé leurs sanctuaires ». Toutefois, les rebelles islamistes, qui se sont réfugiés dans l’Adrar des Ifoghas, sont en train de donner du fil à retordre aux soldats français.  
 
Le responsable étasunien a également abordé la question des casques bleus. Pour le moment, une des deux options envisagées par Ban Ki-moon impliquerait une mission de stabilisation « en complément d’une force parallèle qui serait autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires pour contrer les menaces susceptibles d’entraver son mandat ». Autrement dit, traquer les militants islamistes. Pour ce qui est du contingent onusien, pas moins de 11.500 casques bleus devraient être engagés dès le mois de juillet dans l’opération de maintien de la paix au Mali. Parmi eux, 150 seront français, À ce sujet, Washington a les idées claires. Selon Sheehan, les casques bleus devraient se cantonner à des missions de sécurisation : « ce type de forces devrait être en mesure de contrôler les villes et de permettre aux Français de concentrer son effectif réduit sur des objectifs ciblés ». « Il incombera à la France de faire la chasse aux rebelles, peut-être avec notre soutien », a ajouté le responsable étasunien.
 
L’Algérie, quant à elle, s’est toujours montrée réticente à intervenir directement au Mali, visiblement consciente que cela pourrait réveiller de vieux démons chez les militants islamistes. Elle a seulement autorisé le survol de son territoire aux avions français tout en refusant de faire intervenir ses troupes. Hollande, Clinton et beaucoup d’autres s’étaient rendu à Alger pour convaincre Abdelaziz Bouteflika d’intervenir. Mais le président algérien a toujours soutenu la voie du dialogue sur la question malienne, et chacun d’entre eux était rentré bredouille dans son pays d’origine.
 
Sur le scénario qui devrait se jouer prochainement au Mali, Michael Sheehan a estimé que « la Somalie est un bon exemple de ce qu’il faut faire : déployer une force de l’ONU chargée d’une mission raisonnable. Débusquer Aqmi des montagnes et attaquer leur leadership est un boulot pour une force bien plus capable. L’ONU ne peut pas faire cela et nous ne devons pas attendre d’elle qu’elle le fasse. Ce sera aux Français, peut-être avec notre soutien, de s’en occuper ».
 
La comparaison avec la Somalie est décidément très maladroite. Ce pays est en guerre depuis plus de vingt ans, et malgré le ton triomphal tenu par la communauté internationale, qui parle de la défaite d’al-Shabaab, les militants islamistes continuent de contrôler certaines parties du territoire tout en menant des attaques sporadiques contre le gouvernement fantoche imposé par les États-Unis.
 
Le discours de Michael Sheehan a été tenu le lendemain du retrait d’une centaine de soldats français, ce qui porte aujourd’hui à 3.900 le nombre de militaires français encore projetés au Mali. C’est donc un retrait bien symbolique. Paris exprime son intention de partir… mais reste militairement pour combattre. Dans le même temps, la presse locale malienne critique la décision de l’ONU justifiant la création d’une force parallèle dont la mission sera purement offensive. Soulignons que ladite force sera composée de mille hommes et que le projet de résolution autorisant son déploiement à partir de juillet prochain est actuellement en discussion à New-York. Mille hommes… C’est exactement le nombre de militaires que la France entend maintenir au Mali. En clair, l’ONU autorise la France à occuper le Mali pendant un certain temps.
 
Capitaine Martin
 
http://www.resistance-politique.fr/article-mali-la-resolution-de-l-onu-permettra-a-la-france-d-occuper-le-pays-117119452.html

VENEZUELA : UNE NOUVELLE REVOLUTION DE COULEUR MADE IN USA EST ORGANISEE !

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

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Focus : Le fait du jour décrypté par Luc MICHEL

 
Lu dans LIBERATION (Paris)
Ce 16 avril 2013 :
« Alors que les sondages lui donnaient 10 points d’avance, le socialiste n’a obtenu que 300 000 voix de plus que son adversaire, Henrique Capriles, lequel a décidé de ne pas reconnaître les résultats du scrutin. Recensant «plus de 3 200 incidents électoraux», le candidat de la droite a affirmé que le nouveau président était «illégitime» (…) Dans les quartiers riches de Caracas acquis à l’opposition, les premiers «cacerolazos», ces gens qui tapent sur des casseroles, se sont rapidement fait entendre » ...
 
 
# Moins de 24h plus tard et sous les commentaires jubilatoires des médias de l’OTAN, le pouvoir et l'opposition se renvoyent la responsabilité des violences au Venezuela, après des manifestations insurrectionnelles contre l'élection de Nicolas Maduro, qui ont fait au moins sept morts et une soixantaine de blessés, selon les autorités, « plongeant le pays dans une de ses plus graves crises politiques depuis une décennie ».
 
Derrière ces manifestations soutenues par Washington, en embuscade, une myriade d’organismes US spécialisés : NDO, USAid, Réseaux Söros, Réseaux OTPOR/CANVAS et sa branche vénézuelienne. Une « révolution de couleur », c’est-à-dire un coup d’état insurrectionnel encadré par des spécialistes est en cours au Venezuela !
 
I : LE COUP D’ETAT RAMPANT LANCE AU VENEZUELA CE LUNDI
 
"Main de fer face au fascisme et l'intolérance. S'ils veulent me renverser, qu'ils viennent me chercher. Je suis là avec un peuple et une armée"
- N. Maduro
 
CAPRILES ET SES NERVIS A LA MANOEUVRE
 
A l'appel du gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), Henrique Capriles, « qui refuse de reconnaître sa défaite à la présidentielle et réclame un nouveau comptage des votes », des milliers de personnes sont descendues dans la rue, provoquant des échauffourées.
Ces manifestations ont fait sept morts, « dont un fonctionnaire de police de l'Etat de Tachira » (ouest), ont annoncé les autorités, ajoutant que « 135 personnes avaient été interpellées ».
 
"Ils ont été tués par des hordes fascistes", a réagi M. Maduro, reprochant à son adversaire d'orchestrer "un coup d'Etat", 11 ans après celui qui avait écarté brièvement du pouvoir son mentor et successeur, le dirigeant socialiste charismatique Hugo Chavez.
"Main de fer face au fascisme et l'intolérance. S'ils veulent me renverser, qu'ils viennent me chercher. Je suis là avec un peuple et une armée", a-t-il lancé, au cours d'une cérémonie à Caracas, annonçant qu'il interdirait un rassemblement de l'opposition prévu mercredi dans la capitale.
 
"Aujourd'hui les forces de sécurité sont en alerte" et "nous avons incité les forces politiques à la mobilisation démocratique pour célébrer et officialiser la victoire" à la présidentielle, a déclaré Elias Jaua, le ministre des Affaires étrangères, au cours d'une réunion avec le personnel diplomatique accrédité.
"L'extrême droite a pris en otage l'opposition et sème la violence", a affirmé le vice-président Jorge Arreaza, dans un message sur Twitter.
 
Capriles a appelé à des rassemblements ce mardi devant tous les centres régionaux du Conseil national électoral (CNE), qui a officialisé la victoire de M. Maduro, l'héritier d'Hugo Chavez, obtenue d'une courte tête (50,75% contre 48,97%).
Cet avocat de 40 ans, « auteur du meilleur score jamais réalisé par l'opposition », a attribué au gouvernement la responsabilité de la crise. "L'illégitime (Maduro) et son gouvernement ont ordonné la violence pour éviter le comptage des votes ! Ce sont eux les responsables", a-t-il écrit sans vergogne sur Twitter.
 
Qu’attendre d’autre de Capriles ?
Dont aucun média de l’OTAN ne rappelle ce soir le vrai parcours. Héritier d’une grande dynastie bourgeoise, immensément riche, candidat chéri de Washington. Et surtout l’une des figures clés du putch made in USA de 2002 organisé par les USA – avec déjà les réseaux de la CIA et les nervis de l’extrême-droite néofasciste – et des officiers félons : c’est Capriles qui avait notamment organisé les émeutes devant l’ambassade de Cuba et avait lui-même avec ses hommes de main violé l’extra-territorialité de l’ambassade ! C’est çà le candidat démocratique de l’opposition !!!
 
UNE VAGUE DE VIOLENCE ORGANISEE DANS TOUT LE PAYS
 
"Fraude" ou encore "Maduro, tu m'as volé mon vote" pouvait-on lire sur les murs à Caracas, où des abribus ont également été détruits lors d'incidents avec la police qui a fait usage de gaz lacrymogène. "Nous avons le droit de demander un nouveau comptage des votes pour connaître la vérité", a déclaré mardi à l'AFP Yoni Pares, une étudiante de 24 ans, dans le quartier d'affaires de Chacao. Des mots d’ordre parfaitement diffusés. Une technique mise au point il y a 13 ans déjà à Belgrade contre Milosevic …
 
Les partisans de Capriles, encadrés par les réseaux US, ont immédiatement commencé à se rassembler dans les états de Barquisimeto et de Maracaibo, tandis que des groupes de fidèles "chavistes", portant des chemises rouges, ont défilé en réaction d’auto-défense dans ceux de Zulia, de Monagas, d'Anzoategui, de Carabobo et d'Apure, selon des images diffusées par la télévision.
 
La veille, des véhicules ont été incendiés dans l'Etat de Barinas, dont est originaire M. Chavez, et le siège du parti socialiste (au pouvoir), le PSUV, partiellement détruit dans l'Etat de Tachira (ouest), selon les images diffusées par les chaînes de télévision publiques.
 
Des membres du gouvernement ont aussi accusé des manifestants d'avoir attaqué le domicile de la présidente du CNE, Tibisay Lucena, ainsi que plusieurs bureaux du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), dont l'un a été incendié. Cible de la colère de l'opposition, Mme Lucena a assuré que le système de vote électronique était infaillible et a suggéré à M. Capriles d'utiliser les "voies légales" en déposant un recours au lieu de brandir des "menaces".
 
Un scénario déjà vu à Belgrade contre Milosevic en octobre 2000 – son banc d’essai -, puis ensuite à Tbilissi ou encore à Bichkek…
 
Plusieurs médecins cubains travaillant dans des quartiers pauvres, dans le cadre de la coopération avec le Venezuela, ont aussi été agressés, selon les autorités.
La chaîne de télévision officielle VTV et la chaîne internationale Telesur, financée par le Venezuela, ont affirmé que des groupes d'opposants à moto – technique déjà vue elle aussi en Géorgie - s'en étaient pris à leurs sièges à Caracas.
 
LE BRAS DE FER EST ENGAGE
 
Le président Maduro appelle lui le peuple "à combattre dans la paix".
Face aux nouvelles manifestations convoquées par Capriles ces mardi et mercredi devant les bureaux régionaux du Conseil national électoral (CNE), Maduro a réagi fermement en appelant à la mobilisation "à travers tout le pays".
"J'appelle le peuple à combattre dans la paix", a-t-il annoncé, depuis le palais présidentiel de Miraflores, qualifiant de "caprices de bourgeois" la demande du chef de l'opposition.
 
Maduro, 50 ans, dauphin du défunt président Hugo Chavez a été officiellement crédité de 50,75% des voix, contre 48,97% pour Capriles lors du scrutin, organisé à la suite de la mort du charismatique dirigeant socialiste, emporté par un cancer le 5 mars dernier.
Proclamé président ce lundi, le chef d'Etat élu a promis, la main sur le coeur, de "poursuivre pleinement son héritage pour la défense des pauvres et la défense de l'indépendance" lors d'une cérémonie solennelle au siège de l'autorité électorale à Caracas.
"Nous avons un président !" ou encore "Chavez vit, la lutte continue", a scandé l'assistance.
 
La présidente du CNE Tibisay Lucena a rappelé à l'opposition qu'elle devait "utiliser la voie légale", citant le cas du duel serré entre Georges W. Bush et Al Gore, lors de la présidentielle américaine de 2000, dont l'issue s'était décidée devant la Cour suprême.
 
Gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), où il fut élu précisément suite à une déacision de la même CNE, M. Capriles, qui qualifie le président élu d'"illégitime", a lui choisi la violence du putch rampant.
Ces manifestation de l'opposition sont qualifiées fort justement de coup d'Etat déguisé par le camp gouvernemental. "Ce qui se cache derrière les paroles d'aujourd'hui, M. Capriles, c'est une convocation à un putsch contre l'Etat, les institutions", a lancé Jorge Rodriguez, le chef de campagne de M. Maduro, un terme repris par le président élu qui a promis une "main dure contre les putchistes".
 
WASHINGTON APPUYE UNE INSURRECTION QU’ELLE A BALISEE
 
La demande d'un nouveau comptage par l'opposition a été soutenue ce lundi par la Maison Blanche, dont le porte-parole a estimé qu'il s'agirait d'une étape "importante, prudente et nécessaire" (sic). Idem pour José Miguel Insulza, secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), aux mains des pro-US, qui s'est prononcé en faveur d'un "dialogue national" (resic).
 
On notera avec intérêt – situation déjà vue en Russie en décembre 2012 et mars 2013 – que le système électoral vénézuelien a été contesté dès avant l’élection, comme le rappelle le ministre PSUV Ernesto Villegas Poljak : « L’opposition est inféodée à Washington et en suit les directives. Cela est aisé à démontrer. Mme Roberta Jacobson du Département d’Etat, dans une interview au quotidien espagnol  El País, a remis en cause le système électoral vénézuélien, alors que toutes les institutions internationales en saluent la transparence. Absolument toutes, sauf le Département d’Etat des Etats-Unis. Immédiatement, les médias privés antichavistes et l’opposition se sont mis à questionner notre système électoral, qu’ils ont toujours considéré comme légitime en participant aux élections régionales de décembre 2012 et en acceptant les résultats des scrutins. Ce même système leur a permis de gagner les élections dans certains Etats, même si la marge était infime, comme c’était le cas de l’Etat du Miranda actuellement dirigé par le candidat de l’opposition Henrique Capriles. Les scrutins ont été respectés partout, y compris lorsque l’opposition été majoritaire. »
 
Le ministre ajoute : « Ce même Conseil national électoral que l’opposition vilipende tant, que Capriles accuse de tous les maux est celui qui a déclaré vainqueur le candidat de l’opposition dans l’Etat du Miranda, c’est-à-dire Capriles. En réalité, l’opposition suit scrupuleusement les directives de Mme Jacobson et c’est ce qui explique les campagnes actuelles de discrédit à l’encontre du Conseil national électoral. »
 
Avant l’élection, l’opposition songeait « même à retirer son candidat pour discréditer le processus électoral ». Certains bruits couraient à ce sujet.
 
Washington et ses porteurs de valise locaux utilisent une situation politique que le pouvoir socialiste n’a pas voulu voir venir.
"C'est une situation très délicate. La marge est tellement étroite dans un pays qui est extrêmement divisé que cela va être difficile à digérer politiquement. Il est clairement divisé en deux", a dit à l'AFP le politologue Ignacio Avalos.
Dans ce contexte, le nouveau président peut aussi redouter la convocation d'un référendum révocatoire dans les trois ans. Il suffit à ses détracteurs de réunir 20% de l'électorat sur une motion de défiance pour pouvoir organiser ce vote.
 
UN SCRUTIN SERRE MAIS POURTANT INCONTESTABLE

 
"Je n'ai aucun doute sur le résultat du CNE, mais je crois qu'il est important de de rassurer les gens" qui se posent des questions, a déclaré à l'AFP Vincente Diaz, l'un des membres du CNE, pourtant « réputé proche de l'opposition » selon l’AFP.
 
La mission d'observateurs envoyés par l'Union de nations sud-américaines (Unasur) au Venezuela a, quant à elle, demandé que soient "respectés les résultats" émanant du CNE, "unique autorité compétente" en matière électorale.
 
"Il va y avoir des manifestations, qui vont devoir cesser à un moment" mais "Maduro doit aussi commencer à gouverner et à faire des gestes", a estimé le politologue Inacio Avalos, interrogé par l'AFP.
 
On notera encore que le score de Maduro, accepté sans aucun problème lors d’une présidentielle à Washington ou Paris, fait l’objet d’une délégitimisation  dans tous les médias de l’OTAN.
 
TROP SUR DE LUI, LE PSUV N’A PAS SU MOBILISER
 
"Beaucoup de personnes ont retourné leur veste, des sales types sans aucune reconnaissance. Ils disent qu'ils sont dans la révolution, mais ce sont des mensonges", pestait lundi Elisabeth Torres, 48 ans, dans le quartier du "23 de enero", un bastion "chaviste".
 
Pour de nombreux fidèles, l'élection de M. Maduro est garante du maintien des "missions" créées par le défunt dirigeant socialiste, des programmes sociaux financés par la manne pétrolière du Venezuela, détenteur des plus grandes réserves de brut du monde.
 
Dans le sillage des alliés traditionnels du Venezuela, le Brésil a félicité M. Maduro, après Cuba, dont le régime bénéficie de l'envoi de barils de pétrole, l'Argentine, l'Equateur, la Bolivie, ainsi que le Chili pourtant dirigé par un gouvernement conservateur.
D'autres dirigeants aux relations conflictuelles avec les Etats-Unis, le président russe Vladimir Poutine et celui du Belarus Alexandre Loukachenko, ont exprimé leur félicitations.
 
 
II : LE VRAI VISAGE DE L’OPPOSITION PUTCHISTE

 
"L'extrême droite a pris en otage l'opposition et sème la violence",
- le vice-président Jorge Arreaza,
 
LE MUD, BLOC ANTI-CHAVISTE, C’EST QUOI ?

 
Dès ce 10 mars 2013, je décrivais le visage de cette « opposition putchiste », version 2012-2013 …
Le MUD est un bloc anti-chaviste regroupant des partis du centre, de la gauche et de la droite, allant de certains trotskistes à l’extrême-gauche à des groupuscules d’extrême-droite. Sa base sociale est la bourgeoisie chassée du pouvoir par la Révolution bolivarienne.
 
Le chef de file du MUD Henrique Capriles, déjà l’un des putchiste de 2002, avait déjà accusé le pouvoir de gauche bolivarien "d'abus de pouvoir", qualifiant de "fraude constitutionnelle" la prise de fonction de M. Maduro.
Capriles, candidat du MUD en octobre 2012, avait remporté le plus haut score jamais enregistré par un opposant (44%) face à Chavez (55%).
 
LA HAINE COMME FERMENT DE L’OPPOSITION
 
Mais écoutons Ernesto Villegas Poljak, Ministre du Pouvoir Populaire pour la Communication et l’Information de la République Bolivarienne du Venezuela depuis octobre 2012, décrire ce qui unit cette opposition (dans une interview au journaliste Salim Lamrani) : « L’opposition est une fédération d’ambitions et d’intérêts hétérogènes, unie seulement par la haine de Chávez et du peuple bolivarien. Elle est incapable de comprendre que nous vivons une époque différente et qu’il n’y aura pas de retour aux temps passés. Elle est issue des vieux partis politiques, des élites économiques et de l’oligarchie et n’admet pas avoir perdu le pouvoir politique qu’elle considérait comme étant sa propriété exclusive. L’opposition est également marquée un facteur racial et raciste. Elle n’admet toujours pas qu’un noir pauvre se trouve au centre du pouvoir. La haine de Chávez résume toutes les misères morales de la condition humaine : le racisme et la haine de classe, la haine des pauvres. »
 
LA TENTATION PUTCHISTE
 
Derrière l’exploitation de cette haine il y a une tentation putchiste permanente, soutenue par Washington et ses réseaux d’action : « C’est la même opposition qui a organisé le coup d’Etat d’avril 2002 et qui a imposé une junte putschiste dont le « Président » [Pedro Carmona Estanga] a prêté serment non pas sur la Constitution mais sur une feuille blanche, car il rejetait notre nouvelle Constitution, et qui a dissous tout les pouvoirs publics. Cette opposition qui a réprimé le peuple suite au coup d’Etat du 11 avril 2002 prétend dicter des conférences sur le concept de la démocratie. »
 
Le Temps rappelait il y a quelques jours ce putch de 2002 : « En avril 2002, appuyée par les milieux d’affaires et par un fort mouvement de protestation politique » - déjà bien organisé comme celui actuel par les mêmes réseaux spécialisés -, « une coalition de hauts gradés fait un coup d’Etat, s’empare de Chavez, annule la Constitution, proclame un nouveau président. Toutefois, une partie des militaires anti-chavistes refuse de suivre. Les pro-chavistes réussissent à redresser la situation et en 48 heures, avec le soutien massif du mouvement chaviste des bas quartiers, le président élu est rétabli dans ses fonctions. »
 
LES MERCENAIRES DE LA CIA EN ACTION :
REVOILA OTPOR/CANVAS !

 
Le coup d’état rampant en cours au Vénézuela, comme celui de 2007, suit les méthodes bien connues des « révolutions de couleur » made in USA (1). Le Vénézuela est depuis dix ans la cible permanente des opérations de déstabilisation organisées depuis les USA, la principale tentative ayant eu lieu lors de la présidentielle de 2007. Sur un schéma similaire à celui des « révolutions de couleur » en Europe de l’Est ou des débuts du « printemps arabe » au Proche-Orient.
 
On notera que le réseau international OTPOR/CANVAS, financé par les Américains, a une trés active section au Venezuela. OTPOR encadre aussi divers groupuscules vénezueliens, à l’extrême-droite mais aussi à l’extrême-gauche trotskiste – il s’agit d’occuper tout le terrain oppositionnel des mécontents - , comme « the People Liberation Army of Venezuela ». Au sigle anglais PLAV (2), destiné aux medias US…
 
LE PREMIER COUP DE 2007 A CARACAS
 
Hugo Chavez est la première cible de l’exportation des « révolutions de couleur » en Amérique Latine. Où un logo clone de celui d’OTPOR a fait son apparition, un « mouvement estudiantin formant la pointe de lance de l’opposition devant l’échec des partis politiques » pro américains.
 
« Freedom House est au Vénézuéla depuis 2005 (…) Freedom House est une fondation conservatrice étasunienne, qui agit en outre comme « think tank » de la pensée de droite radicale. Il est financé par le gouvernement américain et dit qu’il cherche « fortifier la démocratie » (sic) en étant établi dans des pays avec des gouvernements socialistes. Noam Chomski a dénoncé ses liens avec la CIA ». « LES ÉTATS-UNIS A LA CONQUETE DE L'EST », le documentaire choc de la reporter française Manon Loizeau a fait l’objet d’une diffusion à la TV d’Etat vénéazuelienne.
 
LES « REVOLUTIONS DE COULEUR » EN DEUX TEMPS :
DES MANIFESTATIONS AU COUP DE FORCE VIOLENT

 
On oublie souvent le deuxième stade des « révolutions de couleur », lorsque la « révolution non violente » se transforme en coup d’état insurrectionnel. Un des médiamensonges de l’OTAN a été de faire croire largement et durablement au caractère pacifique (sic) de ces insurrections.
 
La pseudo « encyclopédie » WIKIPEDIA – outil de désinformation des services de l’OTAN – écrit ainsi sans rire : « Les partisans à ces révolutions ont pour la plupart usé d'une résistance non-violente pour protester contre des gouvernements vus comme corrompus et autoritaires et pour promouvoir la démocratie et l'indépendance nationale principalement vis-à-vis de Moscou. Ces mouvements ont adopté une couleur ou une fleur comme symbole de leur mouvement. Ces révolutions sont caractérisées par le rôle important d'organisations non gouvernementales et particulièrement d'activistes étudiants dans l'organisation d'une résistance non violente. »
 
Dans la réalité, le second stade c’est à l’Est - ou au Venezuela aujourd’hui - l’assaut insurrectionnel violent, l’occupation des bâtiments publics et des parlements. Et en Orient, le transformation en coup d’état puis en guerre civile. Alors arrivent les hooligangs et les skins néofascistes (Géorgie, Ukraine, Belarus, Russie, Venezuela) ou les djihadistes et les forces spéciales de l’OTAN (Libye, Syrie) …
 
En outre, le modèle de ces coups d’état, Belgrade en 2000, a été précédé d’une vague d’assassinats des cadres du régime de Milosevic. Principalement dans les ministères de force. Il s’agissait de dégager la rue de toute force organisée pour contrer les groupes de choc de l’OTAN. En particulier l’assassinat de Zelino Rajnatovic, le célèbre Arkan, le 15 janvier 2000, avait supprimé celui qui aurait été le plus susceptible de nettoyer la rue de Belgrade pour le gouvernement Milosevic. Avec ses anciens « Tigres », des commandos de choc, et la masse du noyau dur des supporters du club de football « L’Etoile rouge » de Belgrade, dont Arkan était le leader.
 
Curieusement ce mode opératif en deux stades, que l’on rencontre partout où le coup d’état passe à la phase active réussi, n’a jamais été analysé avant moi.
 
Voilà le Venezuela et sa Révolution bolivarienne confronté à nouveau  à ces spécialistes du changement de régime made in USA. Le PSUV porte sa part de responsabilité, n’ayant pas su anticiper et trop confiant dans l’ « effet Chavez ».
 
Luc MICHEL
 
http://www.lucmichel.net/2013/04/16/luc-michel-focus-venezuela-une-nouvelle-revolution-de-couleur-made-in-usa-est-organisee/
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Attentats de Boston : la police confirme la mort d'un suspect

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -12H50 PAR : ARTV NEWS

 

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Un des deux hommes soupçonnés du double attentat de Boston a été tué durant la nuit de jeudi à vendredi dans une localité voisine, alors qu'une vaste chasse à l'homme était en cours peu avant l'aube pour tenter de retrouver le deuxième.

L'homme tué était celui que le FBI avait appelé "suspect numéro 1" qui portait sur les photos une casquette noire, a précisé la police.

Le deuxième, celui à la casquette claire, est toujours en fuite, a ajouté la police, qui a publié de nouvelles photos, le montrant avec un sweatshirt gris à capuche.

Jeudi, le FBI avait publié des images, photos et vidéo des deux hommes, soupçonnés du double attentat du marathon de Boston, qui a fait trois morts et quelque 180 blessés lundi, traumatisant la ville et ravivant aux Etats-Unis le souvenir du 11-Septembre. Elle avait demandé l'aide du public pour essayer de les localiser.

Vendredi matin, la police a appelé la population de Watertown, où le suspect "numéro 1" a été mortellement blessé lors d'un échange de coups de feu avec la police, à rester chez elle, et à ne pas s'approcher des fenêtres.

"Nous pensons que c'est un terroriste. Nous pensons que c'est un homme qui est venu ici pour tuer des gens" a mis en garde le chef de la police de Boston dans une conférence de presse organisée en pleine nuit à Watertown, dans la banlieue ouest de Boston. La police a même demandé aux habitants de la ville de "rester éloignés des fenêtres".

Le suspect "numéro 1" est mort à l'hôpital après un échange de coups de feu avec la police qui avait pris en chasse les deux hommes durant la nuit.

Aucune information n'a été divulguée sur son identité.

Le procureur local a précisé dans un communiqué que les deux hommes étaient soupçonnés d'avoir auparavant tué un policier dans sa voiture sur le campus du Massachusetts Institute of Technology (MIT) vers 22h30 (02h30 GMT) avant de prendre en otage avec une arme le conducteur d'une voiture qu'ils ont relâché 30 minutes plus tard.

La police les a ensuite pris en chasse, a précisé le procureur dans ce communiqué.

Durant la poursuite, un autre policier a été blessé.

Transports en commun suspendus

Les forces spéciales de la police ont bouclé la majeure partie de Watertown dans leur traque du deuxième suspect, et la police a annoncé peu avant 6h00 que tous les transports en commun étaient suspendus à Boston.

La circulation des voitures a été interdite à Watertown. Les habitants de la partie ouest de Boston et d'au moins six villes proches ont également reçu l'ordre de rester chez eux.

Le FBI avait publié jeudi les première images des deux suspects quelques heures après un émouvant hommage rendu aux victimes par le président Barack Obama dans la cathédrale de Boston.

Les images montraient deux hommes jeunes, marchant l'un derrière l'autre, l'un avec une casquette claire, visière à l'arrière, portant un sac à dos sur l'épaule droite, et l'autre portant veste et casquette sombres, et un sac à dos.

Les enquêteurs ont épluché quantités d'images prises entre autres par des caméras de surveillance de magasins aux abords du marathon, ou par les caméras de journalistes suivant l'événement.

"Aujourd'hui, nous faisons appel au public pour identifier ces deux suspects (...) qui apparaissent associés", avait déclaré Richard DesLauriers, responsable du FBI à Boston.

Quatre jours après le plus grave attentat commis aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre, les enquêteurs n'ont encore ni motif, ni revendication, et aucune hypothèse n'est privilégiée, entre terrorisme international ou intérieur.

Mais ils ont une idée plus précise de la composition des bombes artisanales qui ont ensanglanté le centre de Boston, où des dizaines de milliers de personnes étaient massées sur le parcours du marathon annuel, traditionnellement une grande fête populaire.

Les bombes avait été assemblées dans des cocottes-minute dont un couvercle a été retrouvé sur le toit d'un hôtel de six étages à proximité, témoignant de la force de l'explosion.

Augustin Matata Ponyo : «Les fonctionnaires de l’Etat, les militaires, les policiers sont satisfaits» publié il y a 2 heures, 34 minutes, | Denière mise à jour le 19 avril, 2013 à 10:09 | sous

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -12H50 PAR : ARTV NEWS


Le Premier Ministre de RD Congo, Matata Ponyo et le membres de son gouvernement lors d’une conférence de presse le 14/2/2013 à Kinshasa, après son voyage de travail aux USA/ Photo John Bompengo

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a totalisé une année dans ses fonctions de chef du gouvernement le jeudi 18 avril 2013. Dans les lignes qui suivent, il évalue le travail qu’il a effectué les douze derniers mois. Augustin Matata Ponyo s’attribue une cote de plus de 7 sur 10 et estime que « les fonctionnaires de l’Etat, les militaires, les policiers sont satisfaits » de sa politique.

Radio Okapi : Monsieur le Premier ministre, ce jeudi 18 avril vous avez totalisé un an dans vos fonctions. Combien vous coteriez-vous sur 10 et comment pourrez-vous justifier cette cote ?

Augustin Matata Ponyo : Il serait élogieux de s’attribuer une cote excellente parce qu’on ne peut pas se coter soi-même. Il serait indiqué que ça soit ceux qui nous voient travailler de donner la cote. Mais si vous me forcez à faire cet exercice, en toute honnêteté professionnelle je ne me donnerai pas moins de 7 sur 10. Lorsque je vois les résultats qui ont été obtenus, je pense que par rapport aux objectifs que le gouvernement s’est assignés nous avons atteint des performances qui nous permettent de dire qu’on a acquis une cote au-delà de 7 sur 10.

L’une des grandes critiques formulées contre vous est que vous vous vantez beaucoup de la stabilité du cadre macroéconomique mais cela ne se sent pas dans le vécu quotidien du Congolais. Etes-vous mal compris ou c’est votre explication de notion de la macroéconomie qui est mal donnée ?

Je crois que quand on est professionnel, on ne peut pas tomber sous la vague de rumeurs, des médisances, des colportages. Quand on est professionnel, on regarde les choses froidement. On ne doit pas oublier que dans ce même pays on a vécu l’hyperinflation. Et tout le monde sait, pour ceux qui sont honnêtes, que la décadence économique dans laquelle nous nous trouvons est due notamment à l’existence de l’hyperinflation. Quand il y a la valse des prix, la valse des étiquettes on ne sait pas faire le commerce. On ne sait pas programmer, on ne sait pas anticiper. C’est très beau pour ceux qui parlent de cette manière là parce que eux perçoivent en dollar, ils ont des rentes. Mais le Congolais moyen, le fonctionnaire de l’Etat, celui qui touche aujourd’hui son salaire à partir du 15 de chaque mois, celui qui touche son salaire en franc congolais tout en ayant la stabilité des prix, le militaire, le policier, les enseignants qui hier leurs salaires subissaient des prélèvements intempestifs touchent [maintenant] à la banque et sont satisfaits.

Puisqu’il y a le décalage entre la stabilité du cadre macroéconomique et le social des Congolais, le décalage qui semble remettre en cause votre action. Que faire pour relever le défi ?  

Peut-être qu’on ne se comprend pas. Il n’y a pas de décalage entre la stabilité et le social. Lorsque le président Kabila accédait au pouvoir en 2001, un fonctionnaire de l’Etat touchait 10 dollar, un professeur de l’université n’avait même pas 100 dollars. C’était entre 30 et 50 dollars par mois. Et ce salaire là était touché de manière irrégulière, à l’improviste. Aujourd’hui combien touche un fonctionnaire ? Bien sûr c’est encore bas mais ce n’est pas 10 dollars. Mais c’est régulier. Combien touche un professeur d’université ? C’est vrai, ce n’est pas encore à la hauteur d’un professeur d’un pays développé.

Lorsque vous dites que le social n’est pas compatible, laissez-moi vous dire : lorsqu’on achète des bus pour que des Congolais qui circulent dans des bus corbillards soient transportés de manière digne, ce n’est pas du social ? Nous avons donné au ministre de l’Enseignement primaire 40 milliards de francs congolais. Moi-même, je suis allé jusqu’à Kimbanseke [Ndlr : l’une des communes les plus défavorisées de Kinshasa] pour lancer le programme national de construction de 400 écoles. Et avant la fin de l’année, nous allons donner 100 milliards de francs congolais pour construire plus de 1 200 écoles en une année. Ce n’est pas du social ? Lorsque nous lançons un programme ambitieux de construction, de réhabilitation des centres de santé, des zones de santé, des hôpitaux généraux. Lorsque nous mettons en œuvre un programme de réunification routière. Ce n’est pas du social ? Il ne faut pas tomber dans le piège de ceux qui veulent toujours que notre pays rentre en arrière. Il n’y a pas de déconnexion entre le social et la stabilité. C’est faux.

M. le Premier ministre, on vous reproche beaucoup d’appliquer la politique de l’austérité dans votre gestion. Qu’en dites-vous ?

Dites moi : avez-vous vu une invention qui se fait dans le brouhaha ? Moi je n’en connais pas. Avez-vous vu une salle de classe enseigner dans le bruit ? Je ne connais pas. Avez-vous vu une grande université qui fait des théâtres pendant les cours ? Non. Tout se fait dans la discipline, dans l’ordre, dans l’organisation. Tout se fait dans la rigueur. Cette rigueur là qu’on nous reproche, ce n’est pas la population qui nous reproche. La population veut la rigueur. Allez demander aux enseignants, ils vous diront qu’ils sont contents de cette rigueur parce que leur salaire est payé régulièrement.

Quelqu’un qui a un petit marché pour lequel il fournit en concurrence de 1 millions de dollars, on lui donne 10 millions de dollars. Qui perd ? C’est le Congolais qui perd. Qui profite ? C’est le fameux opérateur économique avec des surfacturations. C’est fini cette histoire.

Les députés qui vous en voulaient dans leur motion de censure vous reprochent la violation de la loi budgétaire notamment le réaménagement et la rectification du budget sans l’aval de l’Assemblée nationale.

Je ne voudrais pas faire de la polémique sur cette question. Nous avons beaucoup de respect pour l’Assemblée nationale et le Sénat et l’ensemble des institutions de la république. Tout ce que je peux vous dire sur cette question est que nous travaillons pour le bien de la communauté. Nous travaillons pour que ce pays avance. Le budget est une prévision. Entre les prévisions et les réalisations, il y a un pas.

Votre gouvernement ferme les yeux devant la corruption, dit-on. La justice est impuissante devant une catégorie de personnes devenues intouchables. Elle est même devenue très corruptible. Et tout cela retombe sur vous.

Le gouvernement est une institution. La justice est une autre institution. Nous sommes conscients des remarques faites par les uns et les autres mais nous devons travailler tout en respectant les exigences démocratiques qui veulent que la justice soit indépendant.

L’eau et l’électricité demeurent un grand défi. La paix dans le Nord-Kivu est toujours hypothétique. Les Maï Maï empêchent les gens de dormir tranquillement. Cela vous gêne-t-il ?

Ça ne me gêne pas me ça me préoccupe parce que la sécurité fait partie des objectifs d’un gouvernement. L’électricité, l’eau font partie des indicateurs clés de la vie sociale. Nous sommes en train d’y travailler. Quand on plante les graines de maïs, on ne peut pas récolter le même jour même si on est un savant, même si on est un pays développé comme les Etats-Unis. Les problèmes de sécurité ne peuvent pas se terminer en un seul jour. Le plus important est que le gouvernement est conscient de ce problème et y travaille.

Concernant l’eau et l’électricité, j’ai déjà tenu des réunions pour discuter de cette problématique. C’est un défi énorme. Mais le plus important est que nous y travaillons. Lorsque quelqu’un est à -15 et qu’il monte à -10 n’a-t-il pas progressé ? Certains dirons qu’il n’a pas progressé parce qu’il est toujours en dessous de zéro. Mais un bon mathématicien vous dira qu’il est plus proche qu’il n’était auparavant. Nous sommes dans un processus aujourd’hui. Les spécialistes disent que la RDC progresse mais vu le retard dans lequel on était, on a l’impression de ne pas progresser pour ceux qui ne veulent pas voir le progrès de ce pays. Nous n’avons réalisé que douze mois de travail. Nous n’avons pas l’ambition de dire que tout a été fait. Non, bien au contraire. Ce n’est pas un travail qui va se réaliser en 5 ans. C’est un travail qui doit s’étaler sur 30, 40, 50 ans.

Vous amorcez un nouveau virage dans votre mandat. Vous lui donnez quelle configuration ?  

C’est un mandat que nous consacrons au social. Nous avons passé une année harassante. J’ai été ministre des Finances, je m’occupais d’un secteur. C’était très difficile mais c’était moins compliqué. Etre chef du gouvernement, c’est à la fois difficile et complexe. Mais nous avons vaincu l’instabilité du cadre macroéconomique. L’année 2 du gouvernement Matata sera consacrée au progrès social, la fondation ayant déjà été posée.

Les sept Français enlevés au Cameroun libérés sains et saufs

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -20H10 PAR : ARTV NEWS

Les sept Français enlevés au Cameroun libérés sains et saufs

(De G à D) Tanguy Moulin-Fournier, son épouse Albane et son frère Cyril, le 19 avril 2013 à l'ambassade de France à Yaoundé après leur libération

Deux mois jour pour jour après leur enlèvement dans l'extrême nord du Cameroun, les ex-otages sont arrivés en fin de matinée dans la capitale camerounaise et ont été conduits à l'ambassade de France, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Les enfants vont bien", a confié à l'AFP Tanguy Moulin-Fournier, le père de famille, évoquant ses quatre garçons âgés de 5 à 12 ans. "Nous sommes tellement heureux de retourner au Cameroun, de pouvoir retrouver tous nos amis et tous nos frères camerounais, c'est avec les larmes que je vous le dis", a confié l'homme, portant une longue barbe, à son arrivée à l'ambassade à Yaoundé.

M. Moulin-Fournier est apparu très amaigri, tout comme son frère et son épouse, mais les enfants ont été maintenus à l'écart des médias. Il n'a fait aucun commentaire sur les conditions de la libération et les autorités françaises et camerounaises sont également restés très évasives.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, "la famille a été libérée à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria près de Kolofata", commune de l'extrême nord du Cameroun, a simplement indiqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères devant la presse.

Avant son départ pour le Cameroun, Laurent Fabius a annoncé un retour de la famille, samedi matin "première heure", en France. Il était accompagné par Gérard Mestrallet, PDG du groupe GDF Suez (gaz et électricité), employeur de Tanguy Moulin-Fournier.

"Immense soulagement"

Une équipe médicale était également du voyage pour un bilan de santé des sept Français. Ils "sont en bonne forme, fatigués évidemment mais extrêmement heureux", selon M. Fabius qui a relevé que "les conditions de nourriture et de détention étaient très, très difficiles".

A Paris, le président français François Hollande a exprimé vendredi son "immense fierté" pour la "bonne nouvelle", précisant qu'il avait eu au téléphone M. Moulin-Fournier, et lui avait fait part de son "immense soulagement".

A Yaoundé, la présidence camerounaise avait annoncé dès vendredi matin la libération de la famille, par un communiqué lu à la télévision nationale. "M. Tanguy Moulin-Fournier, son épouse Albane, son frère et les quatre enfants sont sains et saufs", avait précisé la présidence camerounaise, remerciant "les gouvernements du Nigeria et de la France pour leur aide".

De son côté, le président Hollande a remercié "les autorités camerounaises et nigérianes qui ont travaillé à cette issue heureuse, et notamment le président (camerounais Paul) Biya, en étroite collaboration avec la France", selon l'Elysée.

"C'est en étant le plus discret possible que nous pouvons être les plus efficaces", a fait valoir le chef de l'Etat.

Pas de versement de rançons, assure Paris

"Ils sont libres, enfin libres ! C'est formidable ! Après ces deux mois d'attente interminable...", a réagi un proche de la famille, tandis que de nombreux membres du comité de soutien ont aussitôt annoncé la nouvelle sur Twitter et posté des messages de joie sur la page Facebook du comité.

Le père, la mère et leurs quatre garçons résidaient depuis 2011 à Yaoundé où Tanguy Moulin-Fournier est employé comme expatrié par GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.

Tous avaient été enlevés dans l'extrême nord du Cameroun où ils étaient allés visiter un parc national.

Leurs ravisseurs se réclamaient de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.

Dans une vidéo diffusée fin mars, l'un d'eux avait affirmé: "Nous affirmons au monde que nous ne libérerons pas les otages français tant que les membres de nos familles sont emprisonnées au Nigeria et au Cameroun. La force ne servira pas à les libérer, nous sommes prêts à nous défendre avec force".

Ces revendications avaient été jugée "hors de portée de la France", par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui avait toutefois effectué un voyage au Cameroun à la mi-mars, et avait rencontré le président Paul Biya ainsi que la communauté française.

"Vous connaissez la position de la France: nous recherchons tous les contacts, nous utilisons les intermédiaires qui sont les plus utiles, mais nous ne cédons pas sur les principes", a martelé vendredi le président français. Questionné sur le versement de rançons, M. Hollande a tranché : "je crois avoir été suffisamment clair pour dire que nous ne changeons pas notre principe, qui est le non versement par la France de rançons".

"Pour les otages qui viennent d'être libérés, des contacts avaient pu être établis ces dernières semaines et en particulier ces derniers jours", a-t-il dit, M. Fabius indiquant avoir parlé avec le président Biya "presque tous les jours au cours de ces dernières semaines".

La France compte encore au moins sept de ses ressortissants otages en Afrique. Des rapts revendiqués par des groupes islamistes dont six par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel.


Cameroun : Les sept otages français enlevés les 19 février rendus "sains et saufs" aux autorités

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -20H10 PAR : ARTV NEWS

Cameroun : Les sept otages français enlevés les 19 février rendus "sains et saufs" aux autorités

"Le président de la République, S.E.M. Paul Biya, annonce à l'opinion publique nationale et internationale que les sept otages français enlevés le 19 février 2013 à Dabanga ont été rendus cette nuit aux autorités camerounaises", souligne le communiqué signé du ministre, secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.

"M. Tangui-Moulin Fournier, son épouse Albane, son frère M. Moulin Gobril, les autres enfants Eloi, Endéol, Maël et Clarence sont sains et saufs. Le président de la République remercie les gouvernements du Nigeria et de la France pour leur aide. Il exprime également sa plus profonde gratitude à tous ceux qui ont prié ou œuvré de près ou de loin en vue de ce dénouement heureux", poursuit le texte.

Les autorités camerounaises ne dévoilent aucun détail sur la libération des sept otages français. Le mystère reste également entier sur l'identité des ravisseurs que les autorités françaises avaient vite désignés comme étant des membres de la redoutable secte terroriste nigériane Boko Haram.

Dans une vidéo postée sur Internet une semaine plus tard, un groupe se réclamant de cette fameuse organisation criminelle avait montré les Français dont le chef de famille Fournier Tangui-Moulin, représentant de l'opérateur pétrolier français GDF Suez au Cameroun, lisant un message dans lequel les ravisseurs exigeaient du Cameroun et du Nigeria la libération de leurs membres détenus prisonniers par les deux pays.

Les deux pays étaient menacés de représailles en cas de non prise en compte de cette revendication, ainsi que la France pour son intervention militaire au Mali, décrite comme une attaque contre l'islam.

Fournier Tangui-Moulin et sa famille avaient été enlevés par des individus armés à bord de motos à Dabanga et conduits au Nigeria après une visite la veille au parc naturel de Waza, dans la région de l'Extrême-Nord. Aucune rançon n'a jamais été cependant exigée.

Joint au téléphone vendredi matin par Xinhua après l'annonce de la libération, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, n'a pas voulu donner ces précisions. "Je suis à la radio. Les sept otages ont été libérés. Je vais faire une communication tout à l'heure à 10 heures (9h00 GMT). Je n'ai pas de groupe à vous communiquer. Je vous donne seulement l'information, faites-en bon usage", s'est-il contenté de déclarer.

La seule trace obtenue des otages se résumait au véhicule utilisé pour leurs déplacements, une Pajero 4x4 de couleur bleue, retrouvé sur le lieu de cette prise d'otage, selon des sources militaires camerounaises.

La RDC suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -20H10 PAR : RADIO OKAPI

Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012) 

La RDC a été suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), organisation qui promeut la transparence des revenus dans les secteurs minier et pétrolier. Dans un communiqué publié le jeudi 18 avril sur son site Internet, le Conseil d’administration de l’ITIE dit relever « un défaut d’exhaustivité » et juge insuffisante la «qualité des données» dans les rapports transmis.

Selon la méthodologie décrite par l’ITIE sur son site internet, les entreprises minières publient les paiements qu’elles effectuent et les gouvernements font connaître les revenus qu’ils reçoivent dans un rapport. Ce processus est censé permettre une vérification indépendante des taxes et impôts perçus afin d’assurer la transparence des paiements issus de l’exploitation des ressources naturelles.

Dans son communiqué, l’ITIE dit relever toutefois « des progrès importants pour l’amélioration de la transparence et de la recevabilité avaient été accomplis ces cinq dernières années ».

La suspension d’un an sera levée si l’organisation estime que la RDC a mené à bien les « mesures correctives » demandées, indique encore le document. Mais « si la suspension reste en vigueur plus d’un an, c’est-à-dire au-delà du 17 avril 2014, le Conseil d’administration envisagera de radier » le pays, ajoute le communiqué.

En dehors de la RDC, cinq autres pays ont été suspendus:

  • la Sierra Leone
  • le Yémen
  • Madagascar
  • la Mauritanie
  • la Centrafrique

Cette suspension temporaire de la RDC intervient quelques jours après les déclarations du coordonnateur national de l’ITIE, Jérémy Mack Dumba, qui a fait état le week-end dernier de 88 millions de dollars américains payés par les entreprises minières du Katanga en 2010 au titre de redevances mais qui n’ont pas été versés au trésor public.

A l’en croire, la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) n’est pas en mesure de démontrer que cette somme a réellement été versée dans les caisses de l’Etat.

En 2008, l’ITIE avait déjà fait état d’une probable exclusion de la RDC, reprochant au pays de n’avoir fourni aucun rapport sur la transparence dans l’industrie extractive en trois ans. L’organisation avait notamment pointé une législation inadaptée qui bloque son fonctionnement, et ne crée pas de structure décentrée pour les provinces.

Mais depuis, trois rapports ITIE ont été publiés, selon le site Internet de cette organisation. Le tout premier, publié en mars 2010, portait sur l’année 2007. L’autre a été publié en mars 2012 et porte sur la période 2008-2009. Enfin, ITIE/RDC a divulgué en janvier 2013 un autre rapport portant sur les données de 2010.

L’ITIE est un processus à travers lequel les parties prenantes mettent à disposition des populations, à travers la rédaction des rapports périodiques réalisés par des consultants indépendants, les revenus et les recettes de l’État issus de l’exploitation des ressources minières et pétrolières tels que les redevances, les impôts, les bonus de signature, les bonus de production, les royalties, les dividendes et les taxes diverses. Elle a été lancée en 2002 par le Premier ministre britannique Tony Blair. La RDC y a adhéré en 2005.

Cette initiative cherche à renforcer la gouvernance en accroissant la transparence et la responsabilité dans le secteur de l’extraction minière.

RDC: les importateurs de vieux véhicules non informés du moratoire

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -20H29 PAR : ARTV NEWS

Des enfants sans demeure fixe profitent d’arracher des biens de valeurs aux occupants de véhicules stationnés devant les feux de signalisation sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les membres de la diaspora congolaise demandent au gouvernement d’informer officiellement les transporteurs maritimes et compagnies de frêt du prolongement du moratoire sur l’interdiction d’importer en RDC des véhicules vieux de dix ans. En effet, dans la plupart de pays occidentaux, les entreprises de fret se conforment déjà à cette interdiction, ignorant le prolongement du moratoire jusqu’au 17 juin 2013.  Christian Kabasele, un ressortissant congolais vivant à Londres, plaide pour que le Gouvernement envoie un document officiel aux compagnies de fret ainsi qu’aux autorités de ces pays.

Christian Kabasele a précisé que les ambassades de la RDC n’ont pas vulgarisé ce moratoire:

« Les entreprises de frets nous disent qu’il n y a aucun papier officiel qui prouve la prorogation de la loi.  Les ambassades (de la RDC) ici à l’étranger avaient carrément envoyé la loi en question dans les entreprises de fret. Maintenant qu’il y a un moratoire, le gouvernement congolais doit envoyer un document officiel pour leur en informer».

Par ailleurs, ces Congolais appellent le Gouvernement à considérer la diaspora congolaise comme un partenaire de développement. Ils estiment qu’elle participe activement à l’économie du pays, notamment, dans l’envoi des fonds et du matériel en tout genre au pays.

Le décret du Premier ministre Matata Ponyo, signé le 2 octobre 2012,  interdisait à partir du 2 décembre, tout véhicule d’occasion mis en circulation avant 2002. Un tel engin devrait être soit réexporté soit détruit au moment de son dédouanement aux frais du transitaire ou du transporteur, selon le même texte.

Mais, de son côté, le président national des importateurs des véhicules en RDC, Freddy Nkumu avait tout de suite qualifié cette mesure de «mal venue». Selon lui, le Gouvernement devrait d’abord baisser les frais de dédouanement des véhicules récents avant de penser à l’interdiction des plus anciens.

Un moratoire a été finalement accordé aux importateurs, jusqu’au 26 mars. Un autre délai supplémentaire a été accordé du 17 avril au 17 juin 2013. Cette décision visait à aider ceux qui avaient déjà commandé des véhicules avant le premier moratoire du gouvernement daté du 26 mars dernier, avait expliqué le gouverneur du Bas- Congo, Jacques Mbadu.

Province Orientale : l’auditorat militaire de l’Ituri a rouvert le dossier contre Cobra Matata

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Crée le 19-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-04-2013 -20H29 PAR : ARTV NEWS



Un milicien dans l'Est de la RDC.

L’auditorat militaire garnison de l’Ituri a rouvert jeudi 17 avril le dossier contre Cobra Matata, chef de la milice la  Force de Resistance patriotique de l’Ituri (FRPI).

Selon cette juridiction, Cobra Matata, ancien officier des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est accusé pour crimes contre l’humanité pour viol, meurtre, pillage et tortures commis de novembre 2012 à mars 2013 dans une vingtaine de localités dans le territoire d’Irumu. 

Il s’agit notamment des villages de Medu, Boga, Burasi, Bukiringi, Tagba, Nyamavi.

L’auditorat militaire justifie la reouverture du dossier contre Cobra Matata par le non respect à ses engagements de déposer les armes.

Des sources proches de l’auditorat indiquent  qu’une mission d’enquêtes conjointe, auditorat et section de droit de l’homme  de la Mission de nations unies pour la stabilité en République Démocratique du Congo (Monusco) à Bunia est envisagée dans les prochains jours aux lieux de crimes pour réunir les éléments de preuves.

L’auditorat militaire, avait suspendu le 4 janvier 2013 le dossier de poursuite de l’inculpé Cobra matata pour privilégier le processus de paix en prévision de sa réintégration au sein des Fardc, a indiqué le bureau de l’auditorat militaire.

ère mise à jour le 19 avril, 2013 à 4:24 | sous Actualité, Politique, Société. Mots clés: , , ,

Attentats de Boston, FBI aux abois : un ado innocent suspecté par erreur

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Crée le 20-04-2013 01H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -01H50 PAR : ARTV NEWS

  


Jeudi, le New York Post a diffusé sur la Toile la photo de deux adolescents suspects. Problème, ils étaient juste venus regarder l'arrivée du marathon et n'avaient rien à voir avec les attentats de Boston...

 

C'est avec la peur au ventre que Salah Eddin Barhoum reste terré chez lui. Depuis que le New York Post a diffusé une photo de lui et de son ami Yassine Zaime comme potentiels suspects des attentats de Boston, cet ado de 17 ans n'ose plus sortir de chez lui. Diffusée sur Internet et les réseaux sociaux à une vitesse folle, la photo montre très distinctement le visage de ces deux adolescents. Depuis, et même si le quotidien américain est revenu sur cette information, ce passionné de course à pied est convaincu qu'il reste une cible potentielle.

 
Cette photo diffusée par le New York Post montre Salah Eddin Barhoum et son ami Yassine Zaime, lors du marathon …


"Je vais avoir peur en allant à l'école maintenant. Tout ce qui me paraît étrange me fait peur", assure-t-il. Ce jeudi, alors qu'il revenait du lycée, il dit avoir aperçu un homme dans une voiture le dévisager et parler au téléphone. Il ne lui en a pas fallu plus pour rentrer précipitamment chez lui. Seul moyen désormais pour lui de se sentir en sécurité ? Que les suspects soient arrêtés. Depuis ce vendredi matin et la mort d'un des suspects confirmée par la police de Boston, Salah est sans doute un peu plus serein.

La famille de Barhoum a quitté le Maroc en 2008 pour venir s'installer à Boston. Le père de famille, boulanger dans "la ville des fèves", n'ose plus aller travailler et craint également pour sa femme et ses deux filles. "Pour le moment nous ne sommes plus en sécurité. Les médias devraient vérifier à deux fois leurs informations avant de les diffuser", confie ce père de famille inquiet.

De son côté, le New York Post s'est défendu par un communiqué : "Nous maintenons les faits. Les photos ont été envoyées à la police locale jeudi après-midi car ils cherchaient des informations concernant deux hommes avec des sacs à dos. Nous ne les avons pas identifié comme des suspects." Mais le mal est fait, et selon Salah, c'est à cause de leurs sacs à dos noirs et de leur couleur de peau que leur photo a été diffusée. "Ça fait mal, parce que la personne qui a envoyé ces photos doit être contente d'avoir dénoncé des soi-disant suspects. Et malheureusement je suis l'un d'entre eux..."

Les sept Français enlevés au Cameroun en route pour la France

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Crée le 20-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -06H50 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

YAOUNDE  - Sept Français d'une même famille, dont quatre enfants, enlevés en février au Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram, ont été libérés sains et saufs et ont quitté vendredi soir Yaoundé pour Paris où les autorités se montrent très discrètes sur les conditions de leur libération.

Les sept Français enlevés au Cameroun en route pour la France

 

(De G à D) Tanguy Moulin-Fournier, son épouse Albane et son frère Cyril, le 19 avril 2013 à l'ambassade de France à Yaoundé après leur libération © AFP Reinnier Kaze

 

 


Deux mois jour pour jour après leur enlèvement dans l'extrême nord du Cameroun, les ex-otages ont quitté la capitale camerounaise en compagnie du ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, arrivés en fin de matinée à Yaoundé pour rencontrer la famille, a constaté un journaliste de l'AFP.

"On commence à réaliser que c'est fini et c'est une joie immense. L'émotion est très forte d'être enfin revenus dans le monde, d'être enfin libérés. C'était très dur. C'est la fin de la saison sèche en ce moment. Il fait une chaleur terrible", a déclaré le père de famille Tanguy Moulin-Fournier à la presse, lors de sa rencontre avec M. Fabius à la résidence de l'ambassadeur de France à Yaoundé.

"Les enfants vont bien", a-t-il ajouté, évoquant ses quatre garçons âgés de 5 à 12 ans, et soulignant que "L'eau c'était un problème, ça a été compliqué pour les enfants. Mais les enfants ont quelque chose en eux qui fait qu'ils tiennent".

"Le désir des enfants a été exaucé à midi, grâce à la femme de monsieur l'ambassadeur qui a fait des frites. Cela fait deux mois qu'on en rêvait", s'est même amusé le père de famille.

M. Moulin-Fournier est cependant apparu très amaigri, tout comme son frère et son épouse, mais les enfants ont été maintenus à l'écart des médias. Il n'a fait aucun commentaire sur les conditions de la libération et les autorités françaises et camerounaises sont également restés très évasives.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, "la famille a été libérée à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria près de Kolofata", commune de l'extrême nord du Cameroun, a simplement indiqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères devant la presse.

La famille a également été reçue par le Président camerounais Paul Biya.

"J'exprime le voeu que ce séjour (en France) soit de courte durée et que vous reveniez très vite chez nous, chez vous aussi, au Cameroun, pour reprendre vos activités", a déclaré le Président peu avant leur départ, félicitant les membres de la famille pour "leur courage" et leur "sang froid"

"immense soulagement"

A Paris, le président français François Hollande a exprimé vendredi son "immense fierté" pour la "bonne nouvelle", précisant qu'il avait eu au téléphone M. Moulin-Fournier, et lui avait fait part de son "immense soulagement".

A Yaoundé, la présidence camerounaise avait annoncé dès vendredi matin la libération de la famille, par un communiqué lu à la télévision nationale.

De son côté, le président Hollande a remercié "les autorités camerounaises et nigérianes qui ont travaillé à cette issue heureuse, et notamment le président (camerounais Paul) Biya, en étroite collaboration avec la France", selon l'Elysée.

"C'est en étant le plus discret possible que nous pouvons être les plus efficaces", a fait valoir le chef de l'Etat.

"L'heureux dénouement de cette affaire est incontestablement le fruit d'une coopération exemplaire entre les gouvernements français, nigérian, et camerounais", a souligné M. Biya, appelant à un "renforcement" de la coopération internationale pour faire face à l'insécurité sur le continent africain.

Pas de versement de rançons, assure Paris

Le père, la mère et leurs quatre garçons résidaient depuis 2011 à Yaoundé où Tanguy Moulin-Fournier est employé comme expatrié par GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.

Tous avaient été enlevés dans l'extrême nord du Cameroun où ils étaient allés visiter un parc national.

Leurs ravisseurs se réclamaient du groupe islamiste Boko Haram, actif dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.

Ceux-ci demandaient notamment la libération de membres de leurs familles "emprisonnées au Nigeria et au Cameroun"

Ces revendications avaient été jugée "hors de portée de la France", par Laurent Fabius, qui avait toutefois effectué un voyage au Cameroun à la mi-mars, et avait rencontré le président Paul Biya ainsi que la communauté française.

Questionné sur le versement de rançons, M. Hollande a tranché : "Nous ne changeons pas notre principe, qui est le non versement par la France de rançons".

"Pour les otages qui viennent d'être libérés, des contacts avaient pu être établis ces dernières semaines et en particulier ces derniers jours", a-t-il dit, M. Fabius indiquant avoir parlé avec le président Biya "presque tous les jours au cours de ces dernières semaines".

L'Elysée a également affirmé vendredi que la libération des otages n'était pas "une action de force" mais le fruit de "contacts multiples que nous avons pu établir" avec le concours des autorités nigérianes et camerounaises, ces dernières ayant noué en particulier des "contacts locaux".

La France compte encore au moins sept de ses ressortissants otages en Afrique. Des rapts revendiqués par des groupes islamistes dont six par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel.

Afrique : Forte croissance mais la pauvreté résiste

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -14H00 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

JOHANNESBURG  - La plupart des pays africains ont beau afficher des taux de croissance à faire pâlir d'envie bien des économies développées, leur dynamisme n'a pas permis ces dernières années de faire reculer la pauvreté de façon significative, selon des économistes.

Afrique : Forte croissance mais la pauvreté résiste

 

© AFP/Archives Michele Sibiloni. Un bidonville de Kampala.

 


L'Afrique subsaharienne devrait connaître une croissance de 5,6% en 2013, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi.

Dix-huit pays de la zone afficheront une croissance d'au moins 6%, deux seulement étant en récession (Guinée équatoriale et Swaziland), tandis que l'Afrique du Sud, première économie du continent, peine à décoller avec seulement 2,8% de prévu.

"La performance généralement forte s'appuie en grande partie sur la poursuite des investissements dans les infrastructures et la capacité de production, une consommation toujours robuste et l'activation de nouvelles capacités dans les secteurs extractifs", résume le FMI, qui prévoit une croissance de 6,1% en Afrique sub-saharienne l'an prochain grâce notamment au réveil de l'Afrique du Sud.

Les investissements directs étrangers, notamment, ont encore augmenté de 5,5% en Afrique subsaharienne en 2012 --portés surtout par les cours élevés des matières premières--, alors qu'il reculaient de 6,6% dans l'ensemble des pays en développement, relève la Banque mondiale, qui confirme que les perspectives économiques restent "fortes" dans la région.

Les investissements --privés et publics, locaux et étrangers-- y restent encore bien modestes comparés au produit intérieur brut, "à des niveaux observés en Chine au début des années 1960 ou en Inde au début des années 1980, avant leur essor économique, ce qui suggère de nouvelles possibilités d'expansion en améliorant la productivité des investissements dans la région".

Et si le secteur minier domine, les investissements progressent dans les services, notamment dans les pays dont la classe moyenne est en pleine croissance comme au Nigeria, en Afrique du Sud, au Kenya et au Ghana, note la Banque. La consommation des ménages représente plus de 60% du PIB de la zone, rappelle-t-elle.

Plus de quatre cent millions de pauvres

"Cela peut surprendre, mais la croissance n'est pas alimentée par les matières premières mais par un marché de consommateurs en expansion", a résumé un cabinet McKinsey très afro-optimiste dans une récente note de conjoncture, notant que "les télécommunications, les banques, et le commerce de détail prospèrent, les BTP sont en plein boom"...

La population de l'Afrique, qui croît le plus rapidement, est la plus jeune du monde. Elle est concentrée dans les zones urbaines. Cette nouvelle classe de consommateurs a une famille réduite, est mieux éduquée et gagne plus, elle est connectée. Les Africains sont extrêmement optimistes quant à leur avenir économique", écrit-il.

Cependant, si plus d'une décennie de forte croissance a contribué à faire reculer la pauvreté en Afrique, "cela ne suffit pas", juge la Banque mondiale.

"Il existe des contrastes considérables (...), la pauvreté baissant à un rythme plus lent (malgré une croissance plus rapide) dans les pays riches en ressources naturelles", souligne-t-elle.

"La croissance économique a beaucoup moins réduit la pauvreté (en Afrique subsaharienne) que dans le reste du monde", insiste-t-elle: le tiers des habitants du monde en situation d'extrême pauvreté --avec moins de 1,25 dollar par jour-- y sont actuellement concentrés, contre 11% il y a trente ans. Soit plus de 400 millions de personnes.

"Le taux de pauvreté ne diminue pas au même rythme que l'augmentation du taux de croissance", confirme Soren Ambrose, économiste de l'ONG Action Aid basé à Nairobi.

"On a fait des conditions attractives aux compagnies minières étrangères: ces entreprises viennent faire leurs affaires, si bien que les taux de croissance sont en hausse, mais il n'y a pas grand chose qui reste sur place", explique-t-il.

S'il ne les a pas directement citées, on ne peut s'empêcher de penser aux entreprises chinoises, très présentes en Afrique ces dernières années tant dans l'exploitation des matières premières que dans la construction, où elles amènent souvent leur propre main d'oeuvre.

"Le taux de diminution de la pauvreté est trop faible. Il faut donc accélérer la redistribution des richesses minérales aux citoyens pauvres et promouvoir l'agriculture", estime Shanta Devarajan, chef économiste de la Banque mondiale pour l'Afrique, ajoutant qu'il faut réinvestir ces richesses dans la santé, l'éducation et l'emploi.

Et si la classe moyenne est effectivement en plein essor, il manque une véritable classe ouvrière au tissu social africain, regrette Soren Ambrose. La plupart de ceux qui ne font pas partie de la classe moyenne --à l'exception bien sûr des élites-- restent désespérément pauvres.


RDC : Un film sur le Sankuru interdit de diffusion par le ministre des Médias

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -14H00 PAR : ARTV NEWS

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le film-documentaire « Sankuru, enfer ou paradis oublié ? » a été interdit de projection le 9 avril dernier par le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende. Le journaliste indépendant et producteur de ce film, Jean-Paul Kayembe l’a déclaré à Radio Okapi vendredi 19 avril. Il a affirmé que Lambert Mende reproche à ce film d’inciter à la haine tribale alors qu’il ne fait que dresser l’état des lieux du district de Sankuru (Kasaï-Oriental). Le producteur de ce film demande une protection car il dit se sentir « en insécurité ».

Ce film devrait être projeté pour la première fois samedi 20 avril à Kinshasa, au cours d’une soirée de gala organisée par l’Association sans but lucratif «  Médias pour la vie ». Cette ASBL travaille pour la sensibilisation des populations face aux problématiques humanitaires par la production des supports médiatiques.

Le ministre de la communication et médias évoque le non-respect de la procédure administrative. Selon Lambert Mende, le producteur n’a pas fait un dépôt légal d’un exemplaire de ce film aux autorités compétentes, comme l’exige la loi congolaise.

Le producteur du film nie ce fait. Dans  une correspondance adressée au Premier Ministre, Jean Paul Kayembe a expliqué que le «  support du documentaire a été déposé pour avis de conformité au Conseil supérieur de l’Audio-visuel et de la communication ».

Le journaliste indépendant a ajouté qu’il a été surpris par cette interdiction de diffusion qui, du reste, ne lui a pas été notifiée :

« Pendant qu’on était en train d’avancer avec les préparatifs, on se réveille un matin et on se rend compte que le ministre de la Communication et des médias, sans nous notifier, notifie certaines autorités politiques pour dire que ce film fait appel à la haine tribale » explique Jean Paul Kayembe.

Pourtant, le film-documentaire « Sankuru, enfer ou paradis oublié ? » n’incite pas à la haine tribale, explique son producteur. Ce documentaire est une narration journalistique documentée, « qui propose le dialogue entre frères tetela [éthnie de cette partie du Kasaï-Orientale], le désenclavement de leur terroir et la lutte contre différents fléaux » dans le Sankuru.

Le journaliste indépendant trouve paradoxale la décision du ministre qui a lui-même contribué à l’élaboration de ce film :

« Il est lui-même acteur du film. Il nous a reçus plusieurs fois dans son bureau. On l’a fréquenté pour qu’il puisse lui-même s’impliquer dans cette forme de plaidoyer pour sauver le district du Sankuru, en tant que Sankurois et aussi en tant que ministre de tutelle. Il nous avait promis de le faire » s’étonne le journaliste indépendant.

Aujourd’hui, Le producteur du film  crie au musèlement de la presse et dénonce un abus de pouvoir, devant une « démarche n’est pas anticonstitutionnelle », dans une correspondance adressée au Premier ministre, une procédure normale dans ce genre de cas.

Panorama économique: une nouvelle compagnie aérienne nationale en gestation en RDC

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI 

Le ministre des Transports et Voies de communication de la RD Congo, Justin Kalumba Mwana Ngongo le 5/03/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengoo

Une nouvelle compagnie aérienne nationale qui doit remplacer les Lignes aériennes congolaises (Lac) est en gestation. Le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo l’a annoncé mercredi 17 avril devant le Sénat. Il répondait aux questions des sénateurs sur le projet de ratification de neuf conventions internationales dans le secteur de transport aérien. Le deuxième sujet de l’émission parle de la poursuite de la grève des chauffeurs des poids lourds, opérant sur la nationale numéro 1 (Boma-Matadi-Kinshasa). Sur cette question, les choses n’ont pas trop évolué cette semaine en dépit de tous les appels, et du gouvernement et du syndicat des transporteurs.

Le magasine évoque également la fraude massive organisée à la barrière douanière de Mahagi, en Province Orientale. Elle a été dénoncée par le collectif d’ONG des droits de l’homme de cette entité, mettant également en cause des agents de la Direction générale des douanes et accises (DGDA).

Le volet économique du bilan de l’an un du Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, est analysé et commenté dans ce magazine hebdomadaire.

L’invitée de la semaine, Youyou Baende, docteur en Economie à l’Université Louvain, répond aux questions de Daniel Tambinzoni.

Kasaï-Oriental: 14 agents de la Direction provinciale des recettes arrêtés à Ngandajika

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI 

 

Simulation d'une arrestation par la police à Kisangani, décembre 2010.

La police nationale a arrêté, jeudi 18 avril, quatorze agents de la Direction provinciale des recettes du Kasaï-Oriental, opérant dans le territoire de Ngandajika, à 90 km de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province. Ces percepteurs des taxes sont poursuivis pour coups et blessures infligés aux passants qui n’ont pas remis l’argent aux barrières illégales érigées sur le tronçon allant de Ngandajika à la rivière Tshidivuila.

Le commandant de la police à Ngandajika, colonel Matthieu Tshibangu affirme avoir reçu plusieurs plaintes des passants, rançonnés par ces percepteurs des taxes.

Cet officier de la police accuse également ces percepteurs d’avoir maltraité, au début de la semaine en cours, trois pédaleurs en provenance de Kabinda, de Baluba Shakadi.

Sorti pour une mission d’enquête, Matthieur Tshibangu a compté sur son passage sept barrières illégales érigées depuis la cité de Ngandajika jusqu’à la rivière Tshidivuila, long de 30 km.

Selon des sources locales, ces agents incriminés demandent aux passant la taxe vélo, la taxe bidon, le livret de baptême et autres documents qui n’ont rien avoir avec la nomenclature des taxes.

Depuis leur interpellation, aucun responsable de leur service n’est passé pour solliciter leur libération, affirme le commandant police congolaise à Ngandajika.

Après audition, ces percepteurs des taxes seront déférés, ce lundi 22 avril,  devant l’officier du ministère public où ils vont répondre de leurs actes.

En mars dernier, le gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoy Kasanji avait demandé aux commissaires des districts et aux administrateurs des territoires de supprimer les barrières sur toute l’étendue de sa province.

Katanga : 12 miliciens Bakata Katanga tués par une force d’auto-défense populaire à Moba

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI 


 

Des miliciens du groupe Bakata Katanga lors de leur reddition au bureau de la Monusco/Lubumbashi, samedi 23 mars 2013 Ph. Kabena

Les habitants des villages environnants  celui de Mbuyu, regroupés en une force d’auto-défense populaire, ont repoussé les miliciens sécessionnistes Maï-Maï Bakata Katanga, dimanche 14 avril. Ceux-ci avaient lancé une attaque contre ce village, situé à 120 km de Moba (Katanga). Bilan des affrontements, douze morts du côté des miliciens. 

Parmi les miliciens tués se trouve également leurs commandants des opérations.

La force d’auto-défense populaire a repoussé les miliciens scessessionistes jusqu’à la limite séparant les territoires de Manono et Pweto.

Sur place, les témoins affirment que beaucoup de biens pillés par les miliciens ont été récupérés, après ces affrontements.

La victoire des habitants des villages environnants celui de Mbuyu  sur les Bakata Katanga a incité les populations des autres villages à barrer la route à d’autres miliciens provenant du secteur de Manono.

L’administrateur du territoire assistant en charge des affaires politiques de Moba, Vindicien Kisimba encourage cette démarche. Il appelle les populations à se désolidariser des inciviques.

Entre temps, l’insécurité pèse sur le quotidien des populations.

Vindicien Kisimba explique que les habitants font face à une pénurie de produits de première nécessité à cause des difficultés de circuler librement.

Il ajoute que la plupart des enseignants ont déserté les écoles à cause de l’insécurité, ce qui paralyse les activités scolaires dans cette partie du Katanga.

Bandundu: 7 fonctionnaires et 2 policiers agressés à Kabuba

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Crée le 20-04-2013 13H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-04-2013 -19H40 PAR : RADIO OKAPI 


 

Coupe illégale de bois par des scieurs de bois artisanaux dans l'Ituri. 2006.

La population a agressé, jeudi 18 avril, sept agents du service de l’Environnement et deux policiers à  Kabuba, situé  à 90 Km de Kenge (Bandundu). Ces agents de l’ordre étaient en mission de recensement des paysans exploitant illégalement le bois dans cette localité, a fait savoir le coordonnateur de district de Kwango en charge de l’Environnement, Henri Mayombe. Il a noté que l’abattage sauvage des bois favorise la dégradation de l’environnement et entraîne la déforestation. 

Plus de 1300 cubes de bois sont exploités sur une étendue de 54 hectares dans l’ensemble du district du Kwango dans le Bandundu.  Du bois de plusieurs sortes y est exploité dont du bois rouge surtout dans les villages Kabuba et Misele, affirme le coordonnateur du service de l’Environnement de Kwango, Henri Mayombe.

Il explique que l’environnement se dégrade chaque jour un peu plus notamment à cause de l’abattage sauvage d’arbres qui se fait le plus souvent de manière illégale mais également à causse des feux de brousse.

Cette situation a poussé le ministère de l’Environnement à envoyer ses agents  sur terrain.

Selon une source locale, l’équipe a été agressée et dépouillée d’argent et d’autres biens. Les policiers ont interpellé trois suspects.

L’administrateur de territoire de Kenge a promis de descendre sur terrain pour sensibiliser les villageois de Kabuba et Misele sur le danger de l’exploitation illégale du bois ainsi que sur la nécessité de laisser les enquêteurs du service de l’environnement de travailler en toute quiétude.

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