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Vie des partis : l'ARD demande l'arrêt immédiat du recensement administratif en cours

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Le 19-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le  Mardi  19- 07-2011 | 10h15| PAR :   LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 



La coalition des partis politiques de l'opposition dirigée par l'ancien ministre des Finances, Mathias Dzon, dénonce ce qu'elle qualifie de coup d'État constitutionnel et électoral pour les législatives de 2012 et la présidentielle de 2016. L'Alliance pour la République et la démocratie (ARD) a publié le 17 juillet, au terme de la cinquième session ordinaire de sa coordination, une déclaration dans laquelle le groupement propose un « plan de sortie de crise politique en sept points ». Il s'agit, entre autres, de l'arrêt immédiat du recensement administratif en cours et de la tenue d'une concertation politique pouvoir-opposition pour la création consensuelle des conditions permissives d'élections libres et transparentes.

« Le ministre de l'Intérieur nous avait promis lors de la rencontre d'avril dernier qu'en mai ou juin, une rencontre politique devrait se tenir et qu'en novembre prochain un recensement administratif spécial serait organisé pour déterminer le corps électoral avec le concours de tous. Malheureusement nous avons dépassé cette période sans que le ministre Mboulou ne nous appelle. Pire, il a déployé ses agents à travers la République pour recenser les populations afin de permettre au pouvoir de se donner un corps électoral », ont dénoncé les responsables de ce groupement politique dans leur déclaration.

Cette plate-forme propose aussi la dissolution de la commission nationale d'organisation des élections et l'adoption d'une nouvelle loi électorale instituant une « commission électorale véritablement indépendante ». Celle-ci sera composée, d'après elle, de façon paritaire pouvoir-opposition et dotée d'une personnalité juridique, jouissant d'une autonomie financière et chargée de toutes les opérations préélectorales (déroulement du scrutin, centralisation, traitement et publication des résultats). L'adoption d'une nouvelle loi portant découpage électoral conforme aux critères internationalement reconnus, l'évaluation et la maîtrise de façon consensuelle du code électoral par la voie d'un recensement administratif spécial ainsi que la publication de l'intégralité des résultats du recensement général de la population et de l'habitat de 2007, sont également retenus dans cette proposition.

Selon le président de l'ARD, dans l'optique de gagner les prochaines législatives et si possible la présidentielle de 2016 dès le premier tour, le groupement a décidé de présenter ses candidats à condition que « le pouvoir nous entende bien, car nous n'accepterons pas son ordre et nous ne plierons pas aux conditions qu'il met en place tant en ce qui concerne la détermination du corps électoral qu'en ce qui concerne le découpage électoral et l'organisation des élections. L'année 2011 doit être une année buttoir pour rompre avec les pratiques frauduleuses et les désordres électoraux du passé », a-t-il indiqué au nom de l'ARD qui compte sur l'apport des Congolais et la détermination de la communauté internationale.


L'ARD menace de saisir la Cour constitutionnelle pour statuer sur les cas des élus des partis qui ont rallié le PCT



Mathias Dzon a par ailleurs donné son point de vue quant à la fusion de certains partis politiques de la majorité présidentielle au Parti congolais du travail (PCT). Selon lui, l'article 98 de la Constitution du 20 janvier 2002 est clair. « Lorsqu'un député quitte sa formation politique, il perd immédiatement son mandat. Nous allons saisir la cour Constitutionnelle dont le mandat a expiré mais continue à fonctionner pour qu'elle statue sur le sort de ces élus qui ont perdu leur légitimité à cause du vagabondage politique. Le PCT qui n'a plus d'avenir dans ce pays veut toujours tout forcer : un seul homme, un seul parti et un chef, il foule aux pieds la constitution », a-t-il martelé.

La 5e session ordinaire de la coordination de l'ARD a ensuite comblé le vide laissé par le départ de Me Hervé Ambroise Malonga. Interrogé par la presse sur ce départ, le président de l'ARD a expliqué : « Si Me Malonga pense qu'il n'a plus sa place, il est libre de partir et nous n'avons posé aucune entrave à son départ. Il a exercé sa liberté. Mais ceux qui sont favorables à notre politique sont restés. Notre politique consiste à rechercher et à promouvoir un changement profond à travers une alternance politique avec des hommes nouveaux. Nous pensons que si Me Malonga ne partage pas cela, c'est très grave, il faut alors arrêter de faire la politique », a-t-il expliqué.

Parfait Wilfried Douniama

Photo 1 : Mathias Dzon.
Photo 2 : Les participants à la session ordinaire.


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