Le 22-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Vendredi 22- 07-2011 | 11h40| PAR : Le POTENTIEL
Le contingent népalais de la Mission des Nations unies pour la sécurisation du Congo (Monusco) a déployé, mardi des bases temporaires, afin d’améliorer la
protection des civils contre des attaques des milices. Ce déploiement intervient deux semaines après le renforcement des patrouilles dans le secteur de Beni-Mbau, au Nord de la province du
Nord-Kivu. Les habitants de ce secteur ont salué l’initiative.
Les villageois de Makembe, qui avaient fui les derniers affrontements entre les FARDC et les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu, ont commencé à regagner leurs
domiciles. La localité de linzosisene, qui se trouve sur le chemin principal menant vers les localités où se déroulent les opérations militaires Ruwenzon (Traque lancée par les FARDC contre les
ADF-Nalu), qui est longtemps restée occupée ces rebelles, a repris vie, rapporte l’Apa.
« Depuis que la Monusco est présente dans mon entité administrative, je suis vraiment à l’aise. Les patrouilles de la Monusco contribuent à la sécurité de la
population alors qu’avant nous vivions dans l’effroi parce qu’il n’y avait pas de militaires des FARDC ni des policiers », a témoigné le chef de cette localité, Mwami Mutembisi III.
Deux autres bases temporaires du contingent népalais sont installées à Kantine et Kamango en territoire de Beni, ainsi qu’une troisième à Muramba, territoire de
Lubero.
La Monusco a lancé une nouvelle opération militaire dénommée Amani yetu (notre paix). Elle est menée par des brigades indiennes, népalaises et jordaniennes dans les
zones encore insécurisées de Beni et Lubero. Trois premières équipes d’une quarantaine de Casques bleus chacune, ont été ainsi déployées sur terrain, les 17 et 18 juin.
Il y a lieu de saluer les efforts de la Monusco visant la sécurisation à mener sur le terrain des opérations à impact visibles pour sécuriser la population civile
habitant les zones toujours exposées aux attaques rebelles, dans l’Est du pays.