Le 27-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 27- 07-2011 | 13h50| PAR : LE POTENTIEL
La volonté de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) de « continuer le dialogue avec les partis politiques afin d’établir confiance mutuelle dans le
processus électoral » se heurte aux préalables posés par l’Opposition politique. « Nous souhaitons vivement que le dialogue entre la Commission nationale électorale Indépendante (CENI) et
les partis politiques, les églises et les forces vives de l’Opposition puissent se poursuivre. Notre souhait est que de cette rencontre naisse la confiance mutuelle par des contacts des uns et
des autres pour l’atteinte des objectifs communs, à savoir l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées et la prévention des conflits inutiles », a expliqué le pasteur Ngoyi
Mulunda, président de la CENI à l’ouverture lundi à Kinshasa du colloque organisé lundi à Kinshasa.
En effet, le nouveau cycle électoral 2011- 2013 se tient dans le cadre de la consolidation des acquis de la démocratie à la suite des élections 2006 qui ont marqué
un tournant décisif dans l’histoire du pays. « A l’instar de concertations avec les médias et la Société civile, nous tenons à rappeler ici l’importance du cadre de concertation avec les partis
et regroupements politiques. C’est le lieu privilégié de dialogue franc entre les acteurs politiques et le pouvoir organisateur des élections », a-t-il expliqué.
Quoique « le débat de ce colloque tourne autour du Code de bonne conduite des partis politiques durant le processus électoral », l’Opposition politique s’est
retirée lundi des travaux pour « examiner la question liée à la signature de Code de bonne conduite des partis politiques, des regroupements politiques, des candidats aux élections en RDC et de
l’état des lieux du processus électoral. ».
Tout en réaffirmant sa « fidélité à son engagement démocratique » et sa « volonté de participer aux élections démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées »,
elle conditionne la reprise du dialogue avec la CENI par la prise en compte de ses « dix préalables » présentés comme « des instruments majeurs, utiles et essentiels sur lesquels doit être
construite la confiance entre l’Opposition et la CENI ».
A l’analyse de sa « déclaration relative à l’état des lieux du processus électoral en RDC » publiée mardi, l’Opposition politique veut faire porter le chapeau d’un
éventuel échec des élections au pouvoir organisateur. A preuve, ses propos selon lesquels « la CENI, à défaut de rencontrer positivement ces préalables, hypothéquera sa crédibilité d’organiser en
RDC des élections démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées ».
L’opinion attend de connaître les réponses de la CENI aux préalables relatifs notamment à l’audit du fichier électoral, à l’implication de l’Opposition dans la
gestion du serveur central, à la sécurisation du processus électoral par la mise en place de la Cour constitutionnelle et des autres juridictions devant intervenir dans le processus électoral
ainsi qu’à l’audit des finances de la CENI et de la CEI.
D’où, la nécessité de maintenir le dialogue entre la CENI et tous ses partenaires.