Créé le 10 -08-2011 à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 10 -08-2011
à 07 h20 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES FINANCES
Des agents de la Société nationale d'assurances (SONAS) sont interloqués par la campagne de dénigrement dont est l'objet l'ancien ADF François Lukua qui a été arrêté au même moment que l'ancien ADG Herman Mbonyo, plus par passion et abus d'autorité de la part de la tutelle administrative que par des faits avérés de megestion. D'autant plus que le personnel, agité par un syndicat manipulé, protestait contre la décision de Herman Mbonyo de revoir les salaires mensuels à la baisse. L'on se rappelle qu'à l'époque des faits, l'opinion était partagée et, pour contenter le personnel, la tutelle administrative, avait démis, puis traduit en justice l'ADG.
Et du fait du principe de la collégialité de gestion par les membres du comité de direction, toute l'équipe devait subir l'ire de la mesure mais Carole Agito Amela,
ADGA à l'époque, que nul n'attendait à la tête de la SONAS, a été désignée par la même tutelle administrative au poste d'ADG ad intérim. Et deux ans sont passés avec comme corollaire l'impaiement
sur plusieurs mois des salaires de ce même personnel qui, ô ironie du sort, pense à la gestion de Herman Mbonyo qui avait réussi à ressusciter la SONAS, dans toute l'acception du
terme.
La semaine dernière, l'ancien ADF François Lukau, remis en liberté plusieurs mois après l'ancien ADG Herman Mbonyo pour manque de preuve, était revenu à son bureau
à la SONAS pour reprendre le travail. Mais c'était sans compter sur Carole Agito qui, inexplicablement, n'a manifesté aucun enthousiasme à. le revoir. Pour bien lui faire voir que sa place n'est
plus à la SONAS et craignant que cet ADF vienne constater les dégâts qu'elle a faits dans a trésorerie de cette société commerciale, elle a engagé une campagne de dénigrement contre François
Lukau.
Elle a payé des organes de presse à sa solde avec l'argent de la SONAS pour nuire à la réputation de cet ancien mandataire nommé par le président de la République.
Faute d'arguments convaincants, elle a remis à cette presse dont l'objectivité n'est pas son fort, la lettre d'Adolphe Muzito et celle de la ministre du Portefeuille toutes deux datées des mois
de juillet et octobre 2011, concernant «le maintien dans leur fonction des mandataires nommés par ordonnance présidentielle» qui faisaient l'objet à l'époque des poursuites judiciaires
fallacieuses sur des faits montés de toutes pièces.
DES MANDATAIRES ACCUSES INJUSTEMENT
L'on se rappelle qu'à la période contemporaine à ces lettres, Adolphe Muzito comme l'opinion dans son ensemble, était outré par des correspondances calomnieuses à
l'égard de mandataires de l'Etat. Muzito avait en effet compris que les auteurs de ces correspondances qui réservaient ampliation au cabinet du chef de l'Etat et aux services de sécurité
voulaient leur régler des comptes en profitant de l'Opération Tolérance zéro. C'est ainsi que dans un des paragraphes de sa lettre remise par Carole Agito à la presse pour nuire à l'ancien ADF
(en parlant d'une mauvaise lecture de celle-ci de sa part), Adolphe Muzito avait indiqué clairement «une suspension d'un mandataire au-delà de la durée de trois mois n'est concevable qu'en cas de
poursuite judiciaire». Et pourtant l'on se souvient que François Lukua était incarcéré solidairement à Herman Mbonyo de qui il recevait des injonctions.
Et son chef hiérarchique a été remis en liberté quelque temps après seulement et son dossier classé sans suite comme ceux de bon nombre des mandataires qui, à l'époque, ont été mis aux arrêts sans preuve. De toute manière, Muzito avait clairement souligné dans le même paragraphe de cette même correspondance qu'«au cas de poursuite judiciaire sans ouverture d'une action disciplinaire, une décision judiciaire de classement sans suite ou d'acquittement, donne légalement droit aux mandataires concernés de reprendre leurs fonctions».
A en croire des agents de la SONAS, en empêchant l'ancien ADF de négocier son éventuel retour et en organisant son lynchage médiatique, la direction générale de la
SONAS n'a pas la conscience tranquille étant donnée que la situation de la trésorerie est en équilibres rompus et accentués. Et un autre problème évoqué est le management de l'entreprise : la
direction générale semble ne pas savoir que la SONAS est en processus transversal de sa transformation en société commerciale. Mais d'aucuns se demandent comment elle va atteindre, de cette
manière, les objectifs sectoriels de la réforme en cours.
DN