Créé le 13 -08-2011 à 05 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 13 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
A Kinshasa, deux nouveaux cimetières seront aménagés, l’un à l’Est et l’autre à l’Ouest. Bientôt, celui de Kinkole va fermer ses portes. Une interdiction formelle
est faite d’inhumer dans les cimetières déclarés fermés. Deux nouveaux cimetières seront aménagés, dans un bref délai, l’un à l’Est et l’autre à l’Ouest de la ville de Kinshasa, annonce le
gouvernement provincial de la ville de Kinshasa. Et dans le même ordre d’idées, l’exécutif provincial annonce la fermeture prochaine du cimetière de Kinkole situé dans la commune de la N’Sele et
rappelle à l’attention du public l’interdiction formelle d’inhumation dans les cimetières déclarés fermés. C’est ce qui ressort du compte rendu du Conseil des ministres du gouvernement provincial
tenu le 4 août 2011, fait à la presse par la ministre provinciale de l’Education, environnement, communication et Genre, porte-parole du gouvernement provincial, Thérèse Olenga Kalonda. Les
travaux étaient présidés par le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango.
Par ailleurs, a poursuivi la ministre Olenga Kalonda, l’exécutif provincial condamne l’occupation anarchique des espaces publics qui occasionne la profanation des
tombes par des inciviques. A cet effet, a-t-elle fait savoir, les préposés commis à la gestion de ces sites sont rappelés à l’ordre et les services spécialisés sont chargés de veiller au strict
respect de la mesure d’interdiction pré rappelés.
A noter par ailleurs que le gouverneur Kimbuta a procédé, le 1er août 2011, à l’ouverture de la nécropole de Benzale.
Bâti sur une superficie de 16 ha et dans le cadre d’un partenariat public-privé, ce cimetière VIP a été réalisé avec le concours de l’asbl Entre Ciel et Terre
(ETEC), selon les standards internationaux et offre plusieurs services dont un columbarium pour recevoir les cendres des personnes dont les communautés pratiquent l’incinération ainsi qu’un
mémorial dédié aux disparus.
Cet ouvrage aménagé avec soin autant architectural, esthétique que environnemental a l’ambition de contribuer à améliorer le respect dû aux morts et aux sépultures
par une inhumation digne et un espace de recueillement de qualité, a souligné la ministre Olenga Kalonda.
L’exécutif provincial, examinant les conclusions de la Commission tarifaire des transports en commun, a pris en compte le fait que le taux d’augmentation du prix du
carburant a atteint ce jour (le 4 août 2011) une moyenne évaluée à 11,57 %, moyenne en outre supérieure au seuil de révision de 10 % convenu par la commission. Par conséquent, il a décidé le
réajustement, dès le lundi 8 août 2011, du coût de transport.
S’agissant des tarifs de différents itinéraires communiqués par voie officielle conventionnelle, l’Exécutif provincial invite l’association des chauffeurs du Congo
(ACCO) à veiller au respect des engagements souscrits, en vue d’épargner la population de la pratique dite « demi-terrain », qui consiste à sectionner le parcours. Une pratique du reste
répréhensible, a averti le porte-parole du gouvernement provincial.
Combat contre le spoliation des sites maraîchers
Autre point examiné par le Conseil des ministres : le rapport faisant état des velléités de spoliation des sites maraîchers de la ville de Kinshasa,
particulièrement ceux de Kingabwa 3, de la vallée de l’Abattoir et de Bola à Masina. A ce sujet, a-t-elle fait savoir, l’exécutif provincial rappelle à la population que ces sites constituent des
espaces publics mis à la disposition des tiers pour usage agricole. Relevant de ce fait du domaine public de l’Etat, ils sont, à ce titre, inaliénables, inconcessibles et hors
commerce.
A dater du lundi 8 août 2011, l’exécutif provincial a procédé au lancement du contrôle des documents sensés posséder les opérateurs et exploitants des taxis-motos
par les services de la division urbaine des Transports avec le concours de la Police de circulation routière (PCR). Raison invoquée : expiration en date du 31 juillet 2011 du moratoire accordé
aux concernés.
Aussi, le Conseil rappelle-t-il certaines prescriptions à respecter pour une gestion saine du secteur, à savoir notamment le port du gilet et du casque, la
détention de l’autorisation de transport et l’identification auprès du guichet unique installé dans le centre DGRK (Direction générale des recettes de Kinshasa).
L’exécutif provincial saisit cette occasion pour rappeler aux opérateurs du secteur de transport la mesure d’interdiction de circulation, avant 20 heures sur les
artères de Kinshasa, des camions remorques et autres véhicules de grand tonnage transportant des grumes et autres containers. Avant l’heure précitée, seuls les véhicules de cette catégorie commis
aux différents chantiers et transportant les matériaux de construction sont autorisés à circuler sur les artères de la ville de Kinshasa, avertit l’exécutif provincial. Qui salue, d’autre part,
les nombreuses initiatives tant publiques que privées réalisées dans le cadre de la refondation de la ville de Kinshasa. Cependant, note-t-il, en vue de préserver la population des effets pervers
sur le plan sanitaire et environnemental dus notamment au transport non conditionné des concassés, des grés, du sable, des immondices … se déversant sur les artères et se répandant en fines
particules dans l’air ambiant, l’exécutif provincial a décidé de soumettre ce transport, au respect de certaines mesures de sécurité environnementale, notamment celle, rendant obligatoire le
conditionnement des matériaux ainsi transportés. Saisissant cette opportunité, le porte-parole du gouvernement provincial a rappelé au public l’arrêté 088 du 10 mai 2010 par l’autorité urbaine
portant interdiction formelle l’entreposage par les privés, sauf dérogation expresse de l’autorité municipale, des matériaux de construction sur la voie publique.
Patience pour les embouteillages sur les voies
Tout en appelant la population kinoise à la patience et à la tolérance face aux désagréments de divers ordres subséquents, notamment aux embouteillages observés sur
certains tronçons aux heures de pointe, consécutifs aux travaux des ouvrages de construction, réhabilitation et modernisation de la capitale, elle l’a rassuré que les services de génie civil
commis à la tâche ont reçu instruction de la haute hiérarchie pour accélérer le rythme de travail. Elle a saisi cette opportunité pour annoncer la réouverture, bientôt, à la circulation de
certaines voies : le boulevard Sendwe, dans la commune de Kalamu, à la fin de ce mois et les avenues Kasa-Vubu (non loin de l’ancienne pépinière de Bandalungwa) et Mondjiba fin octobre 2011, sauf
imprévu.