Créé le 16 -08-2011 à 09 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 16-08-2011 à 09 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
La Chambre haute du Parlement qui s’est réunie, le lundi 15 août, a adopté le rapport de la Commission en charge de l’économie, finance et bonne gouvernance sur la
micro-finance. Cependant, les deux ministres invités par le Sénat n’ont pas répondu.
Les sénateurs réunis, lundi 15 août en séance plénière au Palais du peuple, ont adopté le rapport présenté par la Commission économique, financière et de la bonne
gouvernance, après avoir examiné profondément la proposition de loi provenant de l’Assemblée nationale relative à la fixation des règles sur l’activité de la microfinance en République
démocratique du Congo.
Avant la lecture du texte, le président du Sénat a manifesté son indignation devant l’indisponibilité de deux ministres invités pour donner l’économie de cette
proposition, et aussi sur le projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC à l’Accord relatif à l’application de la partie XI de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10
décembre 1982. Il a fait part à la plénière de la réunion des Bureaux des deux Chambres qui devraient écrire au Premier ministre sur l’indisponibilité des membres de son gouvernement alors qu’il
s’agit d’examiner et adopter des textes de loi sous la procédure d’urgence. Il a laissé entendre que les ministres invités considèrent que ces matières ne sont pas revêtues de la procédure
d’urgence. Selon le président du Sénat, si cela continue ainsi on va écourter la session extraordinaire, dans la mesure où « ça risque de revêtir le caractère d’outrage ».
Après la lecture du rapport, le débat n’a connu qu’une seule intervention. C’est celle du sénateur Henri-Thomas Lokondo qui a félicité la commission pour le travail
abattu en qualifiant ce texte de loi de très important, dans la mesure où il va apporter la réponse à la fracture bancaire et à l’exclusion bancaire qui caractérisent notre pays.
Il a relevé que 80% à 90% des populations congolaises n’ont pas accès aux services bancaires. Deux points ont retenu son attention dans le cadre des amendements, à
savoir le titre de cette proposition de loi qui est restrictif, le terme «réglementation» étant plus globalisant. Il a proposé aussi que l’on puisse définir le terme ’’coopérative d’épargne et de
crédits’’ pour démontrer la différence avec la microfinance.
Quant au sénateur André Bo-Boliko, il a cherché à connaître l’auteur de cette proposition de loi. Le président du Sénat lui a répondu que le texte provenait
de l’Assemblée nationale. Le texte a été envoyé à la même commission et son adoption interviendra jeudi.