Créé le 16 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 16 -08-2011 à 10 h30 |AFRIQUE REDACTION PAR :LE PALMARES
Ces derniers jours, les eaux du fleuve Congo au niveau du barrage hydroélectrique d'Inga viennent de connaître une baisse sensible de six mètres. Les turbines sont
à nues et sont en contact avec du sable. En gros plan, c'est à 90 % que ce marasme vient de se produire au niveau de ce barrage. A cet effet, les autorités de la société nationale d'électricité
(SNEL) et des experts ne peuvent pas se contenter seulement du retour, en septembre prochain, de la saison pluvieuse quand on connaît bien l'état déplorable de la situation eu égard aux rapports
de la Mételsat, une entreprise publique chargée des calculs du temps laquelle avait, depuis l'année passée, prévenu cette situation aux conséquences que l'on sait aujourd'hui. A tout dire, ce
n'est pas du tout normal. Cela confirme noir sur blanc une défaillance totale de la part de tous les acteurs de ce secteur.
Il ne serait pas vain de dire que même les élections pourraient subir les méfaits de cette défaillance quand on sait que tous les travaux y afférents ne peuvent
bien se faire que grâce à l'usage électrique. D'ailleurs, on se souviendra de mille et un problèmes connus lors de l'enrôlement avec l'usage des groupes électrogènes visiblement d'occasion. Outre
ce malheureux constat, l'économie de notre pays risque également d'en souffrir. Les observateurs avertis ne sont pas d'accord avec tous les travaux manifestement improvisés qui s'opèrent
intempestivement à Inga où un dernier effort est engagé dans le dragage afin de, s'il faut le dire, sauver ce qui peut l'être. Il y a nécessité de prendre des mesures qui conviennent pour éviter
de connaître demain une situation semblable.
LP