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Problème de santé publique : Une violation majeure des droits de la femme

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Créé le 06 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 06 -09-2011 à  07 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR

 



Une étude multipays de l’OMS a observé que 15 à 71% des femmes signalent avoir été exposés à des violences physiques et sexuelles de la part de leur partenaire intime à un moment ou à un autre de leur vie. La violence à l’encontre des femmes, qu’elle soit le fait d’un partenaire intime ou de nature sexuelle, est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme. Ces formes de violence entraînent des problèmes de santé physique, mentale, sexuelle, génésique, etc. et peuvent accroître la vulnérabilité au VIH.

On retrouve dans les facteurs de risque pour devenir un auteur de violences, un faible niveau d’éducation, des antécédents de maltraitance pendant l’enfance ou le fait d’être témoins d’actes de violence entre les parents, l’usage nocif de l’alcool, les attitudes acceptant la violence et l’inégalité entre les sexes. La plupart de ces facteurs valent également pour les victimes de violence du partenaire intime ou de violence sexuelle. On a les plus grandes preuves d’efficacité pour les programmes, délivrés à l’école, de prévention de la violence entre les jeunes (« violence lors des sorties »).

 Il existe d’autres stratégies de prévention primaire prometteuses, comme la micro finance, associées à des formations à l’égalité entre les sexes et à des initiatives à base communautaire pour lutter contre les inégalités et promouvoir la communication et les techniques relationnelles. Les situations de conflit, d’après conflit et de déplacement des personnes peuvent exacerber la violence existante et occasionner de nouvelles formes de violence à l’encontre des femmes.

Pour ce fait, les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes de la façon suivante « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

Par violence sexuelle, on entend tout acte sexuel, tentative d’acte sexuel, commentaires ou avances d’ordre sexuel non voulus, ou actes de trafic à l’encontre de la sexualité d’une personne par usage de la force, par toute personne, quelle que soit sa relation à la victime, dans tout contexte. Cela englobe le viol, défini comme une pénétration par la force physique ou par toute autre moyen de coercition de la vulve ou de l’anus, au moyen du pénis, d’autres parties du corps ou d’un objet.

Les enquêtes en population, basées sur les déclarations des victimes, fournissent les estimations les plus précises sur la prévalence de la violence de partenaires intimes et de la violence sexuelle en dehors des conflits. L’enquête multipays de l’OMS sur la santé des femmes et la violence domestique à l’encontre des femmes dans 10 pays, principalement en développement, a permis de constater que chez les femmes de 15 à 49 ans : Entre 15% des femmes au Japon et 70% des femmes en Éthiopie et au Pérou ont déclaré avoir subi des violences physiques et/ou sexuelle de la part d’un partenaire intime.

Néanmoins, la violence sexuelle à l’encontre des garçons est également courante. Des études internationales révèlent qu’environ 20% des femmes et 5 à 10% des hommes déclarent avoir été victimes de violences sexuelles pendant leur enfance.

Conséquences sur la santé

La violence d’un partenaire intime et la violence sexuelle entraînent à court et long termes de graves problèmes de santé physique, mentale, sexuelle et génésique pour les victimes et leurs enfants ; et elles ont de ce fait des coûts sociaux et économiques élevés. Signalons que, la violence sexuelle, en particulier pendant l’enfance, peut entraîner une augmentation du tabagisme, l’usage abusif de drogues et d’alcool et des comportements sexuels à risque à un stade ultérieur de la vie. On l’associe aussi à une tendance à recourir à la violence (pour les hommes) ou à être victime de violences (pour les femmes).

Laurette Kambamba


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