Créé le 21 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 21 -03-2011 à 13h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
Les cancers de la cavité buccale sont de plus en plus souvent provoqués par des infections de papillomavirus transmises sexuellement lors de rapports
bucco-génitaux, selon des travaux de chercheurs suédois publiés mercredi aux Eats-Unis. «Plusieurs recherches montrent un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés avec une
proportion croissante de ces tumeurs résultant d’une infection de papillomavirus humains (PVH) chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires»,
écrivent les chercheurs.
«Nous observons une ente épidémie de cancers de la voie buccale, aux Etats-Unis et dans des pays d’Europe du nord, provoqués par des papillomavirus transmis
sexuellement», ajoutent-ils dans leur communication publiée par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Ce constata conduit le Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC) à reconnaître ces papillomavirus comme un facteur de risque des cancers oropharyngés en plus du tabagisme et de la consommation d’alcool, les causes
traditionnelles.
Ces virus étaient jusqu’alors connus pour être responsables de la plupart des cas de cancer du col de l’utérus contre lequel il existe désormais deux vaccins
efficaces chez les filles et les jeunes femmes avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives. «La possibilité que nous soyons confrontés à une épidémie de cancers de la voie buccale résultant
d’infections avec des papillomavirus exige une attention particulière», jugent ces médecins dont le Dr Yorbjörn Ramqvist, professeur au Karolinska Institutet en Suède, l’un des principaux auteurs
de cette étude.
Signe de cette épidémie, ces chercheurs relèvent qu’à Stockholm, l’incidence de cancer de l’amygdale résultant d’une infection de papillomavirus a été multipliée
par sept ces trente dernières années. Les cancers oropharyngés provoqués par une telle infection représentent désormais le tiers des cancers de la cavité buccale diagnostiqués chaque année en
Suède, selon les auteurs de l’étude.