Créé le 21 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 21 -03-2011 à 13h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE PALMARES
C’est une lapalissade de dire que les communes de Kinshasa, Barumbu et Lingwala..., pour ne citer que ces trois municipalités triées des 24 entités
politico-administratives de la ville- province, sont visiblement très sales. Jour après jour, ça va de Lualaba, première rue frontalière de la commune de Kinshasa vers Gombe à l’avenue Funa qui
jouxte la commune de Kalamu, où l’on assiste à une malpropreté aigue, sous le regard indifférent des bourgmestres qui semblent ankylosés en matière de prise d’initiative. Le règne des tas
d’ordures.
De mémoire de résidents, la « Commune-mère » l’a été aussi sale que sous le maire actuel. Aujourd’hui, s’il y a un problème contre lequel les autorités urbaines ne sont pas parvenus à faire face, c’est bien celui de l’insalubrité qui met à nu leur inefficacité ainsi que celle de toutes leurs équipes.
En communes de Kinshasa, Buarumbu et Lingwala, chaque jour que des foyers produisent des tonnes « d’or-dures » qu’ils déversent dans la rue mais des tas
d’immondices polluent l’environnement et rendent les rues très sales. Pourtant, certaines responsables municipaux, au moment des campagnes électorales, avaient promis de faire de l’assainissement
leur priorité des priorités. Aujourd’hui, la réalité est autre. De part et d’autre de l’avenue des Huileries, les caniveaux ont été transformés en dépôt de détritus. Pis, sur l’axe rail - Itaga,
non loin des habitations, les ordures sont déversées dans les caniveaux depuis la dernière pluie - surprise.
C’est dire que tout se passait sous les regards indifférents des chefs de rues, chefs de quartiers et des services d’hygiène des trois municipalités. A ce dépôt anarchique des ordures s’ajoute l’obstruction des caniveaux. Quand il commencera à pleuvoir abondamment, les habitants vont « nager ». Des observateurs ont proposé certaines solutions. Pour faciliter l’écoulement des eaux qui les envahissent, les communes doivent mobiliser les moyens à leur disposition pour curer les mini-égouts que la mairie n’a pas daigné enlever.