Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 20 -09-2011 à 14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE
Au cours d'une assemblée générale organisé hier lundi 19 septembre 2011, en la grande salle de la cour Appel de Kinshasa/Gome, organisée par les représentants du
Synamac (Syndicat autonome des magistrats), la base a vote pour le maintien de bi grève, tandis que ceux des Symco, Syncremac et Jusi, ont brillé par leur absence dans la salle, au motif qu'ils
attendent la promesse du Président de la République sur l'amélioration de leurs salaires dès la paie du mois d'octobre prochain.
En effet, Nsambayi Mutenda Lukusa, président de Synamac; a ramassé de façon globale, tout ce qui s'est passé à la réunion du samedi 17 septembre 2011, au Palais de
la Nation, avec le Directeur de cabinet de Joseph Kabila, sur instruction du Président de la République lui même, et les membres du gouvernement.
Il a expliqué brièvement, qu'aptes le cahier de charges commun des magistrats déposé par les syndicats auprès de leur hiérarchie, le gouvernement leur avait
expliqué que, l'amélioration des conditions salariales des magistrats telle que rappelée par le président Kabila, dans son discours du 14 septembre, est un acquis. Cette amélioration sera
effective dès la paie du mois d'octobre et obéira au principe de progressivité, tenant compte de la nécessité d'assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays. Il avait dans le même
communiqué officiel, demandé aux délégués de tous les syndicats agréés des magistrats, et aux membres du gouvernement concernés par les questions relatives au traitement des magistrats de
reprendre leur travaux dès le début de cette semaine, et avait invité tous au calme et à entrer en contact avec leurs syndicat en vue de reprendre leur travail. Ainsi, les participants à la
rencontre expriment leur gratitude à Joseph Kabila, pour la sollicitude réitérée au pouvoir judiciaire dans son ensemble.
Edmond Nkanga, vice président de Synamac, a indiqué à son tour que, qu'au cours de la réunion de concertation de la fois dernière, l'un des magistrats de
l'Intersyndical avait traité Nsambayi de politicien. Il lui avait lancé même des propos méchants, ce qui avait poussé le Direcab du chef de l'Etat de lui demander de retirer cela. Il a en outre
renchéri que, le Synamac n'accuse pas le Chef de l'Etat, mais plutôt, il le remercie pour sa bonne foi et amour envers eux, d'avoir révélé des choses cachées. « Les ministres des Finances, du
Budget ainsi que de la justice et Droits humains, au nom du gouvernement, nous avaient proposé à la même date de convaincre toute la base d'accepter que seuls les magistrats du sommet puissent
jouir du montant de 1670 dollars, et les débutants acceptent 600 dollars », a-t-il dit.
Au cours de cette même rencontre, certains magistrats de Synamac sont intervenus en balayant l'élément technique de ta négociation. Ils ont refuse le service
minimum.. Ils préfèrent encore que leurs enfants soient, chasés de l'école à cause du manque de minerval, à la place de suspendre la grève, et rependre le travail. Ils ne mettront fin à cette
grève que lorsque ce qu'ils auront gain de cause. Le Synamac à appeler tous les magistrats au respect de la décision prise ensemble et à la dignité afin de faire la différence, et surtout que la
magistrature est un métier noble.
En ce qui concerne le porte-parole de l'intersyndical des magistrats, Thomas Otshudi, il a indiqué que les travaux se poursuivent normalement. Il ne voit pas
l'importance ou les motifs de décréter une grève, dans la mesure ou le Président a promis d'améliorer les conditions salariales.
La question posée au gouvernement est celle de savoir « quelle solution va-il trouver pour, assurer la stabilité du cadre macroéconomique du pays».
Muriel Kadima