Créé le 29 -09-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 29 -09-2011 à 12h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR
Lutter contre la pauvreté, à travers des actions qui protègent et utilisent d'une façon durable les ressources naturelles, lutter contre cette pauvreté en
contribuant à la protection des ressources, tout en les mettant au service des populations riveraines, c'est le but principal du programme biodiversité et forêts (PBF). Le contrôle d'avancement
de ce programme de la Coopération allemande (GIZ) a été au centre d'un atelier qui a réuni, mardi à Kinshasa, les membres des institutions publiques et privées œuvrant dans le secteur de
l'environnement.
A l'ouverture de l'atelier, le ministre du Plan, Olivier Kamitatu Etsu, qui assume l'intérim de son collègue de l'Environnement, de la Conservation de la nature et
du Tourisme, a estimé que ce contrôle est d'autant plus important qu'il constitue une base essentielle de l'offre pour la phase d'exécution suivante et apporte les éléments d'information pour le
pilotage du portefeuille d'activités dans le pays considéré ainsi que pour l'affinement des concepts régionaux et sectoriels de la GIZ (Coopération allemande). Selon M. Kamitatu, la réalisation
d'un Contrôle d'avancement de programme (CAP) qui soutient le pilotage et la préparation de la phase suivante du programme de coopération internationale est impérative. Ses résultats sont
utilisés conjointement avec les partenaires pour la planification de l'action de développement ultérieure.
Les participants à l'atelier ont formulé plusieurs recommandations, notamment celle consistant à formuler une stratégie de coopération pour guider la configuration
et la gestion adéquate des partenariats, à orienter leur renforcement et leur contribution.
Au sujet du pilotage, ils ont demandé que soit intensifiées la participation et la responsabilisation des partenaires. Les participants ont également recommandé, au
niveau de l'apprentissage et de l'innovation, de mettre en place un système de gestion des connaissances qui appuie la réalisabilité, le renforcement des capacités, l'appropriation des
partenaires ; de travailler la réforme à partir d'une vision détaillée à moyen terme ; d'utiliser les actions concrètes au niveau local et provincial pour pousser le processus de changement et
d'apprentissage institutionnel. Ils ont aussi proposé le renforcement de la fonctionnalité du groupe de travail du ministère de l'Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme sur
la réforme.
En rapport avec la politique forestière et mise en œuvre d'une gestion durable des forêts, l'atelier a recommandé que soient concentrés les efforts du PFB sur trois
axes de la gestion durable des forêts ciblés géographiquement, à savoir : amont de la filière bois, énergie au Sud-Kivu et au Katanga, le bois artisanal au Maniema et au Katanga, le bois
d'œuvre-certification au Bandundu, à l'Equateur et en province Orientale. Il s'agit aussi d'appuyer les acteurs provinciaux et locaux en mettant plus particulièrement l'accent sur l'articulation
entre le ministère et les structures déconcentrées et décentralisées.
Les participants n'ont pas oublié l'appui institutionnel à apporter à l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), en développant des relais
d'information vers les sites, en appuyant l'harmonisation et la standardisation des mécanismes des gestions en vue de leur réplicabilité et en poursuivant l'effort d'orientation des appuis
directs à la direction générale ainsi que leur harmonisation.
Pour le coordonnateur du PBF, Ueli Mueller, qui a relevé le but de ce programme, le PBF de la coopération allemande, qui travaille auprès du ministère de
l'Environnement, de l'ICCN, mais qui a travaillé pendant 27 ans au Kahuzi Biega, a commencé récemment de travailler dans les filières bois. Est-ce programme fait des choses justes ? Est-ce que le
programme fait les choses justes et à juste titre ? C'est à ces questions que les experts ont eu à débattre. Le tout concourant, pour la coopération allemande, de travailler de concert avec des
partenaires nationaux et internationaux, de façon transparente et concertée.
J.P.S