Créé le 29 -09-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 29 -09-2011 à 12h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : POTENTIEL
La sécurité de la province du Nord-Kivu pour le bon déroulement des élections présidentielle et législatives du mois de novembre prochain a été le point principal
examiné la semaine dernière à Goma, lors d’une rencontre tripartite d’échange regroupant le gouverneur Julien Paluku, ainsi qu’une délégation mixte composée du général Vainqueur Mayala,
commandant de la 8ème région militaire, du chef de Bureau de la Monusco et du représentant du PNUD.
M. Jonas Mfouatié, représentant du PNUD pour l’Est de la RDC, qui a pris la parole à l’issue de cette concertation, a indiqué que la priorité des actions à
entreprendre va maintenant être basée sur la récolte des armes détenues illégalement à travers toute la province, rapporte l’ACP.
Pour atteindre cet objectif, a-t-il précisé, environ sept cent cinquante personnes volontaires se sont déjà présentées à la base de la Monusco.
De son côté, le commandant de la 8ème région militaire a abondé dans le même sens, en notant que le climat sécuritaire au Nord Kivu s’améliore progressivement et
que des efforts supplémentaires sont en train d’être déployés par la haute hiérarchie afin de mater tous les groupes réfractaires au processus de pacification où qu’ils se trouvent.
Les autorités s’emploient pour que la population du Nord-Kivu puisse s’acquitter paisiblement de son devoir civique consistant à se choisir ses dirigeants lors des
échéances électorales annoncées le 28 novembre 2011, a assuré le général Mayala. Il faisait donc allusion à la restructuration récente opérée au sein de l’armée avec la formation des
régiments.
La sécurité étant une affaire de tous, le gouverneur du Nord-Kivu a saisi cette opportunité pour appeler ses administrés à la vigilance en vue de dénicher tout
fauteur des troubles et ainsi asseoir la paix avec la participation de tous.
La question sécuritaire pour des élections paisibles, crédibles et transparentes ne concerne pas uniquement la province du Nord Kivu, car l’ensemble de la
population congolaise sans discrimination politique, raciale, tribale, religieuse ou de sexe aspire à une paix durable. Sans cette paix, souligne-t-on, aucun progrès ou développement du pays
n’est pas possible aussi bien en RD Congo que partout ailleurs.