Créé le 08-10-2011 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 08 -10-2011 à21h15 | AFRIQUE REDACTION PAR :UHURU
Le ministre de la Santé publique, Dr Victor Makwenge, a eu une séance de travail avec la délégation du Fonds Mondial, conduite par Colette Selman, gestionnaire du
portefeuille au Fonds Mondial. Cette délégation est venue enquêter sur le dossier de la RDC concernant le gel, depuis près de trois mois, des financements accordés par le Fonds Mondial à la
RDC.
Les résultats ne sont pas bons, il y a 56% des dépenses qui sont injustifiées, douteuses et frauduleuses, c’est pourquoi on a décidé de lancer une enquête pour
renforcer le travail. Nous devons donc réfléchir sur les problèmes qui existent en terme de gestion des programmes pour améliorer leur mise en oeuvre “, a indiqué avec désarroi, Colette Selman au
ministre de la Santé publique.
La bonne nouvelle est qu’en dépit du gel de finance ment accordé à la RDC, le Fonds Mondial continue à appuyer la RDC dans la lutte contre la maladie, a annoncé
Colette Selman en ces termes
Nous continuons à assurer le financement.
L’engagement et la volonté sont là, mais on doit aussi assurer que les financements bénéficient aux malades. Nous voulons être seulement sûrs que ce sont les
bénéficiaires finaux qui bénéficient de nos programmes “. La chef de délégation a également fait savoir au ministre de la Santé que le Fonds Mondial se focalise sur l’impact des résultats en
termes de lutte contre les maladies. Ainsi, elle sollicite une collaboration du côté du ministère de la Santé pour que cet impact sur le malade soit renforcé.
Loin de lui l’idée de défendre la mégestion dont ont fait montré certains récipiendaires du financement du Fonds Mondial, Dr Victor Makwenge a appelé la délégation
de cette organisation internationale à tenir compte des réalités propres au pays. Ce gel, a-t-il déploré, a entraîné des conséquences néfastes, même si elles ne sont pas encore
catastrophiques.
Nous devons voir comment on pourra dans l’avenir éviter ce genre de situation. En plus, au bout de notre action, nous devons faire en sorte que les patients n’en
pâtissent pas “, a-t-il dit.
Pour sa part, le représentant de l’OMS, Dr Léodegal Bazira, a reconnu le fait que l’arrêt de ce financement créerait des conséquences graves. D’où il faut créer des
mécanismes pour que le bénéficiaire n’en sorte pas victimes.
A l’issue de cette mission d’enquête qui prendra fin aujourd’hui, les responsabilités seront établies entre différents acteurs impliqués. Des mesures seront mises
sur pieds pour que de tels désagréments ne se reproduisent plus dans l’avenir.
Gypsie Oïssa T.