Créé le 17-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le LUNDI 17-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS
Dure ou rude, quatre lettres, deux mots, la même réalité en ce qui concerne la bataille pour la députation nationale à Kinshasa... et dans tout le pays. Les listes
définitives étant disponibles, les analystes sont entrés en ébullition. La lutte va être âpre, la campagne sans pardon, entre les 5000 candidats alignés dans la ville de Kinshasa pour occuper les
51 sièges prévus pour la province.
A la publication des listes définitives, hormis Kinshasa III/Mont Amba dont les données posaient encore problème sur le site de la Commission électorale nationale
indépendante -CENI- quand nous allions sous presse, les trois autres circonscriptions électorales ont dévoilé leurs secrets. Tenez!
A Kinshasa I/Lukunga, par exemple, qualifiée de groupe de la mort à côté de la Tshangu -Kinshasa IV-, il faudrait un coefficient de 109,4 candidats par poste pour
remplir les 13 sièges prévus. Et les grosses écuries ont rempilé, réussissant parfois le 13/13 : ARC, Ecidé, PPRD, etc. De nouveau parti comme BNR ou CNC ne sont pas en reste. A Kinshasa II/Funa,
la plus petite circonscription de la ville, le coefficient est de 95,8 pour un poste sur un ensemble de 12 sièges.
Là aussi, la même tendance s’observe : les partis les plus en vue font du 100 % : AAA, MLC, MSR, PPRD, ARC... De petits partis ou nouveaux venus aussi rempilent:
PARC, AFDC, ACO, etc. Enfin, à la Tshangu, qui va fournir à la ville le gros de ses élus, le taux d’occupation de sièges s’élève à 104,8 candidats pour un poste. Et là encore, des partis comme le
CNC ou ADR ne veulent rien laisser, ils caracolent les gros poissons de la législature passée avec, en tête de liste le MLC par exemple -15/15- ou le MSR-100 %- ou encore le PPRD ou AAA qui
alignent 14115. Toute la bataille va maintenant se focaliser sur les messages et les programmes politiques que chaque écurie, chaque candidat aura face aux électeurs devenus difficiles depuis que
ceux qui ont investi le Palais du peuple ont décidé de tourner le dos à leur électorat.