Créé le 19-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le MERCREDI 19-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Un appel au déminage de ces installations a été lancé le 15 octobre. Le directeur provincial de la Régie des voies aériennes pour l'Équateur, Léon Molongo, cité par
« Xinhuanet », a souligné l'existence de beaucoup d'engins explosifs sur le site de l'aéroport de Gemena et à l'aérodrome de Libenge, situé à plus de 20 kilomètres de la première ville. Selon
cette source, il y a quelques jours, l'ONG MAG a découvert une roquette non loin de la piste de cet aérodrome.
Ces explosifs ont été posés dans plusieurs de ces installations de la province lors de la rébellion menée par le Mouvement de libération du Congo contre le régime
de Kinshasa, au début des années 2000.
Aussi, dans une réaction sur les ondes de Radio Okapi, le commandant de l'aéroport de Gemena, Jacques Kalenga, a confirmé ses craintes sur l'existence de ces engins
au-delà de la zone où l'ONG MAG avait fait le nettoyage. Il se rappelle encore, selon l'agence chinoise, des mines anti-chars et des munitions de gros calibres découvertes respectivement à 120 et
140 mètres de cette piste.
Par contre, un rapport publié le 11 octobre par la compagnie sud-africaine Mechen et cité également par « Xinhuanet » aurait indiqué que les rumeurs de la présence
des engins explosifs ne sont pas fondées. Le document aurait attesté qu'il n'y a pas de nouveaux engins explosifs non-explosés aux abords de la piste de cet aéroport.
Mais, cette entreprise indique qu'elle pourrait quand même procéder à un nouveau nettoyage avec un matériel plus sophistiqué, capable de sonder le sol jusqu'à une
profondeur de plus de cinq mètres à la recherche des engins non- explosés.
Les recherches de cette compagnie, indique-t-on, visent également les trous des fusilleurs utilisés par des belligérants pendant la rébellion.
Lucien Dianzenza
Photo : Destruction des engins explosifs au Katanga