Créé le 24-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 24-10-2011 à 14 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Le leader de l'Union pour la nation congolaise (UNC) a exprimé son regret face au comportement des acteurs politiques qui n'accordent pas à la signature du document
toute la considération solennelle qu'il requiert. Le président de l'UNC a signé, le 21 octobre, à Kinshasa, le code de bonne conduite en sa qualité de candidat à la magistrature suprême de la
RDC. Il a déploré le fait que certains candidats président de la République et des partis politiques s'obstinent à ne pas signer ce document ou le font par procuration et en a attiré l'attention
des uns et des autres sur la gravité de cette attitude.
Le geste accompli par Vital Kamerhe est à considérer à la fois comme un acte civique et républicain de haute portée morale, politique, juridique et symbolique. Il
engage les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats aux élections à observer un certain nombre de principes avant, pendant et après le processus électoral, dans le respect des
lois de la République en la matière. « Ils souscrivent ainsi aux valeurs et fondements d'une compétition électorale démocratique, libre, transparente et loyale », a déclaré le président de
l'UNC.
Il a condamné le refus de certains candidats de signer ce code de bonne conduite ainsi que son endossement par procuration qui, a-t-il ajouté, est juridiquement
invalide et politiquement déloyal vis-à-vis de la Nation.
« Il n'est par conséquent pas normal que la Céni (Ndlr : Commission électorale nationale indépendante) ait laissé faire et toléré cette imposture, hypothéquant de
la sorte, aux yeux de l'opinion publique, son crédit », a dit Kamerhe. Il a, par ailleurs, invité le peuple congolais à comprendre la gravité de cette attitude qui peut justifier des
comportements contraires aux principes du code et le recours à la violence dès lors que l'on n'y a pas personnellement adhéré.
L'Union pour la démocratie et le progrès social fait partie des formations qui ont refusé de signer le code de bonne conduite et son candidat à la présidentielle
affiche la même attitude vis-à-vis de ce document. Par ailleurs, bien que les partis de la Majorité présidentielle se soient engagés au respect du code de bonne conduite, le président sortant,
Joseph Kabila, soutenu par cette majorité, a signé ce document par procuration. Il a été représenté par le vice-Premier ministre et ministre des Postes, téléphones et télécommunication,
Koyagialo.
Vital Kamerhe a réitéré sa confiance à l'endroit de la Céni pour faire respecter les règles du jeu démocratique pour le triomphe de la vérité des urnes,
conformément au serment d'impartialité que ses animateurs ont prêté devant le peuple congolais. Rappelons que le président de l'UNC avait signé le code de bonne conduite, en sa qualité de chef de
parti, le 8 septembre.
Jules Tambwe Itagali