Créé le 25-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-10-2011 à 20 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES FINANCES
Dans moins de sept semaines, les électeurs congolais vont se choisir un nouveau président de la République et leurs 500 députés nationaux. L'opposition qui s'était
montrée au départ quelque peu désunie semble fournir un effort pour ne pas rater le pouvoir ayant constaté que la chance est de son coté face à une majorité qui n'arrête pas de multiplier des
promesses quoi que les premières de 2006 ne sont pas du tout réalisées, constate-t-on dans le rang de l'opposition.
Dans les intentions de vote, à prendre comme mesure la sensibilité nationale exprimée par les attentes du. peuple depuis la fin de la Conférence nationale
souveraine en passant par la guerre de libération de 1996-1997, Etienne Tshisekedi est préféré aux autres candidats, car le peuple démuni voit en travers de cet opposant une alternative. En dépit
des railleries de ses adversaires politiques, le vieil opposant â Mobutu semble tout à fait incarner les aspirations du peuple congolais alors que le pouvoir en place continue à multiplier les
promesses. Cependant, à l'opposition, on est inquiet du parti pris des chefs coutumiers qui ont fait une déclaration solennelle de soutien au candidat Kabila. Quoi qu'ils n'aient aucun moyen, ni
possibilité d'influencer le vote des populations, la position des chefs coutumiers est différemment interprétée. Ils peuvent cependant, au regard de leurs promesses faites au candidat Kabila,
poser des actes répréhensibles.
Quant aux intentions de vote favorables en faveur d'Etienne Tshisekedi, elles sont conditionnées par plusieurs facteurs notamment la déconnexion du pouvoir
vis-à-vis des réalités vécues par la population. A l'opposition, on croit fermement qu'il y aura un vote-sanction malgré que le pouvoir repose son bilan sur le développement des infrastructures
routières. Cela n'est pas suffisant, indique-t-on. Même écho provenant des Congolais de l'étranger qui estiment majoritairement que le pays a besoin d'un nouveau pouvoir, apprend- on des mails
provenant de l'étranger. La plupart des mails indiquent que bénéficiant des bonnes intentions de vote, Etienne Tshisekedi sera difficile à battre. Seul reproche fait au leader de l'UDPS, son
entêtement à ne pas composer avec Léon Kengo wa Dondo et Vital Kamerhe. Il sera assuré de la victoire le 28 novembre, s'il prend les deux pour compagnons, indique-t-on dans la quasi-totalité des
mails. La date du 28 novembre aussi suscite des inquiétudes. Dans l'opposition, on croit qu'elle ne sera pas respectée en raison du retard observé dans la fourniture à la CENI par les producteurs
chinois et sud-africains des urnes et bulletins de vote pour la Présidentielle et la députation. Manoeuvre dilatoire de la CENI pour reporter les élections, fustige-t-on.
LF