Créé le 28-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 28-10-2011 à 11 h59 | AFRIQUE REDACTION PAR :LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
L'appui s'accompagne d'une augmentation du nombre d'États-parties au Statut de Rome qui est désormais passé à 119. Lors de la présentation, le 26 octobre, du
septième rapport annuel de la Cour pénale internationale (CPI) à l'Assemblée générale des Nations unies, le président de cette juridiction, le juge Sang-Hyun Song, a salué l'agrandissement du
soutien international en faveur de cette instance de justice internationale. « Avec deux nouvelles enquêtes et plusieurs nouvelles affaires, la Cour est plus occupée que jamais », a-t-il
affirmé.
Le président de la CPI a également appelé tous les États membres de l'ONU à s'unir, « pour soutenir les efforts menés au niveau international afin de mettre un
terme aux crimes les plus graves qui touchent l'humanité », ajoutant que la CPI et l'ONU ont des objectifs communs.
Le juge Sang-Hyun Song a informé l'Assemblée générale de l'ONU que le premier procès devant la CPI s'est achevé en août dernier et que le jugement dans l'affaire
concernant Thomas Lubanga Dyilo, accusé d'avoir utilisé des enfants soldats en RDC, est attendu avant la fin de l'année. Il a indiqué que deux autres procès sont en cours, tandis qu'un quatrième
est en préparation.
Le président de la CPI a aussi noté que le nombre de situations faisant l'objet d'enquêtes est passé de cinq à sept. En effet, à la suite du vote à l'unanimité du
Conseil de sécurité en faveur du renvoi de la situation en Libye au procureur de cette cour, cette dernière a délivré trois mandats d'arrêt. En outre, les juges ont autorisé le procureur à ouvrir
une enquête sur les crimes qui auraient été commis en Côte d'Ivoire au lendemain de l'élection présidentielle.
Le président de la Cour a, par contre, exprimé sa profonde préoccupation quant au fait que les mandats d'arrêt délivrés, il y a plusieurs années, par la CPI à
l'encontre de Joseph Kony et de trois autres commandants présumés de l'Armée de résistance du Seigneur dans le cadre de la situation en Ouganda, de Bosco Ntaganda dans le cadre de la situation en
RDC ainsi que d'Omar Al‑Bashir, d'Ahmad Harun et d'Ali Kushayb, dans le cadre de la situation au Darfour (Soudan), n'ont toujours pas été exécutés. « J'exhorte les États à redoubler d'efforts
pour que les personnes concernées soient traduites en justice », a-t-il insisté.
Lucien Dianzenza
Photo : Le juge Sang-Hyun Song