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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Enfin : Ngoy Mulunda se range aux côtés de l'opposition

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Créé le 12-11-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 12-11-2011 à 00H30| AFRIQUEREDACTION PAR : CLIMAT TEMPERE

A un peu plus de deux semaines du fatidique 28 novembre, des voix continuent à s'élever pour faire remarquer que la campagne électorale évolue à double vitesse. D'une part, le candidat président sortant mène une campagne électorale quelque peu imposante. Depuis le lancement de cette campagne, le 28 octobre, le président sortant Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, a ratissé large à Kindu au Maniema, Bukavu et Uvira, au Sud-Kivu, Lubumbashi, au Katanga. La tournée est assurément loin d'arriver à son terme.

Les images du Raïs sont omniprésentes dans une dizaine de chaînes de télévisions nationales, particulièrement celles qui émettent sur satellite. De mauvaises langues vont jusqu'à dire que la radiotélévision nationale congolaise « RTNC » serait presqu'au service du seul candidat au pouvoir. Des spots et affiches, du président sortant placardés dans quasiment tous les carrefours de la ville- province de Kinshasa. Des ministres du gouvernement central, ainsi que des gouverneurs de provinces en fonction abandonnent, en ce temps qui court, leurs bureaux climatisés en vue de mouiller leurs maillots pour la cause du président sortant. Tous les ingrédients sont visiblement réunis pour maximiser les chances du candidat Joseph Kabila d'éviter une belle raclée à la prochaine présidentielle. Des sondages - fantaisistes?- prédissent déjà sa large victoire. Simple flatterie?

Difficile d'y répondre pour l'instant.

D'autre part, les challengers du candidat Joseph Kabila sont peu visibles dans la chasse des voix dans cette grande forêt d'électeurs congolais évalués à environs trente deux millions de personnes enrôlées sur les listes de la CENI. Le retour du président de l'UDPS Etienne Tshisekedi devient quasiment un mystère. Le président de l'UNC Vital Kamerhe voit des obstacles dressés sur son chemin, se plaint son entourage. Kengo wa Dondo atermoie ses descentes auprès de la base, raconte-t-on. Ces gros calibres de l'hétéroclite opposition congolaise, qui convoitent le siège du chef de l'Etat congolais, ne semblent pas s'empresser à donner du tonus à leurs actions de campagne. D'aucuns pensent cette opposition peine plutôt a prendre le train de la campagne électorale. Plus d'un observateur redoute qu'elle ne l'ait raté. Face à ce danger qui les guette, les forces du changement persistent à accuser le régime en place d'utiliser les moyens publics pour soutenir la campagne du président sortant. Elles persistent' à. dénoncer que les affiches de la Majorité présidentielle soient toujours placardées sur certains bâtiments publics. Cela en violation des dispositions légales. Question de,persuader l'opinion nationale et internationale des avantages que s'octroie la Majorité présidentielle pendant la campagne électorale en cours et, partant, s'attirer les bonnes grâces des électeurs et des observateurs nationaux et internationaux au processus électoral.

C'est dans ce contexte de rapport d forces déséquilibré entre le candidat président sortant et ses challengers que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est monté au créneau pour plaider la démission des ministres du gouvernement central candidats députés nationaux qui, de ce fait même, battent campagne en faveur du candidat Joseph Kabila. Le Révérend Pasteur stigmatise que des gouverneurs des provinces, astreints par leurs fonctions à être l'église au milieu du village, se lancent dans la campagne électorale pour faire réélire Joseph Kabila. «Pour moi, je vous dis sincèrement que je ne sais pas comment les gens peuvent faire : tu es en même temps gouverneur ou ministre et candidat. La loi devrait être claire. Le Sénat a été très clément en n'obligeant pas leur démission effective», a-t-il déclare, hier jeudi, sur une chaîne de radio privée. Et d'ajouter : «L'opposition accuse les gens de la Majorité présidentielle du fait que les gouverneurs des provinces sont devenus des patrons de leurs partis politiques et des chefs de campagne du candidat Joseph Kabila. Comment peuvent-ils, demain, gérer leur population pendant cette période tendue»? Et au président de l'institution électorale de livrer, à ce sujet, son point de vue personnel. «Moi personnellement, c'est mon sentiment personnel, je suis d'accord avec elle (l'opposition, ndlr ». Je serai content s'ils (les gouverneurs et ministres mis en cause, ndlr) démissionnent. Ça serait bien parce quo ça va être juste». Qui aurait cru entendre le président de la CENI donner, un jour, raison à l'opposition politique sur une question liée au processus électoral?. Sans nul doute, cela ne devrait pas venir de ses contempteurs qui allèguent ses accointances avec le président sortant et ses rapports étroits avec les milieux proches du pouvoir. Et pourtant, l'homme qui dirige la CENI ne cesse de jouer la transparence.

Mais pourquoi Ngoy Mulunda, a-t-il attendu longtemps pour interpeller, en vertu du bon sens, les gouverneurs et les ministres battant campagne pour le candidat Joseph Kabila? De quel moyen de contrainte dispose-t-il pour les en dissuader? Dès les premiers jours qui suivaient le lancement de la campagne électoral, des voix s'étaient élevées pour dénoncer ces pratiques anti-démocratiques. Ngoy Mulunda, conscient des enjeux de l'heure, aurait-il résolu de jouer sa carte personnelle? Le président de l'ONG PAREC, qui a engrangé des succès dans son passé, n'a pas intérêt à éroder son image à la face du monde. Une chose est de dénoncer, une autre est d'agir dans le sens de remettre le train sur le rail. Le thème de ces élections présidentielle et législative se focalisant sur la thématique de l'apaisement.

                                                                                                                    MZ


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