Créé le 15-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 15-11-2011 à 17H50| AFRIQUEREDACTION PAR :AFRICANEWS

Véritable pavé dans la marre. Les déclarations du vice-président de la CENI sur un probable report de quelques jours des élections attendues le 28 novembre ont eu le mérite de semer le doute dans les esprits.
De Bruxelles où il séjourne, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- a lâché une petite bombe, qui n'a pas encore explosé, mais qui le pourrait un jour. Le très sérieux Jacques Djoli a affirmé au cours d'une rencontre qu'il n'était pas exclu que les scrutins du 28 novembre soient décalés de quelques jours. Si on s'arrêtait là, ce serait l'émoi, le doute total, presqu'un cataclysme. D'abord à considérer l'assurance avec laquelle le président de l'institution, Daniel Ngoy Mulunda, parle de la date du 28 novembre, et Njoli avec. Ensuite, à considérer lés dégâts que cette déclaration pourrait causer à l'ensemble de la population et des candidats qui se sont engagés dans la bataille électorale. Les opposants à la tenue des élections dites mal préparées allaient se frapper la poitrine. Et les employés de la CENI ainsi que les partenaires se seraient simplement découragés. Et la date-buttoir du 6 décembre redeviendrait le point focal de l'actualité. Franchement, on était mal barré. Habile, Djoli a pris la précaution d'ajouter: «mais je suis sûr à 99,9 % que le délai sera respecté ». On aurait cru être revenu du fond de l'abîme. Mais ce n'est pas fini, puis que le schéma, dont le vice- président s'est peut-être fait le porte-parole sans. le savoir, est bien réel. Coupler, découpler, accoupler, désunir... autant de concepts pour empêcher la tenue correcte des élections dans les délais constitutionnels. Semer le doute dans la tête des RD-Congolais pour qu'au dernier moment les élections soient effectivement reportées, prétextant un couac insurmontable. Il faudrait pourtant compter avec la vigilance et la perspicacité des compatriotes qui refusent de retomber dans des crises de légitimité. Mais, attention, International Crisis Group et ses alliés ne sont pas encore morts. Il faut ouvrir l'oeil et le bon.