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Elections présidentielle et légisatives

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Créé le 18-11-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 18-11-2011 à  11 H 45| AFRIQUEREDACTION PAR:OBSERVATEUR

 

La sanction du souverain primaire
Les rares candidats aux élections couplées, la présidentielle et les législatives, qui battent leur campagne le savent mieux que nous. Ils sont à 10 jours du choix de leurs électeurs. La centrale électorale, la CENI, tient mordicus à sa tenue en date du 28 novembre. Malgré les différents appels au report, la CENI reste inébranlable : pas question de report ; les élections au lundi 28 novembre 2011. Ceux qui croient à un report n'ont qu'à plier bagage, insiste-t-on à la CENI.

 

Les scènes de violences observées dans le pays et qui se sont exportés ne vont plus arrêter la machine. Même si on tue à l'arme blanche, on saccage, on distille des discours incendiaires ou on appelle au soulèvement populaire, le souverain va se prononcer le 28 novembre. C'est son droit.

De 11 candidats à la présidentielle, que l'on veule ou pas, un seul en sortira vainqueur à la proclamation des résultats prévue quelques jours après le 28 novembre. Du côté des législatives, ils sont au moins 1860 candidats députés dans la course pour 500 sièges. C'est dire que la bataille reste ardue et le " jeu ouvert " avec seul déterminant, la volonté du souverain primaire qui va sanctionner tous ces candidats présidentiels et députés nationaux le jour "J".

Les choses étant comme elles sont dans notre pays, diabétiques, hypertendus et autres tous ceux qui souffrent des maladies cardio-vasculaires n'ont qu'à bien se tenir. Il y a beaucoup d'appelés. Mais le jour de la proclamation des résultats, les Congolais n'auront qu'un seul président de la République démocratiquement élu et ses 500 représentants au Palais du peuple. Les autres seront jetés dans la poubelle. Les centres médicaux de la capitale risquent de refuser du monde. Car, tout le monde ne jure que par " cette fois-ci ou jamais ". Car, lors de leurs différentes campagnes, des candidats font croire à ceux qui veulent bien les entendre qu'ils vont coûte que coûte battre leurs adversaires. Ignorant superbement que la sanction, le dernier mot viendra du souverain primaire le 28 novembre. C'est ce souverain primaire qui suit les faits et gestes de chaque candidat qui va se prononcer pour le "oui" ou le "non". Seul devant sa conscience, il remplira seul son bulletin à l'isoloir, il sera seul à l'urne ; il sortira seul du centre, satisfait d'avoir rempli seul son devoir civique. Et seul, il aura choisi le candidat qui a répondu à ses attentes.

La suite, c'est que le souverain primaire attendra seul les résultats que la CENI va prononcer. Mais du côté des candidats, il y aura des pleurs et des grincements des dents. Nombreux sont ceux qui risquent de se retrouver dans des centres médicaux, surpris par la sanction leur réservé par le souverain primaire. Pourtant, ils se sont bien amusés avec le souverain primaire tout au long de leur campagne électorale. Au lieu de présenter leur programme pour les cinq années de leur mandature, ils se sont accommodés à la violence, aux diatribes et à toute sorte de discours incendiaires.

D'autres n'ont trouvé mieux que de se faire une grande santé financière au grand dam du souverain primaire qui lui, a été clochardisé. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a par conséquent promis de se venger. C'est pourquoi, il n'attend que la date du 28 novembre 2011 pour se prononcer. Il va choisir un seul candidat à la présidentiel et 500 à la députation nationale. Mais son choix dépendra aussi de la détermination de la CENI, la centrale électorale à maintenir cette date. Même en cas de report, le souverain primaire finira toujours par se prononcer. Et sa sanction sera positive ou négative. Son choix sera donc judicieux. Pour sa destinée pour les cinq années à venir, il n'attend que le 28 novembre.


Willy Kilapi


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