Créé le 18-11-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 18-11-2011 à 16 H 45| AFRIQUEREDACTION PAR:LES FINANCES
Des sources crédibles, notamment des informations chuchotées glanées de quelques capitales occidentales, les élections en RDC vont conduire à une profonde
reconfiguration de l'échiquier politique national, orientée de l'extérieur. De tonnes d'informations sur l'évolution de la RDC sont épluchées ; le constat dégagé de cette analyse de l'état de ce
pays met en évidence les risques majeurs pour la quiétude au centre de l'Afrique.
L'absence du contrôle de ressources naturelles du pays et des politiques adaptées tournées vers le développement durable ainsi que le retard dans la formation d'une
armée nationale digne de ce nom sont autant des sujets débattus loin du territoire national par les grands de ce monde alertés par des Ong, organismes confessionnels et d'autres canaux crédibles,
apprend-on.
A en croire ces mêmes sources, il serait envisagé dans le plus grand secret d'installer au Congo à l'occasion de ces élections générales des nouvelles personnalités
dont le profil, la compétence et l'expérience de politiciens, d'économistes et de technocrates sont éprouvés et les destinent à jouer un rôle de premier plan pour la restauration de la RDC, et
partant de servir d'éléments régulateurs des situations politiques, économiques et militaires. Dans ces calculs faits en lieu et place des congolais quoi que cela relève de leur propre
responsabilité de réfléchir pour l'aujourd'hui et le devenir de leur pays, les grands de ce monde qui font et défont les pouvoirs en Afrique ont déjà fait leur choix. Ils ont compris, aidés par
le caractère folklorique auquel le sujet politique est appréhendé au Congo-, qu'il faut un homme à même de réussir le pari de sortie de crise institutionnelle et structurelle de ce pays de
manière à créer les conditions de son développement structurel. Selon les mêmes sources citant un entretien entre des personnalités congolaises basées à Londres avec des interlocuteurs anglais,
peu de congolais n'ont le profil; requis ; et le temps presse, il faut, un homme de poigne mais susceptible de comprendre la vision de grands de ce monde sur le continent et ses habitants, et
surtout sur le caractère géostratégique de la RDC. En somme, un homme qui comprend leur «langage». Ainsi, pour les mêmes sources, dans le sérail politique national, l'homme qui jouit de la
confiance mesurée et longuement étudiée d'une large majorité de grands de ce monde est Léon Ken wa Dondo ; peu populaire, il est l'homme idéal pour exécuter la mission du redressement de
l'appareil de l'Etat de la RDC et ce, sans état d'âme, ni compromission. Parce que les grands de ce monde n'arrivent pas à comprendre pourquoi les congolais à tous les niveaux ne prennent rien au
sérieux, y compris même dans des situations mettant en péril la survie du pays ; les acteurs politiques de premier rang sont gangrenés par la corruption, le clientélisme et le
tribalisme.
LE CHOIX DE KENGO SE JUSTIFIE
Dans ce contexte, une information plus récente analyse les joutes oratoires entre candidats : on ne sent rien de sérieux, c'est à croire que les problèmes du pays
inhérents à la grande pauvreté, à la croissance de la mortalité, à la fermeture des unités industrielles, à la déperdition scolaire, aux sous-équipements dans le secteur productif, au chômage
exponentiel des jeunes, à l'absence des projets de santé, sont terminés. Les élections à venir ayant le pouvoir de tout arranger.
Plusieurs foi homme de confiance de feu Mobutu Sese Seko, Léon Kengo wa Dondo qui n'avait pas les mains libres, a néanmoins fait du beau travail pendant ses
multiples nominations au poste de l'équivalent du Premier ministre, apprend- on des mêmes sources répétant les propos de leurs interlocuteurs anglais. Sa rigueur dans la gestion a énervé le
président Mobutu qui, au courant d'un de ses mémorables rassemblements populaires, l'avait vertement tancé et jeté en pâture à l'ire populaire. C'est de là qu'est partie sa réputation de l'homme
de la rigueur ; et pourtant, il ne faisait que contrer feu Mobutu dans sa propension boulimique aux dépenses pharaoniques, commente-t-on.
De toute façon, ses successeurs au poste du premier ministre ont entraîné le pays dans l'endettement abyssal et dans un cycle infini d'inflation qui alternait avec
des dépréciations et créations monétaires à n'en point fin, avec les causes structurelles connues entre 1989 et 1996.
Le peuple leur a fait bien voir qu'ils ne comptaient pas à ses yeux en favorisant l'avènement de l'Alliance dés forces démocratiques pour la libération du Congo
(AFDL), courant 1997. Les apparatchiks du régime Mobutu qui ne donnaient guère de place à la réflexion sur la meilleure façon de gérer le pays et d'améliorer le vécu quotidien du peuple avaient
payé de leur insouciance ; eux qui croyaient que le peuple vit avec des mots.
«Kokende liboso ezali kokoma te, kokende mbangu mbangu ezali kokoma te kasi keba okobeta libaku pe oko kweya», disait Kengo wa Dondo avant de chantonner : «lokuta
monene eeh... eluka banganga...». Que dire de ça?
De Londo