Créé l 12-12-2011 00h33 | AFRIQ UE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 12-12-2011 13H55 AFRIQUEREDACTION :LE POTENTIEL
Réagissant à chaud sur les actes présumés de xénophobie à Kamina, Likasi et ailleurs, le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe a tenu à faire une mise au
point. Il a été joint au téléphone par notre rédaction depuis Lubumbashi. Selon lui, les affrontements entre partisans de différents partis politiques ne devaient pas constituer une raison
d’exclusion ethnique ou régionale. Tout comme, des échauffourées entre fans des partis politiques ne devraient pas être mués en affrontements interethniques.
«Que des Congolais soient amenés ou appelés à quitter une province de la RDC au motif qu’ils appartiennent à tel ou tel parti politique n’est pas admissible»,
a-t-il déclaré en substance, soulignant que la Constitution de la République et les lois du pays sont très claires en cette matière.
Dans la foulée, il a appelé les leaders politiques à faire preuve de retenue en cette période postélectorale que tous appellent à l’apaisement aux fins de préserver
la paix sociale, l’ordre public et la relance des efforts engagés pour le développement et la reconstruction du pays.
Part ailleurs, il a dit qu’il allait ce lundi 12 décembre faire le déplacement de Kamina où il est fait état de quelques familles kasaïennes qui se seraient
refugiées dans les locaux de la gare dans l’attente d’un train pour le Kasaï. Il a dit se rendre partout où les mêmes troubles ou accrochages sont signalés. Question de vérifier toutes les
allégations en circulation dans les médias.
En définitive, Moïse Katumbi condamne toute exclusion de quelque ordre que ce soit entre les Congolais ; d’autant que ces derniers sont réputés hospitaliers à
l’endroit des étrangers. Il milite pour la cohésion entre diverses communautés et ethnies congolaises qui font d‘ailleurs la richesse culturelle du pays.