Créé l 15-12-2011- 06h23 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011 13H38 AFRIQUE REDACTION PAR :POTENTIEL
Aussitôt informé d’actes présumés de xénophobie perpétrés à Kamina, Kolwezi, Likasi et ailleurs, le gouverneur du Katanga a décidé de descendre sur le terrain afin
de procéder aux vérifications de toutes ces allégations dont les médias s’étaient emparés en fin de semaine. C’est ce qui nous parvient des sources proches du gouvernorat du Katanga. Première
étape, Kamina où il est arrivé lundi dan la matinée. Pour éviter toute interprétation sélective de sa mission, Moïse Katumbi avait associé quelques membres de la Monusco/Katanga et de la radio
onusienne. Sur place, la délégation du gouvernement provincial du Katanga a écouté toutes les parties en présence. Les déclarations des uns et des autres ont permis à la délégation de se faire
une religion de ce qui s’est passé réellement et d’en faire une interprétation adéquate.
En définitive, tous ont convenu que ce qui a été déploré était plutôt des accrochages entre partisans des partis politiques qui sont en panne de tolérance. Et que
cela ne pouvait en aucun cas être mué en conflits interethniques injustifiables par rapport aux lois du pays et à la coexistence pacifique que ne cessent de prôner les autorités tant nationales
que provinciales.
Le message de gouverneur du Katanga à toutes les parties en présence a été très clair : «Nous sommes tous Congolais, nous vivons sur le sol congolais, et par
conséquent, nous n’avons aucun intérêt à nous haïr ni nous rejeter mutuellement». Il a ajouté que la paix sociale est nécessaire en cette période postélectorale afin de s’attaquer aux défis de la
reconstruction nationale.