Crée le 21-12-2011- 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 21-12-2011 11H11 AFRIQUE REDACTION PAR: OBSERVATEUR
Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), est en train d'effectuer sa première visite en Afrique subsaharienne. En effet,
elle est en visite au Nigeria et au Niger du 18 au 22 décembre 2011. Au cours de ce premier voyage en Afrique depuis sa nomination cette année à la tête du FMI, Mme Lagarde a pris langue
avec les responsables politiques et les représentants du secteur privé et de la société civile. Au menu, il est question des défis auxquels sont confrontés les pays africains en général. En
ce qui la concerne, la numéro 1 du FMI a souligné la ferme volonté du FMI de renforcer ses liens de partenariat avec l'Afrique subsaharienne en particulier et les pays en développement en
général. "Je me réjouis vivement d'effectuer ma première visite en Afrique en qualité de directrice générale du FMI. L'Afrique est une composante primordiale du FMI et j'entends tout
particulièrement être à l'écoute des acteurs de la région et renforcer notre partenariat", a déclaré Mme Lagarde avant son départ pour l'Afrique, un continent comptant un grand nombre de pays à
faible revenu et fragiles. L'économie africaine pourvoyeuse des matières premières est souvent tributaire des échanges avec le reste du monde. Ainsi, les perspectives de crise en occident
et de contraction de la croissance mondiale en 2012, font peser des risques majeurs sur la santé des économies du continent. Certains pays verront leurs exportations et recettes
baisser.
Et cette baisse des recettes peut avoir un impact sur la lutte contre la pauvreté et le développement en Afrique. Dans ce contexte, la problématique des
effets de la crise internationale est présente au cours des échanges pendant le séjour africain de Mme Lagarde."Les économies africaines ont accompli des progrès considérables ces dernières
années. Cependant, l'économie mondiale traverse une phase critique et, en ces temps difficiles, nous devons veiller à affronter tous ensemble les défis communs à tous les pays membres du FMI, en
Afrique et dans le reste du monde". C'est ce que M Lagarde a déclaré, à juste titre, dans un communiqué publié par le FMI, consciente des défis auxquels le continent africain est
confronté.
À l'étape d'Abuja, Mme Lagarde a eu une série d'entretiens avec les dirigeants du Nigeria, notamment le Président Goodluck Jonathan et Mme Ngozi
Okonjo-Iweala, ministre coordinatrice pour l'Économie et les Finances. À Lagos, Christine Lagarde a pris part à une table ronde autour du thème : "L'avenir de l'Afrique : la riposte aux défis
économiques mondiaux d'aujourd'hui". L'occasion était donnée à Mme Lagarde d'échanger et de rencontrer des représentants du secteur privé, du monde universitaire, d'organisations de la
société civile et d'instituts de recherche du Nigeria.
A Niamey au Niger, en principe, Mme Lagarde sera reçue par le Président Mahamadou Issoufou. Elle va y prendre part à une réunion ministérielle consacrée aux
"défis du développement économique au Niger". Elle doit également prononcer un discours devant l'Assemblée nationale et rencontrer des représentants des institutions financières et du
secteur privé. Pour mémoire, le FMI avait accordé un prêt de 35 millions de dollar US au Niger en mai 2008. Mais ce prêt a expiré trois ans plus tard et après le versement de seulement 20
millions de dollars. Le partenariat entre le Niger et le FMI sera abondamment abordé.
Enfin au-delà du Nigeria et du Niger, la coopération entre le FMI et l'Afrique subsaharienne occupe une bonne partie des contacts pris par
Christine Lagarde. D'autant plus que depuis son arrivée aux affaires il s'agit de la première visite de la nouvelle directrice du FMI en Afrique au sud du Sahara, une région du monde où le FMI
est très engagé dans l'assistance pour la consolidation de la stabilité macroéconomique, la mise en œuvre des réformes, la réduction de la pauvreté et le désendettement, le formation,…
Didier Munsala B.