Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS
Manodje Mounoubai, porte parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo -MONUSCO- a, au cours du point de presse hebdomadaire du
mercredi 13 avril 2011, fait une mise au point sur l'insinuation faite par rapport au refus probable du pilote du vol UNO 834 d'obtempérer aux recommandations de la tour de contrôle de l'aéroport
de N'djili, provoquant ainsi le crash qui a occasionné la mort de 32 personnes. En guise de réponse, il a souligné que seuls résultats de la commission d'enquête pourront apporter les éléments
déterminants sur les causes du crash. Il a poursuivi que nul n'est autorisé de faire des supputations sur les causes de cet accident même si on possède des informations privilégiées. Ce, a-t-il
dit, parce que la responsabilité revient à la commission d'enquête établie à cette fin. Sinon, sa mise en place serait non avenue.
Au moment où le seul survivant du crash du vol UNO 834 a été acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés pris en charge par le Président Joseph Kabila, des
questions fusent de partout pour connaitre les circonstances de cet incident malheureux. Le porte parole de la MONUSCO n'a pas manqué de mots pour souligner que chaque partie prenante â ce crash
devrait être animée de bon sens pour laisser la place â la commission d'enquête qui pourra dans les prochains jours, livrer les résultats de ses investigations. Mounoubai a souligné qu'il est
cruel, sinon insensé que les mauvaises langues puissent attribuer ce crash qui a vu périr 32 personnes, y compris les membres de l'équipage, â un refus de la part du pilote d'obtempérer aux
recommandations du responsable de la tour de contrôle. Faisant fi de tout comportement émotionnel en pleine séance de point de presse étant donné que la grande famille de la MONUSCO a été
affligée par la perte de quelques agents de sa division électorale, Mounoubai a souligné qu'il est inconcevable de prêter des mauvaises intentions au pilote du vol UNO 834 alors qu'une commission
d'enquête est à pied d'œuvre. Dans un communiqué remis à la presse, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo précise, que l'enquête est en cours. Elle est dirigée par les
autorités de l'aviation civile de là RD-Congo. Une équipe d'experts de l'Autorité géorgienne de l'aviation civile est venue à la rescousse de la partie RD-congolaise et du processus d'enquête. On
note que le Département d'appui aux Missions des Nations unies apporte également son concours, par le biais de ses experts en la matière. Les Etats-Unis d'Amérique et le Canada ont également
exprimé leur volonté d'apporter leur aide. Manodje a indiqué que la présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Roger Meece, au colloque sur la dynamique des
élections apaisées en RD-Congo qui s'est déroulé du 11 au 12 avril à la Halle de la Gombe à Kinshasa est en quelque sorte un hommage â tous les collègues qui étaient des grands professionnels et
qui avaient consacré une grande partie de leur vie à l'organisation des élections libres, transparentes et apaisées. Cela, dans la mesure où ce colloque s'est déroulé dans un contexte
particulier, notamment celui où un grand nombre des agents de la Division électorale de la Mission des Nations unies pour la stabilisation, au Congo et de la CENI ont perdu la vie le 4 avril
dernier, dans le tragique accident d'avion qui les ramenait d'un séminaire électoral tenu à Lubumbashi et du lancement du processus d'enregistrement des électeurs à Goma.
Christiane Munoki Ekambo