Crée le 30-12-2011-12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 30-12-2011 13H25 AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL
Elu député national, avec plus de 15 000 voix, dans la circonscription électorale de Mbandaka, province de l’Equateur, sénateur jusque-là, Lokondo Yoka Thomas-Henri
porte un jugement sur le déroulement du processus électoral en cours. Il s’attarde sur la présence imminente des experts internationaux disposés à apporter leur expertise sur les opérations
électorales de la CENI.
«L’arrivée des experts britanniques et américains voulue par la CENI est inopportune. Sa démarche semble être un aveu d’impuissance. Au motif qu’elle met à rude
épreuve son indépendance consacrée par la Constitution ». Déclaration à Radio Okapi, le mercredi 28 décembre, du sénateur Thomas-Henri Lokondo, président de l’Union congolaise pour la liberté,
UCL, parti membre de la Mouvance présidentielle (MP).
Elu député national dans la circonscription de Mbandaka (Equateur), il craint «un glissement vers le schéma ivoirien, dans la mesure où ces experts anglo-saxons
viendront, d’une manière ou d’une autre, pour certifier les résultats des législatives».
A en croire le président de la CENI, les experts américains arrivent déjà ce samedi et les britanniques sont attendus au début de la semaine prochaine. Reste à
savoir s’ils trouveront quelque chose à mettre sous la dent, si l’on tient compte des déclarations du même président de la CENI, selon lesquelles plus de 100 sur les 169 Centres locaux de
compilation des résultats, CLCR, ont été déjà compilés. Une présence inopportune, pour paraphraser le sénateur Lokondo.
Violation des lois
Selon le sénateur Lokondo, il est matériellement impossible de réparer toutes ces irrégularités : «Là où l’on parle des irrégularités, encore que c’est un
euphémisme parce qu’en réalité ce sont des infractions à la loi électorale et au code pénal. Ce sont des falsifications et la destruction intentionnelle des procès- verbaux. Alors, je me pose la
question de savoir ce que ces experts internationaux viendraient arranger. Comment vont-ils reconstituer les stocks de données dans certaines circonscriptions ?»
T-H. Lokondo propose l’application des sanctions prévues, par les lois du pays, contre les auteurs de ces irrégularités : « L’important, maintenant, pour
crédibiliser le processus c’est d’établir les responsabilités et de sanctionner les auteurs de ces infractions à la loi électorale. Parce qu’il ne faut pas donner l’impression que les élections
ont été organisées en RDC sans base juridique. Dans la loi électorale que nous avons votée, il est prévu un barème de sanctions qui ont été renforcées par rapport à celle de 2006 ».
Message clair. Les lois ayant été violées, les sanctions doivent être appliquées.