Crée le 21-01-2012- 00h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 21-01-2012 11H35 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le pasteur Ngoy Mulunda, président de la CENI, n’a plus le cœur à l’ouvrage. Assailli de toutes parts, il serait sur le point de rendre le tablier. Que penser de
cette menace du pasteur-président ? Faut-il en rire ou en pleurer ? Les jours qui viennent fixeront l’opinion nationale et internationale. Car, entre intention et acte, il y a de l’espace et du
temps.
Toutefois, ce qui est vrai et demeure jusqu’à preuve du contraire, c’est que la CENI est aux abois. En réalité, elle n’a pas bonne presse dans l’opinion nationale
et internationale. Les boulets rouges viennent de partout.
Parties d’abord de l’Opposition, les attaques contre la CENI et son président ont été récupérées par la majorité au pouvoir (MP). Sans être apparemment structuré,
le «front commun contre la CENI» grossit ses rangs au jour le jour.
Le «péché» de la CENI serait, selon tous les mécontents qui ne cessent de l’exprimer tout haut, d’avoir «volé» le vote du souverain primaire. Ils sont plus de dix
mille à contester les résultats publiés jusqu’à ce jour. De quoi dire que la Cour suprême de justice a du pain sur la planche. Et le temps va couler abondamment avant de connaître les résultats
définitifs.
Faisant peu de cas de la perturbation enregistrée dans le calendrier électoral, le vice-président de la CENI s’est empressé d’indiquer que la publication partielle
des résultats n’avait pas de portée juridique. Qu’importe !
A tout prendre, le pasteur- président ne sait plus sur quel pied danser ni à quel saint se vouer. Son «ndombolo» chrétien semble dépassé. Au point qu’il serait à la
recherche d’une recharge pour un crédit confiance et crédibilité. Son tempo raisonne à contretemps au fur et à mesure que l’on publie les résultats des législatives nationales. Même les siens
l’ont renié, le faisant passer pour le «facilitateur» de ceux qui «nomment» des députés nationaux issus du scrutin du 28 novembre 2011.
Si, au départ les rapports des missions d’observations des élections ont été considérés comme de simples piques, les contestations des candidats aux législatives se
sont révélées de véritables flèches. Et les flèches, ça fait mal, quel que soit l’endroit du corps humain qu’elles atteignent.
A ce jour, l’homme a perdu de sa superbe. Il affiche un profil bas. Pris en sandwich, Ngoy Mulunda a craché sa hargne. En désespoir de cause, il a même menacé de
démissionner. Bluff, disent d’aucuns, estimant que le pasteur voudrait se dédouaner. Or, la CENI a pris eaux de toutes parts et tangue dangereusement, voire pitoyablement.
Le naufrage est à craindre. A moins que toutes les recommandations formulées soient prises en compte dont les dernières en date viennent de l’Organisation
internationale de la Francophonie avec laquelle la RDC est en programme.