Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Le commandant du baliseur et son équipage auront 75 jours pour remplir la mission.
Selon le calendrier, le baliseur congolais doit avoir achevé les travaux à la fin du mois de juin prochain. À cette échéance, la navigation sur l'axe
Kinshasa-Kisangani, soit 1734 km, devra être sécurisée grâce au balisage. Un autre axe important, celui de la rivière Mongala, sur une distance de 342 Km, doit être aussi assaini. Le gouvernement
se charge de la supervision des travaux financés par une dotation de la Banque mondiale. C'est une bouffée d'oxygène pour les armateurs qui se sont plaints des conditions difficiles de navigation
sur ces axes.
En effet, en dehors du problème réel de balisage, le fleuve traverse paradoxalement une période de décrue en dépit des pluies diluviennes de ces derniers mois. Un
non-événement, répliquent les armateurs, car certaines crues enregistrées par le passé, en période d'absence de pluies également à Kinshasa, ont davantage été l'œuvre de la montée des eaux en
Équateur et dans la province Orientale.
Le baliseur travaillera ainsi dans des conditions extrêmement difficiles caractérisées, ont-ils poursuivi, par un faible mouillage, la présence de bancs de sable et
d'autres obstacles émergents. Dans le jargon, l'on parle d'une « petite décrue » ou baisse du niveau de l'eau responsable des accidents. Le démarrage des travaux est désormais officiel avec la
signature du livre d'or et la remise officielle de l'ordre de navigation au commandant du bateau.
Laurent Essolomwa
Photo 1 : une barge en réparation après un enlisement sur le fleuve
Photo 2 : un bateau en train de remonter le fleuve Congo vers Kisangani