Créé le 22 -04-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 22 -04-2011 09h00 | AFRIQUE
REDACTION PAR : L'AVENIR
La rue n’a jamais enfanté, dit-on. Plusieurs enfants se retrouvent dans la rue pour une raison ou une autre. C’est le cas de la sorcellerie, le vol, la disparition
des parents ou le divorce, la maltraitance du fait du manque de tuteur responsable.
Actuellement, l’on compte des milliers d’enfants dans les rues de Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays, faisant des enfants de rue un monde à part. Pour
survivre, ceux-ci pratiquent habituellement le vol, la prostitution, le gangstérisme sans se soucier des conséquences néfastes que cela pourrait entraîner dans leur vie à long terme. En tout cas,
si l’on n’y prend garde, ce phénomène enfants de la rue risque d’être une bombe à retardement pour le pays. Car pour eux, les antivaleurs sont devenues des valeurs. Bref, ils vivent dans un monde
à l’envers.
L’on comprend, dès lors, le sens des appels de certains ONG à caractère social récupérant ces enfants pour leur réinsertion sociale. Ce genre d’initiatives mérite
un plaidoyer fort de manière à juguler à court ou à long terme ce phénomène qui se pose avec acuité au pays. Au regard de nombreux témoignage et résultats atteints dans les structures d’aide aux
enfants en situation difficile, l’on peut penser que le pouvoir public devra accorder une attention particulière de manière à augmenter leur capacité d’accueil et, in fine, juguler ce phénomène
social. Cela permettra à ces jeunes d’être finalement utiles à leur pays et à leur société. A travers leur formation, ils exercent un métier de leur choix, et qui sera bénéfique à l’avenir de la
nation.
Matoko Kambulu Bernardin, Cp