Crée le 25-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET
INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 14H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
La Société nationale d’électricité (SNEL) vient d’être dépouillée de ses prérogatives dans la ville côtière de Moanda située de au bord l’Océan Atlantique dans le
Bas-fleuve, un district de la province du Bas-Congo. La sonnette d’alarme a été tirée par le périodique “Les Medias du Citoyen » qui a expliqué que la SNEL a cessé de fournir l’énergie électrique
à la population de cette cité depuis belle lurette.
Le confrère a précisé que la SNEL qui a le monopole de la production, de la distribution et de la commercialisation du courant électrique, a renoncé à ces
prérogatives au profit, d’une compagnie pétrolière française implantée à Moanda.
C’est cette compagnie qui éclaire la ville grâce à un groupe électrogène industriel de grande capacité. Pendant ce temps, la SNEL s’est transformée en une simple “
structure de sous-traitance” de cette compagnie. Elle se contente de la distribution du courant et du recouvrement des factures.
Les observateurs de Moanda se posent ainsi des questions sur ce que les responsables de la SNEL ont fait du groupe électrogène de grande capacité offert à cette
cité, par le Chef de l’Etat l’année dernière.
Il est vrai que le partenariat public-privé est vivement souhaité pour soutenir l’action du Gouvernement et relever le défi du développement national, à condition
que ce partenariat soit assorti d’un contrat légal et connu de l’autorité compétente.
Néanmoins, dans le cas échéant, tout porte à croire que le groupe électrogène destiné à l’Administration urbaine de Moanda, et sus évoqué par le confrère Les Medias
du Citoyen serait actuellement exploité par ladite compagnie en complicité avec les autorités politico-administratives de la place, selon des termes non élucidés, et pour des avantages dont
seules les parties concernées connaissent la hauteur.
Toutefois, il appartient au ministre de l’Energie, à d’autres instances supérieures de l’Etat, au Gouvernement du Bas-Congo, à l’Assemblée provinciale et à la
société civile de mener une enquête minutieuse, afin d’éclairer l’opinion sur cette question-combien préoccupante.
Marcel TSHISHIKU