Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à 2 h10 | PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La descente sur terrain du gouverneur de la ville visait la fluidité dans certaines artères de Kinshasa. La première étape de cette prospection effectuée hier était
l'avenue colonel Mondjiba, à la place Utexafrica. Sur cette artère, le gouverneur André Kimbuta a appelé les policiers à faire respecter la décision relative aux sens de circulation prise en vue
de faciliter les travaux de la modernisation de cette avenue.
L'autorité est partie du constat selon lequel certains conducteurs, par ignorance ou tout simplement par négligence, ne semblent pas respecter les mesures prises au
début du mois.
En effet, sur décision de l'autorité urbaine, cette route est devenue, la journée, à sens unique jusqu'à la fin de ces travaux. Le matin, elle devra être empruntée
par des véhicules à destination de Kintambo/Magasin pour le centre-ville et l'après-midi, c'est le sens inverse. La nuit, l'on reprend plutôt les deux sens.
A Delvaux, dans la commune de Ngaliema, André Kimbuta a demandé aux policiers d'interdire les stationnements de longue durée sur la chaussée. A l'en croire, cette
mesure découle d'une recommandation expresse du président de la République, Joseph Kabila, qui a constaté des embouteillages sur cette artère, malgré son élargissement.
Le gouverneur a profité de sa présence dans ces milieux pour sensibiliser les habitants de ces quartiers à l'entretien des caniveaux. Il leur a conseillé de ne plus
utiliser ces conduites d'eau comme des dépotoirs. « La chaussée a été réfectionnée. Mais, si vous continuez à jeter les immondices dans les caniveaux, ils seront bouchés et l'eau aura difficile à
circuler. Cette stagnation de l'eau sur la chaussée va la détruire », a-t-il rappelé à ces Kinois. André Kimbuta a sollicité de ces habitants notamment le respect des mesures de traitement
d'immondices. Il faut avoir des poubelles dont le contenu est à évacuer dans des décharges publiques aménagées.
Lucien Dianzenza