Crée le 04-02-2012- 11h05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 04-01-2012 - 16H39 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS
Ce qui s'est passé le jeudi 2 février à Goma, au Nord-Kivu ressemblait à une partie du Far West. Des militaires de la Cour militaire de Goma ont échangé des tirs
avec la garde rapprochée de Bakungu Bitondeke, candidat malheureux aux dernières législatives.
Bilan de l'affrontement, quatre morts. Deux du coté des militaires de la Cour de Goma et deux autres du coté de la Garde rapprochée du candidat malheureux. Après
quelques minutes d'échanges des coups de feu nourris entre les éléments de la justice militaire, garnison de Goma et la garde de Bakungu, le candidat malheureux à la députation nationale, accusé
dé détention illégale d'armes et munitions à sa résidence de Goma, a été finalement arrêté. Il est déféré devant le Procureur Général de la République. Selon des sources au troisième niveau de
l'Immeuble INSS, sur le Boulevard du 30 juin, où loge le cabinet de travail du Procureur Général de la République, Flory Kabange Numbi, le prévenu Bakungu Bitondeke sera traduit en procédure de
flagrance à la Cour Suprême de Justice, CSJ. Il a atterri hier dans la soirée à Kinshasa et il a été immédiatement conduit à la prison centrale de Makala. Il sera présenté pour l'audience à la
Cour Suprême de Justice dans la matinée. Bakungu était tout furieux contre les résultats proclamés par le bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Ses propos ont été vite
interprétés de façon sévère au niveau du conseil sécuritaire de la province qui craignait une incitation à une rébellion armée contre les Institutions provinciales. Voilà où les élections
organisées par la Commission Electorale, Nationale Indépendante ont amené le pays. C'est dans cette optique que certains hommes politiques n'hésitent pas à déclarer haut et fort que des députés
ont été nommés et que la prochaine Assemblée nationale ne sera qu'un assemblage politique en lieu et place d'une assemblée nationale digne d'une émanation du peuple.
ERIC MASIMO