Crée le 17-02-2012- 12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
Dans le but de renforcer les capacités des officiers de l’armée régulière en droits de l’Homme, la Monusco a organisé dernièrement, une session de formation à leur
attention à Kalonge et Burhinyi, dans la province du Sud-Kivu. «Le respect des droits de l’Homme en période de conflits armés», tel est le thème central d’une session de formation organisée
dernièrement dans la province du Sud-Kivu par la Monusco, à l’attention de 120 officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Il était question aussi de renforcer les
capacités des participants sur le droit international humanitaire, plus précisément dans la localité de Kalonge, ainsi qu’à Burhinyi, dans le territoire de Walungu.
Selon le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, cette formation visait la sensibilisation efficiente et efficace des participants aux opérations conjointes
FARDC-Monusco contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ainsi que la protection des civils. Avant d’ajouter qu’à Kindu, dans la province du Maniema, une série de
formations en droits de l’Homme et droit international humanitaire sera également dispensée du 20 février au 4 avril en faveur des unités FARDC des 321ème et 322ème bataillons commandos au camp
Lwama.
Toutes ces formations, indique l’ACP qui donne cette nouvelle, sont organisées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH).
Par ailleurs, des enquêtes sur des allégations de viol d’environ 12 femmes dans les localités de Ruhura et Numbi, dans le territoire de Kalehe, se poursuivent sous
la conduite du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme et des autorités congolaises compétentes. Ces crimes auraient été commis le 17 décembre 2011, rappelle-t-on.
Du côté de la province du Bas-Congo, la source rapporte qu’une campagne de sensibilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux jeunes filles a
été organisée vers la fin de la semaine, à l’attention des militaires du camp Redjaf, à Matadi, chef-lieu de cette province. Il s’agit pour l’ONG belge «Réseau des citoyens network, justice et
démocratie» (RCN), organisatrice de ces assises, de mettre en garde les hommes en uniforme, contre cette pratique.
A signaler qu’un nombre croissant de jeunes filles mineures, victimes de violences sexuelles perpétrées dans l’enceinte du camp, a été enregistré. Parmi les causes
de ces crimes, le RCN relève la promiscuité qui règne dans ce camp.
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Stephane Etinga