Crée le 22-02-2012- 13h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 22-02-2012 - 13H28 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR
Le Vuvuzelateur, porte parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga a tenu à " éclairer " l'opinion publique tant nationale qu'internationale sur le
bien fondé de l'annulation de la marche des chrétiens catholiques du 16 février 2012 dernier sur l'ensemble du territoire national, au cours d'un point de presse qu'il a tenu le mardi 21 février
2012 dans la salle de conférence du ministère de la Communication et des Média.
Selon Lambert Mende, il était du devoir du gouvernement de sauvegarder l'intégrité des institutions nationales et de l'ordre public face à des initiatives, de
nature à porter atteinte à la sureté de l'état. " Une certaine opposition politique à Kinshasa avait résolu de récupérer la commémoration du 16 février 2012
dernier au profit d'une action de déstabilisation des institutions nationales ", a soutenu le ministre Mende.
En effet, les prêtres de l'église catholique projetaient d'organiser une marche pacifique des chrétiens catholiques pour commémorer le vingtième anniversaire de
l'événement malheureux qui s'était déroulé le 16 février 1992 causant la mort de plusieurs manifestants qui réclamaient la reprise de la conférence nationale souveraine et la démission de
l'actuel bureau de la CENI.
Cependant, ladite marche a été interdite par les autorités compétentes afin de prévenir d'éventuels dérapages qu'auraient causés la marche des chrétiens catholiques
surtout que les organisateurs de cette marche n'avaient pas qualité et qu'ils n'avaient pas rempli toutes les formalités possibles exigées par la loi. " Un groupe informel de prêtres de
l'archidiocèse de Kinshasa associé au Conseil pour l'apostolat des laïcs chrétiens catholiques avait initié cette marche avec des objectifs légitimes dans un état démocratique. Les organisateurs
de la marche avortée du 16 février 2012 ont tout fait pour que cette manifestation n'ait pas lieu à travers le flou entretenu en toute connaissance de cause sur des éléments d'informations
importants, dont les pouvoirs publics doivent disposer impérativement. Il s'agit notamment de l'identité des organisateurs et du parcours de la manifestation ", a fait entendre le ministre de la
Communication et des Média, Lambert Mende Omalanga.
Par ailleurs, Lambert Mende a rappelé l'opinion publique que, l'Eglise catholique s'oppose toujours aux décisions, actions et programme du gouvernement congolais
depuis l'ère du cardinal Frédéric Etsou avec la contestation par celui-ci des résultats de la présidentielle de 2006 et de son appel à la population à boycotter le referendum de 2005.
Pour le gouvernement congolais, les démarches de l'église catholique sous l'impulsion de l'actuel prélat catholique Laurent Monsegwo Pasinya sont la continuité de
la lutte du regretté Frédéric Etsou. Il est donc temps que " les congolais soucieux des intérêts nationaux de leur pays prennent les choses au sérieux et à se lever pour faire barrage à ce
troisième lynchage qui vise à soumettre la nouvelle génération des patriotes-nationalistes qui ont pris en charge le pays ".
Honoré Djeko Ohanga