Créé le 01-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 01 -02-2011 à 11 h10 | PAR: OBSERVATEUR
C’est la énième fois que nous dénonçons les actes barbares causés par les kuluna. Il y a trois jours, la police a enterré un de ses hommes, un policier tué par ces voyous au croisement des avenues Ngiri-Ngiri et Gambela dans la commune de Ngiri-Ngiri.
Le policier surnommé commandant Tango voulait en fait disperser une bataille rangée des kuluna près de son sous commissariat. Mais malheureusement, le pauvre n’avait que deux cartouches dans son chargeur d’après les informations recueillies sur place. Après avoir tiré les deux coups en l’air, les kuluna se sont vite précipités sur lui pour l’abattre à coups de machette et autres armes blanches.
Le policier a donc succombé à ses blessures après quelques heures seulement. Quant aux assassins, ils, ont eu le temps de disparaître dans la nature. Cette situation a, une fois de plus, révolté la population environnante qui a condamné cet acte ignoble.
La presse qui est une instance de dénonciation par excellence va continuer son travail, celui de rappeler aux autorités leur responsabilité, celle de protéger les biens et les personnes. Les communes de Ngiri-Ngiri, Bumbu et Makala vivent les pires moments de leur existence depuis un bon bout de temps à cause des kuluna. On tue ici, on blesse là-bas, c’est la chanson de tous les jours dans ces communes où les kuluna dictent leur loi.
Cette même population s’est dite déçue du fait que les autorités ne font aucun suivi sur ce dossier, alors qu’elles avaient annoncé, tambour battant, l’éradication de phénomène. Buluwo, Ekafela et d’autres prisons de renommée sont aujourd’hui oubliées.
Le ministre de la Justice Luzolo Bambi, dans ses premières heures en tant que ministre avait fait de ce problème l’un de ses chevaux de bataille, hélas cela s’est arrêté à mi-chemin dans la mesure où ces hors-la-loi continuent à faire la loi et à narguer l’autorité.
A l’aube des élections, les autorités du pays doivent garantir la sécurité des populations qui iront voter. Sinon, il faut craindre que ces hors-la-loi ne perturbent leur bon déroulement. Le commandant Tango qui avait encore envie de vivre vient d’allonger la liste de victimes des kuluna. Sans réaction de la part de l’autorité.
Pathou Kinzala Nkuka