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Jean-Marie Bulambo fait le point du niveau d’exécution des réformes dans l’économie

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Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI  02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 

Qu’a-t-on fait des résolutions issues de la Table ronde économique sous le thème : «Croissance et emploi en République démocratique du Congo» ?
Le niveau d’exécution des résolutions de la Table ronde économique organisée en 2008 par le ministère de l’Economie nationale est au centre d’une évaluation. Le Premier ministre, Adolph Muzito, a présidé la cérémonie organisée au Grand Hôtel Kinshasa, ce mercredi 01 juin 2011. Les six grands thèmes du forum de 2008 font l’objet d’une évaluation.

Il s’agit de : « Climat des affaires, fiscalité et parafiscalité, infrastructures, télécommunications et énergie, agriculture et ressources naturelles, industrie et petites et moyennes entreprises et, enfin banque, monnaie et assurance».

Dans son allocution, le ministre Bulambo de l’Economie nationale a souligné l’amorce de la stabilisation de l’économie nationale. C’est «depuis le mois de juin 2001, la République démocratique du Congo, notre pays, s’est engagée dans un ambitieux chantier de redressement économique à l’effet de rompre avec le cycle inflationniste observé entre les années 1990 et 2000, en vue de renouer ainsi avec une croissance positive durable, préalable à son développement».

Différents programmes initiés avec le concours des partenaires ont permis «d’assainir le cadre macroéconomique et de favoriser un début de croissance positive de l’économie nationale ; de convaincre la communauté financière des bailleurs de fonds ainsi que les membres du Club de Paris à autoriser l’accès de la République démocratique du Congo au point d’achèvement de l’initiative PPTE», note Bulambo Kilosho.

Il a insisté sur la nécessité de consolider les acquis : «L’embellie macroéconomique telle que décrite à travers les indicateurs susmentionnés nécessite une consolidation permanente accrue dans l’exécution des reformes et mesures structurelles adoptées». Cela, pour permettre au pays de s’approcher ou d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement.

LE TAUX D’EXECUTION

Sur les 286 résolutions, dont 278 sont d’ordre général et 8 d’ordre spécifique, quelques-unes ont permis des avancées. Pour la Fédération des entreprises du Congo, «force est de constater que trois ans après et ce, en dépit du caractère urgent que revêtait bon nombre d’entre elles, plusieurs de ces résolutions sont restées au stade de bonnes intentions».

Cependant, pour Jean-Marie Bulambo Kilosho, les avancées sont palpables : «il est important de préciser que le processus de transformation des entreprises publiques a presque atteint sa phase de matérialisation ; les instruments d’adhésion à l’OHADA sont en voie d’être transmis pour une adhésion formelle de la République démocratique du Congo. Enfin, dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, deux structures, en l’occurrence, le Comité de pilotage et celui de suivi, ont été mises en place», se réjouit le ministre de l’Economie nationale.

Quant à la FEC, qui se dit satisfaite des avancées réalisées, elle préconise qu’ensemble, l’Etat et le secteur privé lèvent les obstacles qui minent dangereusement l’économie à terme si l’on n’y prend garde. L’énumération faite par la FEC renseigne : «la complaisance de se plaire dans une économie totalement dépendant des importations ; l’absence d’une volonté manifeste de relancer la production ; la pression fiscale qui décourage les exportations ; l’absence d’une politique économique de soutien à l’émergence d’une classe moyenne congolaise, la trop grande faiblesse dans la formation technique de base ; la formulation d’une loi interdisant l’exclusivité des produits courants importés de grande consommation».

Ces attentes de la FEC constituent un cahier des charges susceptibles d’occuper les débats lors des travaux en ateliers.


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