Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI 02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR
Des hommes en armes ont vidé de son contenu la maison Héritier, spécialisée dans la vente d’habits prêt à porter. Il nous revient que ce vol est intervenu dans la
nuit du mardi à mercredi courant, au croisement des avenues Mankanza et Birmanie, dans la commune de Ngiri Ngiri. La source indique qu’à Ngiri Ngiri, les assaillants ont réussi leur coup puis se
sont volatilisés, sans laisser de traces. Le malheur qui s’est abattu sur le propriétaire de la maison dévalisée n’a pas laissé indifférents les proches et sympathisants du
propriétaire.
« En pareille circonstance, la loi recommande de porter plainte contre inconnu dans un bureau de Police proche. Dans la mesure où, des unités spécialisées dès lors
qu’ils recevraient l’ordre de leurs supérieurs hiérarchiques, pourraient enquêter pour tenter de démasquer les auteurs du coup (…) », a relevé un proche de la victime. En effet, ce coup survient
en un moment où le gouvernement, s’agissant de la lutte contre l’insécurité, a annoncé l’activation de la phase II, dans le cadre de la lutte contre le banditisme « Kuluna ». A cet effet, la
Police a amorcé, en début de semaine, des opérations de ratissage dont le marché central de Kinshasa a été point de départ. Des jeunes sans toits adonnés à la drogue et au vol ont été la cible
des forces de l’ordre.
Le phénomène « kuluna », un grand mal de notre société en rupture
L’opinion nationale suit avec inquiétude l’ampleur que prend le phénomène « kuluna » à Kinshasa et dans les grandes villes du pays. Même l’opération « Tolérance
zéro » qui avait cloué un moment au mur le « Kuluna » n’a pas donné de résultat escompté. Plutôt que d’affaiblir, ce phénomène prend plus d’ampleur, faisant chaque jour de nombreuses
victimes.
Ainsi, au regard du maigre résultat qu’il a engendré, d’aucuns se demandent si l’on ne peut s’attaquer aux causes du phénomène plutôt que de s’atarder sur ses
conséquences. Les causes de ce phénomène sont à chercher dans le chômage, l’oisiveté, le gangsterisme, c’est pourquoi d’aucuns pensent qu’en plus de la coercision, l’on pourait entamer un
dialogue avec ces jeunes en leur proposant un travail productif et un encadrement psycho-social. En tout cas la 1ère stratégie coercitive n’ayant pas faibli ce phénomène, le ministère de la
Justice et celui du Social devront paufiner d’autres stratégies pour mettre à bout ce pénomène « kuluna » qui risque, si l’on n’y prend garde, d’être une bombe à retardement pour notre société de
demain.
Le gouvernement devra mettre la main à la patte pour que, par tous les moyens, l’on y arrête toutes les mesures incitatives devant aboutir à la fin du phénmène «
kuluna », en Rdc. Cela passe par une ferme détermination du pouvoir pour arriver à y touver la meilleure formule devant mettre fin au phénomène. Bien entendu, sociologiques, politiciens,
philosophes, bref l’élite du pays devront aider le gouvernement à y parvenir. C’est dire, en effet, que l’apport de tous peut être indispensable dans ce mal de notre société en
rupture.
Payne & Matoko Kambabu Bernard