Créé le 01-06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le MERCREDI 02- 06-2011 | 11H15| AFRIQUE REDACTION PAR : LE PROSPERITE
Ce chiffre partiel qui devra réveiller ceux qui dorment, n’intègre pas, cependant, le Bas-Congo et le Maniema qui avaient déjà clôturé leur RFE. Ailleurs où l’opération se poursuit, le seuil de 70 % a été dépassé dans la quasi-totalité des provinces. Le Katanga et le Kasaï- Occidental qui ferment leurs bureaux le 6 juin 2011, ont atteint, respectivement, 90 et 91 % d’inscrits attendus. Kinshasa, la ville- province, vient de franchir le cap d’un million des requérants au 29 mai 2011. Seul couac dans la Capitale, l’attestation de perte de pièce. Les requérants attendus devant les centres d’inscriptions, ont plutôt envahi les communes où c’est le plus offrant qui est vite servi. Ici, le désordre est imprescriptible. Il faudra craindre l’engouement vers la fin. Qu’à cela ne tienne, le Président de la CENI, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda multiplie des contacts à l’étranger pour rassurer les partenaires.
En Afrique du Sud où il vient de séjourner, il a passé une importante commande de 10 millions de nouvelles cartes d’électeurs et 2.730 tentes. Il s’agit, pour lui et son institution, de répondre à la demande sans cesse croissante des électeurs. Et là où des locaux font défaut, les tentes commandées vont servir à créer des bureaux additionnels. Il appartient aux politiciens de marquer une pause dans les analyses stériles. Qu’il y ait décalage ou non, les élections auront bel et bien lieu. L’important serait de quitter le stade de rêve et d’hésitation, pour passer à la phase de la sensibilisation de la base et même, d’élaboration du plan de conquête de plusieurs sièges, pour peser dans la balance. Toutes les possibilités de créer le ticket étant exclues pour le moment, c’est le rapport des forces qui déterminera la suite.
Les choses avancent sérieusement du côté de la CENI. Les ratés et autres imperfections du départ se sont progressivement dissipés. Depuis, le nombre d’enrôlés ne fait que croître. Pas seulement à Kinshasa, mais aussi sur l’ensemble du territoire national. Outre le Bas-Congo et le Maniema qui avaient déjà clôturé la Révision du Fichier Electoral, RFE, le Katanga et le Kasaï- Occidental clôture le 6 juin 2011. Ayant débuté le 09 mars, ces deux provinces ont atteint, respectivement, au 29 mai dernier, le taux de 90 et 91% d’enrôlés. Soit 3.810.782 électeurs sur 4.241.326 attendus pour le Katanga et 2.237.482 enrôlés sur 2.457.453 attendus pour le Kasaï- Occidental. Kinshasa qui clôture, sauf prolongation, le 5 juillet, a dépassé le cap d’un million d’enrôlés sur 3,5 millions attendus. Le Bandundu, l’Equateur, le Kasaï- Oriental, la Province Orientale, le Nord- et Sud-Kivu qui ferment leurs bureaux le 1er juillet, ont toutes dépassé 60 voire 70 % d’inscrits. Pendant ce temps, le Président de la CENI, le Pasteur Ngoy Mulunda multiplie des contacts à l’étranger pour rassurer les partenaires. En Afrique du Sud où il vient de séjourner, il a passé une importante commande de 10 millions de nouvelles cartes d’électeurs et 2.730 tentes.
Il s’agit, pour lui et son institution, de répondre à la demande sans cesse croissante des électeurs. Et là où des locaux font défaut, des tentes commandées vont servir à créer des bureaux additionnels. Baisse d’engouement dans les centres d’enrôlement Les reporters de La Prospérité chargés de faire une petite ronde dans les centres d’inscription ont été surpris de constater une baisse très sensible d’engouement dans certains bureaux comme à Bandalungwa. Et, contre toute vraisemblance, c’est plutôt dans les maisons communales que le grand nombre de requérants de la carte d’électeur se concentre. Ils sont à la recherche de la fameuse attestation de perte de pièces qui se négocie à 1.000 FC. Il y règne un désordre imprescriptible. Tantôt on remet des attestations vierges à remplir, d’autres encore portent la signature de l’autorité municipale et le sceau avant même d’être remplies. Ici, le cafouillage est total. Les plus offrants sont vite servis. Les moins nantis doivent attendre deux voire trois jours. Entre-temps, les jours passent. Une maman exaspérée a déclaré, nous citons : ‘‘dans ce pays, tout est difficile. Même pour avoir sa carte d’électeurs.
Au lieu de nous retrouver devant les bureaux de la CENI, nous voici perdre des journées entières à attendre l’attestation de perte de pièce’’. Cette dernière
trouvaille qui a court-circuité tous les requérants détenteurs de carte de service a décongestionné les centres d’inscription et bondé les bureaux d’état-civil des communes. Le comble ce qu’à la
fin, les centres d’inscriptions seront débordés au risque de décourager nombre de potentiels électeurs. Branle-bas ! Plus de 18 millions d’inscrits, c’est déjà sérieux. Il appartient aux
politiciens de marquer une pause dans les analyses stériles. Qu’il y ait décalage ou non, les élections auront lieu. L’important serait de quitter le stade de rêve et d’hésitation, pour passer à
la phase de la sensibilisation de la base et même, d’élaboration du plan de conquête de plusieurs sièges, pour peser dans la balance. Toutes les possibilités de créer le ticket étant exclues pour
le moment, c’est le rapport des forces qui déterminera la place de choix à occuper dans le prochain quinquennat.
La Pros.