Créé le 17 -06-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le VENDREDI I 17- 06-2011 | 13h39| AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
La fin de la législature a retenti, ce mercredi 15 juin, à l’Assemblée nationale. Faut-il alors dresser un bilan ? Sûrement. Evariste Boshab estime, cependant, que la fiabilité du bilan dépend fort souvent du domaine concerné. En politique, soutient-il, la tendance est à l’exagération où l’on loue les performances que le peuple ne voit guère.
L’élu de Mweka est persuadé que les efforts entrepris par la Représentation nationale pour léguer à la Nation - s’agissant de la justice, de l’armée et de la police, de l’enseignement national, du secteur de l’audiovisuel et de l’espace sportif – des véritables monuments qui résisteront au temps, sont louables. Ces lois, affirme-t-il, feront partie de l’héritage que la première législature de la troisième République lègue à la postérité. Il reste que jamais de mémoire des Députés une législature n’a atteint un tel taux de production de lois, de ratification des conventions internationales…Boshab ne regrette pas, cependant, des matières non abordées. Il se contente de ce qui a été produit, car le temps qui consomme et consume impitoyablement tout n’est plus de son côté. Une législature ne pouvant tout faire, l’important ce que Boshab a posé sa touche. Chacun jouant, en son temps, son rôle, Boshab a joué le sien et demain lui rendra absolument justice.
Ce qui est sûr ce qu’il sortira du Bureau de l’AN avec une autre manière de concevoir la vie, en relativisant les divergences, pour voir le monde avec les yeux nouveaux, condition de dépassement de soi, en réalisant qu’il est possible d’améliorer la condition de l’homme que si et seulement si, chacun considère qu’il n’est pas le centre de l’univers. La dernière session ordinaire de la première législature à l’Assemblée Nationale s’est clôturée le mercredi 15 juin 2011 au Palais du Peuple, sous la direction du Président de cette Chambre, l’Honorable Evariste Boshab Mabudj Mabileng. Le moment était émouvant. Pas facile de se faire des adieux. Quand bien même il y a encore un rendez-vous en vue, celui de la session extraordinaire qui a pour mission de parachever la loi électorale. L’irrévocable, ce que dans quelques jours, les élus de 2006 et, avec eux, des nouveaux prétendants, vont participer à une compétition électorale où seul le choix du peuple souverain est déterminant. Ou on est élu ou on ne l’est pas. Faut-il alors dresser un bilan de cette première législature ? Assurément. Toutefois, pour Evariste Boshab, qui s’exprimait ainsi dans son discours de clôture, la fiabilité du bilan dépend fort souvent du domaine concerné. En politique, soutient-il, la tendance est à l’exagération où l’on loue les performances que le peuple ne voit guère. L’élu de Mweka, au Kasaï- Occidental, est persuadé que les efforts entrepris par la Représentation nationale pour léguer à la Nation - s’agissant de la justice, de l’armée et de la police, de l’enseignement national, du secteur de l’audiovisuel et de l’espace sportif – des véritables monuments qui résisteront au temps, sont louables. Ces lois, affirme-t-il, feront partie de l’héritage que la première législature de la troisième République lègue à la postérité. Qu’on s’attarde ou pas sur les insuffisances éventuelles que contiendraient telle ou telle autre disposition d’une loi, le speaker de l’Assemblée nationale est convaincue d’une chose : l’Etat de droit est en marche en RD-Congo, même si les perfectionnistes estiment qu’il y encore des efforts à fournir ou des sacrifices à consentir.
Des tempêtes passagères L’unanimisme, a rappelé l’Honorable Boshab, qui n’est rien d’autre qu’une forme particulière d’emprisonnement de l’esprit, affaiblit au lieu de renforcer le groupe, n’a pas, heureusement triomphé. Et donc pour lui, les tempêtes passagères ont plutôt anobli les cœurs et nourri les esprits, pour un débat toujours constructif ; ni l’esprit partisan ni intérêts régionaux n’ont pu ternir le prestige de l’Assemblée nationale. De ce qui précède, Boshab Mabudj Mabileng croit dur comme fer que de tout ce que les Honorables Députés ont réalisé ensemble, au cours de cette législature, il se dégage une seule conclusion : Mission accomplie. Modeste, le Président de l’Assemblée nationale reconnaît que tous les objectifs n’ont, certes, pas été atteints comme escomptés, mais il reste que jamais de mémoire de Députés une législature a atteint un tel taux de production de lois, de ratification de conventions internationales, d’accueil d’assemblées parlementaires internationales partenaires. Il en a pour preuve, que la RDC a su retrouver, à ce jour, sa dignité en se réalignant sur l’orbite du départ, celui tracé par les pères de l’indépendance. Boshab ne regrette pas, cependant, des matières non abordées. Il prie ses collègues de se contenter de ce qui a été produit, car le temps qui consomme et consume impitoyablement tout n’est plus de leur côté, a-t-il fait savoir. Une législature ne pouvant tout faire. L’important, ce que Boshab a posé sa touche, d’autres dépôts suivront, sous d’autres temps, pour solidifier l’ouvrage’’.
Chacun jouant, en son temps, son rôle, Boshab a joué le sien et demain lui rendra absolument justice. Il sortira inévitablement du Bureau de l’Assemblée nationale avec une autre manière de concevoir la vie, en relativisant les divergences, pour voir le monde avec les yeux nouveaux, condition de dépassement de soi en réalisant qu’il est possible d’améliorer la condition de l’homme, si et seulement si, chacun considère qu’il n’est pas le centre de l’univers, puisque ‘‘d’autres temples ont des orgues que nous saurions reconstruire’’. Avec l’espoir de se revoir, Boshab a invité ses collègues de garder le meilleur souvenir de ce qu’ils ont fait ensemble pour le bonheur du peuple congolais et le progrès de l’humanité. Evariste Boshab a terminé son propos en demandant pardon, particulièrement aux perfectionnistes qu’aux nihilistes, dans leurs rôles contradictoires et quelque peu explosifs, la vérité n’étant pourtant pas aux extrêmes. Le choix, Boshab Evariste l’a fait, c’est celui de favoriser le juste milieu. Un choix qui n’a pas fait que des heureux. C’est aussi ça le malheur du choix. Or, justement sans choix, croit-il, on ne peut que subir le temps.