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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Après l’ambassadrice Esther Kirongozi - Kinshasa a rappelé 5 de ses diplomates à Brazzaville !

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES

 



La semaine écoulée, nous écrivions sur la pressentie crise qui prévaut entre Kinshasa et Brazzaville à cause d’une raison essentielle aux contours non encore officiellement tracés et définis publiquement. Le fait que le ministre rdcongolais Alexis Thambwe Mwamba en charge des Affaires Etrangères n’ait pas donné des précisions sur le rappel avec effet immédiat de Brazzaville de notre ambassadrice Esther Kirongozi expliquait, dans une certaine mesure le caractère confidentiel du problème. C’est de la spéculation que médias, politiques et autres analystes sont parvenus aux allégations à prendre avec beaucoup de réserve.
A propos, d’aucuns ont prétendu que l’attaque du dimanche 27 février 2011 de la résidence de Joseph Kabila est à la base de ce climat peu tempéré entre les deux capitales les plus rapprochées au monde. Et de surcroît, deux capitales aux populations condamnées par l’histoire à cohabiter.
Alors qu’on s’attendait à une amélioration de la situation par le retour à Brazzaville de l’ambassadrice susmentionnée, d’autres diplomates viennent de rejoindre Mme Esther Kirongozi à Kinshasa ! La raison d’une inquiétude semble fondée, quand on sait les cafards chassés dans l’une des villes iront dans l’autre. C’est ici tout le sens élevé du maintien des bons rapports entre ces deux pays aux frontières poreuses.
En effet, nous devons du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Patric Mutombo, l’information selon laquelle le Gouvernement de la RDC vient de rappeler cinq de ses diplomates accrédités en République du Congo. A la presse, le porte-parole soutient la thèse de la non- existence d’une crise entre les deux pays, en dépit de ces rappels des diplomates pour consultation, naturellement !
Après l’ambassadrice Esther Kirongbzi, rentrée à Kinshasa la semaine dernière, Kinshasa a rappelé 5 de ses diplomates en poste à Brazzaville ! Quatre des dix diplomates y sont restés ! A l’allure où vont les choses, il est éventuel que Brazzaville soit vidée des diplomates congolais, ce qui n’est vraiment pas à souhaiter.
En ce temps de contestation populaire à épicentre la Tunisie, perçu par certains visionnaires d’une autre forme de colonisation de l’Afrique par des puissances étrangères, il est au contraire beaucoup plus sage et prudent que les divergences politiques entre Etats africains n’apparaissent pas sur la place publique. Si les leaders africains ne le savent pas, il est un lobbying international piloté par les Multinationales qui est présentement à la recherche des déclics !

A suivre religieusement sur Rfi l’émission de Juan Gomez sur les vues présentées par les auditeurs sur la crise en Libye, on se rend compte que seule l’absence des partis politiques en Libye ne saurait fondamentalement être la cause de cette prise des armes par quelques Libyens dits insurgés. Il doit y avoir autre chose, nous en avions fait allusion dans notre éditorial “ Justice et Pétrole “ du lundi 28 mars dernier. Aux responsables congolais des deux rives de vite laver le linge sale en famille, surtout qu’ils sont, à proprement parler, d’une même famille congolaise.
Ceux qui ont des cous n’ont pas des perles, et ceux qui ont des perles n’ont pas des cous, dit-on ! A prendre ou à laisser. Nous, phare de la société, nous nous acquittons de nos responsabilités éthique et déontologique pour des Congo et une sous-région africaine du centre apaisés. Et pourquoi pas toute l’Afrique !


Cameroun/Congo-Kinshasa: Eliminatoires Can 2012 - Le Cameroun devance la Rdc dans le groupe E

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES

 

 

Les modalités de la Caf indiquent que les deux meilleurs deuxièmes seront déterminés en fonction des résultats obtenus contre le premier et le troisième de chacun des groupes. Les Lions indomptables sont devant les Léopards. Même si la République démocratique du Congo (Rdc) occupe actuellement la deuxième place du groupe E, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2012 avec 4 points, idem pour le Cameroun, qui est cependant devancé par ce pays, grâce à une meilleure attaque (4 buts) contre 3 buts pour le Cameroun. Mais la Rdc perd cependant du terrain, par rapport aux nouvelles modalités de qualification publiées le 29 mars 2011, par la Confédération africaine de football (Caf).

Ainsi, ces nouvelles dispositions de qualification pour la Can Gabon-Guinée Equatoriale 2012 se présentent ainsi qu'il suit : le Gabon et la Guinée Equatoriale, sont qualifiés d'office en qualité de pays organisateurs de la compétition; les vainqueurs de chacun des 11 groupes sont également admis directement à la prochaine Can ; tout comme le deuxième du groupe K, seul groupe à compter cinq équipes. Cependant, le deuxième de ce groupe pourrait postuler à une place de meilleur deuxième, si un pays du groupe K venait à se retirer des éliminatoires. Dans ce cas, ce seront trois tickets de meilleurs deuxièmes qui seront disponibles.

En attendant, pour déterminer les deux meilleurs deuxièmes, seuls les résultats obtenus contre le premier et le troisième de chacun des groupes, seront pris en compte. Les résultats des matches contre le quatrième du groupe seront annulés. Concrètement dans le groupe E, auquel appartient le Cameroun, l'Île Maurice qui occupe la dernière place avec zéro point est exclu de ce nouveau classement. Et en tenant compte des rencontres entre les trois autres équipes du groupe E, le Sénégal conserverait sa place de leader avec 6 points, ayant dominé la Rdc (4-2) et le Cameroun (1-0). Au deuxième rang de ce classement, viendrait le Cameroun avec un point, résultant de la défaite du 26 mars dernier à Dakar et du match nul un but partout, réalisé à Garoua contre la Rdc. Cette dernière arriverait enfin en troisième position avec un point comme le Cameroun, mais avec un goal différence de moins deux, alors que les Lions indomptables ont une différence de but de moins un, dans les confrontations entre les trois formations du groupe.

Si les Lions indomptables parvenaient à garder cette petite avance devant les Léopards de la Rdc dans ce classement particulier excluant la lanterne rouge du groupe l'Île Maurice, ils ne seraient pas pour autant qualifiés pour la prochaine Can. A ce moment, le Cameroun serait en compétition avec les deuxièmes des dix autres groupes, au terme des classements excluant les derniers de chacun des groupes. Alors un nouveau classement sera établi et les deux meilleurs deuxièmes seront déterminés en prenant dans l'ordre ces critères : le plus grand nombre de points, les deux meilleures différences de buts, le plus grand nombre de buts marqués et dans le cas où l'égalité persisterait et qu'on ne pourrait pas sortir les deux meilleurs deuxièmes, un match d'appui serait organisé pour départager les équipes.

Modalités de qualification pour la CAN


Gabon-Guinée Equatoriale 2012

- Qualifiés d'office en qualité de pays hôtes : Gabon, Guinée Equatoriale

- Les vainqueurs de chacun des 11 groupes

- Le deuxième du groupe K, seul groupe à réunir cinq équipes. (Toutefois, dans l'hypothèse où un des pays du groupe viendrait à se retirer, le deuxième du groupe postulerait une place au titre de meilleur deuxième)

-Les deux meilleurs deuxièmes seront déterminés en prenant en compte les seuls résultats obtenus contre le premier et le troisième de chacun des groupes. Les résultats des matches contre le quatrième du groupe seront annulés. Un nouveau classement sera alors établi et les deux meilleurs deuxièmes seront déterminés selon les paramètres suivants et dans l'ordre :

1. Plus grand nombre de points

2. Meilleure différence de buts

3. Plus grand nombre de buts marqués

4. Match d'appui en cas d'égalité

Le gouverneur Autsai Asenga échappe à la motion de défiance

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP



La motion de défiance diligentée par un collectif de onze (11) députés provinciaux à l'endroit du gouverneur de la province Orientale, Autsai Asenga, a été jugée non recevable à cause du retrait de leur signature par deux députés provinciaux, en l'occurrence les députés Mahudie et Tinanzabo, élus respectivement du territoire d'Ango dans le district du Bas Uélé et de Djugu dans celui de l'Ituri.

La motion de défiance introduite, dénonçait la gestion heurtée et calamiteuse de la province Orientale, la création hors normes d'un service public dénommé Régie des travaux publics de la province Orientale (RTPO). Pour le président de l'Assemblée provinciale, Philippe Masikini Kamango, les deux documents de retrait de signatures déposés en son bureau, en appellent à aucun commentaire. Il convient de rappeler que cette situation intervient trois jours seulement après l'interpellation ratée du gouverneur Autsaï Asenga, par la même plénière.

Soutien à Mbandaka au moratoire sur les nouveaux titres forestiers en RDC

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP

 


L’atelier sur la gestion des forêts de la province de l’Equateur (Nord de la RDC), tenu les 21 et 22 mars à Mbandaka, chef-lieu de cette province, a recommandé de maintenir et de renforcer le moratoire existant sur l’allocation de nouveaux titres forestiers en RDC. Ces assises, organisées par l’ONG internationale « GREENPEACE »/Afrique, en collaboration avec la commission « Environnement » de l’Assemblée provinciale de l’Equateur et le Réseau des ressources naturelles (RRN)/Equateur, ont également recommandé d’assurer la bonne gouvernance par l’implication effective de toutes les parties prenantes dans tout le processus de gestion forestière.

Selon un document de GREENPEACE faisant état de cet atelier, l’Equateur, province forestière par excellence, dispose au total de 32 titres déclarés convertibles (22 par la commission interministérielle et 10 autres repêchés récemment par le ministère de l’Environnement, de la conservation de la nature et du tourisme. Pour l’ensemble des participants à l’atelier, le bilan de plus de 35 ans d’exploitation forestière industrielle dans cette partie du territoire congolais est largement négatif.

« La forêt demeure jusqu’aujourd’hui une grande richesse pour la province de l’Equateur, pourtant 83 % des Equatoriens vivent en deçà d’un dollar par jour. L’exploitation ne profite qu’aux exploitants », a souligné M. Joachim Agdokuma Bita, ministre provincial en charge de l’Environnement. Pour le député provincial Célestin Bolili, président de la commission « Environnement » de l’Assemblée provinciale de l’Equateur : « Aucun Equatorien ne peut accepter l’attribution de nouvelles concessions forestières car, les actions sociales des compagnies qui exercent dans cette province ne sont pas visibles ».

L’état des lieux du secteur forestier, tel qu’analysé lors de l’atelier, dénote un paradoxe très perceptible, caractérisé notamment par des conflits récurrents entre les entreprises industrielles et les communautés locales et autochtones riveraines des concessions forestières, des tensions entre les gestionnaires des aires protégées et les communautés locales et autochtones riveraines et l’attribution des autorisations de coupe industrielle de bois (ACIBO) à des compagnies dont les titres n’ont pas été déclarés convertibles.

Ce paradoxe est également caractérisé par l’accélération de la coupe du bois par les compagnies d’exploitation industrielle, avec une augmentation du volume de grumes évacuées sur Kinshasa, par l’administration locale censée contrôler les activités d’exploitation forestière mais ne disposant d’aucun moyen ainsi que les entreprises forestières opérant donc sans être aucunement inquiétées. Par ailleurs, les populations locales et autochtones, qui subissent directement les effets de l’exploitation forestière, considèrent que l’Etat congolais les a abandonnées à la merci de ces entreprises commerciales.

«A ce jour, l’exploitation industrielle des forêts a démontré ses limites, elle n’est pas un bon modèle pour le développement de la province de l’Equateur ni du pays, d’autres alternatives doivent impérativement être envisagées », soutient M. René Ngongo, chargé de « campagne forêt » à GREENPEACE Afrique. Cette exploitation industrielle du bois n’a jamais apporté le développement aux communautés forestières. Elle conduit, par contre, à une fragmentation dangereuse des forêts intactes et à une dégradation accélérée des zones à haute valeur de conservation, selon GREENPEACE.

Tensions entre les deux Congo - Des émissaires de Sassou à Kinshasa

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE POTENTIEL

 



Entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, l’heure est à l’apaisement. Des sources diplomatiques rapportent que le président Denis Sassou Nguesso a dépêché à Kinshasa des émissaires pour aplanir les divergences et repartir du bon pied. Kinshasa et Brazzaville auraient donc choisi la voie de la sagesse. Ne dit-on pas que les linges sales se lavent en famille. Après les remontrances de Kinshasa, Brazzaville a vite fait de calmer le jeu. Des sources diplomatiques rapportent que le président Denis Sassou Nguesso a dépêché à Kinshasa ses émissaires pour des contacts directs avec Kinshasa. L’objectif est de dissiper le plus rapidement possible tout malentendu entre les deux voisins.

Le torchon brûle entre Kinshasa et Brazzaville. Mais les deux capitales les plus rapprochées du monde n’en sont pas encore au stade de rupture des relations diplomatiques. Le signal fort du malaise entre les deux rives du fleuve Congo a été donné par Kinshasa qui, le 25 mars dernier, avait rappelé son ambassadeur en poste à Brazzaville, avec effet immédiat. C’est la goutte d’eau qui aurait débordé le vase n’eût été la retenue dont les autorités de deux pays ont fait montre.

Le premier pas a été effectué par le président Sassou Nguesso. Le jeudi 30 mars 2011, il a dépêché, à Kinshasa, des émissaires pour prendre langue avec des autorités congolaises. La délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères Basile Ikouebé, n’a séjourné que pendant vingt-quatre heures à Kinshasa.

Apparemment, le décor est donc planté pour un rétablissement rapide de la confiance entre les deux capitales. Ce choix de la voie de la sagesse est à féliciter dans la mesure où elle conduira, sans nul doute, au règlement du différend. Et de là, arriver au plus vite à l’harmonisation des relations entre les deux capitales.

La main tendue de Brazzaville


A Kinshasa, Basile Ikouebé a fait savoir que le rétablissement des relations diplomatiques était « possible », qualifiant le rappel en urgence de l’ambassadeur de la RDC à Brazzaville « d’accident de parcours » dans les relations séculaires entre les deux pays. L’émissaire de Sassou Nguesso a eu une longue séance de travail avec le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu en présence du ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi Lessa, du vice-ministre des Affaires étrangères, Ignace Gata, et de l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, Séraphin Ngwej.

Au sortir de cette rencontre qui, certainement, a permis de traiter en toute franchise des points qui fâchent. Basile Ikouebé s’est réservé de tout commentaire, estimant que la primeur de la décision devait revenir aux deux chefs d’Etat. Toutefois, rapporte une dépêche de l’ACP, il a fait remarquer que les tensions entre les deux pays sont le fait des incompréhensions surmontables ». « Il n’y a pas de quoi s’émouvoir au sujet de ce genre d’accidents, l’essentiel étant de savoir comment les gérer en vue de préserver les intérêts supérieurs de deux peuples ».

En réponse à une question sur l’extradition de l’ex-général Faustin Munene et d’Ondjani réclamés par la justice de la RDC, le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo s’est montré réservé, en relevant qu’il s’agit des questions importantes et sensibles devant être traitées à un très haut niveau. Pas de commentaire non plus sur le rappel de l’ambassadeur de la RDC. « Nous respectons la décision souveraine » de Kinshasa de le rappeler, s’est-il contenté de dire, soulignant que, « ce qui compte est de dépasser ce cap et de rétablir la confiance entre les deux parties ».

Vers la décrispation


Brazzaville est soupçonné par Kinshasa de servir de base arrière aux mouvements de déstabilisation de son territoire. Cela pour avoir réservé une fin de non recevoir à la demande d’extradition du général Faustin Munene, condamné par une décision de justice en RDC, et d’Ondjani, présenté comme le cerveau moteur des troubles qui ont ensanglanté il y a quelques mois des territoires de la province de l’Equateur. Brazzaville se serait défendu en rappelant le cas Mulele survenu dans les années 1960.

Cerise sur le gâteau, la crise actuelle est intervenue. Puisqu’il ne faudrait pas en rester là, c’est-à-dire rompre des relations séculaires ente les deux Etats et plus que frères, la voie diplomatique était la bienvenue d’autant plus qu’elle privilégie des contacts directs. Dissiper tout malentendu et ouvrir le dialogue pour rechercher une voie de sortie. Aussi, apprend-on qu’après le passage du ministre des Affaires étrangères congolais, des négociations se sont ouvertes au niveau des experts de deux pays pour trouver des voies et moyens d’élaguer le différend qui assombrit le ciel entre Kinshasa et Brazzaville C’est là des signes évidents de décrispation, chaque partie ayant accepté de mettre un peu d’eau dans son vin.

Les évêques de RDC demandent au Canada d'aider leur pays

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : RADIO VATICAN

 

Le 31 mars dernier, dans le cadre d’une visite organisée par l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix (OCCDP), une délégation comprenant un évêque et une religieuse de la République démocratique du Congo (RDC) a effectué une visite dans la région d’Ottawa pour y rencontrer des représentants du Gouvernement fédéral et de l’Église catholique au Canada. Mgr Nicolas Djomo,

évêque de Tshumbe et président de la Conférence épiscopale de la République démocratique du Congo, et Sœur Marie-Bernard Alima Mbalula, secrétaire de la Commission épiscopale Justice et Paix, ont alors exposé la situation qui prévaut actuellement en RDC et sollicité l’appui du Canada afin de rétablir un climat de paix et de réconciliation dans leur pays. De passage dans les bureaux de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), les visiteurs congolais ont pu s’entretenir avec un évêque et quelques membres du personnel et établir des liens de collaboration. Il s’agissait de la troisième visite officielle d’une délégation congolaise au Canada au cours des dix dernières années. En septembre 2003 et en décembre 2008, deux autres délégations s’étaient rendus à Montréal, Ottawa et Toronto où ils avaient participé à des rencontres publiques et à des discussions avec représentants du gouvernement.

Province Orientale Le gouverneur Autsai pris en flagrant délit de corruption

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SALONGO

 

La donne politique est aigre dans la Province Orientale où le gouverneur Autsai Asenga est accusé de corruption sur quelques membres de l'organe délibérant. Tout est parti d'une motion de défiance qui devrait être votée par les députés provinciaux décidés à faire partir le patron de l'exécutif provincial. Séance tenante, quelques députés signataires de la motion ont retiré leurs seings. Un élu, sans doute pour dénoncer la corruption, sollicite la parole que le gouverneur souffle au bureau de ne pas la lui accorder. Il s'en est suivi un capharnaüm indescriptible assaisonné de coups de feu de la police nationale décidée à rétablir le calme dans l'hémicycle et ses environs. Premier acte.

Astuce du gouverneur

Au fond de soi-même, le gouverneur doit s'être consolé d'avoir remporté la partie. Erneur. C'était certainement sans compter avec la lucidité d'un trio qui visiblement avait pris en chasse les actes du gouverneur Autsai depuis belle lurette. Les députés John Tinanzabo, Paulin Odiane et Apesa avouent haut et fort détenir les preuves audiovisuelles de la corruption du gouverneur avait tendue à certains députés provinciaux aux fins d'obtenir leur soutien dans ce dossier de motion de défiance. Et pour convaincre sur le caractère sérieux de leur affirmation, les trois mousquetaires se sont rendus au parquet hier jeudi 31 mars 2011 pour y consigner, non seulement les supports audiovisuels mais aussi l'argent ayant servi à la corruption d'un seul député. On parle d'une somme de 5.000 dollars américains ! Déjà instruit par sa hiérarchie, le procureur de la RépubLique les a reçus.

Bien largement négatif

Ancien instituteur et ancien animateur de la Mopap pendant la deuxième République, Autsai Asenga était loin de convaincre sur ses capacités de bon gestionnaire. C'est un exemple vivant d'un responsable incapable, corrupteur et manipulateur. C'est ainsi que l'homme s'est affranchi mystérieusement des premières tentatives tendant à l'éloigner de la gestion de la vaste et stratégique Province Orientale. On peut soutenir que l'action introduite en justice par les trois députés lève un coin de voile sur ce qui constituait le socle de la magie du gouverneur en difficulté : la corruption. A en croire des sources qui ont contacté Salongo à Kinshasa, le gouverneur de la Province Orientale vidait la cagnotte de la rétrocession au niveau de la capitale. Question d'engraisser ses parrains recrutés dans la sphère du pouvoir ; la province recevait juste une portion congrue ventilée également entre des députés « dangereux » et de petits travaux réalisés en trompe-l'œil.

Maintenant que L'acte de corruption est avéré, sur quelles béquilles tiendra encore le gouverneur Autsai ? Sans doute ses protecteurs - consommateurs à la source de la rétrocession - vont encore trouver des prétextes pour tenter d'endormir le chef de l'Etat pour entreprendre de sauver une fois de plus Autsai. Mais en réalité, les carottes sont définitivement cuites pour un homme appelé à déposer sa démission ne fût-ce que pour éviter la formule d'éviction, plus ridicule encore. D'autant que le maintien de ce gouverneur provoquerait une érosion de popularité du chef de l'Etat dans la Province Orientale. L'histoire récente renseigne pourtant que Joseph Kabila avait réalisé une moisson record de voix dans cette province lors des joutes électorales de 2006.

Ressouder le cordon Kabila-population

L'opportunité s'offre maintenant au président Kabila d'accéder au voeu ardent des Boyomais en leur offrant un dirigeant doté de qualités de bon gestionnaire. Un changement dans la gestion peut redonner espoir au peuple qui n'a rien profité du mandat d'Autsai ; fort heureusement le gouvernement central s'est porté au secours de la province avec des investissements de valeur, tels la relance de l'Okimo, l'installation d'une cimenterie ou encore la réhabilitation du réseau routier. Autrement, l'impopularité d'Autsai risquait fort bien d'entamer la popularité du candidat Kabila dans une province stratégique en termes de nombre d'habitants.

                                                                                                            Salongo 

NORD-KIVU : la guerre a forgé le mental de la population

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SALONGO

Dans le Nord-Kivu, au sud du territoire de Lubero, les populations qui ont enduré les souffrances des années de guerre durant la dernière décennie se sont forgé un mental fort. Sous la houlette d'une société civile locale dynamique, elles n'hésitent pas à se mobiliser pour interpeller les autorités, notamment sur la situation sécuritaire dans la région.



La grande salle polyvalente de la cité de Kirumba, au nord de Goma, est pleine de monde ce dernier samedi de janvier. Des citoyens écoutent, l'air calme, un député national élu de la région, venu leur expliquer la dernière révision de la Constitution. Celle-ci a notamment modifié le mode du scrutin présidentiel : un seul tour à présent au lieu de deux auparavant. Tout à coup, la foule s'agite : «Non ! Vous mentez », « Vous êtes corrompu !». Le député perd son sang froid et, conspué, finit par quitter la salle dans la bousculade.

Non loin de là, dans la cour du bureau municipal, on aperçoit encore la terre retournée d'une fosse mal recouverte. Il y a quelques mois, pour protester et interpeller les autorités face au climat persistant d'insécurité, la population en colère a voulu y enterrer une femme tuée par des bandits armés. Début mars, la cité a participé à une opération ville morte pour réclamer le départ du contingent de l'armée (FARDC) basé sur place, après l'assassinat d'un commerçant de la place...

Agir dans la non-violence

Tous ces mouvements de colère' sont le signe de l'éveil de la population observé ces dernières années dans cette région de l'est de la RD Congo. Confrontes à de longues années de guerre, les habitants se sont en effet forgé un mental fort pour pouvoir faire face à toute épreuve. À Kirumba, Kayina, Knyabayongo et dans tous les autres villages du sud du territoire de Lubero, ils n'hésitent plus à faire entendre leur voix, souvent de manière pacifique, pour que les autorités répondent à leurs attentes. «On ne supporte plus que les choses se passent comme avant. Si nous avons des autorités établies, elles doivent nous assurer la sécurité, car elles sont là pour cela … », explique ainsi Kasereka Muliwavyo, un vendeur de rues.

La présence d'hommes en armes dans cette région fortement militarisée n'est pas toujours un gage pour la sécurité des populations. Chaque mercredi soir, les membres de la coordination de la société civile locale se réunissent donc pour discuter de la situation sécuritaire de leur cité. A l'issue de ces séances, ces simples citoyens, recrutés parmi les enseignants, les étudiants ou les agriculteurs, formulent des propositions concrètes auprès des autorités. « Ces rencontres permanentes permettent d'anticiper certains événements», explique Dady Kasay, rapporteur du comité de coordination.

Dans tous les villages où la société civile est organisée en petits noyaux, ses membres agissent de la même façon. Ils établissent des rapports sur chaque situation, les transmettent à la coordination qui décide des actions à mener. Des, marches de protestation, pétitions ou grèves généralement très suivies sont organisées. « Les populations croient en nous puisque nous mettons les pouvoirs publics devant leurs responsabilités, dans la non-violence comme la Constitution nous l'autorise », observe Jacques Shangila, vice-président du comité.

Militer pour la population

Sur les antennes de la petite radio locale, sont diffusées des émissions sur les droits de l'homme et les valeurs civiques. Des rencontres sont aussi organisées dans la salle polyvalente. «A chaque occasion, nous faisons prendre conscience aux citoyens de leurs droits et de la nécessité de respecter les valeurs républicaines», témoigne Dady Kasay. Quand les députés de la région viennent passer leurs vacances parlementaires, ils savent qu'ils doivent rendre compte de leur mandat aux populations qui les ont élus. «C'est un devoir de leur porter de nos activités parlementaires et c'est elles qui nous le demandent», affirme le député Jérôme Lusenge qui dit apprendre beaucoup de choses par ces contacts.

Les activistes de la société civile, souvent traités « d'agitateurs qui cherchent le pouvoir» par les autorités locales, font de leur mieux pour que tes actions qu'iLs mènent restent non violentes. «Des voyous se mêlent des fois à nos manifestations pour faire des casses, mais on les dissuade vite et parfois on les arrête pour éviter que notre action ne dérape», raconte Ezéchiel Kihongo. «Nous militons pour la population et chaque fois que les autorités veulent nous embarquer dans leur logique, nous nous en remettons au peuple. C'est à cause de cela qu'on ne se comprend pas », estime Dady Kasay.

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Controverse autour des rebelles ougandais LRA : la Monusco conforte le gouvernement congolais

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : SALONGO

L'Armée de résistance du seignéur (Lra) ne serait plus qu'une coquille vide. Le constat est de la Mission onusienne en Rdc (Monusco) qui l'a exprimé lors de son point de presse hebdomadaire de mercredi 30 mars dernier. En l'occasion, 1-Casques bleus de la Monusco.

Le porte-parole militaire de La Monusco, Mamadou Gaye, a fait état d'une baisse de la violence commise par des éléments de la Lra. L'homme qui comparait les statistiques de l'année écoulée à celles actuelles a affirmé par ailleurs : « Nous avons des indicateurs qui nous disent que la LRA est entrain de perdre ses capacités opérationnelles ». Cette embellie est cependant loin de constituer une raison de répit pour les Casques bleus qui devront maintenir une présence dissuasive dans la région, singulièrement dans le district du Bas-Uélé où les rebelles ougandais seraient plus actifs.

Ces affirmations devaient mettre un terme à la controverse ayant pris corps dans ce dossier entre le gouvernement de la République et la société civile des Uélé. Se basant par exemple, sur une série de victimes récentes, le président de la société civile de Faradje, Abbé GuilLaume Abiandroa, n'agrée pas les affirmations de l'Exécutif national selon lesquelles la Lra ne représente plus une force redoutable. Cette rébellion est réduite, selon des sources gouvernementales, à des groupuscules isolés posant plutôt des actes de banditisme. Au cours de son récent séjour de travail dans la région, Charles Mwando Nsimba, ministre de la Défense confiait à la presse : « On peut parler de dix ou vingt, je maintiens ma position. Dans la mesure où je viens d'abord de me rendre compte des réalités sur terrain, qui confirme cela. L'amélioration est nette, mais il ne faut pas baisser la garde. » Avant de se laisser heurter aussitôt par l'Abbé Guillaume Abiandroa: «Nous qui vivons sur terrain, nous contredisons cela. Premièrement, personnes n'a été dans la forêt pour compter les éléments de la LRA; d'autant plus que nos militaires sont eux-mêmes victimes de ces exactions. Il y a des militaires qui sont morts et d'autres qui sont blessés. Nos populations ne peuvent aller au-delà de 5 kilomètres de la cité. On ne va plus aux champs. »

La vertu des preuves

Le prêtre catholique aurait-il fait vibrer le cœur plutôt que de se mettre à l'écoute de la raison ? En tout cas le ministre de la Communication et de Médias lui réclame des chiffres, des preuves servant de soubassement à ses affirmations. Au cours de son dernier point de presse, Lambert Mende s'est voulu assez direct, comme pour mettre un terme à une contradiction installée sur des béquilles. « On aura constaté que les contradicteurs du Gouvernement sur cette crise provoquée par la LRA ne produisent aucun chiffre à l'appui de leurs dénonciations. Il n'y a que des hypothèses et des supputations. L'Abbé qui préside la société civile de Faradje par exemple s'est contenté d'avancer contre la thèse gouvernementale l'argument selon lequel « personne n'a été dans la forêt pour compter les éléments de la LRA ». Oubliant apparemment que sa propre Logique invalide ses propres évaluations péremptoires. Dans le domaine militaire les choses se passent autrement et nous devons être assez humbles pour reconnaître qu'on ne saurait évaluer la validité d'une contre-offensive militaire en se fondant sur des critères subjectifs de la victime d'une offensive ennemie », a explicité le porte-parole du gouvernement. 

Indexer les bandits locaux

C'est depuis plusieurs années pourtant que Lambert Mende souligne la part de bandits locaux dans l'insécurité déplorée dans certains districts de la Province Orientale. Sans convaincre, sans emporter l'attention des responsables de la société civile dont on attend naturellement la collaboration pour le retour effectif de la paix. Mais de quelle vertu pourrait être capables des responsables dont la réaction puise dans les supputations, les rumeurs, les soubresauts du coeur? Concomitamment à l'offensive sur les éléments de la Lra, les districts de l'Ituri, du Bas-Uélé et du Haut-Uélé ont besoin d'une action concertée contre les bandits à main armée. Ils se comptent par milliers ceux qui ont goûté par le passé aux délices de la kalachnikov et continuent à caresser le rêve d'une situation trouble, propice à leur expression violente.

Sur ce chapitre, plus que sur celui de la Lra, la société civile porte la lourde responsabilité (civique) d'aider à la neutralisation de ces bandits par la dénonciation auprès des services compétents. Il n'y a vraisemblablement pas de raison pour la Monusco de se montrer complice du gouvernement congolais lorsque des têtes humaines sont décapitées régulièrement pas de malfaiteurs venus d'un pays étrangers. Il est démontré cependant que gangsters qui sèment la terreur dans la partie Est du pays bénéficient de complicité dans la population civile, voire dans la sphère des autorités traditionnelles. Des groupes armés (donnés pour éteints) de la Province Orientale, des rebelles ougandais de l'Adf/Nalu, des rebelles rwandais des Fdlr» … plongent leurs tentacules dans la masse locale. Ce qui complique parfois les opérations des forces armées et de la police nationale dans la traque de ces forces négatives.

                                                                                                  Jacques Famba 

La Banque mondiale met un point d’orgue sur la transparence dans la production minière

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE SOFT



Pays considéré comme un scandale géologique avec plusieurs entreprises minières exploitantes, la R-dC est classée pourtant à la queue des pays les plus pauvres du monde. Pourquoi, avec 500 mille tonnes de cuivre et 119 mille tonnes de cobalt, l’apport du secteur minier au budget de l’Etat est si insignifiant alors que toute seule, dans ses années d’essor, la Gécamines, avec moins de 400 mille tonnes de cuivre et à peine 17 mille tonnes de cobalt, contribuait pour 40% au budget national, et 60% des rentrées de recettes en devises ?

Il ne faut pas aller à Washington pour le constater : les ressources minières ne profitent pas à la population r-dcongolaise parce qu’il n’y n pas de transparence dans la gestion de la politique minière. De cet amer constat, la Banque mondiale mise sur la sellette depuis des lustres, veut que les choses changent. C’est pour cela que le gouvernement et la Banque mondiale vont, dans les prochains jours, signer un document intitulé «Programme de gouvernance économique : amélioration de la gouvernance économique» consacré au secteur minier. C’est ce qui ressort d’une séance de travail qui a réuni, le 25 mars dernier, à Kinshasa, au siège de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), dite Banque mondiale, les membres d’une mission de cette institution, conduite par Gotthard Walser, chef de la division Mines, Pétrole et Gaz à Washington D.C., et 5 journalistes du Réseau de medias partenaires de la Banque mondiale de Kinshasa dont fait désormais partie «Le Soft international». La finalité du programme est, comme l’indique son intitulé, d’aider le gouvernement r-dcongolais à maîtriser la gestion des ressources minières du pays, à la rendre transparente pour qu’elles contribuent réellement au développement socio-économique de la nation. Accusée à tort ou à raison d’avoir soutenu des gouvernements funestes dans le Tiers- monde qui ont pillé les ressources de leurs pays, la Banque mondiale a, depuis le début des années 1990, cherché à redorer son blason pour faire comprendre au public le travail qu’elle abat et à engager un dialogue avec la société civile afin de combler le déficit d’information. C’est pour faire face à une image écornée par les critiques et -les manifestations de colère contre les politiques d’ajustement structurel conduites conjointement avec le FMI (Fonds monétaire international) qu’elle a, depuis 1994, commencé à consulter les experts indépendants pour s’informer sur l’impact de ses politiques et stratégies de développement. Depuis lors, la Banque mondiale a intériorisé et mis en pratique les conseils des experts en communication. Au point qu’aujourd’hui, on peut trouver dans l’un des milieux traditionnellement les plus contestataires qu’est l’université, un Club des amis de la Banque mondiale à l’UNIKIN. C’est le même souci qui amène la BIRD, aujourd’hui, à impliquer le gouvernement à jouer la carte de la transparence en prenant à témoin l’opinion publique. En effet, depuis l’année dernière, la BM a engagé avec le gouvernement de la R-dC un vaste programme «amélioration de la gouvernance économique qui se trouve être focalisé au niveau de la politique minière. Les objectifs de cet important programme sont quadruples: rétablir la confiance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles, améliorer le climat des affaires, améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources issues du secteur extractif, et, enfin, améliorer la transparence, l’efficacité et l’économie dans les procédures d’exécution de la dépense publique.

UNE RÉVOLUTION CULTURELLE.

La matrice minière fait partie d’une feuille de route sur laquelle le gouvernement et ses partenaires de développement se sont engagés dont la finalité est de refonder un État, d’en faire pour utiliser un vocable à la mode - un «Etat de droit», c’est-à-dire qui soit capable d’assurer à sa population, grâce à la gestion saine des finances publiques, les services de base tels que la santé, l’éducation, les infrastructures physiques comme l’eau et l’électricité, et un développement durable Fini donc l’opacité ! Concrètement, dans le secteur minier, le programme insiste pour que le gouvernement puisse désormais assurer une gestion des ressources naturelles transparente par la publication des contrats, le paiement des taxes, la passation des marchés par l’appel d’offres, et non plus par le gré à gré qui transpire corruption et bakchich. Pour cela, le public devra être pleinement informé qu’effectivement les royalties et les autres taxes sont tombés dans l’escarcelle du Trésor public. De plus les retombées sociales devront se manifester notamment dans les zones minières pour que les conditions de vie des populations locales s’améliorent et que ceux qui aujourd’hui, accusent les minières d’avoir usurpé le sol de leurs ancêtres n’aient plus à se plaindre.
Il s’agit, comme on peut s’en rendre compte, d’une véritable révolution culturelle pour une institution qui, hier fermait les yeux sur l’enrichissement sans cause des dictateurs comme Mobutu Sese Seko qui a plongé l’un des États  les mieux nantis par la nature dans une misère indicible. En effet, selon Gotthard Walser après plusieurs revues de ses programmes dans les différents pays, la BM en est arrivée à la conclusion que partout où la bonne gouvernance était appliquée, il y a eu croissance économique et progrès social. La bonne gouvernance économique, c’est aussi l’établissement d’un bon climat des affaires. La BIRD s’est, par exemple, rendue compte que cela n’est pas souvent le cas en- R-dC. A ce propos, G. Walser a cité le cas de l’annulation de l’autorisation d’exploitation de l’entreprise minière KMT, qui oeuvre dans la province du Katanga et dans laquelle son organisme détient des parts de société.
Ce dossier a empoisonné l’atmosphère et provoqué un malaise durant les débats du conseil d’administration de la BM sur le dossier IPPTE (Initiative pays pauvres très endettés). Au point d’amener le conseil d’administration de la BM de faire une pause dans le portefeuille des projets qu’elle pilote en R-dC, en attendant de la part de son partenaire - r-dcongolais des signes nouveaux pour restaurer la confiance ébranlée, en ce qui concerne les projet à venir. La reprise des contacts, depuis décembre 2010, décidée par la direction de la BIRD, qui se poursuit, en e mois de mars, relève du souci de l’institution emblématique financière mondiale d’épauler la R-dC dans ses efforts de reconstruction. Il s’agit d’aider le gouvernement (et la Fonction publique) à mieux s’organiser, à renforcer ses capacités managériales étant donné qu’il a été constaté des lacune et des faiblesses dans la gouvernance. Gotthard Walser a cité le cas du code minier congolais qui accusait beaucoup de lacunes et des fonctionnaires de ce ministère qui ont besoin d’une formation. Il a aussi expliqué que l’intensité de l’exploitation artisanale des minerais qui a donné lieu au «coltan de sang» est due à la guerre et à la disparition de l’État de droit. D’où, l’impérieuse nécessité de refonder l’État de droit en R-dC. Ce vaste programme de gouvernance économique et de refondation de l’Etat, tel qu il ressort de la feuille de route incluant la BM et ses partenaires, englobera lés aspects sociaux et environnementaux, et s’étendra à d’autres ministères ainsi qu’aux provinces.

Désiré M.MUWALA-BOL’MAKOB

Les évêques catholiques veulent épargner au pays une tragédie électorale

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Créé le 02 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 02 -04-2011 à  06 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE SOFT

 


Les résolutions du Vè Atelier national des acteurs politiques catholiques continuent d’alimenter le débat autour des élections dans certains salons de Kinshasa. Placée sous le thème de «lutte contre la corruption: de la légalité de l’élection à la légitimité du choix», cette rencontre initiée par la CÉNCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) avec le concours technique de sa Commission pour l’apostolat des laïcs, a réuni, du 25 au 27 mars, au Centre Béthanie à Kinshasa, plus de 350 acteurs catholiques venus des partis politiques et de la société civile. D’importantes résolutions y ont été prises après six communications délivrées par des spécialistes suivies des débats constructifs. Les résolutions ainsi que les engagements pris par les participants dénotent de la détermination des évêques catholiques d’épargner au pays une tragédie avant, pendant et après les élections.

CORRUPTION, UN FLÉAU MORTEL.

Le spectre d’une violence postélectorale continue de hanter le pays depuis les élections de 2006 dénouées avec des armes lourdes en pleine capitale. Contrairement à ces élections pour lesquelles l’Église catholique a beaucoup tergiversé quant à savoir s’il fallait autoriser la création d’un parti politique chrétien ou soutenir des candidats cathos, cette fois, l’option de demeurer au milieu du village est sans équivoque. C’est pour aider les acteurs politiques à organiser des élections démocratiques, transparentes et apaisées que les évêques, en leur qualité de «Pères spirituels», organisent, depuis trois ans, des ateliers annuels réunissant la crème politique catholique sur le thème général de la corruption. Le choix de ce thème se justifie.
Secrétaire de la Commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs (CEAL) et modérateur du forum, l’abbé Ambroise Mutshembe souligne que la corruption fait perdre à l’individu son identité et engendre la violence. Planchant sur «Légalité et légitimité, deux concepts de droit pour une lutte permanente contre la corruption», l’abbé professeur Gratien Mole indique: «Si la culture de la justice et de l’équité est assurée, la question de la légalité et légitimité ne se poserait même pas en termes antitaniques ou antinomiques». Pour lui, les acteurs politiques catholiques doivent s’inspirer de l’exemple de Saint Thomas Moore, patron des hommes politiques, et du Bienheureux Isidore Bakanja, modèle d’engagement pour les laïcs r-dcongolais. Conscience et responsabilité. Quant à lui, l’abbé professeur Georges Kalenga a parlé de la liberté de conscience et d’esprit de responsabilité comme socle d’un engagement au service du bien commun. Il a rappelé l’état des lieux d’engagement et de participation à la gestion de la chose publique en R-dC depuis 1960. Pour lui, cette liberté se forge au sein de la famille, à l’école, dans l’Église et dans les autres institutions comme les partis politiques. Dans le même registre de la liberté, la révérende Chantal Nsongisa a parlé de «Libre suffrage et attitude face aux résultats», en s’appuyant sur le cas du roi David pour illustrer le lien entre le pouvoir et la violence. Son constat est: «Nous vivons dans un milieu malsain qui est certainement détruit par la population pourtant majoritairement chrétienne en nombre». Elle a invité les chrétiens à une attitude et à un comportement d’humilité, de tolérance face à une défaite aux élections. L’Hon. Député Aurélie Bitondo a dénoncé le mal qui ronge déjà le processus électoral. Contre les dons du candidat pour acheter la conscience de l’électeur, elle appelle à une élection sur base de projet de société: «La remise des cadeaux à la population à la veille des élections constitue une gangrène, un moyen puissant pour accéder au pouvoir». En 2006, les femmes en ont été les grandes victimes par manque d’argent. Pour elle, les parlementaires qui s’apprêtent à revisiter la loi électorale, doivent prévoir une disposition de plafonnement de la somme de campagne électorale afin de donner la chance à tous, riches et pauvres.
Député MLC (Idiofa, Bandundu) Constant Ndom Nda Ombel est revenu sur le «Voter utile. Le dit et le non dit». Pour lui, la loi aurait dû imposer le programme politique parmi les conditions pour postuler: «Le concept Voter utile pousserait les gens à réfléchir avant de poser cet acte qui engage la communauté sur toute une législature et sur son avenir. Le programme a l’avantage de permettre aux électeurs de comparer les prétendants» Sur le volet «Contestation des résultats et acceptation de la défaite. Réflexion sur la démocratie à la lumière des situations postélectorales en Afrique», l’abbé professeur Veron Okavu a souligné que le mot «contester» est dévastateur. Il est source de haine.
Il attise le tribalisme, il engendre la guerre, et les conséquences sont légion. Par contre, les vertus de l’acceptation de la défaite calment les esprits et contribuent au maintien de la paix. Il a rencontré ainsi les préoccupations du Comité permanent de la CÉNCO exprimées le 25 février dans cette année électorale, que devons-nous faire? Notre pays a connu trop de violences et des guerres à répétition. Il faut donc choisir la voie de la sagesse, de la compréhension et de la concorde au service du bien commun pour régir la vie politique de notre pays. Le professeur Biyoya a souligné que le mal n’est pas dans le chrétien député ni dans le ministre chrétien, mais plutôt dans le système caractérisé par une culture égoïste. Partant de ce constat, il estime que les acteurs politiques ne peuvent pas changer sans que les structures de la culture égoïste ne changent. Cependant, fait remarquer Ambroise Mutshembe, les structures sont au service de l’homme et ce dernier doit tout faire pour qu’elles répondent à ses besoins: «Il faut, recommande-t- il, un sursaut d’orgueil pour refuser la corruption car on y perd sa personnalité et puis, on a des mauvais élus lorsqu’il y a corruption. La première façon de dénoncer un mal, c’est d’en parler. Il faut éviter la conjuration du silence».

DÉSIRÉ M. MUWALA-BOL’MAKOB

[Dossier enquête ] Affaire OFIDA-CTC (Customs and Tax Consultance) Encore un scandale de la corruption de ceux qui nous dirigent

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[Dossier enquête ] Affaire OFIDA-CTC (Customs and Tax Consultance) Encore un scandale de la corruption de ceux qui nous dirigent

 

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Raymond Tshibanda


En date du 24 mars « Le Potentiel » titrait en première page : Pour un non respect du contrat signé avec l’Ofida, sa compagnie CTC (Customs and Tax Consultance) exige de la RDC 1 milliard de dollars U$ et risque fort de les avoir.

LE POTENTIEL 1

Avant que le régime des forbans qui entourent le Petit Président KABILA  nous présentent quelques lampistes pour camoufler les vrais coupables, nos enquêteurs ont agit vite et bien.


CTC est une escroquerie américaine, basée sur des fausses références et n’obtenant des contrats juteux qu’à travers des « bakchichs » énormes versés aux responsables gouvernementaux. Bien sûr, dans notre pauvre pays, ces escrocs US (américains) avaient l’embarras du choix.


Disponibles pour toutes vilainies, deux hommes, Athanase MATENDA alors Ministre des Finances, et Raymond TSHIBANDA alors Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat (avant d’en être viré pour agression sexuelle sur une personnalité étrangère).


Les deux compères comprennent vite l’intérêt de la chose et poussent, moyennant une grosse commission (plusieurs millions), à la signature d’un contrat léonin (comme le contrat chinois) avec l’Ofida. Je tiens à préciser que le contrat léonin chinois a rendu l’homme qui dirige la RDC, illicitement riche en milliard de dollars.


Les agents d’Ofida, de l’OCC et de la Bivac constatent bien vite des faits troublants à savoir :


1.     Incompétence des soi-disant experts américains ;


2.   Présence suspecte de la femme Camerounaise de Tshibanda qui gère les dépenses par la CTC et, en mère maquerelle, ca jusqu’à taxer les salaires des femmes de ménage de 30 dollars par moi ;


3.   Présence également suspecte aussi de la fille de MATENDA qui intervient dans le deal signé par son père.


Rapidement, les choses se gâtent à la lumière de ce qui va suivre :


1.     Les entités en place, Ofida et les autres, se rebellent devant le fiasco CTC et leur pauvre prestation ;


2.     Les mouvements politiques des forbans Joséphistes laissent présager la fin de MATENDA et le départ du grotesque Tshibanda DE LA Présidence.


Les dirigents de CTC prennent peur, les rats quittent le navire : Marie-Louise, la mère tenancière, quitte le pays pour son Cameroun natal, Nadia, la fille de MATENDA en Afrique du Sud.


Jeanine MATENDA, naïve et sûrement cocue financièrement, va sans doute payer pour les deux escrocs MATENDA et TSHIBANDA.


Une ultime tentative de relecture du Contrat échoue sur intervention de Muzito qui a tout compris mais étouffe le scandale. Il en sera remercié plus tard !


Les faussaires américains munis du contrat béton signé par le duo d’escrocs MATENDA / TSHIBANDA quittent le pays courant 2009 et mettent en place la procédure juridique qui doit, en toute logique, leur rapporter le milliard cité par Le Potentiel. La justice française choisie par les parties va trancher, la RDC paiera.


Maintenant, pouvons-nous croire un seul instant que les deux complices qui ont abusé de leur pouvoir contre rétributions occultes vont répondre de leurs actes ignobles et dévastateurs pour les finances de l’Etat.


Sûrement pas l’impunité, la li du clan sous les ordres du parrain Augustin KATUMBA Mwanke va se mettre e, ordre pour étouffer l’affaire et protéger ainsi leurs mafiosi et les garder au chaud pour d’autres escroqueries. Le ridicule Président « Nintendo » couvrira le tout comme d’habitude.


Cette affaire, énorme dans ses conséquences financières (1/6ème du budget de l’Etat) nous a fait découvrir le rôle abjecte et permanent de Tshibanda et nos enquêteurs sont sur lui en RDC et à l’Etranger et nous avons d’autres révélations venant de UK. (Grande Bretagne)  sur l’attribution des appartements à HONG KONG pour les 4 truands de la République….


Bientôt vous allez découvrir la fourberie et la malhonnêteté de ce faux père tranquille, honnête et travailleur, qui,  en payant, se fait désigner comme Ministre le meilleur ministre dans un sondage bidon du Journal La prospérité DU 23 mars 2011 N° 2106. Voir morceau du journal scanné…( titre Sondage Les Points ) Raymond Tshibanda à la tête du Top 10 des Ministres marquants ! Quelle honte pour ces journalistes thuriféraires…

 

TSHIBANDA 1


Vous découvrirez alors l’abjection de ce personnage, le voleur, jouisseur et faux jeton ! Son hypocrisie immense sera dévoilée, son pseudo parti «  chrétien » lui sert de couverture, les Congolais du Kasaï qui le caillassent régulièrement doivent maintenant lui interdire l’accès à leur province, ce serviteur Luba de KABILA est pire de tous, Kimbuta l’infect Gouverneur est un enfant de cœur par rapport à toute la galerie des portrait qui entourent JO KABLA. Nous vous les présenterons tous un par un y compris KIMBEMBE MAZUNGA…


Roger BONGOS

Journaliste d’Investigation

Enquête continue…

Application des recommandations du Rapport Mapping Clément Kanku promet à Ndiaye d’appuyer la création des chambres spécialisées !

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Créé le 04 -04-2011 à 07h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  07 h20 | AFRIQUE REDACTION

 Par : PROSPERITE

 

 

Pour faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations du Rapport Mapping publié sur les violations des droits de l’homme commises en RDC entre 1993 et 2003, une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, en séjour à Kinshasa, a échangé avec Clément Kanku. A l’issue de leur entretien, le Député National a affirmé donner son appui dans la mise en place des chambres spécialisées. Ce, en vue de voir les coupables subir la rigueur de la loi et les victimes dédommagées. Par ailleurs, l’équipe de Bacre Ndiaye s’est entretenue avec le Ministre Luzolo, les membres du Parlement et ceux de la société civile. Le Député National Clément Kanku a reçu la Délégation du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme, la semaine dernière.

 

 

En RD. Congo pour évaluer la mise en œuvre par Kinshasa, des recommandations du Rapport Mapping publié sur les violations des droits de l’homme commises, la Délégation a été reçue par Kanku Bukasa wa Tshibuabua, dans sa résidence privée de Lingwala. Après avoir consulté, tour à tour, les membres du gouvernement, ceux du Parlement, activistes œuvrant au sein des ONG de défense des droits de l’homme congolaises et internationales, la Délégation a jugé bon de voir Clément Kanku. Aussi, a-t-elle consulté les acteurs de la société civile et les autres partenaires du système des Nations Unies. Cependant, le choix du Député Clément Kanku est dicté par le fait que ce dernier figure parmi les Députés Nationaux les plus influents du Parlement.

 

 

Ce, du point de vue initiation de lois et participation active aux discussions en plénière. « Nous sommes une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies qui, a été envoyée par Genève pour s’enquérir de la mise en œuvre de recommandations relatives au rapport Mapping sur les violations des droits de l’homme en RDC entre 1993 et 2003 », a déclaré Bacre Ndiaye, le Directeur au Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme. Néanmoins, l’équipe venue de Genève, le siège de cette agence de l’ONU en charge des droits humains, s’est entretenue avec des personnalités du monde politique que civil. L’équipe que dirige Bacre Ndiaye, a notamment échangé avec Luzolo Bambi Lessa, le Ministre ayant en charge la Justice et les Droits Humains.

 

 

Question. La visite de cette délégation augure-t-elle la mise en place prochaine d’un Tribunal Pénal pour la RDC ? Bacre Ndiaye répond à propos que, le gouvernement congolais a accepté le rapport et s’est engagé à mettre en œuvre ses recommandations. Toutefois, a-t-il ajouté, ce n’est pas une œuvre parfaite car, il y a des choses à commenter. « Mais, du moins, le dialogue est engagé et espérons que sa mise en place rapide interviendra dans un cadre plus global en vue de sanctionner les auteurs des violations. Et en même temps essayer de réparer les préjudices causés aux victimes », a-t-il précisé. Pour cette raison, toujours selon de Bacre Ndiaye, il va falloir initier des projets des chambres spécialisées mixtes où siègeront des juges congolais avec leurs homologues étrangers.

 

 

Sur ce, l’Elu de Dibaya et Coordonnateur de l’Union pour la Nation, a pris le ferme engagement de s’impliquer personnellement à travers tout ce qui rentre dans ses privilèges de Député national, pour la création des chambres spécialisées. Pour démontrer l’importance qu’il y a à mettre en place un tribunal spécial, M. Ndiaye a affirmé que cela permettra de sanctionner les auteurs des exactions commises sur la population civile et aidera à dédommager quelque peu les victimes.

 

 

Il sied d’indiquer que, le Rapport Mapping dénonçait les violations des droits de l’homme commises en RDC par les armées rwandaise, ougandaise, angolaise, les groupes rebelles congolais et étrangers ainsi que les FARDC, entre la période allant de 1993 à 2003. Ledit rapport, avait été officiellement publié le 1er novembre 2010, après la publication de la première mouture en octobre de la même année.

La Pros

Stratégie électorale de l’ECiDé Martin Fayulu parle de Tshisekedi à N’sele !

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Créé le 04 -04-2011 à 07h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  07 h20 | AFRIQUE REDACTION

 Par : PROSPERITE

 

Dans le cadre de l’extension de ses tentacules, le Président National de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), sis l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, Martin Fayulu a procédé le samedi 2 mars 2011 à la cérémonie d’installation d’une section de l’ECiDé dans la commune de N’sele. A cette occasion, Martin Fayulu a responsabilisé cette section sous le haut patronage de Jérémie Luboya afin que le message de l’ECiDé soit propagé sur toute l’étendue de la capitale. En effet, cette cérémonie d’installation d’un sectionnaire s’est passée sous la houlette de tous les membres du bureau national notamment le Secrétaire Général, le Prof Kitoko ; la secrétaire générale adjointe, chargée de la mobilisation et implantation Micheline Tambwe etc. Tout a commencé par une prière de remerciement à l’Eternel Dieu Tout-puissant qui a voulu que chaque membre de l’ECiDé résidant à N’sele soit présent à la cérémonie d’installation. En effet, qui veut aller loin, prépare sa mouture, dit-on. Cette cérémonie devrait donner l’occasion à l’ECiDé de peaufiner des stratégies électorales afin de remporter les échéances de 2011. Prenant la parole, le nouveau sectionnaire de la commune de N’sele, Jérémie Luboya a souligné que cette cérémonie coïncide avec la clôture du mois de la femme au sein de l’ECiDé. Il a en outre exhorté les mamans du parti de soutenir tous les candidats du parti qui vont postuler aux élections. Présenté comme candidat aux élections provinciales, Jérémie Luboya a insisté pour que toutes les mamans élisent des gens qui ont la volonté de changer le pays et les conditions sociales de la population, en vue de faire asseoir la bonne gouvernance et d’investir dans le développement de la RDC. Martin Fayulu félicite toutes les mamans de N’sele pour avoir réhaussé de leur présence l’installation de leurs sectionnaires, avant de leur présenter Jérémie Luboya, candidat du parti aux élections provinciales et Micheline Tambwe dite Femme de fer, candidate aux élections nationales de 2011. Il a reconnu que le combat des élections n’est pas facile, mais les combattantes et combattants doivent voter les gens qui ont la vision de changer le pays « Qu’il pleuve ou qu’il neige, l’ECiDé ne va jamais reculer. Bien au contraire, il militera toujours pour la bonne gouvernance, a martelé Martin Fayulu. Il convient de souligner qu’avec les stratégies optées à l’ECiDé, le parti réussira bien à rassembler beaucoup des députés provinciaux et nationaux. Martin Fayulu parle d’Etienne Tshissekedi à N’sele Il n’a pas mâché ses mots devant tous les fidèles de son parti à N’sele. Il les a appelés à voter massivement le leader maximo de Limete, Etienne Tshisekedi comme président de la RDC. Car, Tshisekedi est un cerveau du changement du pays. Martin Fayulu a appelé les militantes et militants de l’ECiDé de s’enrôler massivement pour avoir l’accès au bureau de vote. Il a enfin demandé à l’assemblée de se rendre nombreux le 24 avril prochain au Stade Tata Raphaël, pour écouter le message de Tshisekedi, candidat à la présidence de la République. Il convient de rappeler que l’ECiDé a soufflé dernièrement au stade vélodrome de Kitambo sur ses trois bougies. Toutes nos félicitations pour cet heureux anniversaire.

Jules Ntambwe  

Maniema : Un journaliste empêché de quitter la ville après avoir reçu de graves menaces à son intégrité physique

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Créé le 04 -04-2011 à 07h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  07 h20 | AFRIQUE REDACTION

 Par : PROSPERITE

JED-JOURNALISTE-EN-DANGER

 

Modeste Shabani, directeur de la Radio Sauti ya M’kaaji, une station communautaire émettant à Kasongo, un territoire situé à 250 kms de Kindu, capitale de la province de Maniema, à l’est de la RDC, n’a pas pu quitter la ville de Kindu ce vendredi matin 1er avril 2001, pour se rendre à Kinshasa, capitale de la RDC, où il était attendu pour participer à un atelier organisé par Journaliste en danger (JED) dont il est le correspondant. Son billet de voyage lui a été arraché au pied de l’avion par un agent de la Direction Générale des Migrations (DGM) qui lui a dit agir sur ordre de sa hiérarchie. Shabani a été ensuite conduit au bureau du chef de poste de la DGM où il a été retenu pendant plusieurs heures, sans aucune explication.

 

 

Depuis mercredi 30 mars 2001, le journaliste était l’objet des menaces répétées provenant de plusieurs autorités politiques et administratives de la province, dont le gouverneur de province lui-même, lui promettant de l’arrêter et de fermer sa radio. Ces menaces faisaient suite à la diffusion, mardi 29 mars 2011, par Radio Sauti ya M’kaaji, dans son journal de 19 heures, d’un extrait d’une interview de M. Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, et ancien membre du parti présidentiel, depuis, passé dans l’opposition au président Joseph Kabila, sur son projet de société. Après la diffusion de cette interview, un autre membre du parti présidentiel, M. Didier Manara, député national, est intervenu le lendemain sur la même station pour diffuser un droit de réponse. Mais en dépit de tout cela, le journaliste a continué à recevoir des menaces de plusieurs sources anonymes.

 

 

Contacté, vendredi matin par JED pour connaitre les raisons de ces attaques dirigées contre un journaliste qui n’a fait que son travail, le gouverneur de province Pascal Tutu Salumu a nié toute implication dans cette affaire. Quant à Shabani, il s’est dit victime d’une machination orchestrée par les autorités provinciales qui tiennent à museler la presse, et à empêcher l’opposition de s’exprimer. JED dénonce avec la plus grande vigueur toutes ces menaces à l’intégrité physique du journaliste Modeste Shabani qui est ainsi pris en otage dans sa propre ville. JED demande à toutes les autorités provinciales concernées de lever immédiatement toutes les mesures qu’elles ont prises pour empêcher le journaliste de s’émouvoir et de vaquer librement à ses occupations professionnelles.

La Pros.


Pétrole africain : 40% de la production africaine exportés aux États-Unis et en Chine

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Créé le 04 -04-2011 à 07h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  07 h20 | AFRIQUE REDACTION

 Par : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

L'or noir en provenance de l'Afrique représente le cinquième des importations américaines et le tiers de celles réalisées par le géant asiatique.
Selon le rapport annuel lancé conjointement par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Commission de l'Union africaine (CUA), les États-Unis et la Chine ont importé du pétrole représentant respectivement 23,3% et 10,5% de la demande mondiale au courant de l'année 2010. Les experts présentent les résultats de cette année comme une consolidation d'une tendance observée déjà en 2009 avec une augmentation de 4% enregistrée sur les investissements. L'Afrique continuera à drainer de nouveaux investissements d'autant que le continent détient au moins 10% des réserves mondiales de pétrole, ont-ils affirmé. L'on projette davantage d'investissements dans le secteur de la production pétrolière.

Rendu public le 29 mars, à Addis-Abeba, la capitale de l'Ethiopie, le rapport sur la situation économique de l'Afrique a abordé les perspectives pour 2011 avec beaucoup d'optimisme. Les pays africains producteurs de pétrole, y découvre-t-on, continueront à connaître une progression de leurs activités dans ce secteur. Il s'agit d'une reprise économique vigoureuse et encouragée par l'augmentation régulière des prix de pétrole.

Développement durable

L'autre matière abordée est liée à l'importance même du développement et de l'expérience des pays africains dans plusieurs domaines dont le développement durable, les taux élevés de croissance économique, la diversification des économies africaines et les efforts en cours pour transformer le continent en profondeur. Dans cette nouvelle dynamique, il revient aux gouvernants de jouer un rôle central afin de consolider le processus de développement dans leurs pays respectifs.

Depuis les années 60, les pays africains n'évoluent pas à la même vitesse, et cela se ressent dans leur produit intérieur brut annuel. Entre 1960 et 2007, le rapport a identifié plusieurs catégories de pays. Il les a classés en fonction des taux « modérés », « élevés » et « très élevés » de croissance. Au top, figurent les pays tels que le Madagascar, le Rwanda, le Togo et la République du Congo qui ont réalisé des taux au-dessus de 10% au cours de cette période. Les pays d'Afrique de l'Est dont la Tanzanie, l'Afrique du Sud et l'Égypte figurent dans la catégorie modérée avec des taux de croissance variant entre 1 et 3%. L'Éthiopie, le Cameroun, les Comores, le Kenya et l'Algérie sont classés dans la catégorie des taux élevés avec une croissance variant entre 6 et 10%.

D'une manière générale, il est établi que la croissance du PIB passera à 5% en 2011 contre 4,7% l'année passée. Ce redressement est obtenu par la conjugaison de plusieurs efforts, notamment celui fourni par les pays exportateurs de pétrole qui connaîtront une croissance du PIB pour atteindre 5,4% en 2011, contre 5,2% en 2010. Une forte performance économique sera aussi enregistrée dans les pays importateurs qui enregistreront une croissance du PIB de 4,6%, contre 4% l'an dernier. L'ultime recommandation est d'encourager l'investissement à long terme et soutenir la croissance économique.

Laurent Essolomwa

Après les enseignants Les professeurs de l'Unikin décident de mettre le gouvernement dos au mur !

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Créé le 04 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  21 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES

 

Nous écrivions, il y a peu, que le secteur de l'éducation nationale à tous les niveaux d'enseignement exige une profonde restructuration pour son  fonctionnement sans heurts et frustrations, les grèves et autres suspensions de travail en sont la preuve éloquence de ce voeu à prendre en considération. Souhait à ne pas négliger si l'on voudrait vraiment que ce secteur, du reste des plus sensibles, ne soit de ceux qui peuvent servir de marchepied aux détracteurs des actuels détenteurs du pouvor d'Etat en République démocratique du Congo (RDC). Des plus sensibles, ledit secteur l'est réellement, à considérer que l'arrêt de travail à l'Enseignement Supérieur et Universitaire (Esu) affecterait le moral des étudiants Et après ? Les professeurs de l'Esu, ceux de l'Université de Kinshasa (Unikin) en particulier, et leurs interlocuteurs du Gouvernement de la République le savent très bien. Et comme ils le savent, ils auraient tous fait en sorte que les choses n'aillent pas jusqu'à cette donne-là connue de tous ! Voilà qui pousse à gratter les dessous des cartes.

Effet, les professeurs de l'Unikin, régroupés au sein de l'Association des professeurs de l'Unikin (Apukin), ont fait entendre leur voix avant-hier à l'issue de leur assemblée générale tenue le samedi 2 avril dernier. Cette rencontre fait suite aux entretiens, d'il y a une semaine, qu'ils ont eus dans le même contexte de la prise de conscience collective de leurs droits, notamment ceux en rapport avec leurs salaires et autres avantages sociaux. Les conditions de travail et de vie des professeurs d'Université en RDC sont ce qu'elles sont !

Un tour dans les pays limitrophes de la RDC fait réfléchir. C'est peut- être de cette réflexion que les professeurs ont tenu à appuyer sur l'accélérateur pour faire respecter les clauses, au nombre desquelles figure la Convention collective.

C'est depuis la signature du protocole d'accord du 10 octobre 2010, fortement médiatisée d'ailleurs, que les professeurs de l'Unikin attendent avec impatience l'amélioration de leurs conditions qui passe par la prise en compte du statut spécifique du professeur d'Université. A en croire le porte- parole de ladite association corporative, les membres ont le regret de constater que cette question du statut spécifique, bien que retenu par le ministre Léonard  Mashako Mambà de l'Esu, a été ni traité, ni déposé au Parlement pour une possible adoption conditionnant la promulgation par le Chef de l'Etat. Rien n'a été fait, a-t-il dit dans une déclaration !

Cette détlaratiàn a fixé l'opinion sur la décision prise visant la .suspension des activités académiques et scientifiques. Aussi, la déclarationfait savoir que les salaires des professeurs sont amputés depuis le mois de septembre 2010. Ils ont dit avoir mené des démarches auprès du Ministère des Finances, mais sans succès.

Il y a donc arrêt immédiat des prestations, mais les professeurs resteni ouverts à tout dialogue de nature à décrisper la situation. C'est chaque deux semaines qu'ils auront à échanger pour évaluer l'évolution de cette quête.

Après les enseignants, les professeurs de l'Unikin décident de mettre le gouvernement dos au mur Ils le font dès aujourd'hui lundi 4 avril C'est dans ce sens, et s'il nous était demandé de suggérer, qu'il s'avère urgent et indispensable au Gouvernement de la République de reprendre langue avec le corps académique pour toutes fins utiles. Le Gouvernement a donc tout à gagner en procédânt ainsi, afin d'éviter que les étudiants se permettent ce que l'on sait. Que les violons s'accordent au plus vite !

                                                                                                                   LP

Commune de Lingwala Une femme avale une oreille de son mari !

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Créé le 04 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  21 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ACP

Dinant: “Non, Freddy ne lui a pas mangé l’oreille ”

 

 

Une femme d'une vingtaine d'années, mariée de son état, a avalé un morceau de l'oreille droite de son mari qu'elle avait arraché avec ses dents au cours d'une bagarre, dans leur résidence au quartier urbain de Pakajuma, dans la commune de Lingwaia, a constaté l'ACP. La criminelle voulait, par ce geste, protester contre le comportement de son mari qui s'est absenté du toit conjugal pendant eviron trois mois, la laissant dans un état de grossesse presqu'à terme.

La bagarre est survenue après une chaude discussion amaillée d'injures de part et d'autre. Le calme n'est revenu que grâce à l'intervention des passants et des agents de l'ordre. Les mari, qui saignait abondamment, a été conduit pour des soins d'urgence dans un centre de santé le plus proche.

                                                                                                            LP/ACP

Papa Wemba en Afrique australe en novembre

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Créé le 04 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  21 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : ROGER BONGOS

 

 

Le chanteur RD-congolais Papa Wemba négocierait avec le clergé catholique, à la faveur d’un séjour au Vatican, à Rome, pour rencontrer Père Lombardi, porte-parole du Saint Père,

en vue d’obtenir la faveur d’accompagner le Pape Bénoît XVI dans sa prochaine tournée en Afrique australe au mois de novembre 2011. La vedette de la chanson RD-congolaise a effectué un voyage express pour les besoins de la cause. Son chanteur Apocalypse Tube a confirmé à AfricaNews que la requête de Papa Wemba aurait été acceptée.

ACMCO

Lupopo, Mazembe et DCMP se qualifient, V. Club quitte prématurément la compétition

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Créé le 04 -04-2011 à 03h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 04 -04-2011 à  21 h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : AFRICANEWS

Le premier à obtenir son visa pour les huitièmes des finales de la Coupe de la Confédération africaine de football -CAF- est le FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi qui l’avait emporté au match aller, au stade de la Kenya, sur la marque de 1-0. Les Lumpas sont allés confirmer leur suprématie sur le club zambien de Tchanga rangers samedi 2 avril dernier à Lusaka, le battant pour la deuxième fois sur la marque de 1-0.

AfricaNews passe au scanner tous les matches…

L’unique but des Lushois a été obtenu vers les ultimes minutes du match. Avec ce résultat, Lupopo a obtenu son visa pour les huitièmes de finale de la Coupe de la CAF. Ainsi, l’espoir revient dans le camp de cette formation qui, lors de la dernière édition, avait fait piètre figure et en se faisant éliminer précocement aux seizièmes de finale de champion’s Ligue.

Mazembe en huitièmes de finale
Le TP Mazembe de Lubumbashi a également arraché sa qualification dimanche 3 avril 2011 à Dar-Es-Salaam en battant difficilement Simba de Tanzanie sur le score de 3-2.
Ce, au terme d’un match qui s’est joué sur une note très accélérée par les deux adversaires. au match-aller qui s’est joué à Lubumbashi, les corbeaux de Mazembe s’étaient montrés intransigeants en malmenant Simba qui, à l’issue des quatre-vingt-dix minutes réglementaires du match, les adversaires des corbeaux avaient succombé par 3-1.
DCMP se qualifie à Kinshasa
Le Daring Club Motema Pembe, après avoir mis à rude épreuve Victors FC de l’Ouganda, a triomphé dimanche 3 avril dernier au stade des Martyrs par 1 but marqué à la 85ème minute par Nkanu qui recevait une balle perdue en dehors du grand rectangle de la cage adverse. La qualification était ainsi acquise. A l’aller, à Kampala, sur un terrain sablonneux, les Imaniens avaient fait l’essentiel en obtenant le but égalisateur par le milieu Ilongo Saddam vers la fin du match, alors que son équipe était menée au marquoir: 0-1. L’aventure des V. Club, l’autre club kinois engagé, s’arrête à ce niveau des seizièmes de finale.

AS V.Club renvoyé aux études
Pendant que chez lus Imaniens la joie est à son comble, du côté de V Club, ce sont les grincements de dents qui sont observés.
Le team vert et noir est allé mordre la poussière à Garoua comme il fallait s’y attendre. Ayant perdu à l’aller à domicile, au stade des Martyrs, dimanche 20 mars 2011 sur la marque étriquée de 0-1, les poulains de Amisi Tango Fort, pensaient créer la surprise au match retour à Garoua.
Pourtant, les espoirs se sont envolés à l’issue de ce match qui a vus les acteurs du club vert et noir se faire broyer par les Camerounais. Mené 0-1 à la fin de la première période, V.Club va encaisser un autre but à la reprise: 0-2 indiquera le marquoir jusqu’à la fin de la rencontre.
C’est de cette manière que Coton Sportif de Garoua s’est qualifié en renvoyant son adversaire aux études.

Les déboires des clubs RD-congolais
Les amateurs RD-congolais du ballon rond se sont toujours posé la question de savoir pourquoi dans les compétitions continentales, les clubs représentatifs du pays, hormis le TP Mazembe, ne vont jamais loin. Ces clubs sont souvent éliminés aux seizièmes de finale, atteindre les huitièmes étant une performance rare. Mazembe est le seul à défendre honorablement le drapeau national.
Pour preuve, le club de Lubumbashi a à son actif deux trophées: successivement champion d’Afrique et vainqueur de la super coupe  -2009 et 2010-, l’équipe de Katumbi a participé deux fois à la Coupe du monde des clubs est en est sorti une fois vice-championne -2010. Mazembe, rappelle-t-on, est parvenu à plusieurs fois à accéder aux quarts de finale du championnat de la Ligue. S’il faut prendre en compte l’ancienne formule de la coupe d’Afrique des clubs champions et la coupe d’Afrique des vainqueurs des coupes, l’ex-Anglebert est le plus titré de la RD-Congo: quatre fois champion d’Afrique et deux fois vainqueur de Coupe. Le FC Lupopo de Lubumbashi a joué une fois les quarts de finale tandis que les clubs kinois y sombrent pitoyablement. En 2009, l’AS V. Club a fait l’exception en accédant aux quarts de finale de la Coupe de la CAF avant d’aller s’incliner devant FC Santos de Luanda 1-0. Les Kinois avaient dit au revoir à la demi-finale.
Des griefs retenues contre les équipes de la capitale RD-congolaise, on note la désorganisation, l’instabilité et les conflits internes devenus monnaie courante entre les dirigeants. Il ya lieu  de penser que les équipes de Kinshasa continueront toujours à tenir la queue si elles ne font pas le ménage dans leurs cuisines et continuent à chercher à gagner dans les bureaux en lieu et place de la peloue au niveau national. Il faut également épingler des pratiques fétishistes qui gangrèenet le sport à Kinshasa. .

Zenga Ve

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