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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Classement-Fifa: la RDC gagne sept places

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Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

 

La République démocratique du Congo (RDC) a gagné sept places au classement mondial mensuel de la Fifa. Selon le classement, publié le mercredi 13 avril, ce pays se classe au trentième rang africain et au cent seizième mondial.

La Ghana (15e au monde) a détrôné l’Egypte (36e au monde) à la tête des nations africaines de football. Le septuple champion d’Afrique se retrouve troisième sur ce classement, derrière la Côte d’Ivoire (21e au monde).

Avec une confortable avance, l’Espagne, championne du monde, et les Pays-Bas, finalistes 2010, conservent la tête du Classement mondial grâce à leurs victoires lors des éliminatoires pour l’UEFA Euro 2012.

Si ce duo reste indétrônable, la suite du classement se révèle plus mouvementée.

Le Brésil (3ème, plus 2) a devancé l’Allemagne (4ème, moins 1) et l’Argentine (5ème, moins 1).

De son côté, l’Italie (9ème, plus 2) réintègre le Top 10 après sept mois d’absence.

Pour établir ce classement, la Fifa a tenu compte des cent          vingt-quatre rencontres, dont cinquante comptant pour les qualifications des championnats continentaux (vingt-neuf pour la coupe d’Europe, vingt et un pour la Coupe d’Afrique des nations) et soixante-quatorze, des matches amicaux.


Laurent-Désiré KABILA : Son assassinat doit rester une affaire classée

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Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : JEUNE AFRIQUE

 

image Laurent-Désiré Kabila (milieu)

 

Pour les autorités de la République démocratique du Congo, l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila doit rester une affaire classée. Un nouveau procès pourrait ébranler un mythe fondateur du régime : celui d’une justice efficace.


Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman se penchent sur le meurtre du président congolais en 2001. Un forfait qui a profité à plus d’un.

Tout commence avec une caméra dissimulée dans l’étui d’une Bible et des images bancales d’une cour de Makala, la prison de Kinshasa. Puis le caméraman clandestin apparaît : Antoine Vumilia, ex-agent de renseignement, l’une des cinquante et une personnes condamnées pour l’assassinat du président congolais Laurent-Désiré Kabila (LDK), le 16 janvier 2001. « Je suis là parce qu’il faut que quelqu’un paie. Je suis là parce qu’il fallait très vite donner au peuple […] une réponse », ânonne-t-il devant le mur vert délavé de sa cellule. Son témoignage constitue le fil rouge de Meurtre à Kinshasa. Réalisé par la documentariste Marlène Rabaud et l’ancien correspondant de la BBC à Kinshasa Arnaud Zajtman, ce film entreprend de résoudre une énigme encore brûlante : qui a tué Laurent-Désiré Kabila ?

Malgré un procès devant une cour militaire, en 2002, la justice congolaise n’a jamais identifié les véritables motifs et auteurs de l’assassinat du « Mzee », père de l’actuel chef de l’État. Son aide de camp, le colonel Eddy Kapend, a été désigné comme le commanditaire et coupable numéro un. Des images d’archives le montrent, droit comme un « i » dans son uniforme, apprenant sa condamnation à mort tandis que des militaires arrachent ses galons. N’ayant pas été exécuté, il croupit à Makala mais refuse de témoigner. Peut-être dans l’espoir d’une grâce. Pour beaucoup, Eddy Kapend, comme les autres condamnés, est innocent : « Je ne pense pas que ce soit eux, ils ont porté le chapeau », dit Abdoulaye Yerodia, sénateur et compagnon de route de LDK. Des ONG réclament en vain que le dossier soit rouvert. À la fin du film, Arnaud Zajtman interroge Joseph Kabila lors d’une conférence de presse : « L’affaire se trouve entre les mains de la justice », élude celui-ci.

Boîte de pandore

Pour les autorités, l’assassinat doit rester une affaire classée. Un nouveau procès pourrait ébranler un mythe fondateur du régime : celui d’une justice efficace. Dans la boîte de Pandore, il y a de sombres intrigues qui pourraient écorner la légende d’un Laurent-Désiré Kabila martyr et, indirectement, saper la légitimité de son successeur, son fils.

À la question qu’il pose, le film d’Arnaud Zajtman n’apporte pas de réponse univoque. Mais grâce à de nombreux témoignages, il explore des pistes convergentes qui permettent d’ébaucher un scénario. Il y a d’abord l’amertume de deux jeunes gardes du corps lâchés par Kabila. Le premier, Rachidi Kasereka, a appuyé sur la gâchette. En aide de camp loyal, Eddy Kapend l’a abattu dans la foulée. Le second, Georges Mirindi, attendait Rachidi dans une voiture. Emprisonné, il s’est évadé et exilé en Suède. L’homme sait tout mais ne livre pas ses secrets à Arnaud Zajtman. Néanmoins, il ne désapprouve pas vraiment les pistes proposées.

Une hypothèse s’impose : l’assassinat est certainement le résultat d’une somme de vengeances dont Rachidi et Mirindi ont été les exécutants. Après le meurtre, Mirindi trouve refuge chez un certain Bilal Héritier. Très introduit auprès de LDK, ce diamantaire libanais avait perdu ses prérogatives quand, en quête de liquidités, le Mzee avait décidé de confier le monopole du diamant congolais à un concurrent israélien, IDI-Congo. Mirindi et Héritier se réfugieront au Rwanda et dans l’est du Congo, où ils profiteront de la bienveillance de la rébellion, soutenue par Kigali, qui sévit à l’époque.

Les États-Unis font aussi partie des mécontents. Antioccidental revendiqué, LDK rappelle de mauvais souvenirs de guerre froide à Washington. Selon le témoignage de Mwenze Kongolo, ministre de la Justice de LDK, la carte de visite de l’attachée militaire américaine à Kinshasa, Sue Ann Sandusky, qui a quitté le pays dans la foulée de l’assassinat, a été retrouvée sur Rachidi. Au verso, elle portait ce petit mot : « S’il vous arrive quelque chose, contactez […] » Interrogée, Sue Ann Sandusky admet qu’elle avait des « contacts très informels » avec Rachidi, et Mirindi a même « pris quelques bières » avec eux. « L’élimination de Kabila arrangeait les Américains et ils ont peut-être laissé faire », dit la voix off. Avant cette conclusion d’Antoine Vumilia, qui s’est évadé depuis : « On ne bâtit pas un pays sur la base de mensonges. » 

(Jeune Afrique)

Génocide congolais: L'Eurodéputée Eva Joly rencontre des patriotes congolais à Paris

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Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : REVEIL-FM

Dans un joli restaurant huppé à Paris, l'Eurodéputée Eva Joly, ancienne juge anti-corruption du parquet de Paris, leader Europe Ecologie Les Verts, a été l’invitée de l’association "Ba Patriotes de Kongo" pour évoquer les massacres perpétrés dans l’Est de la République démocratique du Congo. Plus de 8 millions de morts, un million cinq cents milles femmes violées ont été recensées par les Ong en quatorze ans de guerre civile. Pour triompher la cause congolaise, la diaspora congolaise doit travailler en synergie mais surtout trouver des alliés à sa cause. L'action de Rex Kazadi est à encourager et son initiative est courageuse. Petit bémol, Les Fardc est une armée des seigneurs de guerre, des miliciens...brassés. Le viol organisé n'est pas dans la mentalité congolaise.
Lorsque les grands médias propagandistes pérorent à longueur des journées que les soldats congolais violent à l'est de la République, il faut le prendre avec des pincettes ces compagnes de désinformation et d'intoxication. Avec la trahison de Joseph Kabila mais surtout de sa complicité avec son mentor Paul Kagamé, les soldats rwandais, enfilent, se camouflent en uniformes de Fardc et se pavanent à l'Est de la République démocratique du Congo. Les soldats de Laurent Nkundabatwaré qui ont massacré, pillé et tué dans la Nord-Kivu étaient-ils rwandais ou congolais ? Puisque depuis qu'il est rentré chez lui en villégiature à Giseny au Rwanda, en brandissant sa carte de nationalité rwandaise, les médias pro-occidentaux ne claironnent plus "Le Général Tutsi Congolais Laurent Nkudabatwaré". Il a disparu des radars ! Comme si au Congo , nous avons des "Généraux Balubas Congolais, des Colonels Ngwaka Congolais ou des Majors Bayaka Congolais". Les hommes qu'elle a croisés, amis ou ennemis, c'est d'égale à égal qu'elle les a affrontés, ou qu'elle en a fait des amis. Madame Eva Joly est une femme de poigne, femme blindée. Le viol des femmes congolaises ne lui est pas indifférente.

L'Eurodéputée Eva Joly écoutant attentivement les Congolais sur le viol comme arme de guerre à l'Est de la RDC. Photo Réveil-FM

Rex Kazadi de "Ba Patriotes de Kongo" faisant la requête auprès d'Eva Joly, ancienne juge anti-corruption du parquet de Paris. Photo Réveil-FM

Rex Kazadi et Roger Bongos. Photo Réveil-FM

A 66 ans, Madame Eva Joly a déjà vécu mille vies. Les hommes qui ont eu affaire avec avec elle, savent qu'elle est une coriace qui ne se laisse pas dégonfler. Roland Dumas, Ministre des Affaires étrangères, l'ancien ministre tout-puissant de François Mitterrand, qu'elle surprit au saut du lit pour perquisitionner chez lui; Loïk Le Floch-Prigent ex-PDG d'Elf, affirme, lui, dans le livre d'entretiens qu'il a publié avec Eric Decouty (Affaire Elf, affaire d'Etat, Le Cherche Midi): "Mme Joly a utilisé des méthodes inacceptables qui disaient en substance: "j'ai le droit pour moi, j'ai le pouvoir et tous les moyens sont bons pour arriver à mes fins.''" François Léotard, Bernard Tapie. Ceux-là, elle les a eus dans son bureau lorsqu'elle était juge d'instruction. Pas toujours en face-à-face: François Léotard, qui doit répondre à cette époque du dépôt de plusieurs millions de francs en liquide au Luxembourg pour le compte de son parti, choisit de retourner son siège et de lui présenter son dos. Tandis qu'elle l'interroge, il se plonge ostensiblement dans un recueil de Saint-John Perse... De ces années de plomb, Eva Joly conserve un souvenir amusé de Bernard Tapie: "Il n'avait pas cette morgue des élites, mais une certaine gentillesse et une vraie intelligence. Il fallait juste lui montrer que vous n'aviez pas peur du rapport de force." Eva Joly a




 Lorsque Laurent Beccaria fonde sa propre maison d'édition, les Arènes, il veut convaincre la femme la plus médiatique de France de publier chez lui. Il lui offre... son éternelle reconnaissance, quand Lattès vient de lui proposer 1 million de francs pour revenir sur l'affaire Elf! "Il a su trouver les mots, s'amuse-t-elle aujourd'hui. J'ai dit oui." Il est persuadé que les honneurs ne l'intéressent pas, ni l'argent: "Elle a refusé des postes très très bien payés. Ce qu'elle aime, c'est l'exercice du pouvoir et les moyens qu'il donne, pas ses attributs." Et il la voit très bien mener une campagne présidentielle: "Pour avoir dîné avec certains ministres, je peux vous dire qu'ils sont bien petits, à côté de cette femme qui rayonne comme un soleil.
Quand j'entends qu'on s'interroge sur sa résistance à la pression, je ris: aucun politique n'a enduré ce qu'elle a enduré pendant l'affaire Elf, menaces de mort comprises. Elle est blindée."

Les Joséphistes-Vuvuzélateurs qui ricanent sur la rencontre Eva Joly et Ba Patriotes du Kongo doivent réfléchir mille fois. Eva Joly est coriace, combattante et résistante. S'il arrivait qu'elle fourre son nez sur le génocide, viol de femmes congolaises à l'Est du Congo, des têtes vont tomber pas les moindre. A bon entendeur, salut !

 


Nord-Kivu : des femmes brisent le silence sur les violences conjugales

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Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : SYFIAGRANDS LACS

 

STOP AU GENOCIDE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


Encouragées par une nouvelle loi condamnant les violences conjugales, les femmes battues du Nord-Kivu sont de plus en plus nombreuses à traduire leurs maris devant les tribunaux. Mais faute de moyens et face à la lenteur de la Justice, très peu vont jusqu'au bout de la procédure.
 "J'en avais marre des actes de violence de mon mari qui ne s'occupe plus du foyer et ne paye pas les frais scolaires des enfants. De plus, nous ne dormons plus dans le même lit. Nous vivons ensemble, mais nous ne sommes plus mariés. Pour me défendre des sévices qu'il me fait subir, j'ai décidé de porter plainte, même si cette démarche est inhabituelle. Je n'ai pas d'autre choix, quoi qu'en pense la belle-famille", explique une jeune femme de Goma, à l'est de la RD Congo, venue crier sa détresse au tribunal.

 

 Une mère de cinq enfants vient elle aussi faire une déposition contre son mari. "Il y a quelques mois, il m'a agressée physiquement et m'a coupé le doigt. J'en suis restée handicapée. Il a fui à Bukavu avec nos cinq enfants et je me retrouve seule. C'est insupportable !", lance-t-elle au greffier en chef qui la reçoit.

 Une police spéciale

 Les plaintes de victimes de violences conjugales se multiplient à Goma, depuis la promulgation, en 2006, de la loi sur les violences conjugales, modifiée et complétée en 2009. Cette loi distingue les litiges relevant du civil et ceux qui sont traités au pénal. "Les plaintes que nous recevons sont de deux ordres : d'une part, les désaccords en matière de garde des enfants, de pension alimentaire ou la séparation de corps traités au tribunal civil et, d'autre part, les coups et blessures aggravés, relevant du greffe pénal", explique Luc, greffier au tribunal de grande instance de Goma.


 Selon Delphin Bisimwa, agent au greffe du tribunal, avant la promulgation de cette loi, les violences sexuelles et conjugales étaient traitées comme de simples faits sociaux et leurs auteurs n'étaient pas punis. "Aujourd’hui, c’est un délit puni par la loi, ce qui encourage beaucoup de femmes à traduire leurs maris en justice", ajoute-t-il.


 Il existe d'autres recours juridiques, depuis la mise en place, par l'État congolais, d'une Police spéciale pour la protection de l'enfant et de la femme dans le Nord-Kivu. L'unité de Goma, opérationnelle depuis trois ans, mène des enquêtes, établit des procès-verbaux, informe les femmes sur leurs droits et les encourage à porter les affaires de violences domestiques et de maltraitance devant les juridictions de la province. "Nous recevons beaucoup de femmes qui viennent se plaindre contre leur mari, mais rares sont celles qui acceptent que leurs époux soient traduits en justice", explique le Major Bodeli Dombi, inspecteur adjoint de cette Police spéciale, qui ajoute que la plupart de ces épouses souhaitent plutôt une médiation de cette police.

 S'armer de patience

 Malgré ces avancées sur le plan juridique et judiciaire, très peu d'actions aboutissent à des condamnations en justice. Les femmes ne vont que très rarement jusqu'au bout de la procédure. "Certaines se découragent à cause de la lenteur de la Justice et des multiples formalités à remplir pendant la procédure. D'autres n'ont pas les moyens financiers pour assurer leur défense", explique Félix Byenda, responsable du greffe civil au tribunal de Goma.

 

 

"Dans de nombreux cas, la Justice suit son cours, mais les victimes, une fois la plainte déposée, ne donnent plus signe vie", ajoute-t-il. Certaines femmes affichent toutefois leur volonté de dépasser l'étape de la peur. "Aujourd'hui, nous essayons de briser le silence, afin que cessent les violences dont nous sommes victimes. Nous devons juste apprendre à être patientes face à la lenteur de la Justice. Même s'il faut attendre cinq ou six ans", confie Cynthia Ilunga Mulala, membre de l'ONG Actions et initiatives de développement pour la protection de la femme et de l’enfant (Aidprofen).

ENQUETE SUR LE CRASH DE L'AVION DE LA MONUSCO Le porte-parole de la MONUSCO fait la lumière

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Créé le 15 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 15 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

 

Manodje Mounoubai, porte parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo -MONUSCO-  a, au cours du point de presse hebdomadaire du mercredi 13 avril 2011, fait une mise au point sur l'insinuation faite par rapport au refus probable du pilote du vol UNO 834 d'obtempérer aux recommandations de la tour de contrôle de l'aéroport de N'djili, provoquant ainsi le crash qui a occasionné la mort de 32 personnes. En guise de réponse, il a souligné que seuls résultats de la commission d'enquête pourront apporter les éléments déterminants sur les causes du crash. Il a poursuivi que nul n'est autorisé de faire des supputations sur les causes de cet accident même si on possède des informations privilégiées. Ce, a-t-il dit, parce que la responsabilité revient à la commission d'enquête établie à cette fin. Sinon, sa mise en place serait non avenue.

Au moment où le seul survivant du crash du vol UNO 834 a été acheminé en Afrique du Sud pour des soins appropriés pris en charge par le Président Joseph Kabila, des questions fusent de partout pour connaitre les circonstances de cet incident malheureux. Le porte parole de la MONUSCO n'a pas manqué de mots pour souligner que chaque partie prenante â ce crash devrait être animée de bon sens pour laisser la place â la commission d'enquête qui pourra dans les prochains jours, livrer les résultats de ses investigations. Mounoubai a souligné qu'il est cruel, sinon insensé que les mauvaises langues puissent attribuer ce crash qui a vu périr 32 personnes, y compris les membres de l'équipage, â un refus de la part du pilote d'obtempérer aux recommandations du responsable de la tour de contrôle. Faisant fi de tout comportement émotionnel en pleine séance de point de presse étant donné que la grande famille de la MONUSCO a été affligée par la perte de quelques agents de sa division électorale, Mounoubai a souligné qu'il est inconcevable de prêter des mauvaises intentions au pilote du vol UNO 834 alors qu'une commission d'enquête est à pied d'œuvre. Dans un communiqué remis à la presse, la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo précise, que l'enquête est en cours. Elle est dirigée par les autorités de l'aviation civile de là RD-Congo. Une équipe d'experts de l'Autorité géorgienne de l'aviation civile est venue à la rescousse de la partie RD-congolaise et du processus d'enquête. On note que le Département d'appui aux Missions des Nations unies apporte également son concours, par le biais de ses experts en la matière. Les Etats-Unis d'Amérique et le Canada ont également exprimé leur volonté d'apporter leur aide. Manodje a indiqué que la présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Roger Meece, au colloque sur la dynamique des élections apaisées en RD-Congo qui s'est déroulé du 11 au 12 avril à la Halle de la Gombe à Kinshasa est en quelque sorte un hommage â tous les collègues qui étaient des grands professionnels et qui avaient consacré une grande partie de leur vie à l'organisation des élections libres, transparentes et apaisées. Cela, dans la mesure où ce colloque s'est déroulé dans un contexte particulier, notamment celui où un grand nombre des agents de la Division électorale de la Mission des Nations unies pour la stabilisation, au Congo et de la CENI ont perdu la vie le 4 avril dernier, dans le tragique accident d'avion qui les ramenait d'un séminaire électoral tenu à Lubumbashi et du lancement du processus d'enregistrement des électeurs à Goma.

                                                                            Christiane Munoki Ekambo

Fin de la campagne pour l’élection d’un nouveau gouverneur du Kasaï occidental

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

 – Siège de l'Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental à Kananga. 
– Siège de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Occidental à Kananga.

La campagne électorale pour l’élection du gouverneur du Kasaï occidental doit se clôturer, ce samedi 16 avril à minuit (locales). Depuis deux jours, chaque candidat essaie de convaincre les députés provinciaux  sur son programme d’action.

Kananga vit, depuis jeudi 14 avril, au rythme de la campagne électorale. Les quinze candidats engagés dans la course tiennent des conférences de presse dans chaque coin de la ville.

Ce vendredi, la société civile locale a organisé la présentation d’une synthèse du plan d’action de chaque candidat gouverneur.

Tous les prétendants s’engagent à assurer le développement durable du Kasaï occidental pour les dix mois qui reste pour la législature actuelle.

Ils promettent à la population locale notamment:

  • la sécurité alimentaire
  • de l’eau potable
  • l’électricité et
  • l’accélération de la réhabilitation des infrastructures routières.

Dans une déclaration faite à la presse, la Nouvelle société civile congolaise/ section Kasaï occidental, invite les députés provinciaux à élire «un homme qu’il faut à la place qu’il faut», celui qui maîtrise les réalités de la province.

Les candidatures des «pré commandés» sont à décourager, ont martelé les activistes de la société civile.   

Selon le calendrier publié, vendredi 4 mars, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) l’élection du nouveau gouverneur du Kasaï occidental doit intervenir le 18 avril à Kananga. La publication des résultats définitifs, par la cour d’appel de Kananga, devrait intervenir le 22 avril.

Les députés provinciaux doivent élire le successeur Trésor Kapuku, qui a démissionné, le 23 février, après un long séjour à Kinshasa, où il a été appelé en consultation notamment dans le cadre d’une affaire judiciaire qui l’opposait un réceptionniste des établissements Kin Med.

Tension politique

Cette campagne se déroule dans un environnement politique particulier.

De Kinshasa, par exemple, le gouverneur sortant a été empêché de regagner Kananga, ce vendredi 15 avril, selon ses proches, qui n’ont pas précisé par qui. Ils ont, toutefois, indiqué que la présence de Trésor Kapuku dans cette ville pendant cette période fait peur à certains politiciens de la province.

Un député provincial, qui anime depuis quelques mois une dissidence au sein de l’assemblée provinciale, en séjour dans la capitale congolaise, a été lui aussi empêché de retourner à Kananga.

En outre, le public kanangais a assisté ce vendredi à la clôture bicéphale de la session de janvier  à l’assemblée provinciale; les deux groupes rivaux de députés n’ayant pas harmonisé leurs vues.

A cela s’ajoute la demande de  report, au 23 avril, de ce scrutin. Cette requête du bureau de cette assemblée à la Ceni a été rejetée par cette dernière, qui tient au respect de son calendrier.

Exclusif { Côte d'Ivoire -France}: ces documents qui accablent...

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : STCOM.NET

 

 

illizi a écrit : "

Des câbles issus des services de renseignements et de la diplomatie française ont été publiés exclusivement aujourd'hui par « Inner City Press » sur son site Internet (www.innercitypress.com/frun1cote040811.html). Ces documents mettent à nu les manigances ombrageuses de la France, dans la crise ivoirienne de sa naissance à nos jours. Libre traduction de l'anglais par Maurice Tchasso.

 
Palais de l'Elysée : Vue de l'extérieur.

Cela passe par la manipulation de L’« ONU » et la « communauté internationale » à travers des rapports éhontés sur le dispositif militaire ivoirien, l’organisation de la rébellion et la stigmatisation des leaders jeunes déterminés à s’affranchir désormais de la colonisation. Cliquez, ci-dessous, sur chaque document [PDF] pour lire le contenu.
 


>> DANS LE PREMIER DOCUMENT [PDF] :

Le général de division Elrick Irastorza de la « Force Licorne » écrit au Représentant spécial du Secrétaire général de L’« ONU » en charge de l’« ONUCI » pour attirer son attention sur le suivi des armes et munitions de l’armée régulière ivoirienne, en laissant transparaitre que cette armée détient des munitions à forte capacité destructrices du fait d’un manque de contrôle à l’aéroport d’Abidjan. Curieusement, il ressort plus récemment, que c’est la France est accusée de violer l'embargo sur les armes en fournissant des armes aux forces rebelles d’Alassane Ouattara.

 


>> DANS LE SECOND DOCUMENT [PDF] :

Le second document étale la parfaite connaissance française de la rébellion conduite dirigée par Guillaume Soro ainsi que son organisation, ses sources financières et ses abus.



>> DANS LE TROISIÈME DOCUMENT [PDF] :

La France sans doute déçue par l'échec d'une visite de trois chefs d'Etat africains en Côte d'Ivoire, à savoir Obasanjo du Nigeria, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud et Tandja du Niger surfe dès lors sur la possibilité d’une intervention la « communauté internationale » à « imposer une solution ». Car selon elle, le temps joue en faveur du président Gbagbo. Rappelons que ceci se passe en 2006.

 


>> DANS LE QUATRIÈME DOCUMENT [PDF] :

La France relève pour le déplorer, la neutralité de l’Afrique du Sud conduite par le Président Thabo Mbeki.

 


>> DANS LE CINQUIÈME DOCUMENT [PDF] :

La France analyse la situation politique au Libéria pays voisin de la Cote d’Ivoire. Elle remarque malgré la victoire Ellen Johnson Sirleaf sa difficulté à pouvoir réaliser ses promesses électorales, également, La France remarque que cette dernière a préféré s’attacher les services américains pour sa sécurité.

 


>> DANS LE SIXIÈME DOCUMENT [PDF] :

Le sixième document est le constat fait par la France sur le silence observé par le gouvernement malien et sa presse vis-à-vis de la crise Ivoirienne. La France trouve que cette décision a le mérite de ne pas échauffer les esprits dans un pays ou la stabilité politique est remarquable et nécessaire pour lui permettre de faire face aux défis de la pauvreté

 


>> DANS LE SEPTIÈME DOCUMENT [PDF] :

Le septième document est un récapitulatif du projet de sanction et la réaction des personnalités visées (Charles Blé Goudé et Eugène Kouadio)

 


NOTE :

En parcourant ces documents, l’on se rend compte que ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui est l’aboutissement d’un processus minutieusement préparé par la France. Pour arriver à ses desseins, elle a toujours su anticiper sur les décisions et influencer en tant de besoins toutes les personnes, les Etats ou les organisations ayant un rôle à jouer dans la crise qu’elle a créée en Côte d’Ivoire.

Jusqu’où ira-t-elle ?. Attendons voir. Pour l’instant prions et faisons le deuil de nos enfants, nos frères, nos parents et amis tués jusque-là. Qu’ils soient de la gauche ou de la droite, du Centre, de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud, ils sont africains, instrumentalisés par la France pour protéger le petit déjeuner de sa progéniture.

 

« En chaque morceau du café et du cacao se trouvent la sueur, les larmes et le sang de l'Afrique ».

 

source nerrati

Derrière la propagande, se cache un énorme crime contre la Libye

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | LIBYE | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RADIO OKAPI

International (LVO) : Ce qui est fait à la Libye est un énorme crime composée d'une guerre agressive pour voler une nation, une campagne de meurtres horribles et une guerre psychologique pour tromper le peuple libyen et les peuples du monde.

Examinons ensemble de plus près ce que fait la propagande et disons au monde ce qui s'est réellement passé en Libye. Voici une chronologie des événements pertinents concernant la guerre contre la Libye, montrant que les mesures prises contre ce pays sont fondées sur rien d'autre que des mensonges.

Derrière la propagande, se cache un énorme crime contre la Libye 2002: Le département d'Etat américain a lancé le programme « MEPI » destiné à soutenir " les efforts de réforme "dans le monde arabe. Il a appuyé un large éventail d'opposants aux gouvernements souhaitants une transition vers la liberté, la démocratie et les droits de l'homme à la manière dont les Etats-Unis les conçoivent . Son but était de construire de plus en plus d'impactes US sur les oppositions contre les régimes soutenus par les USA au cours des années, afin que lorsqu'un pays était prêt, les États-Unis pourraient remplacer une dictature parrainée par les USA par un autre nouveau régime toujours parrainé par les USA. La Libye a été l'un des objectifs de ces programmes.

2003: L'armée américaine a désigné la Libye ainsi que d'autres pays comme "cibles pour un changement de régime par des moyens militaires". Au cours de ces mêmes années, s'est rassemblée autours des États-Unis une coalition de volontaires qui a lancé une guerre d'agression contre l'Irak qui était fondée sur une large propagande flagrante basés sur l'idée que l'Irak possède des armes de destruction massive. Voyant la destruction de l'Irak et la menace contre la Libye, cette dernière a abandonné tous les programmes militaires d'acquisition d'armes de dissuasion efficaces, a versé des millions de dollars aux États-Unis en réparation pour des crimes que la Libye n'a jamais commis, a permis aux entreprises de l'Ouest d'exploiter une partie du pétrole de la richesse de la Libye et a collaboré avec les américains pour tenter d'écraser la "résistance islamique" contre l'impérialisme US dans le monde entier. Ces ouvertures ont aidé les États-Unis à mettre le pied en Libye pour œuvrer au futur changement de régime.



2003 -: Bien que les guerres dirigées par les États-Unis en Afghanistan et en Irak ont été un désastre pour les USA, le programme de changements pour le monde arabe a été poursuivi. L'étude des dossiers des services américains ont montré que le gouvernement US a secrètement soutenu les opposants aux gouvernements dans le monde arabe pour les aider à changer leurs gouvernements avec l'appui du gouvernement US. En Libye, les Etats-Unis ont utilisé leur présence limitée pour obtenir des contacts étroits avec des responsables libyens à partir des régions dominées par des tribus traditionnellement opposés au gouvernement à Tripoli comme le ministre de la justice Mustafa Mohammad Abduljalil, qui a affirmé que moins de négociations et plus d'action serait préférables contre le gouvernement libyen.

Mai 2005: Selon Wikipedia le Comité d'Organisation de la Conférence nationale de l'opposition libyenne (NClO) a tenu une série de réunions hebdomadaires pour discuter et élaborer un programme pour une conférence visant à "mettre sur pied des approches pratiques pour le suivi des nombreux efforts déployés par divers groupes politiques et individus libyens dans leur contestation de la soit disant dictature libyenne" de Muammar al-Kadhafi. Jusqu'à récemment Wikipedia savait que le NClO est composé de l'"Union constitutionnelle libyenne", une organisation revancharde basée à Londres dirigé par Muhammad as-Senoussi, un prétendant à la monarchie libyenne parrainé par la Colombie, la soi-disant "Ligue libyenne des droits de l'homme» basée à Genève, le soi-disant congrès libyen Tmazight (berbère) résidant dans une boîte aux lettres en Angleterre, et le NFSL, qui est notoirement connu pour être parrainé par la CIA . Le NClO utilise le drapeau de la monarchie libyenne renversé par la révolution du Fatah dirigé par Muamar Kadhafi. C'est le drapeau de leur organisation que l'on appelle "rebelles" qui est maintenant utilisé.

15 février 2008: l'ambassade américaine à Tripoli a déclaré à Washington , que des hauts fonctionnaires du gouvernement libyen ont affirmé que le contrôle sur la Libye de la part des extrémiste islamistes est peut être surestimée. La plupart des imams zélé ont tendance à prêcher dans de nombreuses petites mosquées rurales de banlieue, qui en fin de compte ressemblent physiquement à des mosquées traditionnelles ailleurs dans le pays, reflétant dans le pseudo secret des loges traditionel Sanussi et sont donc difficiles à être identifiés et surveillés par les forces de sécurité libyennes. Les sermons dans les mosquées de l'Est, en particulier les "khutba du vendredi", sont lancées avec des phrases codées, invitant les fidèles à soutenir le djihad en Irak et ailleurs grâce à leur participation directe ou à travers de contributions financières. Les formulations employées sont souvent assez ambigus pour ne pas être rejetées, dit-il, mais pour les musulmans pieux, ils sont clairement, incendiaires et sans ambiguïté en faveur du djihad. Les références directes et indirectes aux "opérations martyre" n'étaient pas rares.

Août 2010: Les préparatifs états-uniens d'un gouvernement mondial nous a conduit à de vastes changements dans le monde arabe qui était dans une phase finale. Le President des États-Unis Barack Obama délivre sa fameuse "Directive de 11 études", demandant aux agences du gouvernement américain de se préparer à des changements de régime dans le monde arabe. Le lobbyiste US-Israël David Ignatius écrit en Mars 2011: Ce document cité "prouve le mécontentement croissant des citoyens de la région contre le régime" et averti que "la région est entrée dans une période critique de transition."

20 octobre 2010: Ancien loyalistes à Kadhafi, Nouri Massoud El-Mesmari, est partit en exil en France et a persuadé les services secrets français d'utiliser ses contacts pour planifier une opération de changement de régime en Libye.

2 novembre 2010: France et Royaume-Uni se sont engagé à unifier leurs forces armées et ont commencé les exercices militaires "Sud Mistral ", un jeu de guerre qui prévoyait un bombardement français et britannique du sud du pays par les aires et par la Méditerranée en Mars 2011, après un vote de résolution du conseil de l'ONU permettant l'attaque.

17 décembre 2010: Après l'auto-immolation de Mohamed Bouazizi le 17 Décembre, des manifestations en Tunisie sont apparues contre la pauvreté et la corruption du gouvernement et en faveur d'élections libres et pour la liberté d'expression. Pour éviter que les manifestations apparaissent être entraînées par la propagande occidentale, le travail des médias était centré sur la promotion des appels à manifester lancés sur les sites de réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Le gouvernement tunisien a réagi aux manifestants dans un discours TV vide de sens et utilisa la violence des forces de sécurité pour écraser toutes les protestations. Ceux qui ont préparé le terrain pour le travail des médias de l'insurrection tunisienne ont été des activistes des médias sociaux financés et entraînés par les organisations de l'establishment américain comme Freedom House et le Congrès Islamique Américain. Scott Carpenter, homme du régime de GW Bush, membre du programme de changement MEPI, a confirmé publiquement que les États-Unis avaient fait beaucoup de choses afin de préparer l'insurrection en Tunisie et qu'il l'a fait très doucement, presque secrètement.

Janvier 2011: Des conteneurs remplis d'armes, de munitions et d'explosifs et environ 1000 téléphones mobiles Thuraya sont passés en contrebande en Libye par le port de Misrata et distribué à l'aide de "Al-Naseem icecream Factory owned" par le clan familial Raiedha.

13 janvier 2011: Rachid Ammar, chef d'état-major de l'armée tunisienne avec de bons contacts avec l'armée américaine, a déclaré qu'il prend parti pour le soulèvement . Comme ses troupes se sont avéré être loyal envers le chef des opérations dans cette situation et que les militaires avaient plus d'hommes et de puissance de feu que la police et les forces de sécurité tunisiennes du présidents, avec la défection de Rachid Ammar l'opération dirigée par un changement de régime US conduit en Tunisie avec succès à évincer le président tunisien de longue date Ben Ali un jour plus tard. Après que Ben Ali ait été évincé, la machine médiatique occidentale a été mise en branle afin de provoquer des soulèvements conduisant à un changement de régime dans d'autres pays cibles du MEPI.

25 janvier 2011: les médias occidentaux et la chaine TV Al-Jazira basée au Qatar, client des États-Unis, a promu avec succès un appel à manifestations massives en Egypte contre la "violente dictature de la police et la corruption du gouvernement dès le 25 Janvier 2011". Le lendemain, les Frères musulmans d'Egypte, se sont lancés et ont appelé leurs membres et amis à soutenir le soulèvement contre le régime de Hosni Moubarak. Les forces de sécurité égyptiennes ont réagi avec une violence brutale contre les manifestants, tuant des centaines d'entre eux, usant de la violence et de propos délibéré sous fausse bannière des forces de sécurité en civil contre la population pour justifier la violence pour écraser les protestations. Le travail des médias de l'insurrection était dirigée par Al-Jazira. représentants du gouvernement de l'Ouest jusqu'à ce que le président américain Barack Obama a ouvertement et publiquement soutenu le soulèvement, ce qui n'est pas un secret qu'ils ont exigé du président Hosni Moubarak de démissionner le 11 février 2011. Puisque les branches de l'armée comme les Forces aériennes sont restées fidèles au président Hosni Moubarak, c'est le général Sami Hafez Enanles des forces militaires fidèles, chef d'état-major des forces armées, qui se trouvait la semaine précédent le début du soulèvement égyptienne aux États-Unis pour des entretiens avec des hauts fonctionnaires US , qui a empêché le soulèvement en Egypte d'être écrasé par les forces de sécurité sur la place Tahrir au Caire. Pour éviter une guerre entre les différentes branches de l'armée, le Conseil militaire égyptien a organisé un coup d'Etat le 11 Février 2011, chassant le président Hosni Moubarak.

A suivre ....

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Election 2011: La Ouattarisation de Joseph Kabila pour ième fois pose problème aux Congolais !

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : REVEIL-FM

A Paris, les Congolais se radicalisent de plus en plus sur les élections qui se préparent au Congo-démocratique. "Arrêter vos salades" clament certains, "Arrêter d'emm...les Congolais" disent ouvertement d'autres. A Kinshasa, Joseph Kabila et ses Joséphistes mangrecrates-ventripotents croient dur comme fer que depuis l'Organisation International de la Francophonie (OIF) depuis les assises de Montreux en Suisse, a donné son quitus pour l'organisation de la Francophonie en 2012 à Kinshasa, c'est nécessairement eux, pas d'autres qui doivent conduire la destinée du Congo. Ils ont verrouillé les institutions.
Avec un parlement godillot corrompu, les députés et sénateurs contre espèces sonnantes et trébuchantes, révélation confirmée par le câble de Wikileaks, ont tripatouillé la Constitution de Liège pour faire de Joseph Kabila, roi du Congo. Désormais Joseph Kabila nomme tout le monde y compris les bourgmestres et chefs de quartiers. Désormais, il sera élu au premier tour, et à un tour même par 20 % de 60 millions des Congolais, il sera président de la République. Déjà en 2006, Joseph Kabila était présenté par Louis Michel "Big Loulou" et ses réseaux mafieux comme "L'homme des Occidentaux", "Le candidat choisi par la communauté internationale", "Le bon choix pour le Congo", "Le Momemi maki...". Tout était fait pour arriver aux objectifs fixés durant la Transition au Congo entre juillet 2003 et février 2007.

Kinshasa en 2006, un électeur mécontentent. Réveil-FM, archives.

Les deux candidats restés en lice au second tour privé du débat démocratique par Modeste Mutinga contre espèces sonnantes et trébuchantes. Photo Réveil-FM.


Les seigneurs de guerre de 1+4, un président et quatre vice-présidents, étaient payés 100.000 $ chacun par mois et durant trois ans. Comble d'ironie, c'est cette même somme-100.000$ que Joseph Kabila voudrait imposer comme caution non remboursable aux Congolais qui veulent postuler à la magistrature suprême. Heureusement le joséphiste Tunda, député magrecrate a été désavoué par son propre camp à cause de sa proposition alambiquée.

En 2006, on a corrompu les députés de la transition avec des Jeeps X-trail et de salaires mirobolants pour rédiger des lois aux objectifs fixés. Sur les 5 institutions citoyennes d' appui à la démocratie, 3 n'ont jamais fonctionnées : la Commission vérité et réconciliation (CVR) a été prévue par la résolution n°DCI-CPR-04 de l’accord global et inclusif comme l’une des institutions d’appui à la démocratie pendant la transition.

 

 

La constitution de transition – en particulier les articles 154 à 160 – lui avait confié la tâche de rétablir la vérité sur les conflits congolais et de promouvoir la paix, la justice, la réparation, le pardon et la réconciliation en vue de reconstituer l’unité nationale mise à mal par les années de guerre; La Commission d'Ethique et de lutte contre la corruption; l’Observatoire National des Droits de l’Homme. Les deux autres: la Commission Electorale Indépendante (CEI) et La Haute Autorité des Médias (HAM) ont été instrumentalisées et caporalisées. L'abbé Malu Malu pour la CEI a vendu son âme au diable. Quant au pitbull Modeste Mutinga à la HAM qui guerroyait et museler les journalistes, les médias et les opposants. Le pittbull a fini en Mammouth, contre espèces sonnantes et trébuchantes Modeste Mutinga corrompu jusqu'à la moelle épinière par Joseph Kabila. Le Mammouth fossoyeur de la République a annulé le débat démocratique inscrit dans la Constitution de la Transition tant attendu entre Joseph kabila et Jean-Pierre Bemba par les 60 millions de Congolais. Depuis sa corruption avérée, le Mammouth de la HAM a été coopté comme "Rapporteur au Sénat" pour le compte de Joseph Kabila. Modeste Mutinga a quitté sa commune populeuse de Makala pour une villa à Binza.Depuis lors il siège au Sénat comme Rapporteur pour le parti de Joseph Kabila et a quitté sa commune populeuse de Makala pour Binza.

Sommes-nous prêts à aller aux élections avec les mêmes ingrédients qui ont conduit Joseph Kabila et des Joséphistes à l'échec ? Pourquoi devons-nous encore une fois aller aux élections (présidentielle et législatives) alors que les élections locales n'ont jamais eu lieu ? Pourquoi se mobiliser pour l'élection d'un individu dont on connait déjà les capacités et limites-cela fait 10 ans que Joseph Kabila dirige le Congo avec son mentor Paul Kagamé, alors que ce sont les élections locales, à la base qui cimentent la vraie démocratie ! Elections sans recensement de la population congolaise comme l'avait préconisé le faiseur de roi Louis Michel ? Elections sans carté d'identité ? La carte d’identité nationale est un outil important reconnu universellement et qui donne accès à tous les services y compris les élections ; malheureusement en République démocratique du Congo, ce document demeure jusqu’à ce jour inexistant. 5 ans après la prise de pouvoir par des Joséphistes-Piranhas et Dinosaures Mobutistes ainsi que leurs alliés pillards et prédateurs, la carte d'identité congolaise est reléguée aux oubliettes. Aujourd’hui, les jeunes congolais, nés depuis les années 80, ne possèdent pas de carte d’identité, mais ils en ont peut-être entendu parler. Certains l’ont vue auprès d’un parent méticuleux qui l’a gardée soigneusement presque comme un objet de collection. Pour la génération présente, elle appartient à une histoire révolue. A la place, elle possède « une attestation de perte des pièces d’identité ». Que le premier fonctionnaire venu de n’importe quelle municipalité -ou pas- peut délivrer sans aucune formalité. Même sous les arbres la seule formalité exigée ? L’argent.

Qui va financer ces élections ? Qui sont derrière ce financement ? Sont-ils des Etats ou des individus ? Sont-ils des philanthropes ? Qu'attendent-ils en retour ? La Ouattarasition de Joseph Kabila réside dans la réponse à donner à cette question. Pourquoi le Congo qui est un pays avec des ressources-qui sont évaluées à 24 mille milliards-doit-il dépendre de l'extérieur pour ses élections ? Même placé par Louis Michel et ses réseaux mafieux, Joseph Kabila devrait savoir que son mandat était pour 5 ans et pas plus. Au lieu de jouer au Nintendo ou de faire de rallye au volant de ses jeeps sur des routes cahoteuses du Congo, Les Joséphistes devraient se fixer des objectifs clairs. Le Congo est piloté à vue chose plus grave à l'heure de l'évolution numérique.

Trois mois avant l'imposition du Pasteur Ngoy Mulunda, "l'homme qui murmure à l'oreille de Joseph kabila", à la tête de la CENI en remplacement au tripatouilleur Malu Malu, Réveil-FM révélé cette information, a-t-elle était suivie ? C'est tête baissée que certains membres de l'opposition ont foncé, se bagarrant entre eux pour avoir de postes au sein de CENI. La mangeoire est toujours succulente lorsqu'on y est et on ferme la porte derrière soi.

En quoi la CENI serait plus performante que la CEI ? Rien. La CENI comme ladéfunte CEI travaille pour Joseph Kabila,pas pour le Congo et les Congolais.

Selon le communiqué de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) rendu public, le vendredi 24 mars 2011, trois semaines après son lancement officiel, 481.086 électeurs ont été enregistrés au Kasaï Occidental et 570.134 dans le Katanga soit respectivement 20% et 13% des électeurs attendus. La formation des membres des centres d’Inscription (MCI) a débuté le lundi 28 mars dans la ville de Kinshasa. Au total 2.833 agents sont concernés par cette formation qui est prévue pour une semaine. Conformément à ce calendrier, cette opération dans les provinces de Bandundu, de l’Equateur, du Kasaï Oriental, du Nord Kivu, du Sud Kivu et de la Province Orientale se déroulera du 02 avril au 1er juillet 2011.

Sans être devin, on s'aperçoit immédiatement du retard dans les opérations électorales. Sans recensement le tripatouilleur Malu Malu avait fait des exploits. Nous avons retrouvé les résultats que la CEI publiée (le 9 août) pour les élections présidentielles Louis Michel de 2006 (1 er tour), résultats partiels de Moba au pour la ville de Moba au Katanga.

Votants:

Nuls 7 978 Suffrages exprimés 76 253

47,49 %

Electeurs attendus 181 228 Taux de participation 1 835 Nordre NOM Voix Nombre de BV fonctionnels Katanga CLCR..... Moba

337 Nombre de BV compilés 337

86 066 PROVINCE KATANGA

01 BANYNGELA KASONGA 871

02 BEMBA GOMBO Jean Pierre 667

03 BONIOMA KALOKOLA ALOU 534

04 DIOMI NDONGALA Eugène 353

05 GIZENGA Antoine 1 442

06 KABATU SUILA Bernard Emmanuel 403

07 KABILA KABANGE Joseph 20 680

08 KAMANDAWA KAMANGA Gérard 742

09 KASHALA LUKUMUENDA Oscar 929

10 LIKULIA BOLONGO Norbert 202

11 LUMBALA Roger 157

12 LUMUMBA Guy Patrice 582

13 LUNDA BULULU Vincent de Paul 1 194

14 MATUSILA MALUNGENINE KONGO Pierre Anatole 365

15 MBOSO N'KODIA PWANGA Christophe 477

16 MBUSA NYAMWISI Antipas 667

17 MBUYI KALALA ALAFUELE 369

18 MOBUTU NZANGA NGBANGAWE François Joseph 620

19 MOKONDA BONZA Florentin 430

20 MOLEKA NZULAMA Timothée 319

21 M'POYO KASA-VUBU Justine 240

22 MUKAMBA KADIATA NZEMBA Jonas 146

23 MUKUNGUBILA MUTOMBO Paul Joseph 1 038

24 MUYIMA NDJOKO Osée 205

25 NGOMA Z'AHIDI Arthur 554

26 NIEMBA SOUGA Jacob 285

27 NLANDU MPOLO NENE Marie Thérèse 218

28 N'LANDU KAVIDI Wivine 269

29 NZUZIWA MBOMBO Catherine Marthe 632

30 OLENGHANKOY MUKUNDJI Joseph 562

31 PAY PAY wa SYAKASSIGHE Pierre 39 155

32 RUBERWA MANYWA Azanias 614

33 THASSINDA UBA THASSINDA Hassan 332

Rien ne nous dit que ces résultats reflétaient la réalité de l'époque.

Rien ne nous dit aussi que les résultats qui seront proclamés par la CENI correspondront aux réalités électorales.

Face aux élections gagnées d'avance, l'alternative est auprès des résistants-patriotes et combattants. "Kabila dégage" élection ezali té.

Adhésion à l'Ohada : la déclaration de faillite inévitable pour la plupart des sociétés commerciales

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

L'Association nationale des entreprises du portefeuille de l'État (Anep) a exprimé ses craintes pour la plupart des opérateurs publics directement menacés par ce principe vu leur désastreuse situation financière.

En marge du séminaire sur la reprise du passif non assurable des entreprises nouvellement transformées en sociétés commerciales, clôturé hier, l'Anep en appelle à des solutions durables sur les problèmes fondamentaux liés, a-t-elle expliqué, au manque de fonds de roulement, à la fixation à ce jour d'un capital minimum provisoire ou encore au niveau d'endettement aujourd'hui évalué à des proportions inquiétantes.

Selon le directeur technique de l'Anep, Patrick Ngulu Mbiobawhul, le niveau d'endettement atteint condamne la quasi-totalité des entreprises transformées à être déclarées en faillite. « La République démocratique du Congo doit adhérer à l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) dans un avenir très proche. Les règles sur la faillite sont claires à l'Ohada. La seule plainte émise par un citoyen congolais suffit à déclarer une entreprise en faillite », a-t-il ajouté.

L'Anep attend beaucoup du forum organisé par le Comité de réforme des entreprises du portefeuille de l'État en termes de retombées concrètes pour sauver ces entreprises d'une fermeture certaine. « Ces travaux doivent aboutir à un assainissement de la situation des entreprises. Nous espérons concrètement l'effacement de cette dette que les entreprises peinent à payer. Il s'agit d'un passif trop lourd. Sur recommandation de ce séminaire, le gouvernement doit arrêter des mesures appropriées et conséquentes allant jusqu'à l'effacement de ce passif. Pour nous, l'Anep, le moment était bien choisi pour tenir ce forum à Kinshasa », a-t-il conclu.

Pour rappel, à ce stade de la réforme, les entreprises transformées en sociétés commerciales relèvent encore du portefeuille de l'État. Elles sont de ce fait membres de l'Anep. D'une manière globale, l'Association réunit les entreprises publiques transformées où l'État est l'actionnaire unique, et les sociétés d'économie mixte où l'État détient des actions, en partenariat avec les privés, mais aussi les établissements publics.

Laurent Essolomwa

Photo : les hauts représentants des sociétés commerciales pendant le forum

François Muamba signe son départ du MLC

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 17h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS



Une fronde s’est déclarée au sein du MLC. Elle est menée par des élus, sénateurs et députés nationaux, qui fustigent la léthargie du parti. En d’autres termes, ils demandent de libérer le MLC de l’influence de Jean-Pierre Bemba qui pilote tout depuis sa cellule à La Haye au point de chercher à prendre le parti en otage sur la candidature à la prochaine élection présidentielle. Ceux qui ont signé sont pour la plupart des pro-Muamba. C’est tout dire. C’est donc le Sg lui-même qui réclame plus de liberté pour négocier dans la perspective des prochaines.

François Muamba en avait marre de ce leadership d’exécution qu’il assume, malgré lui, depuis l’arrestation du Chairman. S’il n’a pas igné son départ, il sait désormais que d’une façon ou d’une autre il partira. Soit qu’il réussit à affranchir le MLC du poids de son président détenu, soit qu’il sera poussé à la sortie par des radicaux qui pensent que le MLC est avant tout l’affaire des ressortissants de la province de l’Equateur. Muamba serait encouragé dans sa démarche par Alex Kande, présenté comme l’homme le plus riche du MLC après Bemba. Alex Kande lui-même ne parle presque plus au nom du MLC. Quand il a effectué une descente récemment dans son Kananga natal, pendant les dernières vacances parlementaires, il s’est affiché essentiellement sous les couleurs du CAAK -Club des amis d’Alex Kande- sa propre organisation dont il a étendu les racines jusqu’au delà de la capitale du Kasaï Occidental. Une fois le cordon ombilical coupé, la question pour Muamba restera de savoir comment et avec qui négocier son avenir politique. Beaucoup ne le voyaient pas engager un frontal contre le régime avec lequel il entretient des intérêts croisés dans plusieurs entreprises privées. Mais il sera bien obligé de conserver un discours d’opposant posant s’il veut survivre politiquement. Sa situation éthno-politique le pousse à se réfugier derrière Etienne Tshisekedi, quitte à obtenir de celui-ci de lui laisser Kabeya-Kamwanga en échange d’un soutien. Vu sous cet angle, Muamba fera inévitablement face au pro-Kamerhe du MLC qui sont conduits par Jean-Lucien Bussa, le pote de tous les temps de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Ces deux hommes sont presque des complices. On les a vus encore manifester leur complicité lors des funérailles du sénateur Pius Isoyongo Lofete, à l’hôpital Biamba Marie Mutombo, dans la commune de Masina. Fidèle Babala, le directeur de cabinet de Jean-pierre Bemba est également fiché pro-Kamerhe. Il a surpris en déclarant qu’à défaut de Bemba, Muamba sera candidat du MLC.
Candidat juste pour négocier de la part d’un leader qui n’a pris aucun risque à l’Est voici cinq ans. (IN CONGONEWS 372 du vendredi 8avril 2011).

Paul Muland

Muamba poussé à la démission

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 



Les jours de François Muamba au MLC sont comptés. Selon des sources dignes de foi, le camp d’Adam Bombole et Fidèle Babala -ce  directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba connu comme un appointé chez André Kimbuta- a décidé de pousser le secrétaire général du MLC à la démission.

Les mêmes sources rapportent que 48 heures ne s’écouleront que le complot contre Muamba sera mis en exécution. Muamba est opposé à l’idée de présenter la candidature de Bemba à la prochaine élection présidentielle. Un avis partagé par nombreux qui craignent que dans une telle hypothèse, l’électorat du MLC rapporte ses voix à l’UDPS ou à une autre force de changement. L’UDPS en a connu l’expérience en 2006 quand ses partisans ont décidé de rallier Bemba en sanction à Joseph Kabila.

Paul Muland

Deux renforts de choix pour le TP Mazembe: Le Tanzanien Mbwana SAMATA et l’Ougandais Patrick OCHAN

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REPUBLIQUE

 

L’événement a eu lieu ce jeudi 14 avril à Dar-es-Salaam, dans le magnifique cadre du Mövenpick Royal Palm Hôtel. C’est là que le marché a été conclu entre le TP Mazembe et le club tanzanien de Simba Sports Club. Après deux voyages sur les côtes de l’Océan indien, l’émissaire de Moïse KATUMBI, le manager des Corbeaux, Frédéric KITENGIE KINKUMBA, a sablé le champagne avec ses hôtes pour fêter la signature de deux importants contrats. 

Le premier concerne le joueur ougandais Patrick OCHAN, ce virevoltant attaquant de Simba, au maillot numéro 10 qui a causé quelques sxoucis aux défenseurs du TP Mazembe lors de la dernière et double confrontation avec le champion de Tanzanie.
Patrick OCHAN est déjà sur place, à Lubumbashi, depuis quatre jours et peut intégrer l’effectif de Lamine N’DIAYE sans problème.

Le deuxième et peut être même le plus important poisson pêché dans les eaux de l’Océan indien, n’est autre que le très remarquable Mbwana Ally que tout le monde appelle SAMATA.
Retenu en sélection olympique tanzanienne, SAMATA a été représenté à la cérémonie de signature de contrat par son père et son frère ainé. Il est attendu à Lubumbashi dès mercredi prochain avec son père et le vice-président de Simba pour son installation dans la capitale du cuivre.

Bien que les deux joueurs aient signé un contrat définitif d’une durée de cinq ans, aucun chiffre n’a été avancé sur le montant de leur transfert.

La visite de l’ambassadeur américain chez Tshisekedi fait mal

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 



Les défilés des ambassadeurs des pays puissants du monde auprès du leader de l’opposition sont significatifs et de taille. Ceci exprime sans doute la confiance que ces nations font au président de l’UDPS en ce qui concerne l’alternance.

Des sources diplomatiques rapportent même que la communauté internationale qui a constaté sans doute comme tous les r-dcongolais, l’échec patent de l’actuel régime, mise désormais sur la personne d’Etienne Tshisekedi pour la relance du système politique, social, culturel et économique de la R-dCongo.

A cet effet, Entwisle, l’ambassadeur des Etats-Unis a rendu visite au président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba le 12 avril dernier à sa résidence de Limete. Entwisle a qualifié cette rencontre de visite de courtoisie. Mais, en tout état de cause, le diplomate américain a fait savoir qu’il a évoqué la question électorale avec Tshisekedi. Ils ont parlé, explique-t-il de la loi électorale, de l’importance d’un processus électoral transparent dans lequel les candidats peuvent circuler sans intimidation aucune, de l’accès de tous les candidats aux médias publics et la nécessité pour la presse d’exercer son travail dans un climat de liberté. Entwisle a expliqué par ailleurs que les questions relatives à la modification de la loi électorale était une affaire des Congolais. Quant aux Américains, ils ne s’en tiennent qu’à la liberté de la presse, au respect des libertés, des droits constitutionnels, des droits des citoyens et à la transparence du processus électoral.
Selon Moleka, le porte-parole d’Etienne Tshisekedi, la visite de l’ambassadeur américain était très intéressante dans ce sens que les Etats-Unis sont un membre important du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Et Moleka d’ajouter que le président de son parti a fait part de son souhait de voir le futur mandat de la MONUSCO être renforcé en ce qui concerne le processus électoral, notamment dans ces phases préélectorale, électorale et postélectorale. Les discussions entre Tshisekedi et Entwisle ont tourné également sur la situation politique, économique et sociale du pays. Albert Moleka a déclaré à la presse que les deux personnalités ont aussi évoqué là situation des droits de l’homme en R-dCongo, laquelle situation, les ONG la qualifient de catastrophique. En fin des comptes, faisait savoir le porte-parole de Tshisekedi, le voeu de l’ambassadeur des Etats-Unis, c’est de voir la R-dCongo organiser les élections libres, transparentes et démocratiques. La visite de l’ambassadeur américain ne peut donc pas faire mal à certains, pour la simple raison que plusieurs autres personnalités internationales ont rendu des visites officielles ou secrètes à Tshisekedi. Pas plus tard que le mois passé, le leader de l’opposition r-dcongolaise avait reçu tour à tour la visite de l’ambassadeur britannique et d’André Flahaut président de l’Assemblée belge, qui était accompagné de l’ambassadeur de la Belgique en R-dCongo.

John Tshingombe

L’Opposition se prononce contre le calendrier de Ngoy Mulunda

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 



Les responsables des partis de l’opposition affiche complet se sont retrouvés au siège du MLC à la Gombe, sans le secrétaire général, François Muamba Tshishimbi, le mardi 12 avril pour répondre au pasteur Daniel Ngoy Mulunda,

président de la CENI sur son projet du calendrier électoral. La séance a été modérée par le secrétaire général adjoint du MLC, Thomas Luhaka.

En effet, dans une déclaration commune lue par le député Kiakwama, l’ensemble de l’opposition r-dcongolaise a rejeté à l’unanimité le calendrier de Mulunda, parce que n’étant pas conforme au délai constitutionnel. Pour parvenir à cette déclaration commune, le vendredi 8 avril dernier, les responsables des partis de l’opposition s’étaient retrouvés au cabinet du député ODR, Gilbert Kiakwama Kiakiziki sur boulevard du 30 pour prendre position sur la proposition de la CENI. La position prise faisait suite à celle prise déjà par l’UDPS. Toutefois, l’UDPS s’était jointe à ses partenaires de l’opposition pour parler d’une même voix. Tout en saluant la démarche du bureau de la CENI, l’opposition s’est montrée très critique envers le gouvernement qu’il tient pour responsable de ce qui se profile comme un échec quant à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel et dans un climat apaisé.
L’opposition considère que l’organisation des élections dans le délai constitutionnel est un impératif avec lequel, elle ne peut transiger. Les opposants estiment qu’à ce stade, on ne petit plus parler des contraintes d’ordre légal, logistique et budgétaire. Ce qui traduit selon elle un enlisement du processus électoral dont le gouvernement seul emporte la responsabilité. L’opposition a réaffirmé que faute de la tenue des élections dans le délai légal, l’actuel président de la République, Joseph Kabila, au-delà du 6 décembre 2011 deviendra illégitime. Par ailleurs, l’opposition s’est dite favorable au maintien du couplage des élections présidentielles et législatives, telle que proposé par la CENI. C’est le seul point de convergence entre l’opposition et la CENI.
Les chefs des partis de l’opposition ont fustigé la confiscation des médias publics par la majorité au pouvoir et leur utilisation à des fins électorales. Ils déplorent également le retard volontaire dans la mise en place du Conseil supérieur de la communication, de l’audiovisuel et des médias, CSCAM. Ensuite, l’opposition condamne la politisation des FARDC, la police congolaise, l’ANR (transformée en police politique au service de la majorité au pouvoir), l’administration publique, la territoriale et les entreprises publiques. Celles-ci, arborent de façon ostentatoire l’insigne avec l’effigie du chef de l’Etat, candidat à sa propre succession.
Sur la question de la révision constitutionnelle, l’opposition se prononce pour le maintien du scrutin proportionnel à plus fort reste dans les circonscriptions à plus d’un siège. Et le scrutin majoritaire dans les circonscriptions à siège unique.

John Tshingombe


Procès Chebeya : le ministère public présente le portait des prévenus

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



Au cours de son règne, le colonel Daniel Mukalay wa Mateso déchirait les réquisitions d’information et brutalisait les avocats de ses victimes. Le jeudi 14 avril 2011, avant de requérir les peines contre les assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, l’auditeur militaire supérieur Molisho Bomeza a peint le portrait de chaque prévenu.


A tout seigneur tout honneur, l’organe de la loi a d’abord parlé du colonel Daniel Mukalay, chargé des renseignements à la Direction des renseignements généraux et services spéciaux (DRGSS). Gradué en droit, le colonel Daniel Mukalay est né le 9 octobre 1964. Enrôlé dans la police en 1999, il occupe les fonctions d’officier des renseignements. Très vite, il se fait remarquer aux services de renseignements de Kin-Mazière. Et ses supérieurs lui font confiance à cause de ses allures.

Dès ce moment, il mène les enquêtes comme bon lui semble. Il se distingue par des arrestations arbitraires, des bastonnades et des extorsions. C’est le terrible 02. Toujours selon l’organe de la loi, les avocats qui voulaient assister leurs clients ont été violemment éconduits par cet intraitable officier. Il faudrait noter que sur le même sujet, Me Richard Bondo de la partie civile avait déclaré à la Cour : « A la DRGSS, il y a eu le prévenu Daniel Mukalay qui déchirait les réquisitions du ministère public et qui chassait les avocats. Aujourd’hui, c’est une leçon pour lui. Ceux qui brimaient les avocats sont aujourd’hui assistés par de brillants confrères ».

A Mbandaka, a noté le ministère public, le colonel Mukalay avait fait une incursion dans le bureau de son chef direct avec un revolver dégainé pour lui réclamer de l’argent. Au fil des jours, il devient de plus en arrogant. Pour finir, le colonel magistrat Molisho a dit : « Nous ne pouvons pas passer sous silence les cris des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme à cause de la terreur que répandait cet homme imbu de pouvoir ».

Il n’y a pas eu grand-chose sur le major Georges Kitungwa. Sinon que cet expert en investigations, né le 25 juin 1964, se trouve dans tous les coups orchestrés par le colonel Daniel.

Quant au major Christian Ngoy qui est né en 1975, il a été enrôlé comme kadogo (Ndlr : enfant-soldat). Il s’agit ici d’une personne taciturne et froide, spécialiste en arts martiaux. En mars 2008, le nom de Christian Ngoy a été cité comme celui qui a mené l’opération contre les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo dans la province du Bas-Congo. C’est une personne idéale, sans scrupules, qui peut opérer sans laisser des traces.

Le major Paul Mwilambwe, toujours selon l’accusation, c’est l’homme qui gardait tout un arsenal dans sa chambre. Ce qui prouve que ce n’est pas un enfant de chœur. En ce qui concerne le major François Mulongoy, c’est son service qui filtre les entrées. Mais dans la journée du 1er juin 2010, il a désorienté les visiteurs qui étaient à la recherche de Floribert Chebeya. Le lieutenant Michel Mwila, chef d’équipe à la Police de recherches et investigations (PRI), traite surtout avec le colonel Daniel Mukalay.

Blaise Mandiangu, a enchaîné l’avocat de la société, est l’homme de confiance du major Christian Ngoy et secrétaire entre guillemets. Il reçoit des ordres plus ou moins illégaux. Jacques Migabo est tireur d’élite. C’est le chauffeur et garde du corps du major Christian Ngoy.

Après avoir dressé ce tableau, le ministère public a ainsi exhorté les juges militaires : « Vous condamnerez les prévenus aux peines que requérra l’organe de la loi. La hiérarchie avait décidé que les responsables de ce crime soient sévèrement sanctionnés ». Pour finir, il a rappelé les propos du vice-Premier en charge de l’Intérieur : « Floribert Chebeya ne constituait pas un obstacle au bon fonctionnement des institutions ».

Enfin, le ministère public a lancé à la Cour : « Vous allez défier l’opinion internationale qui avait parlé d’une parodie de justice ».

AVIS DE LA PARTIE CIVILE


Pour les avocats de la partie civile, le colonel Daniel Mukalay est un phénomène, un personnage mythique. Très calme, a dit un homme en toge noire, c’est un séducteur qui a un caractère irascible, capable de se mettre en colère d’une minute à l’autre. Selon cet avocat, le colonel Mukalay a un caractère autoritaire. Un mégalomane qui aime le pouvoir, égocentrique et imbu de lui-même.

Ce qui fait, a poursuivi la partie civile, que l’assassinat de Floribert Chebeya n’est que la pointe d’un iceberg. Il a ajouté que ce défenseur des droits de l’Homme, assassiné à trente jours du Cinquantenaire de la RDC, représentait toujours un danger pour les institutions.

Pour preuve, a-t-il dit, c’est lorsque Chebeya a été arrêté en 2009 par l’Agence nationale de renseignements (ANR), que le colonel Daniel Mukalay avait proféré des menaces sur les activistes des droits de l’Homme : « Vous serez tous exterminés ».

Du point de vue de la partie civile donc, Chebeya était sur le champ visuel du major Christian Ngoy, et le plan était ourdi de longue date. Il fallait chercher seulement une occasion pour exécuter le projet. Pour cela, le colonel Daniel Mukalay va recourir à Christian Ngoy. Car, il fallait empêcher les défenseurs des droits de l’Homme d’atteindre leur objectif de décourager le roi des Belges de venir.

L’homme visé était Chebeya. C’est ainsi que le colonel Daniel Mukalay va charger son homme de confiance, le lieutenant Michel Mwila, de mettre Chebeya en confiance.

Le 31 mai 2010, le colonel Mukalay se rend à Mitendi pour inspecter les lieux. Le 1er juin, il fait appel à Christian Ngoy, Paul Mwilambwe et Jacques Migabo pour passer à l’action. A 20h, ils isolent Chebeya.

Et cette fois, il fallait créer une digression. Bien que sachant que Chebeya était déjà mort la nuit, le colonel Daniel Mukalay appelle la police scientifique pour confirmer le décès.

Il recourt ensuite au major Georges Kitungwa. De l’autre côté, le général Jean de Dieu Oleko rend public le décès de Chebeya, en parlant de manque de traces de violences. Pour Floribert Chebeya, âgé de 46 ans, on n’a pas pu découvrir avec certitude les circonstances de la mort.

Après avoir relevé qu’il est explicitement démontré qu’il existe différentes morts non naturelles qui ne laissent pas de traces, l’avocat a argué qu’il fallait un meurtre sans traces. Et ce, pour la simple raison que s’ils avaient utilisé une arme à feu, cela allait être trop voyant. Et l’avocat d’ajouter : « Vous avez constaté qu’il y a même eu disparition du sang qui coulait de la bouche. En suivant l’intervention du général John Numbi, vous comprendrez que cette affaire vient de loin ».

Quartier Yolo-Sud dans le noir absolu !

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : RB


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Kalamu : les avenues Mabinza et Wahanga dans le quartier Yolo-Sud sont plongés dans le noir. Suite à une coupure de courant, des bandits ont déterré et sectionné un câble de courant de la SNEL dans la nuit du 14 avril 2011. Selon une vendeuse de pains, témoin de l’événement, résidant sur une des avenues environnantes, il s’agit de l’œuvre d’une bande de kuluna. Elle affirme les avoir vus s’enfuir avec le câble. Les habitants de ce quartier ont porté l’affaire au bureau de la SNEL se trouvant l’avenue la plus proche. NICOLE MANSANGA/STAGIAIRE IFASIC

Le Sénat adopte la loi sur le fonctionnement de la police nationale

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL



Les sénateurs ont adopté le projet de loi portant organisation et fonctionnement de la Police nationale congolaise. C’était au cours de la plénière du vendredi 15 avril. Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a présidé, le vendredi 15 avril, au Palais du peuple, une séance plénière au cours de laquelle les sénateurs présents dans la salle ont procédé à l’adoption du projet de loi portant organisation et fonctionnement de la Police nationale congolaise. Le quorum constitutionnel n’étant pas atteint, Kengo wa Dondo s’est vu obligé de clore la séance et de rouvrir une autre après quelques instants, conformément à la loi afin de permettre à la plénière de voter le texte. Ainsi, la loi a été adoptée par 63 voix, aucune voix contre et trois abstentions.

On se rappellera que ce texte avait été envoyé la semaine dernière à la commission spéciale renforcée de la commission politique, administrative et juridique pour harmonisation. Dans son intervention, la co-présidente de cette commission, la sénatrice Eve Bazaïba Masudi, a souligné que les ministres en charge de l’Intérieur et la Sécurité, celui de la Justice et des responsables des Cours et tribunaux ainsi que de la police ont été consultés. Il ressort de cette intervention que la commission spéciale a opté pour la fusion de différentes branches de la police et non de l’intégration, notamment de la police judiciaire des parquets, de la police administrative et la police politique (Agence nationale de renseignements ANR et la DGM).

Cette loi rentre dans le cadre de la réforme de la Police nationale, de l’armée et de la justice en République démocratique du Congo. Elle introduit des innovations majeures portant sur la division du travail au sein de nouvelles structures de la Police nationale dans laquelle l’autorité de l’Officier du ministère public et la prise en compte de la dimension genre sont clairement affirmées.

L’économie du texte en question indique qu’à ce jour l’organisation et le fonctionnement de la police en RDC, considérée dans sa double mission, à savoir maintenir l’ordre public et rétablir les droits des personnes, connaissent, en dépit des performances réalisées, de nombreux écueils dont ne cesse de se plaindre la population. C’est dans ce contexte que la loi adoptée par le Sénat vise à engager une réforme du secteur pour répondre au pressant besoin de doter le pays d’une police républicaine, unifiée, efficace civile, apolitique et professionnelle susceptible de fonctionner véritablement au-delà de toute conjoncture et soubresaut politiques.

Elle place les polices administrative et judiciaire sous la responsabilité de hauts fonctionnaires relevant d’un seul et même service, et permet à ces dernières de se doter d’un corps d’éléments et cadres bien formés dans des écoles nationales redynamisées. Enfin, la présente loi unifie dans une structure homogène plusieurs corps de police provenant des anciennes Polices nationale congolaise et Police judiciaire des parquets, grâce à une fusion visant une plus grande opérationnalité sur le terrain.

L’article 62 de cette loi stipule que « le corps des policiers de carrière de la Police nationale comprend les catégories suivantes :1. la catégorie A 1 : les Commissaires divisionnaires de police ; 2.la catégorie A 2 :les Commissaires supérieurs de police ;3. la catégorie B : les Commissaires de police ; 4. La catégorie C :les Sous-Commissaires de police ; 5. la catégorie D :les Brigadiers de police :6. La catégorie E : les Agents de police. La recrue est appelée élève police ».

Les Nations-Unies mettent la pression sur Kabila

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 19h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 



Pour qui sait comment les choses se passent à l’international, nul doute que les Nations-Unies ont décidé de prendre en charge le processus électoral avec le colloque de la MONUSCO, organisé du 11 au 12 avril, sur une «Dynamique d’élections apaisées en RD-Congo». Les conclusions du colloque étaient encore en rédaction au siège de la CENI mais la rédaction de «CONGONEWS» a réussi, tard dans la nuit, à s’en procurer une copie authentique. A la lecture des recommandations, il se dégage que la communauté internationale a décidé de mettre Joseph Kabila devant ses responsabilités. Joseph Kabila à qui il est demandé d’organiser les élections dans le délai constitutionnel alors que tous savent désormais qu’il est presque impossible que Daniel Ngoy Mulunda offre à la RD-Congo le nouveau Président élu avant le 6 décembre.

La question est de savoir quelle conclusion la communauté internationale entend tirer en cas de dépassement du délai constitutionnel. Deux hypothèses : ou Joseph Kabila sera contraint de mettre en place un gouvernement d’union nationale ou les opposants jouent au pourrissement avec le calcul de régler la question en dehors des institutions. Dans l’un ou l’autre cas, Etienne Tshisekedi paraissait comme l’homme qui allait jouer un rôle clé. En tout cas, le ballet diplomatique qui se déroule à sa résidence, rue Pétunias à Limete couronné avec la visite de l’ambassadeur américain, Entwisle, le 12 avril, renforce cette thèse. Les opposants auront marqué un point à ce colloque avec cette recommandation qui suggère de «mettre en place un mécanisme de protection spéciale en faveur des candidats pendant le processus électoral». Vital Kamerhe avait été le premier à défendre cette, idée et n’a eu de cesse de la ressasser chaque fois que l’occasion lui en a été donnée en public. Le colloque s’est tenu au Cercle français, dans la commune de la Gombe. Il a réuni les représentants de la MONUSCO, les acteurs politiques de la majorité comme de l’opposition, des personnalités de la société et le président de la CENI en compagnie de tout son bureau. La publication de ses conclusions est attendue le 16 avril.

Nord-Kivu : Julien Paluku palpe du doigt les réalités de Muhangi

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Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 11h05 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



La bourgade Muhangi, chef-lieu du groupement de Bulengya, dans le territoire de Lubero a été honorée, le 11 avril 2011, de la visite du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, renseigne l’Agence congolaise de presse. Avant de noter : « La visite que l’autorité provinciale vient d’effectuer dans cette partie du Nord-Kivu, est la première depuis l’accession de la RDC à l’indépendance ».

Etonnées par cette visite surprise, les populations de Muhangi ont réservé un accueil chaleureux au gouverneur Julien Paluku. Interrogées au sujet de la situation sécuritaire, ces populations ont fait savoir qu’un calme progressif est en train d’être observé. Ce, avant de saluer l’instauration graduelle de l’autorité de l’Etat dans cette partie du territoire national.

Ces populations ont, par ailleurs, profité de la présence du gouverneur Julien Paluku pour lui présenter les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. C’est le cas de la réhabilitation des infrastructures de base, la maintenance du tronçon routier pouvant faciliter l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation. Sans oublier l’approvisionnement de la contrée en produits de première nécessité, révèle la source.

Saisissant cette opportunité, le gouverneur de la province du Nord-Kivu a invité ses administrés à se faire enrôler massivement, en prévision des élections de 2011. La participation des populations en âge de voter permettra à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’actualiser son fichier électoral.

Plusieurs villes et localités ont été visitées par le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu. Il s’agit, entre autres, de Kanyabayonga, Kayina, Kirumba, Lubero, Kipese, Butembo, Beni, Mutwanga.

A en croire certains observateurs, le geste que le gouverneur du Nord-Kivu vient de poser est d’une importance capitale dans la mesure où il rassure les civils et lui permet également « de palper du doigt les réalités de l’intérieur de sa province », confrontée souvent aux problèmes d’ordre sécuritaire.

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