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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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DSK, homme à femmes

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Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   19- 05-2011 |  12h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL


Le pouvoir est éminemment aphrodisiaque. Encore un scandale signé Dominique Strauss-Kahn (DSK). Le tout-puissant Directeur du FMI passe, depuis le 15 mai, un mauvais quart d’heure sous les verrous. L’homme a été soupçonné par le parquet de New York d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration. La victime de DSK n’est ni une Européenne, ni une Américaine d’origine. C’est une Black made in Africa. Une Guinéenne, la trentaine révolue.

Les scandales, il y en a toujours eus et il y en aura encore. Mais, comme enseigne le Grand-maître Jésus de Nazareth, « malheur à celui sur qui le scandale arrivera ». Que DSK se soit fourvoyé jusqu’à assouvir ses bats instincts auprès d’une « femme de chambre », une ménagère, il y a de quoi se mordre les doigts.

Est-ce un complot contre DSK ? Est-il victime de ses ambitions politiques dans sa France natale ? Rien n’est moins sûr. Si tel était le cas, DSK devrait savoir qu’en politique on ne prête pas le flanc à l’adversaire.

De ce qui convient d’être appelé « affaire DSK », quatre clichés sautent aux yeux : l’homme, l’image, le sexe et les rumeurs.

L’homme : ce n’est pas la première fois que DSK est impliqué dans un scandale sexuel. En 2008, peu après son entrée en fonction, il s’était fait épingler pour une liaison avec une employée du FMI. L’enquête a conclu qu’il n’y avait ni harcèlement sexuel ni favoritisme à l’égard de ladite employée. DSK s’est excusé et a admis avoir fait preuve d’une « sérieuse erreur de jugement ».

L’image : Les images hyper-réalistes du prévenu menotté entre deux flics à l’oeil sombre et à la cravate bariolée, copieusement diffusées sur les télés, dans la presse et, naturellement, sur Internet, se passent de tout commentaire. Où est passée la présomption d’innocence ? Nous nous réservons d’épiloguer sur la justice et la violence à l’américaine.

Le sexe : que DSK couche où il veut, avec qui il veut, en adulte consentant et respectueux, qu’il s’adonne à des pratiques sexuelles que la pudibonderie américaine réprouve, qu’il soit un homme à femmes, ça ne regarde que lui et sa famille. Mais, qu’il se serve de son rang social pour « violer » les femmes, là, il y a à dire.

Les rumeurs : il se raconte depuis des années plusieurs rumeurs autour de la vie sexuelle de DSK. Mais, il y a de quoi réprimer le silence coupable de ceux qui savaient, qui n’auraient rien dit et qui, maintenant que les fauves sont lâchés, distillent ce qu’ils ont si longtemps dissimulé en toute impunité. Ce ne serait que diffamation si rien n’était prouvé.

Monsieur DSK ; une fois, les humains vous comprennent. Plus d’une fois dans la même erreur, ne peut vous comprendre que Lucifer lui-même. Qui a bu, boira.


La Monusco évalue la situation sécuritaire à Tshela

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L’incursion des militaires angolais sur le sol congolais continue à défrayer la chronique. Pour en savoir plus, la Monusco a dépêché dernièrement, une mission d’information à Tshela (province du Bas-Congo).  

Une mission d’information de la Monusco vient d’évaluer la situation sécuritaire dans la province du Bas-Congo marquée, ces derniers jours, par  l’incursion des troupes angolaises dans le territoire de Tshela. Cette nouvelle a été livrée par le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, hier mercredi 18 mai, au cours du point de presse hebdomadaire de la Mission onusienne tenu à Kinshasa.

Il ressort du rapport de l’équipe d’information « qu’un déplacement limité des populations de la localité de Tshela a été observé suite aux incidents » occasionnés par l’armée angolaise, a renseigné le porte-parole militaire. Avant d’ajouter : «  La délégation a, en outre, rencontré le gouverneur intérimaire du Bas-Congo, les autorités locales et les membres de l’état-major de la deuxième région militaire ».

A en croire le lieutenant-colonel Basse, les informations recueillies sur le terrain révèlent une étroite collaboration entre la RDC et les Forces armées angolaises. Ce, en vue « de contrecarrer les actions menées par les Forces de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC) ».

Des « menaces » à Dongo

Le porte-parole militaire a, par ailleurs, signalé que « la Force de la Monusco et les FARDC demeurent vigilantes » à l’Equateur. Le dispositif militaire a été renforcé dans cette province, « suite aux rumeurs faisant état d’une probable attaque des miliciens à Mbandaka et Dongo ».

En prévision de cette situation, « la Monusco a renforcé sa position à Dongo en y déployant, depuis le 16 mai 2011, une section supplémentaire du bataillon ghanéen », a rassuré Basse. Le lieutenant-colonel a, en outre, indiqué que la situation sécuritaire dans la Province Orientale est demeurée relativement calme pendant la période sous examen. Cependant, il a déploré « quelques incidents isolés liés à des actes de banditisme » perpétrés dans cette partie de la République.

Saisissant cette opportunité, le porte-parole militaire a dit que la Force de la Monusco a repoussé, le 8 mai, une tentative de pillage menée par des éléments de groupes armés contre des marchands sur  le tronçon routier Dungu-Faradje.

Pendant que dans le district de l’Ituri, « la Force de la Monusco continue, conformément à son mandat, à soutenir les opérations menées par les FARDC au Sud d’Irumu », « dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), les éléments Maï-Maï patriotiques résistants congolais (PARECO) continuent d’être actifs et y ont affronté les FARDC et la PNC », a-t-il noté. Toutefois, le lieutenant-colonel a fait savoir que la Monusco a, dans le cadre de l’exécution de sa mission, mené conjointement avec les FARDC plusieurs opérations dans la province du Nord-Kivu.

Croisement des stratégies politiques Tshisekedi et Muzito se bousculent à Bruxelles !

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Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   19- 05-2011 |  15h45 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

Les prochaines élections obligent les leaders des parties en présence d'occuper au maximum le terrain en vue de faire entendre leurs voix. Si les uns ont préféré mobiliser les leurs au pays, les autres, tout en changeant de stratégies, préfèrent l'extérieur.

C'est le sens de la double visite du premier ministre Muzito et du président national de l'UDPS Tshisekedi. Même si la Belgique ne semble pas figurer comme une priorité dans l'agenda de ses deux hôtes, le politique congolais averti n'ignore nullement l'importance de Bruxelles dans les périodes charnières qui caractérisent les grands événements de la RDC.

Le premier ministre congolais Adolphe Muzito a été reçu le premier hier en début d'après midi par son homologue belge Yves Leterme en sa résidence officielle située sur rue Lambermont dans la commune de 1000 Bruxelles dans la capitale belge. Si le face-à-face entre les deux chefs de gouvernement s'est inscrit officiellement dans le cadre de l'harmonisation des relations entre les deux pays, signé depuis le mois de janvier 2009, le processus électoral en RDC aura occupé une place de choix dans leurs entretiens.

Il nous revient, à ce propos, d'apprendre que la Belgique suit de très près l'évolution du processus électoral en cours en RDC.

Et, elle entend accroître sa contribution pour son déroulement dans le délai. Yves Leterme s'est aussi engagé à poursuivre le plaidoyer auprès d'autres bailleurs de fonds pour le financement dans le délai de ces élections annoncées en novembre prochain.

Pour sa part, le président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a quitté Kinshasa lundi dernier, et s'attelle lui aussi, à un agenda chargé à Bruxelles, avant d'aller en France. Même si cela ne figure pas officiellement dans l'agenda du leader de l'Udps, il n'est pas exclu qu'il se rende aux Etats Unis.

Tshisekedi répond ainsi à l'invitation des partis amis à l'UDPS, notamment le Parti socialiste français et l'internationale socialiste, en vue de peaufiner des stratégies en prévision de la participation de ce parti de l'opposition aux élections qui pointent à l'horizon.

A Bruxelles, il est prévu des contacts hautement politiques avec les officiels belges et les leaders de certains partis politiques.

Ainsi, la Belgique pourra se faire une idée exacte du processus électoral en République démocratique du Congo.

Mais avant de quitter Kinshasa, M. Tshisekedi a appelé les sympathisants et les militants ce son parti à s'enrôler massivement pour garantir les chances de victoire de l'UDPS aux différents échelons des scrutins.

Pour rappel, samedi dernier, le président national de l'UDPS avait clôturé, à Kinshasa, un séminaire de deux jours, au cours desquels 250 cadres de son parti ont reçu une formation sur les principes généraux d'organisation d'une campagne électorale.

Le nouveau président prêtera serment le 20 décembre

Comme on le sait, la prochaine élection p résidentielle congolaise est fixée au 28 novembre. En effet, après le vote de l'Assemblée nationale d'un scrutin présidentiel à un tour, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a fixé l'élection couplée avec celle des députés au 28 novembre.

Le nouveau président prêtera ainsi serment le 20 décembre, deux semaines après la fin constitutionnelle du mandat actuel. On s'achemine donc vers une confrontation Joseph Kabila - Etienne Tshisekedi.

                                                                                                                             LP

Le mobutisme, ses hommes, ses méthodes résistent à l'usure du temps 17 mai : Un coup d'Etat manqué ou une révolution trahie ?

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Les congolais ont célébré hier 17 mai la journée consacrée à la fête de libération. Libération du peuple contre la dictature moribonde de Mobutu par les “ kadogo “ de Alliance des Forces démocratiques pour la Libération(AFDL) sous la houlette du grand maquisard Laurent Désiré Kabila, L'euphorie qui avait accompagné la conquête des territoires par l'AFDL à travers le pays témoigne quel espoir tout e peuple congolais avait nourri dans cette lutte. Le temps avait sonné pour nombre de congolais d'amorcer une nouvelle ère avec de nouveaux hommes et un nouveau système. Mais vaut-il la peine de fêter aujourd'hui la libération et parler de la révolution? La guerre menée par Mzee avec le concours de l'armée rwandaise est-t-elle une révolution ou un coup d'Etat? Ces questions sont celles qui hantent beaucoup d'analystes congolais qui voient derrière le folklore, les non dits de la lutte de l'AFDL.

Le 16 janvier 2001, soit quatre ans après son accession au pouvoir, le très charismatique Mzee Laurent Désiré Kabila et assassiné dans son propre bureau et par ses propres hommes. La révolution comme processus est décapitée. La libération amorcée par Mzee ne visait pas seulement la chute de Joseph Désiré Mobutu mais surtout la fin du système et de ses tares qui ont ruiné la RD Congo et clochardisé son peuple.

Après que le destin se soit assombri sur le héros national, tout portait à croire que ses compagnons de lutte porteraient son héritage afin d'amener les Congolais à cet Etat de droit tant rêvé et réellement souverain. Mais hélas! Les gouvernements qui se sont succédé sont ceux qui ont vu les dinosaures et caïmans de la 2ème République, ayant subi la transhumance politique, revenir aux affaires. Ils ont repris les rennes du pouvoir, occupant les postes clés de l'Etat jusqu'à entourer le président Joseph Kabila qui passe aujourd'hui pour l'héritier du “Mzéeisme kabilisme”.

Entre temps, une véritable cure va s'opérer en douceur dans les différentes institutions. Et les compagnons de Laurent Désiré Kabila sont mis à la retraite jusqu'à son pleureur éternel Yarodia Ndombasi qui a survécu aux différentes conciliabules. Les Mwenze Kokongolo, Mutombo Tshibal, Mawapanga Mwanananga, Feu Gaëtan Kakuji, Kutumisa Kyoka, Kalele, Babi Mbayi, Célestin Lwangi, Raphaël Ghenda etc. seront comme ces cigales ayant chanté tout l'été, mais ce retrouvèrent dépourvus après la mort de Mzee.

Le retour en force des mobutistes au pouvoir était non sans conséquence. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Le pouvoir adopte des méthodes de gestion de l'ancien régime. Gros salaires aux dirigeants, misère aux fonctionnaires de l'Etat, corruption, fraude, bourgeoisie comprador, contrats léonins, manipulation, répression dans le sang des manifestations politiques, commissions sur les marchés et financements publics, trafic d'influence.., bref une résurrection du mobutisme programme.

Face à ce qui précède, force est de constater que le combat de Mzee a eu le mérite de chasser Mobutu au pouvoir par les armes. Mais 14 ans après la mort de Mobutu, les tares du mobutisme résistent à l'usure du temps, tout simplement parce que les amis de la révolution ont trahie. Ce qui fait lire à certains analystes que le 17 mai ressemble à un coup d'Etat manqué. Car Mobutu survit par ses épigones et son système

Conscient du fait que son entourage le déroutait de la vision nationaliste lu léguée par Mzee, Joseph Kabila n'a manqué de dire au peuple qu'il était à la recherche des “collaborateurs” pour, l'aider à sortit le pays du gouffre. Mais Dieu seul sait s'il a fini par les trouver.

                                                                                                    Martinez Ngyaluka

Encore un drame Bukavu : des joueurs d'une équipe de foot noyés dans le Tanganyika !

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Depuis quelques temps, des accidents se succèdent à un rythme effréné dans les lacs et autres rivières de notre pays. A telle enseigne qu'un membre du gouvernement a été dernièrement éjecté, payant ainsi le tribut de cette série noire.

Comme si cela n'avait pas suffi, les joueurs et les membres du Football Club Lubilo sont morts noyés, dans la nuit de lundi à mardi 17 mai, dans le lac Tanganyika au Sud-Kivu. Selon le chef de secteur de Mutambala, à Baraka en territoire de Fizi, les joueurs du FC Lubilo d'Ubwari revenaient d'un match de football livré à Mwayenga. Ils avaient voyagé à bord d'une pirogue motorisée.

Trois corps seulement ont été retrouvés sur les neuf personnes portées disparues. Le nombre des passagers était estimé à plus de vingt personnes.

Le chef de secteur de Mutambala raconte le drame :

« En quittant Mwayenga, en plus des joueurs, l'embarcation devait aussi amener les gens qui étaient allés s'enrôler dans le village de Lubono. Avec ce surnombre, et avec tous ces gens dans les deux embarcations, les pirogues se sont détachées au niveau des villages Yemino et il y a eu noyade de neuf personnes.

Les autres ont été sauvées mais on a retrouvé seulement trois cadavres et nous les avons enterrés. Les recherches se poursuivent pour retrouver les autres.”

                                                                                                              LP/Ro

Elections de 2011 UDPS : les candidats députés appelés à se manifester

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Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   19- 05-2011 |  15h59 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETE  DES TROPIQUES


Le parti cher au Père de la démocratie en RDC, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est fermement décidé d'obtenir l'alternance politique par les urnes: L'Union pour la démocratie et lé progrès social, UDPS en sigle, pour ne pas le citer, affûte d'ores et déjà ses armes.

Comme l'a annoncé son Président susnommé, ce parti entend participer cette fois-ci aux élections prévues en cette armée 2011. Non pas à la manière de Pierre de Coubertin qui, consolant les faibles aux jeux olympiques, disait que l'essentiel était de participer.

Non, l'UDPS ne va pas participer comme simple figurent. Ce parti de masse entend gagner les élections à tous les niveaux, haut la main.

Rayonnant d'envergure et de popularité incontestées, nul doute, ce parti s'apprête à hisser son pion majeur au summum du pouvoir politique, via les urnes, en RDC.

En ce qui concerne plus précisément les législatives, le parti met déjà les bouchées doubles. Il invite de ce fait tout candidat répondant aux critères constitutionnels, statutaires du parti et réglementaires d'envoyer sa candidature au bureau de la Commission électorale permanente du parti.

L'appel trouve sa motivation du fait de l'impossibilité de mettre en place en temps voulu les membres des commissions électorales locales habilités à sélectionner les candidats du parti aux élections prochaines en concertation avec la Commission électorale du parti en assemblée plénière. Le parti a également pris en considération les statuts modifiés et complétés à ce jour, de même que le règlement intérieur tel que modifié et complété à ce jour spéciale ment en ses articles 33.

La résolution n003/UDPS/ 1er Congrès/010 du 1er Congrès du parti tenu en date du 14/12/2010 relative la désignation et à l'investiture du candidat du parti à l'élection présidentielle y compris le procès verbal du 06/05/2O11 de l'assemblée plénière relatif à la mise en place du Parti sont autant de soubassements qui ont motivé l'appel du parti aux candidats potentiels aux futures élections législatives.

Forts de leur cri de guerre légendaire « Tenez bon, l'UDPS vaincra », l'UDPS possède les atouts nécessaires gagner de manière démocratique les futures élections. Partout dans les rues, aux marchés, dans des bureaux au sein de l'administration publique et même dans les transports en commun … on en parle.

                                                                                                                G.N.

Elections de 2011 UDPS : les candidats députés appelés à se manifester

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Le parti cher au Père de la démocratie en RDC, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est fermement décidé d'obtenir l'alternance politique par les urnes: L'Union pour la démocratie et lé progrès social, UDPS en sigle, pour ne pas le citer, affûte d'ores et déjà ses armes.

Comme l'a annoncé son Président susnommé, ce parti entend participer cette fois-ci aux élections prévues en cette armée 2011. Non pas à la manière de Pierre de Coubertin qui, consolant les faibles aux jeux olympiques, disait que l'essentiel était de participer.

Non, l'UDPS ne va pas participer comme simple figurent. Ce parti de masse entend gagner les élections à tous les niveaux, haut la main.

Rayonnant d'envergure et de popularité incontestées, nul doute, ce parti s'apprête à hisser son pion majeur au summum du pouvoir politique, via les urnes, en RDC.

En ce qui concerne plus précisément les législatives, le parti met déjà les bouchées doubles. Il invite de ce fait tout candidat répondant aux critères constitutionnels, statutaires du parti et réglementaires d'envoyer sa candidature au bureau de la Commission électorale permanente du parti.

L'appel trouve sa motivation du fait de l'impossibilité de mettre en place en temps voulu les membres des commissions électorales locales habilités à sélectionner les candidats du parti aux élections prochaines en concertation avec la Commission électorale du parti en assemblée plénière. Le parti a également pris en considération les statuts modifiés et complétés à ce jour, de même que le règlement intérieur tel que modifié et complété à ce jour spéciale ment en ses articles 33.

La résolution n003/UDPS/ 1er Congrès/010 du 1er Congrès du parti tenu en date du 14/12/2010 relative la désignation et à l'investiture du candidat du parti à l'élection présidentielle y compris le procès verbal du 06/05/2O11 de l'assemblée plénière relatif à la mise en place du Parti sont autant de soubassements qui ont motivé l'appel du parti aux candidats potentiels aux futures élections législatives.

Forts de leur cri de guerre légendaire « Tenez bon, l'UDPS vaincra », l'UDPS possède les atouts nécessaires gagner de manière démocratique les futures élections. Partout dans les rues, aux marchés, dans des bureaux au sein de l'administration publique et même dans les transports en commun … on en parle.

                                                                                                                G.N.

Après une année, la révolution AFDL entama sa chute

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Le 17 mai 1997, les troupes de l'AFDL, avec à leur tête Laurent-Désiré Kabila, renversent le régime du Maréchal Mobutu.
Les militaires de « M'zee » appelés « Kadogo » sont accueillis par une foule en liesse.

Le 2 août 1998, Laurent Désiré Kabila se sépare des ses anciens alliés qui l'accusent de se rendre coupable des mêmes fautes que son prédécesseur.

La RDC est confrontée pendant deux ans et cinq mois à une guerre conduite par la coalition des armées rwandaise, ougandaise et burundaise.

Laurent Désiré Kabila qualifie l'AFDL de conglomérat d'aventuriers et d'opportunistes et crée le Comité du pouvoir populaire (CPP).

Pendant ce temps, plusieurs foyers s'allument progressivement dans l'Est de la république.

Le tombeur de Mobutu est assassiné dans sa résidence le 16 janvier 2001.

« Le rêve de M'zee n'a pas été respecté … »

L'ancien ministre de la justice et sécurité de Laurent Désiré Kabila, Mwenze Kongolo, regrette que le rêve de Laurent Désiré Kabila d'améliorer le social du peuple congolais soit brisé.

Selon lui, le régime actuel n'a rien de « M'zee » Kabila.

« Je crois que l'essentiel a été fait, on a mis fin à la dictature.

Le reste, ce n'est pas de la responsabilité de l'AFDL. Après la mort de « M'zee », le régime actuel est rentré dans le régime de Mobutu en ce qui concerne le social.

Parce que quand nous nous sommes battus, c'était d'abord pour le social ».

                                                                                                                 RO


Colloque de l'UDPS : UDPS tire des leçons utiles de marketing électoral

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Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   19- 05-2011 |  16h10 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REFERENCE PLUS


L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) par le biais de son comité chargé des élections et présidé par M. Alexis Mutanda, s'imprègne des notions de base en ce qui concerne le marketing électoral.

Cela intervient après que les membres dudit comité (200) aient participé au colloque organisé par le parti, et dont les travaux se sont déroulés du 13 au 14 mai 2011 en la salle des spectacles du collège Boboto, sous forme d'un séminaire de formation.

A la lumière de ses assises placés sous la modération de M. Alexis Mutanda et animées de main de maître par M. Didier Chouat, un membre de parti socialiste français, les participants ont suivi les exposés se rapportant aux principes généraux d'organisation d'une campagne électorale, les règles d'une campagne efficace, les aspects matériels et la communication, développer par le français, ainsi que l'exposé de M. Ilunga, conseiller à la présidence du parti, axé sur le contexte politique de la préparation des élections en RDC.

Et comme il est de tradition pour ce genre des rencontres, quelques recommandations ont été prises sous forme des stratégies des messages, et des slogans à utiliser le moment venu, lors des propagandes, et le processus électoral qu'on voudrait beaucoup plus, favorable à l'UDPS et à son leader  maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ce dernier de passage en cette salle des spectacles du collège Boboto en ébullition, a remercié les organisateurs et le formateur français, tout en soulignant que le renforcement des capacités des militants membres de son parti, a toujours été une préoccupation pour l'UDPS.

Il sied de noter qu'en guise de conclusion, le formateur français a été formel. Pour lui, il n'y a pas aussi des recettes miracles pour un parti politique qui veut gagner des élections, que de procéder par des stratégies d'action bien élaborées et fondées sur le marketing politique et électoral.

                                                                                                   Gaston Liande

09 juin prochain aux Etats-Unis Roger Meece présentera son rapport sur la RDC au conseil de sécurité

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Créé le 19 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi   19- 05-2011 |  16h11 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA REFERENCE PLUS


Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Roger Meece, a quitté la capitale Congolaise la semaine dernière pur se rendre aux Etats-Unis, a annoncé le porte-parole de cette mission onusienne, mercredi 18 mai 2011 au rendez-vous hebdomadaire à la presse. En effet, Madnodje Mounoubai a souligné que le déplacement du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, s'agit d'une réunion de haut niveau planifié pour le 18 mai dernier. Selon lui, cette réunion a porté sur la présentation du rapport du secrétaire général sur la RDC au conseil de sécurité le 09 juin 2011. Peu avant son départ, le représentant spécial a rencontré le ministre de la Défense, Mwando Simba, dans le cadre de ses contacts réguliers avec les autorités nationales, a ajouté Mounoubai. A l'en croire, parmi les questions abordées lors de cette rencontre, étaient axés sur la reprise de DDR et les missions conjointes d'évaluation Monusco-Gouvernement congolais.

Quant aux activités des composantes de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a fait savoir que dans le cadre de la journée internationale des casques bleus célébrée le 29 mai de chaque année, la mission onusienne cette fois ci une semaine d'activités consacrée au renforcement de l'Etat de droit en RDC, qui se tiendra du 22 au 28 mai prochaine.

D'après lui, cette activité aura pour but de mettre l'accent sur le travail qu'effectuent les casques bleus et leurs partenaires (nationaux et internationaux) dans le domaine pénitencier. Pour ce, il a indiqué qu'un chronogramme d'activités est disponible à la sortie pour d'éventuelles couvertures médiatiques.

Concernant la section des affaires civiles de la Monusco/ Bandundu (CAS), la même source a relevé que la section de cette dernière a décidé de répondre favorablement à ne demande de l'ONG locale OCAS/Congo (Oeuvre caritative africaine pour l'assistance sociale au Congo) pour un soutien de en termes de formation et d'opportunités d'emploi en faveur de la jeunesse de ladite province. Il sied de noter que l'ONG OCAS est spécialisé dans la formation de la jeunesse aux activités artisanales dont la mécanique, l'informatique et l'électricité, surtout dans les localités d'Inkisi et Kasangulu dans la province du Bandundu. En outre, le porte-parole de la mission onusienne, a fait rappel qu'en la date du 9 au 13 mai, la CAS a participé à la dernière cérémonie sur les résolutions de conflit et réconciliation à Bozene, celle qui a mis fin à une série d'ateliers dans la province de l'Equateur. Pour ce, il a révélé que deux membres des comités de conciliation locale ont été sélectionnés et un plan d'action commun a été adopté.

                                                                                                     Grâce Ngyke

Sud-Kivu : les FDLR attaquent deux agents de la CENI à Fizi

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 20- 05-2011 |  15h13| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL


Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, FDLR, continuent à semer la panique dans l’Est du pays. L’attaque qu’ils ont lancée sur deux agents de la CENI à Fizi en est une illustration.

Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont agressé, le mercredi 18 mai 2011 à Fizi, deux agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont un contrôleur technique.

L’attaque  perpétrée à Namisha, une localité située à 17 km au Sud de Fizi-centre, dans la province du Sud-Kivu, selon la Société civile, citée par radiookapi.net, relance la problématique de la sécurisation des élections en RDC, qui est en sa phase des opérations de révision du fichier électoral.

Selon la source, ces deux agents revenaient de Kilembwe à bord d’une moto lorsqu’ils sont tombés dans l’embuscade de FDLR. Les malfrats leur ont coupé la route avant de les dépouiller de tout ce qu’ils avaient : un téléphone satellitaire, un téléphone cellulaire, de l’argent ainsi que d’autres biens de valeur.

L’information a été confirmée par le commandant du 105ème  régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le colonel Opia.

A ce sujet, cet officier supérieur a déclaré avoir dépêché ses troupes à la poursuite des assaillants. Cependant, il regrette  tout de même d’avoir été informé en retard au moment où ces hors-la-loi s’étaient déjà retranchés vers la forêt de Ngandja, en direction du lac Tanganyika.

Pour la Société civile, des cas d’insécurité constatés concernent aussi bien des combattants rwandais des FDLR que des éléments incontrôlés des FARDC, qui font mouvement vers la formation du régiment à Kananda.

Le dernier cas rapporté par les notables locaux, concerne des éléments incontrôlés des FARDC qui ont fait irruption, le mardi 17 mai, dans le village Basikika, groupement de Basikalangwa. Ces éléments avaient emporté des poules, des chèvres et même des maniocs séchés par les femmes du village, ont-ils indiqué. Les autorités territoriales ont confirmé avoir reçu les plaintes des victimes.

Au cours d’une réunion du conseil de sécurité, tenue mercredi à Baraka, d’autres cas de « visites » nocturnes par des hommes armés non autrement identifiés ont été dénoncés à travers cette cité. C’est pourquoi, la Société civile a, lors de cette rencontre, recommandé que soient renforcés des patrouilles mixtes FARDC-Police et Casques bleus de la Monusco.

Bachar al-Assad persiste et signe

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  16h10 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL


Le mouvement de contestation syrienne ne passera pas. Le président Bachar a encore réprimé les manifestants à grands renforts de chars jeudi.
C’est par la dénonciation des sanctions imposées mercredi contre certaines personnalités du régime syrien par les Etats-Unis que la Syrie a manifesté sa colère jeudi, estimant que ces sanctions n’auront aucun effet et que par contre, les contestations au régime en place, téléguidées de l’extérieur, n’auront pas gain de cause.

«Les sanctions n’affectent pas et n’affecteront pas la volonté indépendante de la Syrie», a rapporté la télévision d’Etat, selon laquelle la décision américaine est dirigée contre le peuple syrien au service des intérêts d’Israël.

Depuis fin avril, le régime syrien a déployé ses forces de sécurité, appuyées par des chars, dans plusieurs foyers de contestation à travers le pays afin de tenter de mettre au pas les manifestants en procédant à des arrestations massives.

Du village libanais de Boqaya, on pouvait voir jeudi des blindés et des hommes armés se déployer à Arida, en Syrie, et entrer dans les maisons. Des militaires libanais ont aussi pris position de leur côté de la frontière.

Auparavant, des fusillades sporadiques et des explosions d’obus de mortier ont résonné en provenance de ce village syrien. Arida est proche de la ville de Tel Kelakh, où l’intervention des forces syriennes depuis samedi a coûté la vie à 27 civils, selon un militant des droits de l’homme.

La plupart des journalistes étrangers ont été expulsés de Syrie. Il est donc difficile de vérifier les affirmations des deux camps sur place, qu’elles proviennent du régime de la famille Assad, en place depuis 1970, ou des opposants le contestant ouvertement depuis mi-mars.

ALTERNATIVE

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont adopté des sanctions contre plusieurs personnalités du régime et le président américain Barack Obama les a étendues mercredi au chef de l’Etat en personne, Bachar al Assad, parvenu au pouvoir en 2000 après le décès de son père. Un responsable américain s’exprimant sous le sceau de l’anonymat a souligné que ces nouvelles sanctions visaient à contraindre Bachar al Assad à mettre en oeuvre les réformes politiques promises.

«Le président Assad est confronté à une alternative claire: soit il conduit la transition vers la démocratie, soit il se retire», a dit ce responsable à des journalistes.

Pour Haïssam al Maleh, personnalité éminente de l’opposition syrienne, la décision américaine signifie que «les membres du régime sont désormais assiégés».

«La moindre initiative de la communauté internationale est susceptible d’aider le peuple syrien à poursuivre son soulèvement», a-t-il dit à Reuters.

Outre Assad, les sanctions américaines visent le vice-président, le Premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, le patron du renseignement militaire et le directeur de la sûreté de l’Etat.

Un diplomate européen a déclaré que l’UE élargirait probablement ses sanctions la semaine prochaine pour inclure à son tour Bachar al Assad.

Les autorités syriennes imputent les violences à des groupes armés soutenus par des islamistes et des puissances étrangères.

MATSHI/REUTERS

L’affaire DSK dans la presse française : de l’incrédulité à la consternation

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De l’incrédulité à la consternation, la presse française est sous le choc de l’arrestation du président du FMI Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol et s’interroge sur les conséquences du scandale pour le PS et la présidentielle.

«Incroyable, invraisemblable, inconcevable, impossible», s’exclament les éditorialistes qui évoquent «le piège», «le coup tordu», le «coup de tonnerre» ou le scénario d’un polar, d’un mauvais film de série B ou d’un thriller américain tout en s’interrogeant sur les bénéficiaires du scandale.

Christophe Hérigault (La Nouvelle République du Centre Ouest) décrit un «idéal scénario d’une très mauvaise série B», tandis que Jérôme Glaize, dans le Maine Libre, se demande si DSK est «tombé dans un piège, digne d’un improbable thriller hollywoodien». Pour Didier Louis (Courrier picard), il s’agit aussi d’un «polar de mauvais aloi» qui a abouti au «crash politique» de DSK. «Dominique Strauss-Kahn savait qu’il était lui-même son plus dangereux ennemi. DSK out, restent un champ de ruines et la primaire, plus que jamais nécessaire», écrit l’éditorialiste de Libération, Nicolas Demorand.

Pour Paul-Henri du Limbert du Figaro, il est évident que «Dominique Strauss-Kahn ne sera pas le prochain président de la République française». «La gauche voit disparaître le scénario annoncé par les instituts de sondage, qui prédisaient pour DSK une quasi-élection de maréchal au printemps 2012», selon l’éditorialiste.

«A qui profite le scandale ? », s’interroge Jean-Paul Brunel (Presse Océan). «Le principal bénéficiaire de l’élimination probable de DSK s’appelle Nicolas Sarkozy. Le président voit son principal adversaire lesté d’une belle casserole, le PS dans l’embarras et une opinion publique appelée à faire la différence entre un homme de gauche suspecté d’agression sexuelle et… un candidat de droite, futur père de famille présumé, dans le cadre des liens sacrés du mariage», selon le journaliste.

Pour Emmanuel Caloyanni (Courrier de l’Ouest) également, «le faux pas de Dominique Strauss-Kahn profite à Nicolas Sarkozy. Le président de la République voit son adversaire potentiel le plus sérieux écarté».

Avis contesté par Jean-Michel Helvig (La République des Pyrénées) pour qui «la mise au ban d’infamie de DSK n’est pas, à ce jour, une excellente nouvelle pour un président français (…). D’abord parce qu’il a soutenu sa nomination au FMI, ensuite parce c’est encore un allié utile sur le terrain de la régulation mondiale». «Dans le camp de Sarkozy, personne ne se réjouit publiquement d’une affaire atteignant aussi l’image de la France», note Dominique Garraud dans la Charente Libre. «Mais en coulisses, la jubilation n’est pas loin de voir ainsi définitivement écarté le principal concurrent d’un Nicolas Sarkozy qui retrouve quelques raisons d’espérer en sa réélection».

Certains journaux, comme Les Dernières Nouvelles d’Alsace (Olivier Picard), estiment que l’«élimination (de DSK) n’est ni une mauvaise affaire pour le PS, ni une bonne pour Nicolas Sarkozy». «Il n’y a sans doute rien à regretter de voir DSK s’effacer d’un paysage qui n’a pas fini de se transformer. Cet homme brillant était assurément dangereux pour son camp», selon l’éditorialiste.

La Croix, comme d’autres journaux, évoquent aussi «l’humiliation». «Une humiliation pour DSK et pour les siens, s’il est innocent. Une humiliation pour la France, dans tous les cas et au-delà des clivages politiques, car l’image de notre pays s’en trouve d’ores et déjà altérée», selon Dominique Quinio.

ROBERT KONGO (CORRESPONDANT EN FRANCE)

Les élections de la RDC en débat à Paris, New York, Washington

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  20h21 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE CLIMAT  TEMPERE


Paris, a également été invité à apporter sa contribution au débat.
Ce colloque organisé par le député de la Gironde, sous le thème : « République Démocratique du Congo, Elections sous haute tension : défis et enjeux » avait notamment pour objectif de sensibiliser la classe politique française sur les problèmes que connaît la RDC. Pour Noël Mamere, la situation en RDC est oubliée « de la part de grandes institutions internationales et de grands pays de la planète ». « Il s'y passe de choses absolument gravissimes notamment dans la région du Kivu », a-t-il indiqué. Le député français a expliqué que dans le cadre de la préparation des élections, il était nécessaire de faire le point sur le respect des droits de l'homme et sur la sécurité.

RDC : l'ONU appelle les autorités à organiser des élections crédibles

La situation en République Démocratique du Congo (RDC) était au centre, mercredi, des débats au Conseil de sécurité. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné l'importance pour la stabilité du pays d'organiser de manière crédible et transparente les prochaines élections présidentielle et législatives prévues le 28 novembre 2011.

« Le bon déroulement d'élections crédibles représenterait un grand pas vers la stabilité. J'engage le gouvernement de la RDC, les parties nationales et la communauté internationale à définir ensemble les priorités de la phase suivante et la nature de l'appui attendu de l'ONU. L'ONU demeure déterminée à collaborer étroitement avec tous les partenaires afin d'apporter tout l'appui possible », a déclaré Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité.

« Ces élections doivent avoir lieu dans les délais, être transparentes et crédibles, se dérouler dans la paix et la sécurité et offrir à tous les Congolais l'occasion de participer librement, sans crainte d'être victimes de harcèlement ou de violence. Nous devons tout mettre en oeuvre pour garantir que la violence n'éclate pas avant, pendant ou après les élections. Nous avons beaucoup investi et nous avons beaucoup à perdre », a-t-il ajouté.

li a indiqué que la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) se tient prête à assister les autorités dans l'organisation des élections.

« Il sera extrêmement important de fournir le matériel nécessaire aux unités de police congolaises qui sont en train d'apprendre, dans le cadre d'une formation dispensée par la MONUSCO, la France et le Gouvernement de la RDC, comment assurer la sécurité en période électorale », e plaidé le chef de l'ONU.

Outre le bon déroulement des élections générales, prévues le 28 novembre prochain, la sécurité et la protection des civils, la consolidation des institutions et le développement économique figurent parmi les priorités du pays.

Ban Ki-moon estime que les conditions de sécurité se sont améliorées dans la plus grande partie de la RDC.

« Dans l'est, il y a des progrès dans le démantèlement des groupes armés étrangers et congolais, et ce grâce à une combinaison de facteurs : opérations militaires menées conformément à la politique de soutien conditionnel de la MONUSCO, programmes efficaces de désarmement, de démobilisation et de rapatriement des ex-combattants étrangers, initiatives visant à étendre l'autorité de l'État, et amélioration des relations entre la RDC et ses voisins de la région des Grands Lacs », a-t-il expliqué.

« Tous ces acquis doivent être préservés. Les groupes armés étrangers et congolais constituent encore une sérieuse menace », a-t-il prévenu. Avec 1,7 million de déplacés dans le pays, de nombreuses personnes sont encore dans une situation d'extrêmement vulnérabilité menacées par les violations des droits de l'homme, telles que meurtres, violences sexuelles et pillage et destruction de villages par le feu ».

Sur la consolidation des institutions et le renforcement de l'état de droit, le Secrétaire général a salué les mesures prises récemment par le gouvernement dans la lutte contre les violences sexuelles, y compris la lutte contre l'impunité.

« Je demande instamment aux partenaires internationaux d'apporter l'appui voulu à la police, â l'armée et à la justice congolaises et de donner la priorité à l'identification des auteurs de violences sexuelles, ainsi qu'à leur traduction en justice », a déclaré Ban Ki-moon.

Enfin, le chef de l'ONU a souligné l'importance de relancer le secteur économique.

« Il ne peut y avoir de stabilité durable en RDC sans reprise économique, sans reconstruction et sans développement. Je trouve encourageantes les mesures qui commencent d'être prises pour lutter contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, par exemple les initiatives régionales telles que le Sommet de Lusaka, convoqué par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs », a rappelé Ban Kimoon,

« De telles mesures sont propres à aider la RDC à prévenir des actes qui nourrissent le conflit et privent le pays de recettes vitales. Les Congolais peuvent être fiers de ce qu'ils ont accompli 'ces dix dernières années. Mais la situation demeure précaire. Il y e d'énormes difficultés à surmonter »; a-t-il conclu.

Dans une déclaration publiée à l'issue des débats, le Conseil de sécurité a estimé « que la situation générale dans le domaine de la paix et de la sécurité en République démocratique du Congo s'est améliorée ces dernières années».

Le Conseil é noté que des progrès ont été récemment réalisés dans la lutte contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), notamment grâce au programme de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration. Il souligne qu'il subsiste de graves problèmes de sécurité, en particulier dans les Kivu et dans la Province Orientale.

Les membres du Conseil ont exprimé leur inquiétude sur les « difficultés rencontrées tout au long du processus d'intégration du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et par la lenteur des progrès enregistrés dans la réforme des forces de sécurité, aussi bien dans l'armée que dans la police».

'Ils appellent « les autorités congolaises à adopter sans tarder le cadre juridique nécessaire et à mettre en oeuvre la vision à long terme qu'elles ont du 'rôle et de la structure de l'armée et de la police, et il encourage vivement la MONUSCO et les partenaires internationaux à apporter un soutien concerté à ces réformes».

Toujours dans le cadre de la campagne visant à appeler le soutien de la communauté internationale en faveur des élections en RDC, le président de la CENI, Pasteur Ngoy Mulunda, séjourne aux Etats-Unis d'Amérique pour des entretiens avec des membres de l'administration américaine. Avant de joindre le pays de l'Oncle Sam, il a séjourné en Belgique où il a exprimé tout son optimisme sur la conduite et l'aboutissement du processus électoral en RD Congo.

Enième incursion des forces angolaises sur le territoire de la RDC

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  20h54 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE CLIMAT  TEMPERE


Madnodje Mounoubai, porte- parole de la MONUSCO, a fait mention lors du point
de presse hebdomadaire de la MONUSCO, mercredi, d'une incursion des forces angolaises au Bas-Congo, dans le territoire de Tshela, situé à 210 kilomètres à l'Ouest de Matadi. A l'en croire, la MONUSCO avait dépêché une mission d'information à Matadi et à Tshela qui a pris fin le 14 mai 2011. Il ressort de l'évaluation conduite par cette mission de la MONUSCO qu'un déplacement limité des populations de cette localité été observé suite à cet incident En outre, la délégation a rencontré le gouverneur intérimaire, les autorités locales et les membres de l'Etat-major de la deuxième région militaire. Les informations recueillies sur le terrain révèlent une étroite collaboration entre la République Démocratique du Congo et les Forces armées Angolaises en vue de contrecarrer les actions menées par les Forces de Libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC).

Par ailleurs, à l'Equateur, suite aux rumeurs faisant état d'une probable attaque des miliciens à Mbandaka et à Dongo, la Force de la MONUSCO et les FARDC demeurent vigilantes. La Force de la MONUSCO a, en rapport avec cette situation, renforcé sa position à Dongo en y déployant depuis le 16 mai 2011, une section supplémentaire du Bataillon Ghanéen.

En Province Orientale, hormis quelques incidents isolés liés à des actes de banditisme, la situation sécuritaire est demeurée relativement calme pendant la période sous examen.

Le 8 mai 2011, la Force de la MONUSCO a repoussé une tentative de pillage contre des marchands perpétrée par des éléments de groupes armés sur l'axe Dungu-Faradje.

En outre, la conduite des opérations conjointes « Falcon Eye » (OEil du Faucon) (du 5 au 11 mai 2011) et «Tiger Paw » (Coups de pattes du Tigre) (du 6 au 12 mai 2011) entre la Force de la MONUSCO et les FARDC, respectivement sur l'axe Dungu-Faradje et à Doruma, ont réussi à neutraliser les activités des forces négatives dans le district du Haut-Uélé.

Le 13 mai 2011, les FARDC ont annoncé l'acheminement à l'Etat-major dé leur bataillon sis à Dungu de deux éléments de Armée de Résistance du Seigneur (LRA), libérés lors des affrontements contre la LRA le 7 mai 2011 à Bayote, situé à 15 kilomètres au Nord-ouest de Bitima. Ces éléments, tous mineurs originaires du village de Bilisi au Sud-Soudan, âgés respectivement de 11 et 12 ans ont été enlevés par la LRA en octobre 2010.

Le 14 mai 2011, une mission aérienne conjointe d'évaluation du mouvement de la LRA, composée d'éléments des Forces Spéciales Guatémaltèques, d'un représentant du Bataillon Bangladais de la Force de la MON USCO et du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a été menée sur des positions éventuelles de la LRA au-dessus de la forêt de Samongo, située à 100 kilomètres au Sud-ouest de Banda, dans le territoire d'Ango. Elle fait suite à une demande formulée par le PAM qui voulait se rassurer de la poursuite de ses activités de soutien aux populations dans cette région.

En Ituri, conformément à son mandat, la Force de la MONUSCO continue à soutenir les opérations menées par les FARDC au Sud d' Irumu.

Au Nord-Kivu, les éléments Mayi-Mayi Patriotes Résistants Congolais (PARECO) continuent d'être actifs et ont affronté les FARDC et la Police Nationale Congolaise (PNC) dans le territoire de Lubero.

Dans le cadre de l'exécution de sa mission, la Force de la MONUSCO a mené conjointement avec les FARDC plusieurs opérations dans la province en vue de renforcer la sécurité des populations et enrayer les activités des forces négatives dans la région. Ces activités combinées aux opérations unilatérales menées par les FARDC, ont contribué à restaurer la confiance des populations dans cette zone. C'est ainsi que plusieurs familles qui avaient abandonné la localité de Mutakato, située au Nord de Walikale, craignant les activités de groupes armés, sont retournées dans leurs domiciles suite à l'amélioration de la situation sécuritaire dans cette localité.

Au chapitre des redditions, le 13 mai2011, deux femmes de la région de Busurungi appartenant aux Mayi-Mayi Kifuafua accompagnées chacune de quatre enfants, se sont présentées au poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Walikale en vue de leur démobilisation.

Par ailleurs, le poste opérationnel de la Force de la MONUSCO de Walikale a lancé une patrouille le 13 mai2011 aux environs de 21h10 en direction des installations de l'organisation non gouvernementale (ONG) « GRAD », dans le but de ramener six enfants associés aux groupes armés au poste opérationnel. Cette initiative fait suite à une requête formulée par cette ONG dans le souci d'assurer une protection à ces enfants associés aux groupes armés menacés, dans la perspective d'une prise en charge future par là Section de la Protection de l'Enfant de la MONUSCO.

Au Sud-Kivu, la situation sécuritaire reste tendue du fait de groupes armés demeurés actifs le long du lac Tanganyika et dans les territoires de Kalehe et de Mwenga.

A ce propos, les activités d'éléments FDLR ont provoqué le déplacement des populations dans le territoire de Shabunda.

La Brigade du Sud-Kivu de la Force 'de la MON USCO a lancé l'opération « Akikisha Usalama» (Assurer la Sécurité) dont l'objectif est d'assurer une meilleure protection des populations civiles pendant la période de restructuration des FARDC, Elle constitue une mesure proactive en vue de sécuriser les zones laissées vacantes par les FARDC engagées dans le processus de réorganisation et de formation des troupes. C'est ainsi que depuis le 12 mai 2011, la Force de la MONUSCO a établi huit bases opérationnelles mobiles susceptibles d'être actives de jour comme de nuit dans le but de renforcer la sécurité et de mener des actions de présence par des patrouilles intensives dans les zones vulnérables aux attaques des groupes armés. Cette initiative a eu pour conséquence immédiate le retour des populations déplacées de Molungi, qui avaient déserté leurs domiciles à cause de la peur ambiante générée par le retrait aux fins de formation des troupes  FARDC.

Par ailleurs, les postes opérationnels de la Force de la MONUSCO de Kalehe et de Minova ont respectivement enregistré le 11 et le 14 mai 2011, les redditions successives de deux éléments Mayi-Mayi Kifuafua et d'un élément Mayi-Mayi Kirikicho avec leurs armes.

                                                                                                                 LCT

 


Difficulté de transport à Kinshasa

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Depuis plusieurs années, les habitants de Tshangu ont du mal dans les après midi pour rentrer, tout comme avant midi pour sortir et fréquenter le centre ville. Les chauffeurs taxi mon évoquent également la pratique du demi-terrain et les clients sont dans l'obligation de payer deux fois le ticket pour la même course.

La population s'en plaint et acquisse la mauvaise fois des conducteurs de transport en commun, qui agissent avec des pratiques de demi terrain déplorées dans les après midi par des clients fatigués au terme d'harassantes occupations. C'est alors que commencent les gymnastiques pour prendre du transport, parfois même on peut passer deux heures du temps à l'arrêt, sans trouver un moyen de déplacement.

Aux heures de pointes, certains clients rencontrent beaucoup de difficultés pour avoir un taxi devant les amener directement jusqu' a la destination. Pour atteindre le district de Tshangu, ils arrivent à tripler le coût du transport. Et économiquement cela pose problème s'il convient de faire ce calcul pendant un mois.

Les chauffeurs réagissent en trouvant un alibi autour des embouteillages tout au long du boulevard Lumumba de manière à éviter de perdre plus du temps.

Ils font aussi allusion aux tracasseries des agents de la Police spéciale de roulage, presque tous les jours. Sans oublier les mauvais états des routes. Malgré tout cela, ils sont dans l'obligation d'honorer leur contrat avec le propriétaire du véhicule. En tus les cas, il est souhaitable que l'Etat puisse prendre des mesures urgentes pour lutter contre ce fléau demi terrain et qu'ils multiplient des efforts pour rendre la vie facile à cette population accablée de problèmes dans le domaine de transport.

                                                                                                      Arno Ngoma 

Kin-la-belle ou Kin-la-poubelle ?

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  22h10 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE CLIMAT  TEMPERE


Si vous posez une question à un étranger ou tout simplement à quelqu'un venant d'un long voyage de savoir ce qui a attiré son attention à son arrivée à Kinshasa, il y a 90% de chance qu'il parle de la poussière, de la saleté et des bruits. Voilà les maîtres-mots qui caractérisent aujourd'hui la capitale congolaise, jadis appelée «Kin-la-belle».

Kinshasa, l'une des plus grandes métropoles d'Afrique, qui faisait le fierté des Congolais, n'a peut-être pas été qualifiée à tort de la ville la plus sale au monde” dans la célèbre émission «Questions pour un champion».Tous les éléments faisant partie de son décor actuel poussent à le croire.

La poussière est quasi permanente clans l'atmosphère, si elle ne devient pas carrément l'air que les Kinois respirent à chaque seconde. Le sol de la capitale congolaise naturellement ensablé ne cesse de faire ses preuves surtout depuis qu'il est «agressé» par les différents chantiers routiers et immobiliers qui l'envahissent. L'on se demande dès lors ce à quoi aura droit la population à l'arrivée de la saison sèche annoncée le 28 mai prochain par la METELSAT, sachant que, comme le dit si bien son nom, elle est porteuse de poussière suite à l'interruption des pluies, ainsi qu'à des allergènes de diverses natures telles que le pollen des fleurs. Ce qui pourrait expliquer le taux élevé de maladies respiratoires et pulmonaires comme la bronchite, l'asthme, la tuberculose, la tou et la grippe qui semblent s'être érigées en épidémies quasi permanentes.

A côté de la poussière, l'on trouve en bonne place la saleté parmi les maux qui gangrènent l'environnement de Kinshasa. Les immondices font partie du décor quotidien des 24 communes de la place. Artères et lieux publics, espaces verts, rigoles, rien n'est épargné par ce fléau. Malgré la multiplication de structures et d'opérations d'assainissement, la ville de Kinshasa souffre d'un déficit de décharges et poubelles publiques, mais aussi de services d'hygiène suffisamment équipés pour évacuer les déchets ménagers, médicaux, chimiques et autres. Chacun est, de ce fait, obligé d'utiliser ses propres moyens pour se débarrasser des immondices. Ce qui n'est pas toujours évident. Comme qui dirait, à chacun son métier ! Cette autoprise en charge est d'ailleurs à la base d'habitudes scandaleuses ayant élu domicile à Kinshasa, allusion faite à l'évacuation des fosses septiques qui se fait désormais au vu et au su de tout le monde. Certains individus se permettent, en effet, de déverser leur contenu dans les caniveaux polluant ainsi délibérément l'environnement et ce, sans être inquiétés, le moins du monde, par les autorités locales. De quoi narguer l'autorité de l'Etat ! Ainsi, les immondices sont accompagnées fidèlement par les odeurs nauséabondes provenant des installations hygiéniques inappropriées dont se contentent les Kinois au quotidien, ainsi que toutes les eaux usées et polluées qui poser)t problème depuis des années à cause de l'engorgement des égouts laissés par les colonisateurs. Inutile de rappeler que tout cela est à la base de maladies diverses, des plus bénignes aux mortelles dont certaines jadis enrayées connaissent une résurgence et sont souvent la cause de la mortalité infantile. Cet état des choses étant accentué par les coutumes rétrogrades qui minent la société kinoise, parmi lesquelles le manque d'hygiène, un exorcisme mental s'avère impérieux pour un changement effectif des mentalités. “

La cerise sur le gâteau, c'est sans doute le bruit. La capitale congolaise passe pour être l'une des villes les plus bruyantes du monde. Les nuisances sonores sont au rendez-vous à toutes les heures de la journée sans parler des tapages nocturnes dont certains coins de la capitale font les frais. Les églises et les débits de boissons qui se disputent désormais le gros des périmètres fonciers sont classés parmi les gros fournisseurs de bruits et même les établissements scolaires, les couvents et les hôpitaux ne sont pas à l'abri de ces agressions.

Poussière, saleté et bruit: voilé peut-être par où il faudrait commencer et de manière efficace, pour redonner l'éclat à «Km la belle». Il est plus que temps de réagir pour bouter ce trio infernal hors des limites kinoises et cela ne se fera pas par de vains discours.

                                                                                                  Gaëlle Kibungu

Violences sexuelles en RDC Les policiers formateurs bientôt en mission dans les provinces

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  22h15 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE  PHARE

Depuis une dizaine d'années, les violences sexuelles ont atteint la cote d'alerte en RDC. En témoignent les statistiques enregistrées dernièrement par des ONG internationales qui établissent qu'à chaque heure, 48 femmes sont violées sur l'ensemble du pays. Et dire que ces statistiques ne donnent pas l'ampleur réelle de ces crimes, surtout que certaines victimes préfèrent ne pas en parler par crainte d'être désavouées ou repoussées par leurs familles. Ce qui malheureusement, réconforte les criminels, favorise l'impunité dans notre pays et continue d'indigner la communauté internationale.

C'est pour outiller les policiers congolais appelés à réprimer ce genre de crimes que le Projet de renforcement de la, lutte contre l'impunité des violences sexuelles a été mis en oeuvre.

Financé par l'Association suédoise d'aide au développement international, ( ASDI), ce projet vient d'assurer la formation de 50 officiers de police, sélectionnés sur base de plusieurs tests, venus de six provinces de la république. Et sur qui reposent tous les espoirs de la PNC, étant donné qu'à leur retour dans leurs ressorts, à Bandundu, Bas-Congo, Katanga, Kinshasa, Kasaï Oriental et Occidental, ils vont former au total 600 autres officiers de police à l'intérieur du pays.

Entre autres matières, ils ont appris pu centre de formation de Kasangulu, les techniques de communication, les méthodes et moyens pédagogiques, la planification, l'organisation et l'animation d'une formation.

Le second module était axé sur la déontologie policière et l'éthique professionnelle, le droit international humanitaire, les violences sexuelles et les droits de l'Homme. Un accent particulier a été mis sur les techniques d'enquête, la gestion des scènes de crimes, la procédure pénale en général, et la procédure pénale applicable aux mineurs.

Pour cette formation des formateurs, plusieurs partenaires, ont été mis à contribution. Il s'agit de la Mission Eupol RDcongo, du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits. de l'Homme, ( BCNUDH), de la Police civile des Nations Unies (Unpol), des magistrats congolais civils et militaires.

Le Projet de renforcement de la lutte contre l'impunité des violences sexuelles, relève un communiqué de la Mission Eupol RDcongo, s'inscrit dans la stratégie globale de la lutte contre l'impunité des violences sexuelles adoptée en avril 2009, par le gouvernement congolais et les Nations Unies. Il permettra de faciliter l'accès des victimes de violences sexuelles à la justice, de renforcer lé système judiciaire congolais et la Police nationale congolaise, et de contribuer à la mise en place d'une stratégie et un plan d'action provincial de lutte contre l'impunité des violences sexuelles.

Rappelons que ces crimes infâmants sont assez répandus dans les provinces de l'Est où les groupes armés rebelles s'en servent comme moyen de répression pour mater la résistance des populations locales.

La grande guerre des ambassadeurs

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Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi    20- 05-2011 |  22h20 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE  PHARE

Alors que l'on ne peut pas dire que les relations entre la République Démocratique du Congo et les grands pays occidentaux ou même avec tous nos voisins soient, actuellement, toutes excellentes et alors que lès efforts du ministère concerné devraient être centrés à les améliorer, il y subsiste des pesanteurs aussi étonnantes aussi étonnantes qu'inutiles. Mais lisez.

Une étrange discrimination

A l'origine, existe une distinction de type scolaire entré ambassadeurs dits « de carrière » et les « politiques ». Les premiers sont issus de l'administration. Ce sont des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, montés d'un grade à l'autre mais pas dont beaucoup ont été recrutés au pif, dans des académies diplomatiques ou des facultés des relations internationales.

Les ambassadeurs « politiques proviennent en dehors du ministère. Parmi eux; on compte des politiciens mais aussi des artistes et des professeurs émérites.

Alors que cette distinction tout à fait didactique devrait le rester pour étudiants débutants dans cette filière, certains gradés du ministère des Affaires étrangères en ont fait leur cheval de bataille sinon leur raison d'être. Ils s'en servent pour exercer une véritable discrimination envers ceux qu'ils considèrent comme des parachutés dan leur domaine réservé.

Oubliant que le Chef de l'Etat est libre d'aller chercher ses représentants où bon lui semble, on n'arrête pas de fulminer au secrétariat général du dit ministère.

Ainsi, toute occasion, tout prétexte est saisissable pour faire payer aux intrus le péché d'avoir pris leurs places de droit divin. Maltraités, discriminés, les ambassadeurs « politiques », surtout lorsqu'ils ne sont plus en poste, ne peuvent rien espérer du secrétariat général, surtout ces derniers temps.

Des preuves ? Sur initiative des administratifs du cabinet du Ministre des Affaires étrangères, avait été initié le décret de redistribution des passeports diplomatiques signé depuis 2010 par Monsieur le Premier Ministre: Du coup, les anciens ambassadeurs de carrière gardent le précieux document et les avantagés qui en découlent. Mais les anciens ambassadeurs « politiques », eux, en avaient été exclus. En clair ; un ambassadeur politique a passé de très nombreuses années à représenter la RDC, par exemple, à Londres, Paris, Bruxelles, Rome ou Washington, qui à défendre son pays, agissant au nom du Chef de l'Etat, souvent dans les conditions que l'on connaît, devra, au terme de son mandat, déposer son passeport D au ministère alors que l'ambassadeur de « carrière » qui n'a jamais bougé de la Gombe et ils sont légions conservera à vie le précieux document. Ainsi, sauf bien évidemment de petites combines personnelles, Mme Mitifi, après plus de dix ans à Washington ou Kikaya à Londres, Nkulu, à Kigali ou Banamuhere à Bujumbura, sans parler de Mawampanga, douze ans à Harare, devront renoncer à toute protection diplomatique post-fonction et en tant que titulaires d'un passeport ordinaire être exposés à des interpellations policières dans des Etats qui les avaient honorés

Pour quel gain ?« C'est vraiment scandaleux et inacceptable. Quand j'étais en poste, je ne me suis jamais réveillé en disant, je suis un ambassadeur de ceci ou de cela, je travaillais simplement. C'est tout », nous déclare un de ces anciens.

Et puis ce qui étonné, c'est de voir Madame la Secrétaire Générale prendre partie dans ce conflit d'un autre âge. En effet, il n'est pas rare qu'à un ancien ambassadeur politique qui lui demande un petit service administratif, elle ne le renvoie:

« Allez à la présidence. Vous n'êtes pas du ministère, nous ne nous occupons pas de la paie des ambassadeurs politiques... etc. ».

Une lettre au Premier Ministre. De la mauvaise foi ou de l'ignorance ? Les deux sans doute. Car tout le monde sait que tous les ambassadeurs émargent administrativement et financièrement de son établissement. Puisque, en effet, aucun ambassadeur n'a jamais été établi de « carrière ou politique ».

Lé Président de la République nomme des ambassadeurs tout court et les place sous l'autorité administrative et diplomatique des Affaires étrangères. La situation actuelle relève des complexes et des sentiments peu nobles.

Mais pourquoi, le Chef de l'Etat envoie-t- il des politiques dans les grandes places diplomatiques ? D'abord, la plupart de pays 'agissent ainsi. Car dans les grandes capitales internationales, se bousculent, d'anciens Premiers ministres, de princes héritiers, d'anciens ministres voire d'anciens secrétaires généraux des Nations Unies. Dans ces conditions, la RDC a donc plus de chance de confier son message à une personnalité ayant exercé d'importantes responsabilités qu'à un fonctionnaire. C'est ainsi dans le monde entier. Le plus inacceptable est qu'au Secrétariat général, tout le monde devrait le comprendre et se comporter impartialement, en assurant à tous une égalité de traitement et de considération. Enfin, une lettre signée par plusieurs ambassadeurs politiques ayant été rappelé au pays dans le cadre de l'application de l'accord politique de Suri City et de partage des pouvoirs a été expédiée au Premier Ministre, arguments juridiques à l'appui, ils lui demandent de rétablir cette égalité de traitement et de respect pour tous ceux qui ont servi le Congo à l'extérieur, en octroyant le passeport diplomatique à tous les ancien ambassadeurs, sans discrimination aucune.

                                                                                                   AMEP(CP)

Vital Kamerhe : candidature annoncée depuis Paris

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Créé le 21 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi    21- 05-2011 |  22h15 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 

Vital Kamerhe est bel bien candidat à l'élection présidentielle prochaine. S'il ne l'a pas déclaré lui- même, il a été présenté en tant que tel lors de sa prestation, le 18 mai, sur TV5 Monde. Une précision: Kamerhe se porte candidat au nom de l'UNC.
Légitime qu'à ce stade chacun se présente au nom de son propre parti comme Etienne Tshisekedi wa Mulumba pour compte de l'UDPS, quitte à ce que les uns et les autres fédèrent, par la suite, dans la perspective d'une candidature commune de l'opposition. En politique, la règle est de ne pas empêcher J'expression des prétentions personnelles. Plutôt elles sont exprimées, mieux cela vaut pour une prise en compte dans la gestion des ambitions. Sur TV5 Monde, Kamerhe s'est montré à la hauteur, une hauteur qui allie la stature d'un homme revêtu désormais d'un destin national et un projet pensé pour le développement de la RD-Congo. Le projet de Kamerhe prend pour modèle le Brésilien Lula Da Sylva. «Ce n'est pas un péché d'imiter ce qui marche», a affirmé l'ancien speaker de l'Assemblée nationale défenestré pour avoir réclamé de la transparence sur la gestion de la crise de l'Est. Lula a été à la base d'un miracle qui a fait entrer le Brésil aujourd'hui dans la famille des puissances émergentes dans le monde.

Kamerhe trouve qu'avec sa place de deuxième réserve d'eau et de forêt, la RDCongo dispose d'autant pour faire l'émule du pays du Roi Pelé. Kamerhe a entamé son périple en Occident à partir de Bruxelles où il a organisé le vernissage de son livre préfacé par l'ancien Premier ministre français, Michel Rocard. L'étape parisienne aura été l'occasion pour lui d'abattre ses cartes, laissant voir qu'il n'entend pas servir de marche-pied à une force politique ou une autre. Depuis il a appris l'avion pour le Canada, une terre qui passe pour le maillon le plus sûr de la toile qu'il est entrain de tisser sur le plan international. Du Canada, VK a accordé une interview à BBC dans la quelle, il dégage sa responsabilité dans le bilan du régime Kabila.

S'il est à blâmer, c'est peut- être parce qu'il a cheminé avec les autres (Lire l'interview en intégralité ci-dessous). Quant à sa responsabilité personnelle, elle se dégage nettement dans la gestion de ce président de l'Assemblée nationale qui a laissé l'image d'un homme d'Etat placé aux antipodes des calculs partisans pour ne se préoccuper que de l'intérêt général.

Lorsqu'il n'a pas été d'accord, Kamerhe l'a fait savoir à la majorité. Comme sur les contrats chinois dont il avait dit dans une interview accordée à « JEUNE AFRIQUE» qu'il fallait bien que ça commence un jour. Evaluation faite aujourd'hui, l'exécution de ces contrats se limite à hauteur de 350 millions de dollars.

                                                                                                                 MTN

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