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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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La Monusco prévoit des activités en marge de la Journée internationale des Casques bleus

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 14h29| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE  POTENTIEL

L’Onu célèbre, le 29 mai de chaque année, la Journée internationale des Casques bleus. En marge de cette date, la Monusco a prévu une série de manifestations, dont l’activité consacrée au renforcement de l’Etat de droit en RDC. 

Dans le cadre de la Journée internationale des Casques bleus célébrée, le 29 mai de chaque année,  la Monusco organise, du 22 au 28 mai, une semaine d’activités consacrées au renforcement de l’Etat de droit en RDC. Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, l’a annoncé, au cours du point de presse de la Mission onusienne animé le mercredi passé à Kinshasa.

L’objectif principal poursuivi par ces activités est de mettre l’accent sur le travail effectué par les Casques bleus et leurs partenaires (nationaux et internationaux) dans le domaine pénitencier.  Selon une note d’information remise à la presse, le thème retenu, pour cette occasion est « Appuyer les institutions judiciaires et pénitenciers en RDC pour renforcer l’Etat de droit »

La semaine de ces activités devait débuter, hier  dimanche 22 mai, par un culte dans la grande salle de Makala.

Aujourd’hui, lundi 23 mai, il est prévu une visite médicale auprès des détenus dans l’infirmière de Makala. Ce sont, notamment des infirmiers jordaniens, le corps médical de Makala qui fera la ronde de ce centre hospitalier.

Demain, mardi 24 mai, la Monusco organisera un débat sur la détention préventive. Cadre choisi : la salle de réunion du MJ.

Un échange des acteurs judiciaires et pénitenciers avec les détenus est programmé, le mercredi 25 mai, dans la salle de Makala. Cet échange sera suivi d’une projection de film.

Quant à la  journée du jeudi 26 mai, elle sera consacrée à la cérémonie d’inauguration des projets de la prison centrale de Makala. Cette solennité connaîtra la participation de plusieurs personnalités, dont le ministre de la Justice et des Droits humains.

Vendredi 27 mai, un match de football est  prévu entre les détenus de la prison militaire de N’Dolo et ceux de Makala, sur le terrain de football de Makala.

La finale de la compétition de football entre les deux prisons est programmée pour le samedi 28 mai, sur le même terrain.

La semaine des activités de la Monusco sera clôturée, le même jour, par un match de Nzango entre les femmes détenues. 


Dangereux essaimage

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 14h35| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE  POTENTIEL 


La République démocratique du Congo (RDC) envisagerait de « relocaliser plus à l’ouest » du pays des « milliers de rebelles hutus rwandais » des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) encore présents au Nord-Kivu, « en les désarmant ».
« Ce projet a été révélé à l’agence Belga par un haut responsable de l’ONU et son existence confirmée par une source diplomatique informée. Il a aussi été évoqué par le site AfroAmerica Network, qui cite des sources de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo », rapporte Belga. Indiquant que les « négociations » seraient « avancées ».

Selon ce site spécialisé, il aurait été « proposé à la direction des FDLR de déménager leur quartier général de la région de Walikale et Masisi vers le Maniema, plus à l’ouest – et donc plus loin de la frontière rwandaise – en échange d’argent et d’autres avantages, mais moyennant leur désarmement ». « Quelque 1.500 hommes des FDLR, dont certains ont participé au génocide des Tutsis en Rwanda en 1994, seraient ainsi concernés « dans une première phase », qui devrait intervenir avant l’élection présidentielle et les législatives du 28 novembre prochain », précise Belga.

Il y a quelques mois, le gouvernement avait délocalisé du Nord-Kivu des rebelles hutus rwandais « désarmés » et leurs dépendants, et les avait installés au Katanga. Où, la population locale avait émis des réserves, craignant pour sa sécurité.

En Province Orientale, également ciblée pour servir de « terre d’accueil », le « non » à cette opération avait été catégorique. Personne ne voulait tenter l’expérience de vivre sous la hantise du « danger FDLR » combiné à celui des rebelles ougandais de la LRA dont on connaît les atrocités sur les populations civiles.

D’autre part, à quoi rimerait une démarche qui porterait préjudice plus à la RDC – en hébergeant indéfiniment sur son territoire les FDLR – que le Rwanda ? Si le Congo-Kinshasa avait été obligé de tenir un « dialogue » pour réconcilier le pouvoir en place et la rébellion armée, pourquoi le régime de Kigali ne serait-il pas contraint à inviter « ses » rebelles autour d’une table de négociations afin d’apporter, in fine, la paix dans l’Est de la RDC ?

A l’issue de son entretien en tête-à-tête le 6 août 2009 à Goma avec le président Joseph Kabila, le chef de l’Etat rwandais avait cyniquement déclaré à la presse que « le problème de l’Est du Congo est le problème du Congo ».

« Nous ne sommes pas ici comme otages du passé ni de l’histoire. Nous sommes ici comme des personnes qui veulent construire sur ce que nous avons fait ensemble pour surmonter les différends sur notre passé et nous atteler à bâtir l’avenir, pour le bénéfice des peuples du Congo et du Rwanda », avait dit Paul Kagame.

Mais, n’est-ce pas en maintenant le statu quo, qui force Kinshasa à un dangereux essaimage des FDLR dans diverses provinces éloignées de la frontière commune, que le régime rwandais fait de la RDC « otage du passé » ?

Election presidentielle : arrivée à Kinshasa de la candidate Angèle N. Makombo-Eboum

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De retour à Kinshasa le vendredi 20 mai 2011, Angèle Makombo-Eboum, Présidente de la Ligue des Démocrates Congolais (LIDEC) et candidate à l’élection présidentielle en novembre prochain a été accueillie très chaleureusement à l’aéroport de N’Djili par le Deuxième vice-président, le secrétaire général et le secrétaire général adjoint de la LIDEC, d’autres cadres du parti ainsi que des représentants des partis alliés et des forces vives de la nation qui soutiennent sa candidature. La Présidente s’est entretenue tout de suite après son arrivée, avec le staff dirigeant de son parti et les représentants des partis alliés, sur les questions préoccupantes de l’heure. Elle a en outre réitéré son ferme engagement à œuvrer pour un changement fondamental en RDC et a vivement remercié les partis alliés et les forces vives de leur soutien.

A l’image de Dilma Roussef, nouvelle présidente du Brésil et première femme à occuper cette fonction, Angèle Makombo-Eboum compte briguer la magistrature suprême en RD Congo lors de l’élection présidentielle prévue en novembre prochain, et devenir ainsi la première Présidente de notre pays. Aussi comme Dilma Roussef, qui entend faire du social l’une de ses priorités, Angèle Makombo-Eboum est résolue à poursuivre une politique sociale très active pour sortir la grande majorité de nos concitoyens de l’extrême pauvreté dans laquelle ils vivent du fait de l’inaction du pouvoir actuel en la matière.

Mais qui est donc cette femme de 56 ans, mariée et mère d’une fille?

Membre fondateur et leader d’un nouveau parti politique dénommé Ligue des démocrates congolais (LIDEC), Mme Makombo-Eboum, originaire de Kabinda, Kasai Oriental, est née à Kinshasa le 1er décembre 1954. Elle fait ses premiers pas dans la vie à Lukula dans le Mayombe, Bas-Congo, où son père travaillait comme Assistant médical dans les années 50. Elle fait ses études primaires à Lyon, France, où son père, qui avait obtenu une bourse d’études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), faisait des études de médecine. Ce programme de bourses d’études avait été conçu et négocié par le Premier Ministre congolais de l’époque, Patrice Emery Lumumba.

Elle poursuit ses études secondaires au Lycée du Sacré Coeur et à l’Institut Ste Thérèse de Lisieux à Kinshasa (actuel Lycée Kabambare) où elle obtient son Diplôme d’Etat. Mme Makombo-Eboum possède une Maîtrise en Droit des affaires, Université de Paris I- Panthéon Sorbonne. Elle est aussi diplômée du prestigieux Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po). Elle est de surcroît diplômée de l’Institut d’Etudes Judiciaires de l’Université de Paris I- Panthéon Sorbonne. Par ailleurs, Mme Makombo-Eboum est détentrice du Certificat d’Entrée au Centre de Formation Professionnelle des Avocats de Paris (CFPA).

Fonctionnaire international aux Nations unies pendant près de 24 ans, Mme Makombo-Eboum a occupé différentes fonctions, traitant en particulier de la prévention et de la résolution des conflits en Afrique, et de questions relatives au renforcement des institutions. Elle était Conseillère politique principale en charge des questions africaines au Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies de décembre 2004 à mars 2007. Dans ce cadre, elle fut membre de délégation des Secrétaires généraux Kofi Annan et Ban Ki-moon lors de leurs visites respectives en RDC en mars 2006 et janvier 2007. On se souviendra que Mme Makombo-Eboum dont nous avions salué la présence en tant que Congolaise parmi la délégation du Secretaire général, nous avait accordé un entretien exclusif refleté dans notre livraison du 27 janvier 2007.

De mars 2007 à son départ de l’ONU en février 2011, Mme Makombo-Eboum a été Conseillère politique principale au Département des affaires politiques, où elle a, auparavant, travaillé comme Spécialiste des questions politiques. Elle a assumé des responsabilités similaires au Département des opérations de maintien de la paix des Nations unies. Mme Makombo-Eboum a également assumé les fonctions suivantes: Juriste au Bureau Juridique de l’ONU; Attaché de presse au Département de l’Information; Consultante Juridique au Centre des Nations unies sur les Sociétes transnationales ; Consultante Juridique au Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

Il est aisé de constater que Mme Makombo-Eboum est sur les pas de ses aînés anciens hauts fonctionnaires à l’ONU, Ahmad Tejan Kabbah, devenu Président de la Sierra Leone de 1996 à 2007 et Ellen Johnson Sirleaf, élue Présidente du Liberia en 2005. D’ailleurs, au cours d’une rencontre avec la Présidente Johnson Sirleaf à New York en novembre 2010, cette dernière a vivement encouragé sa cadette congolaise Angèle Makombo-Eboum à se présenter au prochain scrutin présidentiel en RDC, si telle était son ambition. Mme Makombo-Eboum a remercié la Présidente tout en méditant pour la enième fois sur les propos prémonitoires tenus par Oprah Winfrey, vedette de télévision de renom et philanthrope noire américaine, au cours d’une interview en 2005 avec l’hebdomadaire Newsweek : « Je crois fermement que l’avenir de l’Afrique dépend des femmes africaines. Seules celles-ci seront capables de transformer de fond en comble le continent africain ».

Mais quel genre de Présidente sera Angèle Makombo-Eboum ?

Intègre, rigoureuse, bosseuse, déterminée, Mme Makombo-Eboum compte utiliser sa vaste expérience en diplomatie préventive et relations internationales, ainsi que les leçons apprises de son séjour en Occident portant sur la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme et l’obligation des responsables politiques de rendre des comptes aux citoyens, pour apporter un changement fondamental au Congo.

D’aillerus, nous avons déjà eu à apprécier le sens de la rigueur de Mme Makombo-Eboum dans un article publié dans l’édition 4270 du Potentiel datée du 12 mars 2008 et intitulé « Participation de la RD Congo à la récente session de la Commission de l’ONU chargée de la Condition de la femme ».

Si elle est élue par le peuple congolais en novembre prochain, Mme Makombo-Eboum entend faire de l’état de droit une réalité au Congo, réalité basée sur le respect des droits de l’homme et des valeurs démocratiques. Elle veut faire la politique autrement en gouvernant par l’exemple afin de promouvoir des valeurs qui sont en perte de vitesse dans notre pays, à savoir l’intégrité, la responsabilité personnelle, l’obligation des responsables politiques de rendre des comptes aux citoyens, le patriotisme, la foi dans notre pays, la solidarité et les valeurs familiales.

Mme Makombo-Eboum s’engage à faire restaurer la paix et la sécurité, à combattre l’impunité pour enfin mettre un terme aux multiples violences sexuelles que les femmes congolaises continuent d’endurer, surtout à l’Est, depuis maintenant dix ans. A cet égard, Mme Makombo-Eboum qui voue une grande admiration à la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, dit avoir été très émue par la visite que celle-ci avait effectuée dans notre pays en août 2009. Au cours de ce voyage, la Secrétaire d’Etat s’était rendue à Goma où elle avait visité le Heal Africa Center, centre où sont recueillies et soignées des femmes violées. Mme Makombo-Eboum a jugé qu’en tant que congolaise, elle se devait d’aller dans le Kivu pour rendre visite et exprimer sa solidarité envers ses soeurs congolaises victimes de viols. C’est ainsi qu’elle s’est rendue en décembre dernier à Goma, au Heal Africa Center, et à Bukavu, à l’hôpital Panzi. Ce fut un moment bouleversant.

Mme Makombo-Eboum s’engage également à oeuvrer pour mettre fin à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles en vue de favoriser un développement économique durable du pays. Elle est résolue à promouvoir la mise en oeuvre d’une véritable réforme du secteur de la sécurité, à restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national et à garantir le contrôle et la protection de nos frontières. Elle est egalement decidee à mettre en œuvre les réformes relatives à la decentralisation.

Mme Makombo-Eboum s’engage à oeuvrer résolument pour le renforcement de nos institutions. A cet égard, elle aime souvent citer le discours du Caire du Président Barack Obama au cours duquel il avait dit avec force que :l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions solides.

Mme Makombo-Eboum entend combattre la corruption, devenue un fleau au Congo. Elle veut relever l’économie en renforçant le secteur privé, en encourageant la libre entreprise et en coopérant étroitement avec les partenaires étrangers pour favoriser la création d’emplois.

Mme Makombo-Eboum entend être la championne de la défense du Genre. Elle veut investir dans la jeunesse ainsi que l’éducation, véritable vecteur du développement, fournir aux populations congolaises l’accès aux soins de santé primaires, à l’electricité, à l’eau potable et à un logement décent. Elle veut également promouvoir le développement de nos infrastructures.

Mme Makombo-Eboum entend faire du développement de notre agriculture une priorité nationale afin que les Congolais mangent à leur faim. Elle s’engage à travailler étroitement avec nos partenaires pour préserver et protéger l’environnement pour les futures générations. Par ailleurs, Mme Makomb-Eboum est déterminée à faire octroyer le droit de vote aux Congolais de l’étranger lors des élections présidentielle et législatives dans notre pays.

Le chemin est encore long et semé d’embûches. Comme Dilma Roussef, Angèle Makombo-Eboum y parviendra-t-elle ? En tout cas, rien ne semble l’arrêter ni lui faire peur. Wait and see !

CONVENTION DU METRE L'économie RD-Congolaise gangrenée par le faux et l'usage de faux

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 18h06| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS 

Le 20 mai de chaque année, la communauté internationale commémore la journée mondiale de la métrologie. En effet, c'est le 20 mai 1875 qu'a été signée par 17 pays « la convention du mètre », un traité diplomatique qui régit la métrologie mondiale et précise le contour de l'actuel système de référence.
Cette convention compte aujourd'hui 55 membres parmi lesquels tous les pays développés . Cette journée présente ainsi une occasion de revisiter quelques cas relatifs au thème de cette an née: «La chimie au service de la nation, notre avenir» Là métrologie, pour ceux qui ne le savent pas, est le champ de con naissances s'intéressant à la mesure qui inclut tous les aspects théoriques et pratiques de la mesure avec, pour spécificité, la validation de ses résultats et leur utilisation. En RDCongo, la vraie mesure et l'absence de sa culture font terriblement défaut. L'on en veut pour preuve, le fait que l'exploitation du cuivre, du cobalt ou du zinc s'accompagne du palladium et de platine qui sont sous- évalués et souvent ignorés de la masse globale à exporter. 

Les cimenteries, les carrières de caillasses et moellons rendent leurs environnements souvent poussiéreux au point que les populations sont exposées à un niveau d'exposition très élevé de la pollution. Dans le même registre, la plupart des fabriques de peinture utilisent pour leur composition chimique certains métaux lourds -le plomb, le cadmium et autres- dont les émanations sont toxiques après leur application. En outre, il s'avère que es différentes marques de ciment importées se vendent dans un climat marqué par l'absence quasi-totale des structures d'évaluation de conformité performantes et accréditées, une ambiance qui est loin de mettre les chantiers qui se multiplient à travers le pays -et les populations à l'abri des catastrophes. Que dire du fleuve Congo pollué à souhait par des industries locales qui y déversent leurs effluents liquides acides et chargés en métaux lourds sans au préalable, les avoir entraînés dans un processus de recyclage qui se conforme aux normes ad hoc. Cette situation, pour maints observateurs, déstabilise la biodiversité, empoisonne et déséquilibre la chaîne alimentaire.

La population exposée aux pires dangers

Les mêmes observateurs, dont APROMEN, estiment que les mesurages erronés établis par les tensiomètres, les glycomètres, les thermomètres et autres appareils non étalonnés dans le domaine médico-sanitaire envoient à la mort les RDCongolais au quotidien, surtout quand on sait que les prescriptions et certaines décisions médicales sont basées sur ces mesurages. Les produits piratés, remettant en cause leurs attentes chimiques, physiques ou physico-chimiques et autres produits, dont les différents poids nets eh inadéquation avec les poids nets marqué sur les emballages inondent le marché RDcongolais et pérennisent la fraude et l'escroquerie du consommateur dans le rapport quantité-qualité-prix. Pire encore, les produits pharmaceutiques frelatés, sans vertus curatives réelles attendues se vendent étalés à même le sol, exposés au soleil ou entreposés dans des pharmacies hors normes. C'est dans cet ordre d'idées que la REGIDESO et la SNEL mettent à la disposition des consommateurs des compteurs dont la fiabilité n'est pas toujours démontrée, au point de fausser la facturation et la consommation. Pourtant, l'équité exige que l'on paie ce que l'on a réellement consommé, selon les appréciations qualitatives et quantitatives dans la ligne d'exigences normatives. 

Nécessité d'une politique de métrologie

Comme on peut le voir, l'application des principes de la métrologie en RD-Congo sera à la base de la qualité des produits manufacturés et des processus de production. Elle pourra jouer un rôle clef dans l'adoption d'avancées scientifiques et technologiques, le développement et la production efficace des produits conformes aux attentes du marché, la détection des cas de non-conformité, l'appui aux essais et analyses dans les domaines de la santé et de la sécurité, le soutien à la surveillance environnementale et à la fabrication des aliments, l'application équitable des lois en vue d'un commerce loyal au niveau tant national, régional qu'international. Pour ce Faire, il convient de noter que le rôle de l'Etat en métrologie est de fournir à la société les moyens nécessaires pour.. établir la confiance dans les résultats de mesure. Cela exige que l'Etat mène les activités nécessaires dans le sens de promouvoir la métrologie pour développer les infrastructures appropriées, soutenir la recherche en métrologie et protéger les personnes et les entreprises contre de possibles abus concernant les mesurages. La RD-Congo, conformément à cette logique, se réveillera de son profond sommeil quand il aura mis sur pied, pour son développement social et économique, une politique de métrologie cohérente et claire, pour laquelle la loi devra prendre en compte toutes les questions relatives aux consommateurs, aux entreprises, à l'éducation, à la santé, à la sécurité et à la protection de sa population. A l'heure de la mondialisation, il est plus que temps que l'on mette un terme au tableau d'instruments de mesure sans référence métrologique comme les Ekolo, Mopiko, Libanga... qui régentent les marchés et autres points de vente.

                                                                                       Willy TSHIPAMBA LUSE

Elections RD-CONGOLAISES La sécurité demeure un problème grave

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 18h11| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS

Pour les Etats-Unis, l'autorité de l'Etat RD-Congolais est extrêmement faible face aux violentes milices qui continuent d'entretenir le conflit, parmi lesquels l'Armée de résistance du Seigneur -LRA- et les Forces démocratiques de Libération du Rwanda-FDLR.

«La légitimité d'une élection passe bien sûr par le respect des standards internationaux de neutralité et d'impartialité, mais aussi par le fait de doter les citoyens des moyens de participer à l'élection et d'estimer cette légitimité. La connaissance par les électeurs de leurs droits et devoirs constitue donc le meilleur vaccin d'une jeune démocratie contre les dérives factieuses et violentes».

A ce propos, David B. Dunn, ambassadeur des Etats-Unis par intérim, représentant suppléant aux Affaires politiques spéciales près l'ONU, participant au débat du 18 mai sur la RD-Congo, a exprimé de nouveau la peine profonde de son pays à la suite du tragique accident aérien qui a frappé l'ONU le 4 avril dernier, causant la mort de 32 personnes, et estimé que le calendrier électoral publié est ambitieux et laisse peu de place à l'erreur. Selon lui, les difficultés logistiques restent substantielles et la sécurité demeure un problème grave. Et d'ajouter, concernant la presse: «Par le passé, des membres des forces de sécurité de l'Etat ont maltraite et menacé des journalistes. Les défenseurs RD-congolais des droits de l'homme continuent à faire l'objet d'intimidation. La Monusco risque de perdre sa mobilité et des moyens aériens essentiels pour aider les élections juste au moment où leur besoin est le plus urgent». Au nom de son gouvernement, l'ambassadeur américain près l'ONU a invité instamment Kinshasa à faire preuve du plus grand respect pour le processus démocratique et à continuer d'œuvrer en vue d'assurer des élections transparentes, libres et équitables, ainsi que la liberté de mouvement de tous les candidats et journalistes. Et d'ajouter que son pays va apporter sa contribution en étant regardant. «Nous allons suivre de près la situation dans les zones rurales comme dans les zones urbaines, considérant que le processus électoral devrait être crédible dans tout le pays. Nous accorderons aussi environ 11 millions de dollars de soutien en ce domaine, notamment à la supervision des élections et à l'éducation civique, en coordination avec' dès partenaires comme la Fondation internationale pour les systèmes électoraux -IFES- et le Centre Carter. Par ailleurs, nous appuyons les initiatives de la Monusco visant à améliorer les aspects techniques et logistiques des élections, ainsi que le travail accompli par Radio Okapi pour aider à couvrir ces scrutins». S'il est vrai que la communauté internationale joue un rôle important à l'appui du processus électoral, c'est au gouvernement RD-Congolais qu'il incombe en définitive de fournir le soutien et la sécurité nécessaires, a déclaré l'ambassadeur américain près l'ONU, soulignant que son pays serait heureux de travailler de concert avec la RD-Congo sur cette question. Dans le même temps, il a mis l'accent sur l'importance qu'il y a à stabiliser à plus long terme les relations entre la RDC et ses voisins. Pour les Etats-Unis, l'autorité de l'Etat RDCongolais est extrêmement faible face aux violentes milices qui continuent d'entretenir le conflit, parmi lesquels l'Armée de résistance du Seigneur -LRA et les Forces démocratiques de Libération du Rwanda-FDLR- qui continuent, avec une fréquence choquante, à pratiquer le meurtre, le viol, l'enlèvement et le déplacement des populations civiles, qui tirent des mines des profits mal acquis et qui entretiennent le conflit et prolongent les souffrances et les violations des droits de l'homme. L'éradication de la menace représentée par ces groupes reste un grave problème de sécurité à la résolution duquel les Etats-Unis souhaitent apporter leur contribution. «Nous sommes toujours résolus à aider la RDC à vaincre ce fléau, en partie grâce à une assistance à la réforme du secteur de la sécurité. Nous avons entraîné un bataillon d'infanterie légère à Kisangani, qui opère maintenant dans les zones où sévit la LRA. Nous prêtons régulièrement noire concours pour former davantage de personnel de justice militaire RD-congolais et renforcer le système de justice militaire du pays. Nous aidons aussi à développer les institutions de défense congolaises». Les groupes armés profitant souvent du commerce des minerais pour financer leurs opérations, le gouvernement américain travaille activement à l'adoption des réglementations qui obligeront les entreprises cotées en bourse aux Etats-Unis à veiller à ce que leurs acquisitions de minerais n'aident pas les groupes violents. Et de souligner : «Nous invitons instamment tous les Etats membres à soutenir la Résolution 1952 et exhortons les entreprises relevant de leur juridiction à exercer une diligence raisonnable concernant leurs approvisionnements en minerais qui entretiennent le conflit dans l'est de la RDC. Nous oeuvrons également avec les entreprises, les groupes de la société civile et les gouvernements de la région pour veiller à ce que le commerce des minéraux de la RDC ne profile pas aux groupes armés». Il revient en définitive au gouvernement RD-Congolais de démilitariser les mines et de réduire le nombre d'acteurs armés à l'est du pays.

                                                                                         Jean-Marie KAPONGO

Elections RD-CONGOLAISES La tâche sera lourde pour garantir le bon déroulement du scrutin

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Mercredi 18 mai 2011, la situation en RD-Congo était au centre des débats au Conseil de sécurité. A cette occasion, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a souligné l'importance pour la stabilité du pays d'organiser de manière crédible, transparente et dans les délais les prochaines élections présidentielle et législatives prévues le 28novembre 2011.

Une lourde tâche, a tenu à préciser Li Baodong, ambassadeur de Chine aux Nations Unies.

Pour Ban Ki-moon, «le bon déroulement d'élections crédibles représenterait un grand pas vers la stabilité».

C'est ainsi qu'il a indiqué engager le gouvernement RD-congolais, les différents intervenants nationaux et la communauté internationale à définir ensemble les priorités de la phase suivante et la nature de l'appui que les uns et les autres attendent de l'ONU. «L'ONU demeure déterminée à collaborer étroitement avec tous les partenaires afin d'apporter tout l'appui possible», a-t-il promis devant le Conseil de sécurité en insistant sur le fait que ces élections doivent se tenir dans les délais, être transparentes et crédibles, se dérouler dans la paix et la sécurité et offrir à tous les RD-Congolais l'occasion de participer librement, sans crainte d'être victimes de harcèlement ou de violence.

«Nous devons tout mettre en oeuvre pour garantir que la violence n'éclate pas avant, pendant ou après les élections. Nous avons beaucoup investi et nous avons beaucoup à perdre», a-t-il dit en indiquant que la Mission des Nations unies pour la Stabilisation en RD-Congo -MONUSCO se tient prête à assister les autorités dans l'organisation des élections. Sur un autre registre. Ban Ki-Moon reste «avis que les conditions de Sécurité se sont améliorées dans la plus grande partie de la RD-Congo, cas de l'Est du pays où il a noté des progrès dans le démantèlement des groupes armés étrangers et RD-congolais, grâce à une combinaison de facteurs : opérations militaires menées conformément à la politique de soutien conditionnel de la MONUSCO, programmes efficaces de désarmement, de démobilisation et de rapatriement des ex-combattants étrangers, initiatives visant à étendre l'autorité de l'Etat, et amélioration des relations entre la RD-Congo et ses voisins de la région des Grands Lacs.

La paix reste un grand défi

«Tous ces acquis doivent être préservés. Les groupes armés étrangers et RDcongolais constituent encore une sérieuse menace», a-t-il prévenu en soulignant qu'avec 1,7 million de déplacés dans le pays, de nombreuses personnes sont encore dans une situation d'extrême vulnérabilité, menacées par «les violations des droits de 1 'homme, telles que meurtres, vi5lences sexuelles, pillage et destruction de villages par le feu». Il a également insisté sur la consolidation des institutions et le renforcement de l'état de droit tout en saluant les mesures prises récemment par le gouvernement dans la lutte contre les violences sexuelles, y compris la lutte contre l'impunité. «Je demande instamment aux partenaires internationaux d'apporter l'appui voulu à la police, à l'armée et à la justice congolaises et de donner la priorité à l'identification des auteurs de violences sexuelles, ainsi qu'à leur traduction en justice», a déclaré Ban Ki-moon en soulignant l'importance qu'il y a à relancer le secteur économique. Dans une déclaration publiée à l'issue des débats, le Conseil de sécurité a estimé «que la situation générale dans le domaine de la paix et de la sécurité en RD-Congo s'est améliorée ces dernières années». Le Conseil a noté que des progrès ont été récemment réalisés dans la lutte contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda -FDLR-, notamment grâce au programme de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration bien qu'il subsiste de graves problèmes de sécurité, en particulier dans les Kivu et dans la Province Orientale. En outre, les membres du Conseil ont exprimé leur inquiétude sur les «difficultés rencontrées tout au long du processus d'intégration du Congrès national pour la défense du peuple -CNDP- dans les Forces armées de la RD-Congo -FARDC- et par la lenteur des pro grès' enregistrés dans la reforme des forces de sécurité, aussi bien dans l'armée que dans la police».

Pas d'ingérence dans les affaires intérieures

Lors des travaux, Li Baodong, ambassadeur de la Chine aux Nations unies, a soutenu que «les élections générales qui devraient se tenir en RD-Congo en novembre prochain, seront un événement marquant dans la vie politique de ce pays africain. La tâche sera lourde pour garantir le bon déroulement du scrutin. Par ailleurs, ce pays fait face à de sérieux défis, comme par exemple le maintien de la stabilité nationale et la promotion du développement économique». Ce qui l'a poussé â souligner que la communauté internationale devait continuer à donner un appui concret au gouvernement RD-congolais. «Nous appelons les parties' concernées à respecter la Constitution et les lois dé la RD-Congo ainsi que le choix du peuple en s'abstenant de toute ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, afin d'assurer la tenue des prochaines élections dans de bonnes conditions et de jeter des bases solides en vue d'une réconciliation nationale et d'une paix durable», a-t-il indiqué. Par la même occasion, la Chine a également appelé toutes les parties concernées à aider la RD-Congo à créer un environnement favorable au développement économique, à attirer les investissements étrangers et nationaux, à mettre en valeur ses propres ressources naturelles et à transformer ses atouts de ressources naturelles en atouts de développement, afin de permettre au peuple de profiter, au plus tôt, des bienfaits de la paix.

                                                                                                 Laurent BUADI

ÇA SE CHUCHOTE AU PALAIS Loi électorale : fraude inspirée par Vunduawe

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 18h19| AFRIQUE REDACTION  PAR : AFRICANEWS 

Lex-dircab de Mobutu ne fait pas mystère de son rôle dans la tentative de la PAJ de procéder au découpage des circonscriptions électorales à Kinshasa à la place de la CENI et bien avant la publication du nombre d'inscrits.
Le temps est loin o un professeur d'université, un juriste de la trempe de Félix Vunduawe Te Pemako pouvait se garder de participer à une entreprise visant la violation de la loi. Ce brillant intellectuel a osé soutenir que l'Assemblée nationale peut se substituer à la Commission nationale électorale indépendante -CENI- en procédant au découpage des circonscriptions électorales devant un scientifique membre du cabinet du vice-premier ministre Lumanu, exaspéré! C'est clair. Vunduawe désormais fiché comme le conseiller de l'ombre de Faustin Kambala, le président MLC de la PAJ ne fait plus mystère de son rôle dans la tentative de découper la ville de Kinshasa en 24 circonscriptions électorales. Le vote de la Loi électorale, article par article, a débuté depuis samedi 21 mai 2011. Les députés n'ont pu voter que 10 articles. Les articles les plus sensibles n'ont pas encore été abordés. Le vote, a-t-on appris, se passe dans la suspicion la plus totale. Au banc des accusés, des membres de la Commission PAJ. Après l'épisode Fausitn Kambala, le président MLC de la PAJ, une source a cité nommément le député Félix Vundwawe Te Pemako dont il a rapporté les récentes déclarations et positions lors d'un débat à l'Assemblée nationale sur la proposition d'ériger la commune en circonscription électorale dans la ville de Kinshasa. Selon cette source, ces propos de VTP ont le don d'irriter ses pairs juristes, qui n'apprécient guère les arguments du professeur. Réagissant en scientifique et légaliste, un membre du cabinet du vice-premier ministre Adolphe Lumanu a récemment tancé Vunduawe cl les autres membres de la PAJ à cause de leur projet qui tend à violer la loi organique instituant la CENI, a-t-on appris. Le contradicteur de Vunduawe lui a fait savoir que le Parlement n'a pas d'initiative en matière de découpage électoral, une compétence exclusivement dévolue à la CENI. Du fait de son expertise et son implication active dans le découpage territorial sous Mobutu dont il a été un des directeurs de cabinet et de sa qualité de membre de la PAJ, il est normal que Vunduawe donne son avis sur cette matière. Cependant, il outrepasse son rôle lorsqu'il défend une thèse qui remet en cause la Loi n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI dont l'article 9 point 10 dispose: «la CENI a pour mission de découper les circonscriptions électorales au prorata des données démographiques actualisées». Indexé comme bras séculier des initiateurs de cette triche, le président MLC de la PAJ Faustin Kambala, n'agit pas seul. A l'Assemblée nationale, les sons discordants se font entendre au sein même du PPRD et de la Majorité. Ils gagnent inexorablement du terrain. Pour les députés poussés au suie ide, Vunduawe et Kambala apparaissent de plus en plus comme des imposteurs dont il faut décrier l'initiative. Lors des débats en plénière, des élus ont fait des amendements au projet de loi portant modification de la loi n°06/006 du 29 mars 2006 relative à l'organisation des élections présidentielles, législatives, urbaines et locales -on parle de 500 amendements proposés-. Leurs interventions ont essentiellement porté sur l'exposé des motifs ainsi que les articles 115 et 74 du projet en discussion à la chambré basse du Parlement. Au sujet de l'exposé des motifs, ils estiment que la proposition d'ériger la commune en circonscription électorale dans la ville de Kinshasa n'est pas fondée en ce sens que la Commission veut s'arroger le pouvoir de découpage de circonscriptions électorales que la Loi sur la CENI, du reste supérieure à une loi ordinaire, reconnaît au seul organe dirigé par Ngoy Mulunda. A la place, ils suggèrent que la Loi électorale retienne comme circonscription électorale pour l'élection des députés nationaux : le territoire, la ville et quatre circonscriptions par regroupement de communes dans la ville de Kinshasa. S'agissant de l'article 74, des élus proposent l'ajout d'un troisième alinéa ainsi stipulé : «Tout jugement rendu ou arrêt rendu au-delà du délai prévu par la présente loi sera déclaré nul et de nul effet, sauf s'il s 'agit du cas de force majeure». Le souci est d'éviter les désagréments constatés au début de la législature finissante au sujet de la validation ou de l'invalidation des mandats des députés par la Cour suprême de justice -CSJ- au- delà du délai prévu par la loi. Cette décision de la Cour a contraint la République à indemniser près de 20 députés qui ont porté plainte à l'Union interparlementaire, à Genève.

                                                                                                    Tino MABADA

Grosse pluie hier : Des quartiers touchés par des inondations !

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 18h23| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 


Décidément en colère ces derniers temps, dame nature a frappé la ville- province de plein fouet par de violentes pluies diluviennes, entraînant les pires inondations à la veille de la saison sèche. Frappant de nombreuses habitations, ces inondations ont déjà fait des morts et des milliers de personnes ont été contraintes de quitter leurs bâtisses.

Des observateurs humanistes estiment que les personnes touchées par les intempéries vivent dans des habitations mal tenues. Mais en plus des pluies incessantes, les habitants accusent les autorités communales d'avoir tourné le dos à l'évacuation des eaux. En effet, les eaux ont atteint un niveau tellement élevé que les pirogues, seuls moyens de locomotion accessibles, circulent actuellement en pleine ville, en amont de la rivière Ndjili. Par ailleurs, on a enregistré des crues des rivières Kalamu, Makele, augmentant davantage l'ampleur des inondations.

Comme ses autres voisins d'Afrique Centrale (Congo, Centrafrique, Tchad...), la RDC ne dispose pas d'assez de moyens pour faire face aux intempéries. Et étant donné que les catastrophes liées la montée des eaux s'accompagnent souvent d'épidémie, l'HCR a eu à distribuer des milliers de moustiquaires dites imprégnées pour se protéger du paludisme, mais on craint également le développement du choléra à cause des eaux stagnantes.

L'on signale aussi que des habitations sont souvent emportées par les flots, ... Même constat à Mikonga où des responsables administratifs peuvent s'empresser pour sauver les habitations menacées et les boutiques bousculés par les vents.

Dans les quartiers périphériques, les populations craignent le syndrome de 2009 au cours duquel des milliers de sans-abri avaient été enregistrés dans la capitale après les premières pluies. Une situation de crainte accentuée - par la persistance d'un ciel qui refuse de fermer ses vannes en ces débuts de la saison sèche, créant un sentiment de panique dans certains quartiers. Ces cités (Ndanu), bâties dans des zones inondables, sont constamment sous la menace des submersions des eaux de pluies depuis 48 heures.

                                                                                                                     LP


Loi électorale : Les congolais de l'étranger unanimement exclus du processus électoral !

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 20h51| AFRIQUE REDACTION  PAR : PALMARES 

 

Les élections font réellement la préoccupation des pouvoirs publics congolais. Au Parlement, on s'assume. En effet, neuf articles sur les deux cent quarante- quatre que compte le Projet de loi modifiant et complétant la loi électorale de 2006 ont été adoptés par la plénière de l'Assemblée Nationale du 21 mai 2011. Des débats, il convient de souligner que la majorité de députés a surtout débattu sur la qualité des électeurs et le profil des candidats. L'article en rapport avec la qualité des électeurs a été adopté. La clause soutient que seuls les Congolais se trouvant sur le territoire national au moment des élections pourront prendre part au vote.

Cette disposition va exclure les Congolais de la diaspora “, regret de certains députés.

La plénière a aussi adopté le principe de mise à jour du fichier électoral. Ce principe, et cela va de soi, permet d'enrôler les personnes à l'âge de voter au moment du scrutin. Pour rappel, des débats ont récemment porté sur des communes à considérer comme circonscriptions électorales dans la ville de Kinshasa et du niveau d'études pour être candidat aux élections présidentielle et législative.

Le projet de loi défend un scrutin majoritaire uninominal pour les circonscriptions à un siège. Mais, il instaure la proportionnelle à plus fort reste avec un seuil d'éligibilité de 10 % par circonscription.

Loi électorale, les Congolais de l'étranger unanimement exclus du processus électoral Que les esprits ne se surchauffent pas !

                                                                                                                    LP

Elections 2011 : La sommation de Gizenga secoue les cadres du Palu !

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Le patriarche Gizenga n'est pas du tout content du rendement de son parti durant actuelle législature finissante.
Comptant plus de 30 députés et se positionnant comme la deuxième force homogène de la Majorité après le Pprd, le Palu ne s'est pas fait beaucoup sentir au Palais du peuple.

Ses députés sont demeurés aphones de manière chronique dans la salle des Congrès de l'hémicycle congolais.

A chaque  tournant décisif, et surtout au moment des grands enjeux à l'Assemblée Nationale, le Palu n'a pas imprimé ses marques à la dimension du grand parti qu'il est.

Très peu d'initiatives, voire pas du tout, sont parties de ce parti qui, pourtant, avait beaucoup de choses à défendre au cours de l'actuelle législature.

Antoine Gizenga tient à tout prix à corriger cette situation.

Obligation a été faite à tous les cadres du parti, les intellectuels et l'élite notamment, de se préparer sans délai à affronter les législatives du 28 novembre prochain. Ministres, vice-ministres., mandataires publics, conseillers à la Primature et au sein des différents ministères, tout le monde doit se jeter dans la bataille des législatives nationales. Sans exception.

Pour la prochaine législature, nul ne peut prétendre à un mandat public ou à un quelconque avantage, s'il n'apporte rien dans l'assiette électorale du parti. Chacun sera aligné au gré des résultats qu'il va réaliser aux législatives.

Guerre interne

Au Parti Lumumbiste Unifié (Palu), on le sait, le mot d'ordre à l'électorat constitue la recette attitrée qui permet de booster les candidats. Mais, il semble que cette fois, le parti a opté pour une nouvelle formule. Celle des candidatures multiples pour une m ê m e circonscription, mais sur le p'an purement interne. Il ne s'agira donc pas de désigner au préalable es candidats à la députation nationale au niveau du secrétariat permanent, puis général. Tous les cadres ont l'obligation de soumettre au secrétariat permanent leurs ambitions en terme de circonscription électorale. Sur la base d'une évaluation interne, l'instance de soumission des candidatures va retenir les candidatures viables et les soumettre à l'aval du secrétaire général.

Contrairement à 2006 où les candidatures aux législatives nationales n'avaient pas été soumises à une compétition loyale au sein du parti, cette fois-ci la grande bataille est ouverte. Des indiscrétions nous parvenues, il ressort que chaque cadre joue au cavalier solitaire et s'active sur le terrain. Les rencontres avec la base se multiplient. Il est impérieux de séduire cette dernière avant que le secrétariat permanent ne descende sur le terrain faire son évaluation.

Les cadres qui hier étaient tous casaniers et préféraient s'emmurer dans leurs hautes fonctions au gouvernement ou au sein des entreprises publics, sont soudain devenus très présents à travers les différentes cellules du parti : chacun se bat pour s'allier une base fidèle et solide. Entre-temps, le secrétariat permanent devient l'organe le plus courtisé du moment. Il détient presque un pouvoir de vie ou de mort sur les cadres candidats à la grande compétition du 28 novembre prochain.

Au-delà du renouvellement et surtout de l'amélioration de son groupe parlementaire, le Palu tient à un autre point capital : se hisser au commandement de la prochaine Majorité. C'est la condition sine qua non pour qui veut arracher la Primature dans la prochaine législature.

La fonction de Premier ministre ne sera plus obtenue au terme d'un arrangement politique comme en 2006. Cette prestigieuse fonction reviendra sans discussion à la formation politique qui va mener les débats des législatives nationales. Peu importe ce parti. Ça peu être le Pprd ou tout autre allié de la M.P, la bataille est ouverte. Le patriarche du Palu le sait. Il a par conséquent décidé de secouer les troupes pour la grande croisade de novembre.

                                                                                                                   LP

L'or, source de discorde entre deux communautés de Walikale

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 20h57| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE 

 

A Walikale, à l'est de la RD Congo, les esprits chauffent entre deux groupements, chacun revendiquant la propriété d'une colline abritant un gisement d'or. Pour éviter le pire, les autorités territoriales et la société civile tentent d'apaiser les esprits.

Alors qu'il est question de la levée de l'interdiction, en vigueur depuis sept mois, de l'exploitation artisanale des minerais de Walikale, la découverte d'un gisement d'or est source de discorde entre deux localités du territoire, à l'est de la RD Congo. «C'est la colline de nos ancêtres, voici le croquis de notre groupement et la colline en question se trouve dans notre groupement. Nous n'acceptons pas que d'autres viennent piller nos richesses», s'emporte Ramazani, chef de la localité de Bakusu, conteste la volonté des Bafuna de s'approprier cette colline. «Il est hors de question de brandir des cartes de complaisance. En Afrique centrale, chaque tribu a son territoire, là où les chefs faisaient leurs rites. Cette colline nous appartient donc. Que les Bakusu nous montrent où se déroulaient leurs rites», fulmine Clément Biso Tairo, Secrétaire administratif assumant les fonctions de chef du groupement Bafuna. Pour faire toute la lumière sur ce litige, le dossier est à l'instruction au tribunal territorial qui devrait statuer sur les droits de l'une ou l'autre des deux communautés. «Nous attendons que le jugement soit rendu pour connaître le propriétaire de cette colline. La partie qui ne sera pas satisfaite du verdict aura toujours la possibilité d'interjeter appel auprès d'une juridiction supérieure. Pour l'instant, il faut donc apaiser les esprits», explique Dieudonné Tshishiku Mutoke, administrateur du territoire de Walikale.

Eviter le conflit à tout prix

Dans le même esprit d'apaisement, une commission d'enquête a été mise en place afin d'éclaircir les zones d'ombre, et dont les premières conclusions sont loin de lever les tensions. «Notre enquête et les témoignages recueillis sur place semblent confirmer que la colline appartient au groupement Bakusu, si l'on considère qu'il y s une rivière qui constitue une frontière naturelle entre les deux groupements», témoigne Ephrern Assani, membre de la commission d'enquête. «Il est hors de question de prendre une rivière comme frontière. La colline est à nous, c'est tout», réplique un sexagénaire de Bafuna.

Au-delà de l'appât du gain, la découverte de l'or met à jour des tensions latentes entre les deux communautés. «Les tensions existent depuis de nombreuses années, entre les deux localités mais il n'y a jamais eu de réelle menace de conflit. Pourquoi aujourd'hui? Parce qu'on a découvert de l'or?», s'interroge un membre de la Société civile, qui craint la récupération du conflit par des hommes politiques et exhorte les habitants des deux communautés à ne pas tomber dans le piège. Selon lui, le pouvoir public doit s'impliquer pour régler cette affaire au plus vite, afin qu'on ne tombe pas dans une lutte fratricide comme Walikale en a souvent connu.

Une crainte partagée par Ephrem Assani qui renchérit : «la découverte de l'or risque de mettre le feu aux poudres. Normalement, ce genre de problèmes n'engage que les deux chefs de groupements et non leurs populations».

Malgré les écueils et la contestation de certains extrémistes qui lui reprochent de ne pas connaître les coutumes locales car venant du Kasaï, l'administrateur du territoire s'engage personnellement dans la résolution du problème. «Ce n'est pas avec des préjugés ethniques et tribaux que nous allons reconstruire ce territoire meurtri et enclavé. J'ai fait le choix de quitter ma province pour venir travailler ici, dans l'insécurité et l'inconfort, je ne me laisserai pas battre par ces idées. La réalité est que Walikale n'est pas géré par un pouvoir coutumier, il s'agit d'une circonscription administrative. Il faut reconstruire sur la base de la solidarité et de la tolérance», clame Dieu- donné Tshishiku Mutoke, en guise de réponse à ses détracteurs.

                                                                                                Alain Wandimoyi

Procès Chebeya, la grande déception

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Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi    23- 05-2011 | 21h07| AFRIQUE REDACTION  PAR : UHURU 

On en est au délibéré dans l'affaire Chebeya, plus précisément dans l'affaire opposant le ministère public/partie civile Chebeya aux prévenus Mukalay et consorts sans que pour autant la moindre lumière ne filtre de ce dossier.
La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a donc pris cette affaire en délibéré et annoncé, lors de l'audience de jeudi dernier en chambre foraine au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), que la date du prononcé de jugement sera communiquée aux prévenus ultérieurement.

Cette audience n'a manifestement pas permis l'éclatement de la vérité, le ministère public ayant soutenu qu'il n'a pas été “ bien compris “ par les avocats de la défense. Si pour lui Muila “est un élément détonateur de l'assassinat “, on a par contre un mal fou à comprendre qu'il ait encore renvoyé la balle dans le camp de la défense pour qui le défenseur des droits humains trouvé mort dans la périphérie de Kinshasa, le 2 juin 2010, serait mort d'une “pathologie héréditaire ».

On baigne dans la plus totale des confusions.

Du coup, vient à l'esprit la question lancinante de savoir comment Chebeya a-t-il pu mourir d'une “ pathologie héréditaire “ alors même que le rapport de l'autopsie effectuée sur son corps par le colonel légiste Tshomba n'a pas pu donner là certification sur la cause de sa mort d'une part, et de l'autre le ministère public, s'appuyant sur a déclaration de l'ancien chef de quartier de Mitendi, a affirmé que la population lui avait dit que deux jeeps de la police avait “ abandonné un corps sans vie dans une voiture vers 5 heure du matin '?

En outre, il apparaît clairement que la thèse d'une mort par soit disant pathologie héréditaire semble être battue en brèche par le fait que Georges Kitungua est considéré dans cette affaire comme étant le complice de Muila. Tout simplement parce qu'il a commis des “actes de consommation en arrachant le scellé de la scène de crime auprès du capitaine Nkuna de la police scientifique dans le but d'étouffer la vérité “. Dans une telle hypothèse, quelle est donc la vérité que la Cour n'arrive toujours pas d'élucider?

Le mystère devient encore plus épais quand, abordant les observations relatives à la “qualification alternative “, le ministère public a déclaré que “l'homicide prêté intentionnel ne peut être retenu pour Chebeya, puisque la façon dont on a planté le décors de sa mort traduit la préméditation

Pour les avocats de la défense réagissant au réquisitoire de l'organe de la loi, le ministère public n'a pas rencontré leurs moyens.

Ils ont estimé que le ministère public a traîné Muila par devant la Cour “ sans avoir des éléments du droit à faire valoir “. Raison pour laquelle ils ont demandé à la Cour de renvoyer à des fins de toutes poursuites leurs clients, étant né que les faits qui leur sont attribués n'ont pas pu être établis en fait comme en droit.

Pour les avocats de la Républiques, le désistement de la partie civile les a contraints à demander à la Cour de ne plus statuer” de crainte d'outrepasser son pouvoir et de condamner les prévenus en requalifiant les faits “. Mais ces derniers appelés à intervenir en dernier ressort ont, comme il fallait s'y attendre, plaidé “ non coupables “ et demandé à la Cour de les relaxer.

Des interrogations

On n'en est pas à une interrogation près dans cette drôle d'affaire Chebeya. Des dénégations en dénégations, aucun prévenu n'a jamais reconnu les faits pourtant, à première vue, avérés. II est tout de même curieux que la Cour ne soit pas parvenue à établir de manière formelle qui avait convoqué Floribert Chebeya à l'Inspection générale de la PNC parce que, cela au moins est établi, il s'y était bel et bien rendu.

Bien plus, si des gens l'y ont aperçu, tout aussi curieusement personne n'a jamais su pourquoi il était là, ni quand il en est sorti, ni comment ni encore vers quelle destination était-il parti?

Que Floribert Chebeya ait été trouvé gisant sans vie le lendemain vers Mitendi dans sa voiture dans des conditions que l'on a décrites, que les habitants de ce coin-là affirment avoir vu deux jeeps de la PNC déposer un corps tôt le matin de ce 2 juin fatidique, c'est dire que la thèse d'un homicide ne tient pas la route. C'est d'autant vrai que l'autopsie effectuée par des médecins légistes hollandais quelques jours après la mort de Chebeya avait conclu à une mort par strangulation qui avait laissé des traces à son coup.

D'interrogation en interrogation, on s'interrogera toujours pourquoi a-t-on fait l'impasse sur l'Inspecteur général de la PNC, John Numbi, cité par les collaborateurs de Chebeya comme ayant signé l'invitation destinée à l'infortuné défenseur des droits de l'homme ? Tout au plus n'a-t-il pu comparaître tout au début du procès que comme un simple” renseignant “, qui est passé comme un éclair devant la Cour. Puis, plus rien. Et pour ne rien arranger, tous ses collaborateurs passés devant la barre ont choisi de tout nier en ploc. Au point d'exaspérer la partie civile contrainte de se désister, résignée à cette fatalité, en attendant - l'espoir faisant vivre - que, tôt ou tard, la vérité finira par triompher.

En attendant, on se trouve en face d'un crime parfait. Un cadavre sans assassin, ni des complices. On retient son souffle.

                                                                                                               Jkalm

RDC : Kinshasa plongé dans le noir le plus total, la SNEL au banc des accusés

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 01h07| AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

image SNEL - Un transformateur de la SNEL vieux de 34 ans.

 

Une nuit sans électricité à Kinshasa est la norme. Cela n’émeut que timidement. La situation est pire qu’il y a quelques mois seulement. Kinshasa est plongée dans le noir le plus total. Curieusement, tous assistent impuissants à cette catastrophe dans un pays qui regorge d’un potentiel de plus de 100.000 mégawatts, capable de desservir l’ensemble du continent africain. L’opérateur public, la SNEL, est au banc des accusés.

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, vit dans le noir depuis un temps. Sur les 24 communes de la capitale, pas une seule n’échappe à la loi imposée par la Société nationale d’électricité (Snel), seul opérateur dans le secteur.

A son siège de l’avenue de la Justice, le silence est de marbre. Pas un mot à ses abonnés de la ville de Kinshasa. Apparemment, la situation n’est pas inscrite dans les priorités de la Snel. La population kinoise n’a donc plus que ses yeux pour pleurer, désabusée devant un opérateur public incapable de répondre à ses attentes.

Or, les compétences, la Snel en compte en nombre suffisant. Des Congolais formés dans des écoles de grande renommée se trouvent dans l’incapacité de réaliser des exploits. La réalité du terrain met en mal la réputation des cadres de la Snel. La desserte en électricité dans la ville de Kinshasa est au bas de ses performances. C’est même faire injure que d’évoquer des performances à des consommateurs qui alignent des mois, des années sans courant électrique. A Kinshasa, les poches d’obscurité n’étonnent plus. Pire, elles ont augmenté de manière exponentielle.

Signes de faiblesse

A la Snel, plusieurs raisons sont évoquées. Comme toujours, l’on revient sur la vieille rhétorique : vétusté de l’outil d’exploitation et de distribution, etc.

Des sources internes de la Snel rapportent que les pannes, à répétition au niveau des stations de Liminga et de Lingwala seraient la cause du sinistre vécu actuellement par les Kinois. Mais, en réalité, la Snel s’est embourbée dans une bureaucratie qui finalement l’empêche de rendre un service de qualité à ses qualités.

Actuellement, avec le G23 réhabilité grâce au partenariat conclu avec MagEnergy, la production à Inga ne souffre donc pas d’un déficit pouvant impacter négativement sur les besoins de Kinshasa. Théoriquement ! Malheureusement, la ligne de transport en activité de 220 kilovolts ne peut tout transporter.

Quant aux besoins de la capitale congolaise, les estimations crédibles les situent à 400 ou 600 mégawatts. En effet, la demande a connu une progression géométrique. L’implosion sociale dans la ville avec près de 8 millions d’habitants ainsi que «la floraison de petites unités de production, la demande devient de plus en plus forte».

Pendant ce temps, les capacités de production et de transport tout comme le réseau ont subi les revers de l’usure et de l’absence d’une politique cohérente d’entretien et de maintenance.

Comme si tout cela ne suffisait pas, la Snel est transformée depuis des lustres en une caisse noire où les politiques puisent à pleines mains.

Des illustrations ne manquent pas. Loin s’en faut ! Personne ne se préoccupe de la nécessité de prévoir des révisions des turboalternateurs ou des câbles sur le réseau. C’est l’origine du sinistre qui s’abat sur la ville de Kinshasa.

La construction de la deuxième ligne, dont le financement est attendu du côté de la Banque mondiale, traîne en longueur. Le projet, annoncé depuis 2007, avance à pas de tortue. Qui pis est, il piétine. Des chiffres sont régulièrement avancés par l’institution financière internationale sans que l’on franchisse le seuil du virtuel.

«La construction de la 2ème ligne Inga-Kinshasa, cependant, se fera sur financement de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). De l’ordre de 140 millions USD, ce financement est déjà alloué et la durée des travaux est estimée à 3 ans». Ce n’est donc pas de sitôt que des améliorations seront observées sur ce plan.

Le potentiel énergétique de la RDC étant encore «en quasi-hibernation du fait des équipements mal entretenus», les 9% de desserte avancés par le ministre de l’Energie doivent être révisés à la baisse. «En effet, la Société nationale d'électricité ne peut plus assurer la maintenance de ses machines selon les normes», note un rapport de la Banque mondiale.

« Délestage zéro » s’est transformé en délestage intégral à Kinshasa. Les réunions ayant regroupé les responsables de la ville, de la Snel et de la Regideso n’ont rien produit de positif. Aucun coin de Kinshasa n’est épargné par la soupe noire, sauf quelques quartiers privilégiés. Le centre des affaires à Gombe est régulièrement soumis à cette triste réalité.

Des sanctions

Assisterait-on à une complicité à tous les échelons de la République au point que la soupe noire servie à Kinshasa ne constituerait qu’un sujet parmi tant d’autres ? Rien n’est moins sûr.

Il se remarque malheureusement, qu’à aucun niveau des responsabilités des sanctions aient été prises. C’est comme si desservir en électricité, les Kinois en particulier, et les Congolais en général, ne mérite pas une attention spéciale du gouvernement. Et pourtant, les conséquences sur le vécu quotidien des Kinois se déclinent de plusieurs manières.

La poule aux œufs d’or qu’est la Snel mérite toute l’attention des décideurs.

L’incidence de l’électricité sur l’économie et sur le social ne peut plus être rappelée. «Si tout Congolais arrive à s’acquitter de sa facture d’électricité, cela relèvera de 3% le PIB du Congo», affirme un expert de la Snel, cité dans un rapport de la Banque mondiale.

Malgré son alignement au plan de réforme des entreprises publiques, la Snel est encore loin de sortir de l’auberge. L’entreprise publique qui, depuis janvier 2011, a revêtu le statut d’une société commerciale vit le pire moment de son histoire. En effet, l’entreprise se porte très mal qu’il y a quelques années. Son état, stationnaire il y a quelques années, ne fait que péricliter. La cause, c’est évidemment, la mauvaise gestion, la navigation à vue d’une entreprise aussi stratégique qu’est la Snel.

Les problèmes de gouvernance se posent avec acuité à la Snel. Un expert de l’entreprise, qui a préféré garder l’anonymat, a noté, avec indignation, qu’«il est criminel de vendre 3.152 GWH à 62,96 millions USD et impossible de réaliser le bénéfice de 45,22 millions USD en vendant 3.152 GWH à 0,022 USD/KWH même si tous les points d’alimentation des abonnés Basse Tension étaient pourvus des compteurs à prépaiement».

La commercialisation du produit de la Snel est ainsi à la base des difficultés que traverse cette société en transformation.

Mort préméditée

Un spécialiste des questions de la privatisation est d’avis que «tout est fait pour mettre la Snel à genoux afin de justifier sa privatisation». Une hypothèse à ne pas balayer d’un revers de la main.

Mais, la question est celle de savoir ce que gagne la République en condamnant à mort une entreprise dont l’avenir était prospère avec la construction dans les années 1970 du complexe hydroélectrique d’Inga.

Une fois de plus, comme dans d’autres secteurs de la vie nationale, à la Snel, la déconfiture a atteint le paroxysme. La réforme soutenue par la Banque mondiale a montré ses limites. Finalement, seule une volonté politique affirmée devait permettre à la Snel de récupérer ses marques.

Brazzaville l’a prouvé en s’affranchissant de la tutelle énergétique de la RDC avec la mise en service de son barrage d’Imboulou, à plus de 250 kilomètres de la capitale.

[Le Potentiel]

Malgré son fabuleux potentiel agricole

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h05| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES OBSERVATEUR 

 

La RDC présente le taux de malnutrition le plus élevé du monde
 Les chevaliers de la plume et du micro membres de l'Association des journalistes agricoles du Congo (AJAC) se sont retrouvés le lundi 23 mai, au siège du CENADEP  dans la commune de Barumbu, pour une première matinée de réflexion autour du thème : " la sécurité alimentaire en RDC : est-ce nécessaire ? Est-ce  possible ? " Cette première activité inaugure une série de cinq rencontres de réflexion, en prélude à un grand atelier national qui se tiendra les 28 et 29 juin prochain à Kinshasa, avec comme thème principal : " L'agriculture et la sécurité alimentaire en RDC : plaidoyer pour une intensification ". Le lundi 23 mai, les journalistes membres de l'AJAC ont suivi deux communications faites successivement par M. Alain Huart, directeur de publication du magazine " La Voix du Congo profond " et M. Paulin Osif, expert au ministère de l'Agriculture, pêche et élevage.


 


Dans son intervention, M. Alain Huart s'est fait l'écho des enquêtes menées sur terrain en rapport avec la situation agricole en RDC. Celle-ci, révèlent ces enquêtes, est caractérisée par une insécurité alimentaire qui frappe presque toutes les provinces du pays, excepté le Bas-Congo qui est cependant menacé par une  déforestation sauvage. Dans sa situation d'insécurité alimentaire, la RDC dépense ± 1 milliard de dollars américains pour l'importation des vivres. Pourtant, ce montant faramineux aurait dû servir à, maximinser la production agricole locale et pourquoi pas exporter le surplus.

En plus, le directeur de publication de " La Voix du Congo profond " s'est apesanti sur la position de la RDC qui occupe la deuxième place dans le monde après le Brésil grâce à sa forêt. A ce propos, il a déclaré que la forêt équatoriale de la RDC constitue l'éponge de l'atmophère mondiale, avant d'indiquer que si on coupe la forêt de la RDC on va assécher toute l'Afrique. Donc si la RDC ne préserve pas sa forêt, l'Afrique va avoir un problème majeur de réchauffement climatique.

En termes d'espace agricole, a-t-il renchéri, la RDC avec un grand potentiel compte parmi les trois pays les plus importants du monde avec le Brésil, les Etats-Unis d'Amérique et la Russie. Malheureusement sur le terrain la situation alimentaire est tout à fait différente. Selon lui, cette insécurité alimentaire est fortement liée à l'enclavement : les produits locaux pourrissent le long des voies navigables et du chemin de fer, l'entreposage des produits agricoles se fait dans des conditions précaires,… Comme conséquence, on enregistre  un déséquilibre nutritionnel dans la population et des importations massives des vivres que font que la RDC enrichit d'autres pays comme le Rwanda, la Zambie, l'Ouganda, l'Indonésie, le Vietnam, les USA, le Brésil, l'Ue. Pourtant la seule pêche bien encadrée du lac Tanganyika peut produire 3 000 tonnes de poissons, de quoi nourrir une importante population de la RDC.

 

Restructuration du ministère de l'Agriculture

Par ailleurs, M. Huart s'est attardé sur les conséquences nées du manque de débouches pour les productions agricoles. La surpoplation urbaine et le chômage massif de main-d'œuvre ainsi engendrés exigent que la population se prenne en charge pour son propre développement.

Au côté du gouvernement congolais, il doit réunir quelques conditions minimales pour remédier à cette situation catastrophique. Il s'agit notamment de restructurer le ministère de l'Agriculture, pêche, et élevage, réaliser la décentralisation provinciale et terrirotiale,…

D'autres conditions minimales de sortie de crise concernent l'utilisation agricole et le recours aux intrants tels que les engrais pour optimiser la production, l'amélioration de la qualité de l'encadrement et l'environnement d'investissement incitatif, la facilitation de l'accès au crédit, moins de recours à l'aide humanitaire mais plus à l'aide structurelle,…

Quant à l'expert du ministère de l'Agriculture, il a axé son intevention sur l'augmentation généralisée des prix des produits agricoles sur le plan national qui, elle, s'explique par l'orientation de  notre politique agricole jusque-là basée sur les importations. C'est pourquoi, il a salué le vote par l'Assemblée nationale de la loi portant code agricole qui fait la belle  part à la production nationale.

Sur le papier, les perspectives restent moins bonnes pour la RDC puisqu'avec la tendance actuelle les populations urbaines vont payer 2 ou 3 fois plus cher  le pain, le riz et autres céréales importées. Il importe donc que le gouvernement saisisse le taureau par les cornes, en opérant des choix judicieux qui réflètent sa détermination politique de sortir des sentiers battus.

Rombaut Ot.

Province Orientale : le centre d'enrôlement « 14391 » fermé

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h07| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS

La CENI a décidé de « suspendre momentanément » les opérations d'enrôlement des électeurs dans le centre « 14391 » implanté à Molundu, au sein d'une école primaire du territoire d'Ango, dans le district du Bas-Uele, en province Orientale.
A en croire le bureau de la CENI, cette décision fait suite à une attaque attribuée, le jeudi 19 mai dernier, aux rebelles ougandais de la Lord Army Resistance -- LRA. Les agents commis à l'inscription des électeurs ont été victimes de menaces que la CENI qualifie de « graves ». Le centre frappé ne pourra rouvrir ses portes qu'après que les conditions sécuritaires soient rétablies. Les requérants de cette contrée du pays sont sacrifiés sur l'autel de l'insécurité causée par des rebelles ougandais en « promenade de santé » en R-dCongo.

Les citoyens sont astreints à parcourir de longues distances pour se faire enrôler sous une menace permanente des éléments de la LRA.

La CENI a, par ailleurs, demandé aux autorités tant politico-administratives que policières et militaires de sécuriser le personnel ainsi que le matériel.

                                                                                             Patrick GIBANGO F.


Les preuves de détournement pèsent sur la Dg de l'ONEM

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La directrice générale de l'ONEM -Office national de l'emploi, Angélique Kikudi a régularisé de manière vraiment très louche depuis le 21 mai dernier la situation de soixante agents dont les salaires avaient été détournés. Des sources rapportent que la Dg a recouru à certains de ses partenaires pour régler la paie de ces soixante agents le plutôt possible pour échapper aux poursuites judiciaires lancées déjà à son endroit.

Au jour d'aujourd'hui, la police judiciaire cherche à connaître où Angélique Kikudi a pu trouver de l'argent de sitôt. Cependant, l'hypothèse de détournement demeure. Elle est prise en compte et reste valable. Entre temps, la rédaction de CONGO NOUVEAU -le bihebdomadaire à la base de la dénonciation est traquée par la Dg de l'ONEM. Celle-ci a mis à la trousse des journalistes de CONGO NOUVEAU des agents de sécurité pour parvenir à l'arrestation de l'auteur de l'article dénonciateur des actes de détournement posés par Kikudi et Ferdinand Buyibu Boni -directeur financier de l'ONEM. L'objectif de la Dg :-découvrir parmi ses collaborateurs des traîtres qui l'ont vendu dans la presse. La rédaction de CONGO NOUVEAU refuse de céder aux intimidations. Elle ne digère pas l'attitude de la Dg, alors que celle-ci avait demandé de rencontrer l'éditeur du journal le samedi 21 mai dernier à son bureau pour un arrangement à l'amiable. Jusqu'au moment où nous étions entrain de boucler cette édition, l'agent de sécurité -Pierre Tutu, que Kikudi a mobilisé pour mettre la main sur l'un des responsables du CONGO NOUVEAU traînait encore dans la Cour de la rédaction du journal.

                                                                                                                MTN

« C'est regrettable, si des politiques veulent devenir des ADG des entreprises à créer à partir de l'ONATRA »

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h14| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS 

Il s'est payé la liberté d'exiger à l'Armée de restituer à l'alors ONATRA tous ses navires réquisitionnés durant la guerre de 1998. Il a con nu rapt et tortures... privation des salaires des mois durant pour avoir exigé la régularité de la paie devant le ministère du Portefeuille, Dieudonné Kande, cadre du désormais SCTP, est SG du syndicat Voix du Travailleur Congolais, VTC. A le comprendre, la situation qui est loin de se redresser à l'ex-Office est la conséquence de la réforme plutôt précipitée, biaisée de l'entreprise. Quand les prémisses sont fausses, la conclusion ne peut qu'être absurde.

Kande se réserve encore de juger du succès des mutations intervenues à la désormais Société commerciale des Transports et des ports. Cependant, il conteste la manière dont le processus qui a abouti à la transformation de l'ONATRA en société commerciale a été conduit. « Contrairement aux instructions du Chef de l'Etat relayées par le chef du gouvernement, il n'y a eu ni transparence, ni publicité et encore moins la participation des syndicats représentés », déplore-t-il.

Le Congo démocratique, se reprend-t-il, n'est pas le premier pays dans le concert des nations à procéder par les fusions, acquisitions, nationalisations, privatisations des entreprises. Souvenez- vous de TCL, TCC, OTCC, OTCZ, COMETRIC, COLETRIC, SNEL pour ne citer que ces deux-là. « Depuis qu'est-ce qui a changé ? Le vrai problème réside, à mon humble avis, dans la façon dont les ressources matérielles, financières et humaines sont gérées.

Les deux premières ne peuvent se gérer et donc les dernières qui sont censées tout gérer constituent, pensons-nous, le noeud du problème. En effet, gérer implique des règles de gestion à respecter.

Est-ce le cas dans nos entreprises publiques ? Qu'a-t-on fait de l'homme qui y travaille ? Le défunt chef de l'Etat Laurent-Désiré Kabila n'avait-il pas parlé de conglomérat d'aventuriers L'homme. Le chef de l'Etat actuel n'a-t-il pas parlé de cinq ou six personnes, l'homme », s'interroge le syndicaliste. Le Congo souffre d'affectation des ressources humaines, l'homme qu'il faut à la place qu'il faut pour faire respecter les règles de gestion au mieux des intérêts de l'homme citoyen congolais.

Il ne faut pas procéder par des essais erreurs.

Si des dirigeants politiques et autres veulent devenir des ADG des entreprises à créer à partir de l'ONATRA, c'est regrettable. Nous leur conseillerons de créer de nouvelles entreprises immobilières dans tout le Congo à l'instar de l'ONL, CNCI...de bonne mémoire ; ils auront ainsi créé des emplois nouveaux pour les Congolais qui seront logés décemment du reste.

L'ONATRA avec ses fonds à la Belgolaise et une volonté politique exécutoire pour réhabiliter ses bâtiments et les rentabiliser. C'est pas sorcier.

                                                                                                                 PK

Le groupe Texaf spolie un immeuble

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h07| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS

L'ex firme r-dcongolaise de textile (CONGOTEX) est citée dans une affaire de spoliation. La maffia est signée de main de Albert Yuma, actuel président du conseil d'administration de la GECAMINES et un des décideurs du groupe Texaf. Selon des informations en notre possession le patron de la fédération des entreprises, FEC, serait à la base de la spoliation du bâtiment FOMECO. Dans les années 65, ce fond a été mis en place pour lutter contre les maladies tropicales (maladie du sommeil).

Par la suite, Fometro, une structure de la FOMECO avait vu le jour pour le gérer les trois activités de ce fond (lutte contre la maladie du sommeil, gestion de l'hôpital général de référence ex Mama Yemo et la gestion du bateau hôpital. D'ailleurs, jusqu'à l'heure actuelle, c'est la CTB, coopération technique belge continue à appuyer cette structure à poursuivre ses objectifs. La tentative de la spoliation a commencé lorsque certains directeurs de la FOMECO, se sont mués en administrateurs du groupe Texaf. Ils ont tout fait pour vendre le bien (immeuble) de Fomeco au groupe Texaf. Sur un montant de 1 million USD, le groupe Texaf a versé la moitié de la somme alors que selon les experts, la valeur immobilière de cet immeuble s'élève à 2,5 millions USD. L'affaire de la spoliation refait surface alors que Albert Yuma fait objet plusieurs chefs d'accusation dans les Cours et tribunaux de la place. L'ex firme r-dcongolaise de textile (CONGOTEX), devenue Utexafrica en 2005, est trempée dans une affaire de maffia. Cette maffia constitue un manque à gagner criant dans le trésor public r-dcongolais. Selon un rapport d'une mission de contrôle des autorisations de bâtir, dillengentée par les services de l'Urbanisme et Habitat qu'un bon vent à amener a amené à la rédaction du bihebdomadaire «CONGONEWS», la concession Utexafrica ne paie qu'une partie de sa superficie à la DGRAD (direction générale des recettes administratives domaniales et judiciaires). La faute n'est pas au Directeur générale de cette régie financière mais, plutôt à Utexafrica. Sur 450.000m2, cette industrie textile convertie presque en société immobilière ne paie qu'une partie de la superficie. Le Directeur général de la DGRAD serait déjà saisi de cette maffia par canal d'un député national. Quoi dire de cette entreprise qui a fait son entrée à la fédération des entreprises du Congo tout en violant les dispositions statutaires de l'organisation patronale r-dcongolaise. Selon les dispositions du statut qui régit les hommes d'affaires r-dcongolais, réunis au sein de la FEC, ne peut adhérer à cette organisation patronale que les entreprises qui ont 25 ans d'existence. Or, Utexafrica qui a signé son entrée par l'entremise de Albert Yuma Mulimbi ne devait être enregistrée comme membre qu'en 2010. Une tricherie signée Albert Yuma dont le statut du président du conseil d'administration de la GECAMINES lui Interdit d'engager la FEC. Ce qui entraîne la politisation de l'organisation patronale r-dcongolaise. Même les actions de Albert Yuma dans Utexafrica ne lui permettent pas d'être élu administrateur directeur général. Le PCA de ta GECAMINES n'a que 2,96% des actions, selon le rapport 2O1O de Transparency, publié sur w.txaf.be. Les dispositions qui régissent le patronat r-dcongolais veulent que celui qui sera à la tête de la FEC détienne 10% des parts dans l'entreprise qu'il représente à la FEC. Albert Yuma Mulimbi n'est donc pas propriétaire ou actionnaire représentatif de l'entreprise opérant dans le secteur formel. Un argumentaire que ses pairs peuvent tenir pour le bouter dehors lors de la prochaine assemblée générale de la FEC prévue ce samedi 26 mars. Même le casier judiciaire de la personne n'est pas vide. Alors que les statuts de la FEC avance qu'un membre qui aspire être au destiné de cette organisation, ne doit jamais avoir été condamné en justice pendant les cinq dernières années exception faite pour les délits de presse et politique. En fouillant dans les dossiers au Tribunal grande instance de la Gombe et la Cour d'appel de la même juridiction, Albert Yuma est trempé dans des dossiers judiciaires. A commencer par l'affaire Dangbele. L'homme a spolié à la concession Zamat ex Synkin, appartenant aux Dangbele. Il est parmi des gens qui ont morcelé presque de force la concession du feu Petrus Dangbele avec quelques ténors du régime dont le Général Didier Etumba, le chef d'Etat major des Forces armées de la République démocratique du Congo. Malgré le jugement rendu au premier degré en faveur de Dangbele, Yuma continue à traîner les Dangbele à ta justice. L'affaire est pendante la Cour d'appel de la Gombe. C'est pratiquement le même problème que l'homme est entrain de faire vivre à l'élu national indépendant de Kisangani, en province Orientale, Jean Bamanisa Saidi dans sa concession de Utexafrica. Autre aspect de la maffia signalée à la société textile, c'est les 40% de l'Etat r-dcongolais (Terrain, immeubles). En principe, l'Etat avait en 1983, l'année de la réunification de Utexco-Zaïre Print-Zaïtex. A ce jour, les parts de l'Etat r-dcongolais sont absorbés. Selon des informations, ces 40% de l'Etat r-dcongolais reviennent actuellement à Utexafrica. Aucune explication sur cette compensation, si ce n'est un secret de Yuma.

                                                                                                    ERIC MASIMO

MONADEP, un nouveau parti qui prône l'alternance politique

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 19h16| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS

Des soutiens à Etienne Tshisekedi continuent à s'exprimer. Le dernier en date, c'est celui du Mouvement national pour la démocratie et le progrès, MONADEP. C'est parti est un nouveau né dans l'asphère politique r-dcongolaise.
En effet, le MONADEP a obtenu son agrément le 12 mai dernier. Tout de suite, ce jeune parti a choisi le camp de l'opposition extra-parlementaire pour apporter son soutien direct à la candidature du président de l'UDPS à la prochaine magistrature suprême. Comme tout paru politique, le MONADEP compte accéder au pouvoir Voilà, pourquoi ce parti entend provoquer à grande échelle, le vif désir de bâtir une nation, comme étant une communauté des hommes et femmes qui se savent unis par l'histoire commune et les liens de la solidarité. Entre autres objectifs, le MONADEP tient à combattre les antivaleurs sous toutes ses formes, des hostilités et discriminations tribales, la corruption et toutes formes de comportement qui tiennent en échec la fondation d'une véritable nation -élément catalyseur du décollage pour la RdCongo vers son développement. Le MONADEP se livre ainsi au combat républicain pour bannir l'obscurantisme, l'arriérisme, l'aliénation, le clientélisme... Il encourage l'esprit de se prendre en charge pour améliorer le vécu quotidien des RdCongolais par le souci du travail bien fait et les efforts propres des nationaux avant de compter sur l'aide extérieure. En réalité, le MONADEP se dit défenseur des valeurs de base à savoir : la liberté, la solidarité, la justice, la paix, le courage, la bonne gouvernance et la démocratie, en s'employant sur la lutte contre la paupérisation du peuple et de promouvoir les valeurs d'humanisme et de démocratie notamment l'amour du prochain et de la partie ; la promotion du nationalisme équilibré ; l'amour de la vérité, de la justice et du travail bien fait ; la culture de la tolérance, de la démocratie et de l'alternance politique

la gestion transparente de la chose publique et vigilance accrue pour les intérêts du peuple ; le partage équitable et concret des revenus nationaux ; l'égalité des droits et chances pour tous et fraternité entre les peuples... MONADEP a été créé par un groupe de 14 fondateurs dont trois femmes.

Le parti est dirigé par .Me Valentin Tshimbela Muzungu -ce dernier exerce les fonctions de secrétaire général du parti. MONADEP a pour devise : bâtir avec Dieu une nation puissante. Sa doctrine est fondée sur les principes des valeurs morales internationales admises et démocratiques basées sur la solidarité -maillot faible du nationalisme équilibré.

                                                                                            John TSHINGOMBE

Kamerhe a présenté son ouvrage

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Créé le 24-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi    24- 05-2011 | 20h54| AFRIQUE REDACTION  PAR : LES CONGO NEWS

Rien n'a empêché la présentation de l'ouvrage de Vital Kamerhe à Montréal, au Canada D'après les informations recoupées à partir du Canada, la manifestation de l'ancien speaker de l'Assemblée nationale, a failli être sabotée par des gens, qui appartiendraient au PPRD de la diaspora, a confirmé à la rédaction de Congo News, un des proches collaborateurs de l'élu de la ville de Bukavu, dans le Sud Kivu.

Selon notre source jointe hier soir par téléphone, il y a eu des personnes mal intentionnées, qui voulaient saboter la présentation de cet ouvrage, préfacé par Michel Rocard, l'ancien premier ministre français. La sécurité de la salle a intervenu et maîtrisé les fauteurs de trouble. Quinze minutes après, l'ancien président de l'Assemblée nationale, a poursuivi son activité.

De quoi dire qu'il n'y a pas eu lynchage comme certains politiques l'ont présentés à Kinshasa. A en croire les déclarations du proche de Vital Kamerhe à notre rédaction, il ne faut pas créer une confusion entre partisan d'un parti politique proche de l'opposition contre le leader de l'Union pour la nation congolaise (UNC). Si Vital Kamerhe s'est déclaré candidat président de la République. C'est au nom de l'UNC, sa famille politique et non de l'opposition. Il n'est pas le seul à le faire. Lisanga Bonganga, Fabrice Puela et Joseph Olengakhoy l'ont fait. A Kinshasa, le secrétaire général de l'Union pour la nation congolaise, Bertrand Ewanga, a fait une brève déclaration. Pour cet élu national de l'Equateur, qui a rendu le tablier au lendemain de son adhésion à l'UNC, les chaînes de télévision proches du pouvoir, qui ont pensé amplifier ce qui s'est passé à Montréal d'une manière négative, ont bien fait de faire passer pour la première fois des reportages pour le compte de l'Union pour la nation congolaise.

                                                                                                    Eric MASIMO

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